Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 2171

  • Gilets jaunes. Des grenades mortelles GLI-F4 utilisées : un journaliste désorienté tombe au sol !

    Réputées mortelles, elles ont causé de nombreuses mutilations, notamment à Bure.La France est le seul pays européen à utiliser de telles grenades.

    Nous relayons ici une vidéo prise au cours de la manifestation de samedi relayée par Adèle Löffler, photographe, sur sa page Facebook. On y voit la photographe être désorientée et tomber au sol après l’usage par les forces de l’ordre d’une grenade GLI-F4 – qui contient 25 grammes de TNT !

    Parmi les armes employées par les forces de l’ordre samedi pour réprimer la manifestation des gilets jaunes, on trouve la grenade GLI-F4 – qui contient 25 grammes de TNT ! Doucement nommée « grenade assourdissante » elle est en réalité la cause de multiples blessures graves et mutilations, notamment à Bure.

    Comme l’écrit Libération :1 « En particulier la GLI-F4, réputée mortelle du propre aveu de la police et de la gendarmerie, est censée être soumise à un protocole très strict. Celui-ci s’était même durci en échange du refus exposé par Bernard Cazeneuve d’interdire la GLI-F4 simultanément à la grenade offensive (OF-F1) responsable de la mort de Rémi Fraisse, le 24 octobre 2014 à Sivens. »

    Malgré les multiples mutilations causées, la France est le seul pays européen qui continue à utiliser une telle arme de guerre contre les manifestants.

    http://www.revolutionpermanente.fr/Gilets-jaunes-Des-grenades-mortelles-GLI-F4-utilisees-un-journaliste-desoriente-tombe-au-sol?fbclid=IwAR2rieozwsXfk1MNNm_m0AXiyKU6Md-QZ_f5rhc9iuKBCMlvfoHX5xRFIUo

  • Le système contre les Gilets Jaunes : la finance contre le peuple

  • Gilets jaunes : une délégation qui se dit “officielle”

    Le mouvement des Gilets jaunes essaye, difficilement, de se structurer. Huit porte-paroles officiels ont été nommés ce lundi matin pour entamer une « prise de contact sérieuse et nécessaire » avec les autorités et porter une série de revendications, annonce un communiqué publié lundi 26 novembre.

    Cette délégation adresse « deux propositions principales » au gouvernement : « revoir à la baisse toutes les taxes » et créer « une assemblée citoyenne » pour débattre de la transition écologique, de la « prise en compte de la voix des citoyens », de l’augmentation du pouvoir d’achat ou encore de la précarité. « L’unique volonté est que l’ensemble de ces propositions soit soumis à un référendum populaire », précise le texte. « Nous demandons aux représentants de l’État et du gouvernement de nous recevoir dans un délai raisonnable. À défaut de rencontre ou de propositions sérieuses lors de cet éventuel échange, les actions se poursuivront et se renforceront. »

    Le communiqué précise que les huit délégués ne sont que des « porteurs de messages et […] pas des leaders et des décisionnaires ».

    Ces nominations ont cependant étonné les représentants officieux, dans les régions, de ce mouvement spontané. Ils affirment n’avoir pas été mis au courant.

    Des nominations qui se disent donc officielles mais qui présagent surtout d’une probable et future récupération politique. Ce qui aurait comme résultat premier de noyer la contestation au sein du système politicien.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/gilets-jaunes-une-delegation-qui-se-dit-officielle/101576/

  • Général Soubelet : «Si le gouvernement veut l'effort des Français, qu'il commence par donner l'exemple !»

    XVM578525fc-b282-11e8-9c2e-8cd135438702.jpg

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour le Général Soubelet, il devient insupportable d'entendre le gouvernement demander des efforts aux Français alors même que ce dernier n'est en rien exemplaire. Et si c'était aux Français d'exiger des efforts de nos dirigeants ?

    Général de corps d'armée, ex-numéro trois de la gendarmerie nationale, Bertrand Soubelet est l'auteur de Tout ce qu'il ne faut pas dire (Plon, 2016), ouvrage sans concessions sur la situation de la France, et Sans autorité, quelle liberté? (éd. de l'Observatoire, 2017).

    Une fois de plus, au cours de cette rentrée, le gouvernement demande des efforts aux Français.

    Le premier des ministres, Edouard Philippe, n'a pas failli à cette règle qui consiste à inciter les Français à faire des sacrifices au nom de la solidarité pour le redressement de la France.

    Lire la suite

  • Acte 2 : Castaner de nouveau fâché avec les chiffres !

    20181124_122508-845x475.jpg

    La semaine dernière, je dénonçais ici-même les chiffres fantaisistes et par trop imprécis délivrés aux journalistes par Castaner. Je dois, hélas, refaire le même constat au lendemain de ce 24 novembre. Car si, comme l’a écrit, samedi soir, avec beaucoup de talent, Georges Michel, M. Castaner est fâché avec le sens des mots, c’est pire avec les chiffres, et probablement dans une proportion de 1 à 5.

