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France et politique française - Page 2173

  • Muriel Pénicaud préfère les “réfugiés” aux Gilets Jaunes

    Tout le monde a encore en tête la façon sèche et intraitable avec laquelle Muriel Pénicaud, ministre du Travail, a abordé dès novembre les revendications des Gilets Jaunes.

    Mais Muriel Pénicaud sait se montrer généreuse quand elle le veut. Surtout avec les immigrés et autres “réfugiés”. Encore une politicienne qui incarne le préférence étrangère.


    Le 1er octobre 2018, Muriel Pénicaud, annonçait un appel à projets à hauteur de 15 millions d’euros pour aider à l’insertion des “réfugiés” et notamment à leur trouver un emploi. Les chômeurs français apprécieront.

    Présenté comme un volet du Plan Investissement Compétence, il s’agissait d’un nouvel appel à projets pour l’intégration professionnelle des bénéficiaires d’une protection internationale et des demandeurs d’asile de plus de 6 mois, à la recherche d’un emploi ou d’une formation professionnelle.

    Le ministre du Travail appelait les structures d’insertion et de formation des réfugiés en France à candidater pour bénéficier d’aides financières, à hauteur d’une enveloppe globale de 15 millions d’euros.

    https://www.medias-presse.info/muriel-penicaud-prefere-les-refugies-aux-gilets-jaunes/102744/

  • Zineb : elle ose dire que « l’islam doit se soumettre aux lois de la République ». Ils veulent la tuer !

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    Elle a 36 ans, s’appelle Zineb El Rhazoui. On la connaît sous le nom de Zineb, sa signature de journaliste.

    Zineb est franco-marocaine, réchappée par miracle de la tuerie de Charlie Hebdo : quand ses collègues se faisaient mitrailler par les frères Kouachi, Zineb passait des vacances en famille au Maroc, sa patrie d’origine.

    C’est dans ce pays où elle est née que ses ennuis ont commencé. Elle y a été plusieurs fois arrêtée, notamment pour avoir organisé, avec le mouvement qu’elle a fondé (le MALI, pour Mouvement alternatif des libertés individuelles), un pique-nique en plein mois de ramadan.

    Réfugiée en France, où elle avait fait ses études, Zineb est embauchée en 2013 à Charlie Hebdo. Elle y traite des religions, sa spécialité, jusqu’à ce 13 janvier 2015, jour de la tuerie.

    Curieusement, elle va en être écartée quatre mois plus tard, visée par une mesure de licenciement. L’affaire fait du bruit. On s’émeut de voir cette sociologue des religions, militante acharnée contre les intégrismes – c’est elle qui a scénarisé La Vie de Mahomet, dessinée par Charb –, en butte aux tracasseries d’une direction que tout le monde adule et sur qui tombe la manne : il faut « être Charlie » ou ne pas être…

    Zineb Rhazoui avance alors, dans Le Figaro, l’hypothèse d’« une mesure punitive pour avoir contesté la direction de l’hebdo satirique ». Il est vrai qu’elle n’entre pas parfaitement dans le moule de la gauche multiculturaliste, cette Zineb. Alors, en 2016, elle quitte Charlie Hebdo et publie, chez Ring, un livre sur les attentats du 13 novembre. Pas particulièrement la tasse de thé des milieux « bien-pensants », cet éditeur chez qui l’on trouve aussi bien Laurent Obertone que Philippe Verdier, le patron météo de France 2 viré pour « climatoscepticisme ».

    Depuis quatre ans, cette femme, constamment menacée de mort, vit sous protection policière. Des menaces qui ont explosé depuis quelques jours où, sur le plateau de CNews, elle a déclaré : « Il faut que l’islam se soumette à la critique, qu’il se soumette à l’humour, qu’il se soumette aux lois de la République, qu’il se soumette au droit français. On ne peut pas venir à bout de cette idéologie en disant aux gens “l’islam est une religion de paix et d’amour”. »

    La CRI (Coordination contre le racisme et l’islamophobie) a aussitôt porté plainte et saisi le CSA. Plainte, en retour, de Zineb El Rhazoui « face à l’ignoble déferlement de haine reçu sur les réseaux sociaux ».

    Il faut dire qu’un détour par les messages laissés sur Twitter laisse pantois. On a beau se croire vacciné contre la machine à attiser la saloperie humaine, on est sidéré et franchement inquiet devant un tel déversement d’ignominies, d’appels au viol et au meurtre, appels provenant d’ailleurs aussi bien de femmes que d’hommes !

