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France et politique française - Page 2224

  • MÉLENCHON VS "MACRONIE" : AFFAIRE POLITIQUE, JUDICIAIRE & MÉDIATIQUE ?

  • Riyad prise dans le scandale Khashoggi – Journal du mardi 23 octobre 2018

    International / Riyad prise dans le scandale Khashoggi
    Après avoir reconnu la mort du journaliste Jamal Khashoggi, les autorités saoudiennes plaident la bonne foi et reconnaissent une erreur monumentale. Une erreur qui reste pour le moment sans véritable sanction.

    Politique / RN : Le casse-tête de l’union des droites
    Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan à couteaux tirés. 18 mois après l’union de l’entre deux-tours, les deux dirigeants semblent en froid et tout porte à croire qu’ils partiront en ordre dispersé pour les européennes de mai prochain.

    Société / Grande-Bretagne : Un nouveau gang de violeurs pakistanais sous les verrous
    Après Rotherham et Rochdale, un nouveau gang de pédophiles pakistanais a été condamné en Grande-Bretagne. Des affaires qui s’enchaînent et cachent toujours le même fléau : l’omerta de l’appareil judiciaire.

    Société / Alimentation : moins de viande et plus de végétal

    L’actualité en bref

    Serveur TVL

    Lien dailymotion
    https://www.tvlibertes.com/2018/10/23/26384/riyad-prise-scandale-khashoggi-journal-mardi-23-octobre-2018

  • Rappel : ASSOCIATION ÉCOEURÉE, DISCOTHÈQUE : LA NEW JUNGLE DE CALAIS RÉVÈLE SON VRAI VISAGE


     
    Jusque-là peu d’informations filtraient sur les conditions de vie au sein de la new jungle de Calais. Tout juste savait-on que plus de 3000 « réfugiés de guerre » s’entassaient dans ce bidonville dans des conditions «inhumaines » d’après les associations d’aide aux migrants. 
    De nouveaux éléments apparus dans la presse depuis la semaine dernière semblent contredire la version officielle. 
    Une ONG britannique, Human Relief Foundation (HRF), annonçait via son directeur Kassim Tokan, qu’elle cessait son aide après une visite du campement par ses bénévoles qui ont pu constater que les réfugiés en question, « 95 à 97% d’hommes en bonne santé », avaient l’intention de se rendre au Royaume-Uni juste pour « l’argent et de meilleures conditions de vie » et jetaient la nourriture et les vêtements qui leur étaient distribuées en abondance. On peut en effet observer aux alentours proches du centre Jules Ferry des monticules de vêtements et de nourriture jetés négligemment par les « réfugiés ». 
    Choqués par le gâchis et l’attitude des habitants du « bidonville » les dirigeants de l’ONG britannique ont décidé de réorienter leur aide vers les pays du Moyen Orient en guerre. 
    On savait que le campement illégal s’était organisé comme une petite ville informelle, par contre des photos parues sur facebook d’une discothèque en plein cœur de la new jungle ont choqué l’opinion publique. On peut y voir une structure toute équipée en sono, jeux de lumière et bar, pouvant accueillir au moins plusieurs dizaines de fêtards laissant pour le moins perplexe sur leurs conditions de vie « inhumaines ». 
    Les associations françaises chargées de l’aide aux migrants, pour la plupart grassement subventionnées, auraient-elles arrangé à « leur sauce » les conditions de vie au sein de la new jungle, étant les seules pouvant y pénétrer, pour entretenir financièrement une activité humanitaire basée sur l’apitoiement de l’opinion publique ? 
    Suite à ces révélations dérangeantes pour le milieu associatif « solidaire », la version officielle de l’immigration clandestine semble remise en question alors que la région Nord Pas de Calais subit plus que jamais une crise économique, sociale et politique. Le vote Front National ne s’est jamais aussi bien porté et la défiance envers la classe politique (et les associations sous perfusion) s’aggrave de manière irréversible.