    Sur le ton solennel de sa voix caverneuse de titi provençal, il nous assène, sans sourciller, des chiffres ridicules : 106.301, avec une précision d’horloger, pour 1.619 actions ! MM. les journalistes, répétez-après moi, SVP : 1.619 ! Ces chiffres sont sérieux et ne peuvent pas être contestés. Recommandation suivie à la lettre par l’ensemble des médias qui s’en réjouissent, comme Le Monde, qui titre « Gilets jaunes, la mobilisation en baisse dans toute la France. » Pas un seul commentateur sur les chaînes d’info en continu ne conteste ces chiffres. Et, tout au long de la soirée, ce seront les seuls chiffres annoncés, alors qu’à Paris, la révolte gronde.

    J’entendais même une journaliste de CNews ou BFM parler du succès de la manif des femmes par rapport à celle des gilets jaunes… Mais qui pourrait croire de telles sornettes ? Nos gouvernants et nos journalistes pensent-ils que nous ne réfléchissons pas a minima ?

    Et pourtant, le Syndicat des policiers en colère (celui de la malheureuse Maggy Biskupski) a comptabilisé, lui, samedi, dans toute la France, 750.000 gilets jaunes, et publié une carte de France tout en jaune. Un chiffre peut-être légèrement exagéré. Encore que…

    Alors, prenons une calculette. 1.619 blocages ou rassemblements. « La participation en baisse d’environ 25 % par rapport à samedi dernier est probablement liée aux violences amplifiées par les médias », écrit le syndicat, qui constate toutefois « une augmentation significative du nombre de gilets jaunes apposés sur les tableaux de bord ».

    J’en viens à ma propre expérience. Au pied de l’Hermione, à Rochefort, en Charente-Maritime, nous étions au moins trois mille à défiler dans ces rues magnifiques bordées d’élégantes maisons en pierre de taille. Avec un seul mot d’ordre, scandé par ces hommes et ces femmes en grande colère – « Macron démission » – qui sera le thème de l’acte III, samedi prochain. Des sans-dents, des Gaulois comme leurs pancartes les désignaient. Une petite foule marchant calmement, encadrée par quatre motards de la gendarmerie, débonnaires, voire souriants.

    À quarante kilomètres de là, à Royan, ils étaient plus de cinq cents. Et ailleurs, sur les 1.619 actions recensées ? Si l’on en croit la comptabilité Castaner, nous aurions un maximum de 65 gilets jaunes par lieu de manifestation. Disons que le plus petit, comme le blocage du pont de l’île de Ré, comptait une trentaine de gilets jaunes. Mais combien de milliers étaient-ils dans chacune des grandes, moyennes ou petites villes de France ? Ils étaient cinq cents à Orange, dans le Vaucluse, me dit un ami.

    Le meilleur ami d’Emmanuel Macron devrait retourner à l’école primaire avant de faire gober aux journalistes des chiffres aussi farfelus dont, heureusement, les Français en colère ne sont pas dupes.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/acte-2-castaner-de-nouveau-fache-avec-les-chiffres/

  • Mensonges de Castaner : le renseignement intérieur et la Préfecture se rebiffent

    Mensonges de Castaner : le renseignement intérieur et la Préfecture se rebiffent

    L’enquête de Valeurs Actuelles démontre les mensonges de Castaner, qui a dit l’inverse de que ce que remontaient les forces de police et le renseignement :

    Une déclaration qui a fait vivement réagir aussi bien au sein du Service central du renseignement territorial (SCRT) qu’à la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP) : « Ce n’est absolument pas le ton de ce qu’on a transmis au ministre », s’indignent plusieurs sources. Bien conscients de la manœuvre politique employée par Christophe Castaner, ce sont des policiers et des gendarmes qui ont étonnamment tiré les premiers la sonnette d’alarme en appelant leurs contacts journalistes.

    A la mi-journée samedi 24 novembre, alors que les débordements – prévisibles- n’avaient pas encore eu lieu, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a pointé du doigt “les séditieux” d’ultra-droite “qui ont répondu à l’appel de Marine Le Pen”.

    […] Un officier de CRS qui était présent sur les Champs-Elysées explique : « Les casseurs qu’on avait en face de nous, sont les mêmes qu’à Sivens ou à Notre-Dame-Des-Landes, dans les Zad. Incontestablement, ce sont des anarchistes qui ne se font presque jamais attraper, comme les manifestants du 1er mai. »

    L’homme nous fait remarquer que les tags inscrits sur les murs des Champs-Elysées lèvent toute ambigüité : des logos anarchistes, des inscriptions comme « Macron SS » ou encore « police partout, justice nulle part » ne peuvent être l’œuvre que de l’ultra-gauche. Les tenues des casseurs aussi : tout en noir, masques de plongée, lunettes de piscine et matériel de chantier constituent l’équipement habituel des casseurs d’extrême gauche des manifestations qui ont dégénéré ces dernières années.