    Rappelée par CNews, Zineb réitérait mercredi ses propos sulfureux : « Ce n’est pas la première fois que je fais l’objet d’une campagne de haine. Il y a même deux fatwas qui réclament ma tête, cela pour des propos de bon sens comme ceux que j’ai tenus sur votre plateau vendredi et qui me valent des menaces de mort, de viol… Ce sont des propos que je réitère parce que je pense que l’islam doit se soumettre aux lois de la République, à l’humour, à la raison, à la critique, comme toutes les autres idéologies, comme toutes les autres religions. […] Il y a bien là un abcès qu’il faut crever. »

    Au milieu des torrents d’insanités que cette nouvelle déclaration a suscités, quelqu’un fait, à juste titre, remarquer les « silences assourdissants devant les menaces dont fait l’objet Zineb », à savoir « le silence des intellectuels, des artistes, de la gauche mais aussi celui des journalistes et des politiques » (à l’exception tardive de Marlène Schiappa, seule, à cette heure, à s’être manifestée !).

    On ajoutera à cela le silence des féministes patentées, si promptes à se jeter seins nus à l’assaut d’une manifestation du Rassemblement National, ce dangereux ennemi…

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/zineb-elle-ose-dire-que-lislam-doit-se-soumettre-aux-lois-de-la-republique-ils-veulent-la-tuer/

  • Gilets Jaunes : Contre l’avis du parquet, le juge autorise Eric Drouet (figure du mouvement) à continuer à séjourner à Paris, donc à y manifester. Jugement le 5 juin 2019. (MàJ)

    23/12/18

    Contre l’avis du parquet, le juge autorise Eric Drouet à continuer de séjourner à Paris, donc manifester, droit que selon son avocat il continuera à exercer. Il reste mis en examen et sera jugé le 5 juin 2019.
    – BFM TV, 18h00

    22/12/18

    Laetitia Dewalle (Gilet Jaune) : «Eric Drouet a été interpellé violemment, une 15aine de gendarmes lui ont sauté dessus, j’étais à 50cm. Il s’est retrouvé au sol, a pris des coups et été gazé à bout portant. Une pétition est en ligne pour le libérer.»
    – RT France, 15h10

    L’une des figures des « gilets jaunes » a été placée en garde à vue. Samedi 22 décembre en début d’après-midi, Eric Drouet, a été interpellé à Paris en marge d’une manifestation du mouvement, rue Vignon, dans le 8e arrondissement. Son arrestation a eu lieu vers 14h15.

    Selon une source judiciaire, il est retenu pour trois raisons : organisation illicite d’une manifestation sur la voie publique, port d’arme prohibé, et participation à un groupement formé en vue de violences ou de dégradations. Samedi matin, c’est notamment lui qui avait appelé les manifestants à se rendre à Montmartre, alors qu’un rassemblement des « gilets jaunes » était initialement attendu du côté de Versailles.

    http://www.fdesouche.com/1130983-gilets-jaunes-eric-drouet-lune-des-figures-du-mouvement-interpelle-et-place-en-garde-a-vue-a-paris

  • Sous les Gilets Jaunes, le bleu-blanc-rouge !

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    Par Jérôme Serri, ancien collaborateur parlementaire et auteur de Les couleurs de la France  Pour Jérôme Serri, les Gilets Jaunes désirent plus de France et sont particulièrement attachés au drapeau national. Mais les élites technocratiques ne semblent pas intéressées par cet emblème.

    « L’Europe de la macronie ou celle de la populace »

    Dans les manifestations des gilets jaunes, sur tous les ronds-points où ils se rassemblent, flotte le drapeau tricolore. Aucun drapeau rouge, aucun drapeau noir ! Est-ce donc pour cela que Gérald Darmanin a osé parler de « peste brune » ? Quand on rêve de prolonger jusqu’en 2022 la confrontation du second tour de l’élection présidentielle, la tentation est grande de vouloir ancrer dans la tête des Français l’idée que l’attachement au drapeau de la Nation est malsain. Cela fait des années que dure cette intimidation qui entend amener nos compatriotes à faire le deuil de leur sentiment d’appartenance à une communauté nationale.

    Avec cette injure, c’est la campagne de LREM pour une Europe post-nationale qui a commencé. « L’Europe de la macronie ou celle de la populace », voilà le choix dans lequel LREM entend enfermer les Français. Parions que l’insultante bêtise du ministre des Comptes publics aura un effet contre-productif dans les urnes. D’autant plus qu’elle rime avec le mépris auquel le chef de l’Etat a habitué les Français et qu’ils ont commencé de lui faire payer.

    La France face à la technocratie

    Au-delà des revendications d’ordre économique, il est clair que les gilets jaunes veulent plus de France et plus de République car ils sentent que ce sont là les conditions d’une plus grande justice sociale. Or, nos élites politiques sont prisonnières de la machine infernale montée par les technocrates hors-sol de Bruxelles qui n’ont que mépris pour la démocratie et la souveraineté des nations.

    Le Président du Sénat, Gérard Larcher, invité du Grand Jury RTL /Le Monde au lendemain des manifestations du 1er décembre, a rappelé qu’il avait en 2015 remis un rapport au Président de la République intitulé La nation française, un héritage en partage. C’était après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher. Thomas Mann expliquait en 1933 que notre humanisme était le talon d’Achille de la démocratie parce que ses adversaires s’ingéniaient à retourner contre elle ses principes. Aussi préconisait-il de le « viriliser », c’est-à-dire d’en faire l’occasion de tous les courages, non le prétexte à toutes les lâchetés. En dénonçant le pacte de Marrakech, les gilets jaunes ont rappelé avec virilité à l’establishment européiste et immigrationniste que la nation française n’est pas un paisible « héritage en partage ». Elle est une communauté menacée dans sa cohésion par l’idéologie mortifère des droits-de-l’homme-illimités.

    Ce même Président du Sénat déclara au lendemain de la mise à sac de l’Arc de triomphe par des casseurs : « Il faut sauver la République. Elle est aujourd’hui menacée ».  Se souvient-on qu’en juillet 2014, briguant un second mandat, il prit comme slogan de campagne : « Le Sénat peut relever la République » ? Tragique ironie du sort, les trois années de son mandat furent ensanglantées par une vingtaine d’attentats et d’assassinats jusque dans son département. Il y a des slogans qu’il serait préférable de laisser dormir au fond des tiroirs.

    Les couleurs du drapeau national, motifs de fierté ?

    D’autant plus que depuis juillet 2014 se trouve sur son bureau, élaboré à sa demande, un programme de manifestations autour de la République, notamment en direction des jeunes. Il fallut à son directeur de cabinet, aujourd’hui retourné au Conseil d’Etat, trois ans d’inutiles réunions pour arriver finalement à un report sine die de toute manifestation autour de ce thème. Ce programme n’aurait pu bien entendu à lui seul relever une République abaissée depuis des années. Comment en effet une exposition montrant que notre drapeau est le seul au monde à avoir été peint, après Delacroix, par les plus grands noms de la peinture moderne, depuis les Indépendants jusqu’à l’Ecole de Paris, et donc le seul au monde à pouvoir s’enorgueillir d’être l’emblème de deux révolutions, l’une politique, l’autre esthétique, comment une telle exposition aurait-elle pu avoir l’ambition à elle seule de « relever la République » ? En revanche, elle était susceptible de restaurer chez les Français, notamment les plus jeunes, un salutaire sentiment de fierté nationale. Mieux, en découvrant que cette révolution de la couleur puis de la forme qui eut lieu en France fut, comme le souligna André Malraux, à l’origine de la résurrection de tous les arts du passé, sur tous les continents, les Français auraient pris conscience que notre identité, loin d’être une identité repliée sur elle-même, était une identité ouverte sur le monde.

    Aujourd’hui, on nous dit « il faut sauver la République ». Hier, on nous disait « le Sénat peut relever la République ». Que pensez de ces déclarations quand celui qui en est l’auteur renonce avec une habile discrétion à un programme de manifestations qui avaient l’ambition d’affermir chez les Français le sentiment républicain d’appartenance à la nation ?

    Admettons que ce projet fût sans intérêt et que des historiens de renom en aient salué à tort la qualité et l’originalité ! Oublions les Manet, Monet, Renoir, Cézanne, Seurat, Van Gogh, Derain, Matisse, Marquet, Braque, Léger, Dufy, Utrillo et bien d’autres qui sont l’honneur de notre pays, et demandons-nous si nos politiques, toujours prompts à invoquer l’importance de l’éducation dans la formation de l’esprit républicain de nos jeunes compatriotes, demandons-nous s’ils n’en sapent pas tout bonnement la possibilité en autorisant, voire en finançant, depuis des années, dans les jardins du Château de Versailles un « Vagin de la Reine », place Vendôme un « Plug anal », devant le centre Pompidou une « Sodomie » géante, dans la salle des Rubens du Louvre un « chaos de dalles funéraires », en Avignon la photo d’un crucifix plongé dans un bocal d’urine, au CAPC de Bordeaux des « scènes de masturbation » tournant en boucle sur des postes de télévision, à l’Abbaye royale de Maubuisson des tombereaux de sable déversés dans la salle capitulaire, sans parler de cette photo qui reçut le « coup de cœur » du jury de la FNAC de Nice parce qu’elle montrait un jeune homme, pantalon sur les chevilles, en train de s’essuyer les fesses avec le drapeau français.