    « Seule l’ultra gauche a cette capacité et ce savoir-faire », affirme un préfet qui connait bien les populations dites « extrêmes ». Et de conclure : « On voit monter cette ultra-gauche constituée de 3000 à 10 000 personnes depuis deux, trois ans, elle est aujourd’hui totalement rompue à la violence. Des néonazis et des fachos, il y en avait à la manif, mais ce n’est pas trop leur mode opératoire. »

    https://www.lesalonbeige.fr/mensonges-de-castaner-le-renseignement-interieur-et-la-prefecture-se-rebiffent/

  • Édition spéciale Gilets Jaunes – Journal du lundi 26 novembre 2018

    1) Gilets Jaunes : La détermination face au mépris
    2) Gilets Jaunes : L’exécutif “boutefeu”
    3) Gilets Jaunes : L’opposition entre soutien et retenue

    La mobilisation des gilets jaunes se poursuit. Après une participation importante pour l’acte II samedi et un exécutif qui fait toujours la sourde oreille, le mouvement ne compte pas en rester là. En attendant, le gouvernement méprise toujours les revendications et poursuit son entreprise de diabolisation par tous les moyens…

  • Les revendications des Gilets Jaunes

    Une « délégation » de Gilets Jaunes a été crée, comprenant huit « communicants officiels », pour « engager une prise de contact sérieuse et nécessaire avec les représentants de l’Etat et de son gouvernement », selon un communiqué publié lundi. Après une consultation sur Facebook, la délégation de Gilets Jaunes a adressé « deux propositions principales » au gouvernement: « revoir à la baisse toutes les taxes » et la « création d’une assemblée citoyenne » afin de discuter de la transition écologique, la « prise en compte de la voix des citoyens », l’amélioration du pouvoir d’achat, etc.

    https://www.tvlibertes.com/actus/les-revendications-des-gilets-jaunes

  • Abandon de la réforme des institutions : une victoire pour les gilets jaunes

    Abandon de la réforme des institutions : une victoire pour les gilets jaunes

    Lu dans Le Parisien :

    Selon nos informations, une grande partie des sénateurs, de droite, du centre et de la gauche, tous dans l’opposition à Emmanuel Macron, milite pour que ce projet phare du président soit repoussé sine die. […] Baisse du nombre des parlementaires, limitation du cumul des mandats dans le temps, dose de proportionnelle… Déjà reportée en juillet pour cause d’affaire Benalla, cette réforme reste inscrite à l’agenda parlementaire, dès le 19 janvier, à l’Assemblée nationale où il n’est pas question de la reporter – La République en Marche et le MoDem y sont majoritaires -, puis en mars à la Haute assemblée.

    Dans l’entourage du président LR du Sénat, Gérard Larcher, pourtant très opposé à cette réforme, on déclare « être prêt. » Et pourtant, cette posture officielle camoufle chez le sénateur des Yvelines, une profonde inquiétude. Dégradation du climat politique, défiance croissante vis-à-vis des représentants de la République… Une accumulation de nuages qui incite Gérard Larcher à prêter une oreille attentive aux sénateurs. Et notamment aux avertissements des centristes, indispensables aux Républicains pour constituer une majorité.

    Hervé Marseille mais aussi Patrick Kanner, forts des relais MoDem et ex-PS à l’Assemblée et au gouvernement, ne manquent d’ailleurs pas de distiller leurs mises en garde. Marc Fesneau, ministre MoDem en charge des Relations avec le Parlement, depuis un mois et demi, a déjà fait le tour de tous les présidents de groupe du Sénat. « Il a bien entendu nos réticences », insiste un sénateur centriste. Des hésitations répercutées aussi au plus près des parlementaires de la majorité et des cabinets ministériels.

    Le gouvernement voudra-t-il reporter une nouvelle fois cette réforme présentée comme majeure par le candidat Macron ? C’est l’exécutif qui reste le maître de l’ordre du jour parlementaire. Le Sénat n’aurait comme moyen d’action, que l’obstruction – multiplication des amendements… -, ce à quoi se refusent les sénateurs. Ne leur resterait alors, pour exprimer leur opposition, que le refus de voter les mesures pour lesquelles leur accord est constitutionnellement indispensable (procédure parlementaire ou réduction du nombre de sénateurs). « À charge pour l’exécutif de lancer un référendum », lance Bruno Retailleau. Comme un défi.

    https://www.lesalonbeige.fr/abandon-de-la-reforme-des-institutions-une-victoire-pour-les-gilets-jaunes/

  • Des « policiers en colère » appellent leurs collègues à enfiler un gilet jaune

    Ce dimanche, le « Collectif autonome des policiers d’Île-de-France », né après le mouvement des « Policiers en colère », appellent les agents des forces de l’ordre à se mêler aux gilets jaunes. Dans une publication Facebook effectuée dimanche, ils demandent en effet à leurs collègues d’enfiler le fameux accessoire des manifestants et de se prendre en photo de dos, sur leurs lieux de travail ou auprès de leur véhicule.

    http://www.fdesouche.com/1113267-des-policiers-en-colere-appellent-leurs-collegues-a-enfiler-un-gilet-jaune