    Qui peut être assuré que, au-delà des revendications économiques, la colère des gilets jaunes ne vise pas le discrédit d’une élite qui s’est depuis longtemps déshonorée en applaudissant à la puérilité et à la vulgarité. Face à leurs gilets, comment ne pas se rappeler les « gilets rayés » commandés à l’inévitable Daniel Buren pour habiller en 2006, au Grand-Palais, des surveillants d’exposition assis au pied d’un Mickey géant fier de son érection.

    « Et la liberté d’expression ?», s’indignent les imposteurs, toujours prêts à se victimiser. C’est là le talon d’Achille dont parlait Thomas Mann. « Liberté d’expression, oui, bien sûr ! » Mais ne l’abandonnons pas aux mystificateurs et permettons à ceux qui la mettent au service de l’esprit de l’exercer dans l’intérêt de tous.

    Après avoir demandé sur le plateau de Cnews le montant du Smic à une députée LREM qui lui répondit : « Vous me posez une colle », un gilet jaune continua ainsi : « J’ai une autre question, Madame la députée, à vous poser. C’est très important :  bleu-blanc-rouge, qu’est-ce que ça veut dire ? ».  Jean-Marc Morandini qui animait le débat l’interrompit, mettant à son tour, comme le Président du Sénat, comme tant d’autres depuis des lustres, le drapeau tricolore sous le boisseau.

    Pour que soit entendue dans toute sa justesse la demande légitime des gilets jaunes de plus de justice, il est urgent – à la veille des européennes – que nos responsables politiques comprennent enfin que cette demande est portée par une exigence, fondamentale, de plus de France, de plus de République, pour plus de démocratie ?

    Jérôme Serri 22/12/2018

    https://www.polemia.com/gilets-jaunes-bleu-blanc-rouge-jerome-serri/

  • Quand les lecteurs du Monde s'attaquent à ces "salauds de pauvres"...

    42502678.4.jpgAristide Leucate

    « Salauds de pauvres ! » Ainsi Marcel Aymé (et, plus tard, Claude Autant-Lara, dans son film éponyme) faisait s’exclamer Grandgil dans La Traversée de Paris à l’adresse d’une poignée de bougres apeurés, certes pas bien riches, mais petits-bourgeois d’esprit et de tempérament, « ceux qui, bêtement, confondent le bonheur avec la standing, rêvent de consommer toujours plus, préfèrent la quantité à la qualité, ne se posent pas de questions au sujet de la finalité de leurs actes, participent à la destruction de l’univers (sous l’alibi menteur de “progrès”) ou pensent “Après nous, le déluge” » (Freddy Buache, Claude Autant-Lara, Éditions L’Âge d’Homme, Paris-Lausanne-1982).

    Mais à quels pauvres s’adressaient ces internautes anonymes, tous lecteurs du Monde, qui, de Facebook en Twitter, se sont répandus en verbiages fielleux suintant la haine de classe, suite à un reportage (15 décembre) sur le quotidien difficile d’un cariste de 26 ans, de son épouse au foyer et de ses quatre enfants, ayant rejoint les gilets jaunes sur le rond-point à côté de chez eux ?

    Ici, on passerait très vite de La Traversée de Paris à Uranus, autre œuvre de Marcel Aymé décrivant les turpitudes humaines dans cet entre-deux sordide de la Libération, entre collaboration passive et fausse résistance, ce goguenot qu’à travers toute l’Europe l’on a pudiquement appelé « l’épuration ».

    Nos pauvres internautes n’y sont pas allés de main morte. L’hommerie la plus crasse, aurait dit Montaigne.

    On se demanderait presque si ce déferlement imbécile n’aurait pas été téléguidé d’un certain château où se terre un certain Emmanuel Can’t exhortant ses godillots « marcheurs » à cracher le portrait type des gilets jaunes, caricaturés en Deschiens : « Parmi les commentateurs figurent également des partisans d’Emmanuel Macron. L’un d’eux affirme ainsi que “rien ne démontre que la politique menée par [le Président] et son gouvernement leur ait enlevé un centime de pouvoir d’achat” », s’émeut notre plumitive…

    Un autre d’y aller encore de ses doctes considérations boutiquières sur l’air bien connu du pauvre qui picole avec son pognon fraîchement gagné : « Désolé, mais je n’arrive pas à comprendre », écrit l’un d’eux. « Revenu total : 2.700 euros. Loyer + électricité : moins de 600 euros. Ça fait donc plus de 2.100 euros pour faire vivre 2 adultes + 4 jeunes enfants. Moi aussi je regarde les prix et il n’est pas compréhensible d’être à découvert dès le 15 du mois. »

    Pour ces donneuses, au double sens de moralisateur et de délateur, qui connaissent aussi bien les ressorts historiques et sociologiques des luttes sociales que nous autres la physique quantique, la cause est entendue : « Cette révolte [des gilets jaunes] est définitivement celle des assistés. »

    Pauvre c… ! aurait assené le regretté Gainsbourg. Décidément, il semblerait que le monde soit divisé en trois catégories : les gavés attaliens (ou oligarchie BHélienne), les cocus contents impatients d’aller transhumer dans les alpages l’hiver avant d’exhiber leur couenne l’été, et les prolos (chômeurs, artisans, petits patrons, femmes seules, familles isolées, retraités indigents…) se désespérant de voir la France de leurs grands-parents se désagréger entre leurs doigts.

    Sociologie, certes sommaire, mais pas moins que celle des imMondes lecteurs susvisés…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Gilets jaunes et immigration : le mea culpa de Christophe Barbier…

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    Ce qu’il y a de bien, avec les non-dits, c’est qu’on finit toujours par les dire. En prenant son temps et en y mettant les pincettes, toutefois, tel Christophe Barbier, le 19 décembre dernier sur BFM TV, à propos de cet autre non-dit voulant que l’immigration ne soit pas pour rien dans les revendications plus ou moins avouées des gilets jaunes.

    Notre fin limier, auquel rien ne saurait échapper, rend donc son verdict : « Elle est où, la France de l’immigration sur les ronds-points ? Il y a quelque chose de blanc et de rural, dans tout cela… »Extraordinaire ! Si Christophe Barbier ne l’avait pas vu, on n’en aurait jamais rien su. Que ferait-on sans lui ? C’est vrai qu’on aurait dû s’en douter, que la France de Johnny ne bloquait pas le pays, depuis un mois, au seul nom de la célébrissime « ouverture à l’autre ».(*)

    À l’en croire, il y avait néanmoins des indices : ce camion empli d’immigrés clandestins, par exemple, bloqué dans la Somme par ces mêmes gilets jaunes, dont la cargaison fut illico remise aux forces de l’ordre, provoquant ainsi la fureur des ligues de vertu antiracistes. Sans négliger la concomitance du pacte de Marrakech, dont le moins qu’on puisse prétendre est qu’il n’a pas soulevé l’enthousiasme de la France périphérique.

    Mais Christophe Barbier n’est pas homme à se défiler devant les enjeux : « Le moment est venu de parler de la question migratoire ! Il faut laisser sortir le jet de vapeur pour dire “vous voyez, les mauvaises idées que vous trimbalez, on va en parler sur le fond”. » Monsieur est décidément trop bon. Attention, on ne va tout de même pas, non plus, débattre de n’importe quoi avec n’importe qui ; il y a des limites démocratiques à la décence humaniste. Et l’homme-tronc d’assurer : « Chaque parti doit se mettre au clair idéologiquement et, surtout, politiquement. » S’il reconnaît au parti de Marine Le Pen une certaine « cohérence » en la matière, il reproche à la droite et à la gauche de louvoyer, de la fermeté en trompe-l’œil affichée d’un Charles Pasqua à « l’identité heureuse » d’un Alain Juppé ; du « touchepotisme » d’un Harlem Désir à une autre fermeté de façade, celle de Manuel Valls. Nul doute que tous ces gens tiendront compte de ces conseils avisés.

    Non content de se montrer fin observateur de la chose publique, Christophe Barbier est, de plus, pédagogue dans l’âme, sachant qu’avant même d’entamer un débat, autant le clore tout de suite. D’où cette sentence définitive : « Sans les immigrés, notre pays s’effondre ! » Nous y voilà. Ainsi, mes confrères journalistes et myself en personne se sont longtemps posé la question de savoir pourquoi les ventes de L’Express s’étaient effondrées sous le règne de Christophe Ier. Parce qu’il s’agit d’une buse de calibre olympique ? Parce qu’il peine souvent à aligner, en un seul article, moins de trois clichés gros comme des barges de débarquement, tout en transpirant à correctement s’exprimer dans sa langue pourtant natale, le français ?

    Pas du tout, et nous n’y étions pas. Si L’Express s’est vautré comme un flan, c’est seulement parce que les journalistes issus de la diversité étaient cruellement absents de sa rédaction et, plus encore, de sa direction. D’ailleurs, et ce, histoire de rattraper cette terrible boulette, que ne fait-il pas le grand ménage chez BFM TV, son nouvel employeur, en cédant la place à des représentants des minorités visibles ? Soit, pour lui, l’occasion rêvée de démontrer que les médias sont susceptibles de laver blanc plus blanc que blanc. On attend.

    (*) « Pour se faire mettre, il est vrai qu’on n’a pas encore trouvé mieux », me glisse un gilet jaune de mes proches amis. Excusez la trivialité du propos, mais il s’agit d’un ancien militaire. Il lui sera donc beaucoup pardonné.

    http://www.bvoltaire.fr/gilets-jaunes-et-immigration-le-mea-culpa-de-christophe-barbier/

  • L’avenir de l’Europe : des Airbus dans toutes les industries stratégiques

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    Marc Rousset

    Ce mercredi 19 décembre 2018, une fusée Soyouz a lancé avec succès, à Kourou, un satellite d’observation militaire de la composante spatiale optique (CSO). Ces satellites fourniront des renseignements géographiques de très haute résolution à l’armée française ainsi qu’à ses partenaires allemands, belges et suédois. Pas d’opérations militaires au Sahel, au Levant ou ailleurs sans images satellites.

    La France ne disposant pas de certains radars échangera ses « données optiques » contre les « données radar » des Allemands et des Italiens. Airbus est le maître d’œuvre et le client est le CNES (Centre national d’études spatiales). Un symbole de l’indispensable coopération européenne, sous peine de voir la France être rayée purement et simplement de la carte militaire, économique, industrielle, scientifique, stratégique et politique du monde.

    Il faut que la nation France mette fin à l’immigration afin de retrouver la sécurité et son identité, coupe drastiquement dans ses dépenses publiques afin de diminuer les prélèvements fiscaux de tous les Français, riches ou pauvres, se redresse sur tous les plans : économique, sociétal, social, militaire, éducatif, scientifique, linguistique ; mais ce redressement sera vain si des projets stratégiques d’avenir ne sont pas lancés tous azimuts en Europe.

    À ce jour, il y a eu Airbus, Ariane, Galileo, l’A400M, même s’il a coûté plus cher que prévu, l’EPR de Flamanville, qui était au départ un projet franco-allemand avec Siemens, mais le filet se resserre sur l’Europe qui, pour survivre, doit lancer absolument de nouveaux projets tels que le char de combat du futur, l’avion de combat du futur (Dassault) avec l’Allemagne, et tant d’autres projets tels que l’industrie militaire navale, les nanotechnologies, l’Airbus de l’intelligence artificielle afin de faire avancer la recherche, car le seul effort français du superordinateur du CNRS à Saclay ne suffira pas face à la Chine et aux États-Unis.

    C’est ainsi que l’Europe, et plus particulièrement l’Allemagne et la France, souhaitent relever le défi de la voiture électrique, en favorisant le lancement d’un « Airbus des batteries » capable de rivaliser avec les Asiatiques, qui détiennent plus de 80 % du marché mondial. La Chine détient, à elle seule, 60 % du marché mondial et sept des dix premiers producteurs mondiaux sont chinois, rattrapant leurs rivaux nippon et sud-coréen.

    La Chine, dans la stratégie « made in China » 2025 du président Xi Jinping, vise clairement la suprématie mondiale comme dans un grand nombre d’autres industries clés. Ghislain Lecuyer, directeur général de la société française Saft, filiale de Total, n’y va pas par quatre chemins : « Est-ce que vous voulez, quand vous êtes constructeur européen, que la R&D d’un système clé de votre voiture soit en Asie et détenue par des Asiatiques ? Cela peut être une source d’inquiétude. »

    L’industrie des batteries doit nécessairement passer par des aides d’État, puisque celles-ci sont largement subventionnées en Chine. C’est 35 % de la valeur d’une voiture qui risquent de s’envoler en Chine si l’Europe ne construit pas sa propre capacité de production. Pour une fois, l’Union européenne semble avoir compris puisqu’elle est prête à contourner les règles communautaires en accordant le statut IPCEI (Important Project of Common European Interest) qui permettra à cette industrie naissante de bénéficier des aides d’État. Un consortium est déjà constitué avec le Français Saft, les Allemands Siemens et Manz ainsi que les Belges Solvay et Umicore. L’idée serait de s’intéresser à la batterie à l’état solide, c’est-à-dire la prochaine génération.

    Il importe donc, pour les Européens, de ne pas détruire l’Union européenne, mais de prendre le pouvoir de l’intérieur pour la mettre au service des nations. Le « gamin » Macron a tout juste sur le but à atteindre de l’Europe-puissance, et des nombreuses réformes économiques à effectuer en France afin qu’elle retrouve la compétitivité, mais il a tout faux par son manque de courage et de réalisme, son conditionnement énarchique, en ne s’attaquant pas à l’immigration et aux dépenses publiques, en n’ayant toujours pas compris, comme de Gaulle, que la seule Europe-puissance est celle des nations.

    Les Européens doivent prendre conscience de la nécessité de coopérer entre eux et avec la Russie pour survivre économiquement, militairement, au XXIe siècle, face à la Chine, aux États-Unis, à l’Inde, au Brésil et, sur le plan civilisationnel, face à l’invasion migratoire en provenance d’Afrique.

    Aussi passé sur Boulevard Voltaire cliquez là

  • Européennes : le RN en tête

    marine-le-pen-candidate-fn-a-la-presidentielle-le-26-fevrier-2017-a-saint-herblain-pres-de-nantes_5807921.jpgSelon un sondage, une liste de "gilets jaunes" aux élections européennes de mai 2019 enregistrerait 8% d'intentions de vote, tandis que le RN arriverait en tête. 
     
    Une liste "gilets jaunes" recueillerait 8% d'intentions de vote pour les élections européennes de mai 2019, dominées par le Rassemblement national (RN, ex-FN) dans tous les cas de figure, tandis que Les Républicains chutent lourdement à 8%, selon un sondage Odoxa pour franceinfo vendredi.
    Dans l'hypothèse de la présence d'une liste "gilets jaunes" à 8%, le parti de Marine Le Pen recueillerait 21% d'intentions de vote, devant la liste La République en marche-MoDem (19%), La France insoumise (10,5%) et Les Républicains (8%). Suivent Debout la France (7%), le PS (6%) et Europe Écologie-Les Verts (6%) devant le Nouveau parti anticapitaliste (3,5%), Générations (3%), l'UDI (2%), la liste conduite par le député Jean Lassalle (2%), le PCF (1%), les Patriotes (1%) et l'UPR de François Asselineau (1%).
     
    Bien qu'en tête, le Rassemblement national est, selon cette étude, le parti qui pâtirait le plus de la présence d'une liste "gilets jaunes" (-3 points). Le RN est également en tête dans l'hypothèse d'un scrutin sans "gilets jaunes" avec 24 points, soit trois de plus que lors du précédent sondage de septembre...
     
    [...]
     
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  • Pour sortir de la crise de légitimité : donner la parole au peuple

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    Pour le sixième samedi, les gilets jaunes ont manifesté. Le pouvoir insiste sur la baisse du nombre des manifestants et sur leur radicalisation. Or, ce qui est remarquable, au contraire, c’est la permanence du phénomène malgré les mesures gouvernementales, la lassitude bien compréhensible des participants et l’approche de la trêve des confiseurs. Quant aux violences, elles demeurent marginales et limitées à des incidents de fin de journée montés en épingle.

    Pourquoi un mouvement qui n’a réuni au maximum que quelques centaines de milliers de personnes dispersées sur l’ensemble du territoire et qui n’en mobilise plus que quelques milliers à Paris est-il parvenu à bouleverser la vie d’un grand pays comme la France ? D’abord, parce qu’il est représentatif d’un beaucoup plus grand nombre de Français qui le soutiennent ou éprouvent de la sympathie à son égard. Ensuite, parce qu’en face, c’est la légitimité du pouvoir qui est en cause. Le Président a raté l’incarnation de la fonction. Quoi qu’il fasse, désormais, quoi qu’il dise, ses gestes et ses paroles paraîtront faux. À l’exception d’un ou de deux, ses ministres ne font pas le poids. Leurs maladresses à répétition accroissent le doute. Quant à l’Assemblée, elle semble une anomalie sortie de nulle part, composée d’une majorité écrasante d’inconnus élus par hasard. Le pouvoir ne peut sortir de cette crise de légitimité qu’en donnant la parole au peuple. C’est ainsi que Georges Pompidou avait mis fin au chaos de 1968.

    Certes, des élections européennes auront lieu au mois de mai prochain. Mais elles ne changeront rien au pouvoir institutionnel dans notre pays. L’oligarchie élyséenne songe même à faciliter l’existence d’une liste de « gilets jaunes » afin de réduire le résultat du Rassemblement national. C’est doublement absurde, parce que les gilets jaunes ne sont pas un mouvement politique animé par une doctrine mais un rassemblement protestataire composite. Qu’irait-il faire à Bruxelles, quand c’est Paris qu’il vise, et le microcosme arrogant qui y règne ? Même affaibli, le Rassemblement national sera, à court terme, l’opposition principale, avec pour corollaire d’être isolé, et donc battu au second tour par l’addition des autres, à la présidentielle comme aux législatives. On mesure, ici, l’impasse française qui exclut de la vie politique un quart des électeurs et donne le pouvoir à des gens qui sont désignés par défaut. C’est de ce piège démocratique qu’il faut sortir et le « grand débat national » n’est évidemment pas à la mesure du problème. Il va être conduit par une opportuniste passée du sarkozysme au centrisme « écolo » et recyclée, comme de juste, présidente de la Commission nationale du débat public, l’un de ces fromages de la République appelés « autorités administratives indépendantes » qui permettent d’employer les politiciens en fin de mandat et les énarques en quête de pantoufles. Il fera appel à des Français tirés au sort dont on imagine le poids qu’ils auront face aux « spécialistes ».

    Ce débat portera sur quatre questions : transition écologique, fiscalité, organisation de l’État, démocratie-citoyenneté. La priorité donnée une nouvelle fois à l’alibi fiscal de l’écologie et l’élimination idéologique d’une cinquième question sur l’immigration soulignent, que la démocratie est verrouillée en France par les tabous et les obsessions de la caste contre laquelle, précisément, le pays se révolte. La consultation conduira-t-elle à une modification constitutionnelle et, donc, à un référendum introduisant, par exemple, le principe du « référendum d’initiative citoyenne » ? Ce serait un minimum, mais contre lequel l’oligarchie va se mobiliser avant et après le vote. Le RIC est une voie d’apaisement de la démocratie, s’il devient régulier en dehors de l’urgence. Le référendum qui l’instaurerait serait d’une nature bien différente : il pourrait comprendre plusieurs questions et conduire à un plébiscite pour ou contre le gouvernement. Est-ce le bon moyen de sortir de l’impasse ?

    Il serait beaucoup plus légitime et efficace de poser directement la question de confiance au peuple, soit après une démission du Président – mais il ne faut pas rêver -, soit après la dissolution d’une Assemblée dont on voit bien qu’elle n’est plus représentative. Il restera alors aux oppositions à trouver la voie de l’union d’alternance. Des personnalités comme Nicolas Dupont-Aignan ou Jean-Frédéric Poisson, l’un venant des rangs gaullistes, l’autre du centrisme démocrate-chrétien, me paraissent de nature à jouer les traits d’union.

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/pour-sortir-de-la-crise-de-legitimite-donner-la-parole-au-peuple/

  • Un Gilet Jaune répond à Griveaux : «Je suis un putschiste moi ? Raciste ? C’est pas ce vieux tweet d’un politique que je connais même pas qui va venir nous gâcher le mouvement.»

    Jérôme Rodriguez (Gilet Jaune) répond à Benjamin Griveaux qui a qualifié dans un tweet les manifestants de “lâches, racistes, antisémites et putschistes” : «Ca me désole de voir des hommes politiques qui se permettent de traiter les Français comme ça. Ça veut dire quoi ? Que je suis un putschiste moi ? Je suis un raciste ? M. Griveaux, je défends mes droits. (…) Ça suffit ce genre de petite phrase, car si moi je me permettais de l’insulter comme moi je me sens insulté par son tweet, on vient me chercher chez moi en garde à vue ! (…) À un moment donné, il faut peut-être que ces gens-là mesurent un peu leurs paroles parce qu’aujourd’hui, on a besoin qu’à défaut d’avoir des tweets comme ça, des politiques s’excusent pour le mal qu’ils ont fait aux Français ! (…) Avec un tweet comme ça, il croit qu’il va arranger les choses ce monsieur ? Il croit que les choses vont s’améliorer ? À un moment donné, il ne faut pas s’étonner que les gens s’énervent, et l’énervement mène à la violence – que je ne cautionne pas – (…) C’est pas ce vieux tweet d’un politique que je ne sais même pas qui il est qui va venir nous gâcher le mouvement. Ça commence à bien faire. (…) Il faut peut-être respecter un peu les Français, parce que si vous voulez qu’on vous respecte vous, politiques, donnez-nous le respect.»
    – CNEWS, 22 décembre 2018, 20h37

    Jérôme Rodriguez (Gilet Jaune) conteste les chiffres de mobilisation de l’Acte VI communiqués par le Ministère de l’Intérieur : «Je vous le dis, le mouvement ne s’essouffle pas. (…) Il faut arrêter de se moquer du monde. (…) Je vous invite à regarder les live.»
    – 20h37

    http://www.fdesouche.com/1131135-un-gilet-jaune-repond-a-griveaux-je-suis-un-putschiste-moi-raciste-cest-pas-ce-vieux-tweet-dun-politique-que-je-connais-meme-pas-qui-va-venir-nous-gacher-le-mouvement