  • Le vrai clivage qui monte, qui monte, qui monte

    caspar-david-friedrich.jpgL’assassinat du journaliste saoudien  Jamal Khashoggi  dans les locaux du consulat de son pays à Istanbul, a  finalement été  avoué par le pouvoir saoudien qui ne cesse de varier dans ses versions du drame.  Une exécution qui a permis aux médias de se souvenir,   malgré l’esprit d’ouverture tant vanté de son nouveau dirigeant Mohammed Ben Salmane,  que ce pays vit sous un  régime liberticide,  féroce avec ses opposants.  Et même criminel quand on constate la sauvagerie avec laquelle les forces saoudiennes interviennent au Yémen.  Un conflit  sanglant  qui n’a pas soulevé chez nous un émoi comparable à celui qui a endeuillé la Syrie, alors même que la République arabe syrienne  lutte pour sa survie,  contre le terrorisme islamiste et les tentatives de dépeçage  de  son territoire national.  Un sujet de réflexion certainement pour les parlementaires  du  groupe d’amitié France-Arabie saoudite à l’Assemblée  nationale,   composé  principalement  de députés  macronistes ou de droite (médiatiquement plus connus)   comme Olivier Dassault, Marc Le  Furr  ou Meyer Habib…

    Donald Trump a évoqué très directement  les mensonges du régime saoudien dans cette affaire Kashoggi.  Une dépêche Reuters rapportait lundi  que « Jared Kushner, conseiller à la Maison blanche et gendre de Donald Trump, a souligné l’importance essentielle de l’allié saoudien pour les Etats-Unis, ajoutant que Washington cherchait encore à établir les faits à propos de la mort de Jamal Khashoggi. Le président Trump, a-t-il poursuivi, est avant tout attaché aux intérêts des Etats-Unis.»

    Au nom de la défense ce qu’il estime être ses intérêts, de la  realpolitik diraient certains,   l‘Oncle Sam ne s’est jamais soucié, outre mesure,  du respect par ses commensaux des droits de l’homme et de la démocratie.  Intérêts bien présents dans l’esprit  de M. Trump qui  s’était félicité en mai 2017, lors de sa visite officielle en Arabie saoudite,  des contrats faramineux signés au profit des entreprises américaines entre les deux pays, alliés  depuis l’après-guerre. Ce  qui n’empêche pas Washington  de maintenir la pression sur Ryad. On sait notamment que le président américain  réclame instamment une augmentation de la production de brut, pour compenser  l’embargo sur l’Iran et faire baisser le prix du baril…

    La défense de l’intérêt national, au sens large, consiste aussi pour les gouvernants qui en ont la charge, à maintenir au sein des jeunes générations la flamme patriotique, le sentiment d’appartenance à une communauté nationale soudée notamment par une mémoire commune, la célébration des  épreuves surmontées ensemble, au prix de grands  labeurs, d’un grand courage  et parfois de sacrifices inouïes. Ce fut le cas de la Première guerre mondiale dont nous commémorerons  le centenaire et célébrerons  la victoire le 11 novembre.  Marine et une forte délégation du RN  se rendront  dans ce cadre à Verdun. Il  est entendu que cette guerre fut une terrible  boucherie préfigurant la suivante – ce qu’avait annoncé avec lucidité le grand historien Jacques Bainville à la lumière du funeste traité de Versailles –  et qu’aucun pays européen n’en est vraiment sorti vainqueur,  1914 marquant au contraire le début du déclin  de notre continent.

    Pour autant,  il est possible de s’interroger sur ce que rapportait  Jean-Dominique Merchet sur son blogue Secret Défense le 19  octobre, à l’occasion   de la présentation à l’Elysée, de « l’itinérance mémorielle et territoriale  (sic) que le chef de l’Etat compte effectuer dans l’Est et le Nord de la France, à l’occasion du centenaire de l’armistice de 1918. »  « Le sens de cette commémoration, ce n’est pas de célébrer la victoire de 1918. Il n’y aura pas de défilé ou de parade militaires , indique-t-on à l’Elysée, où l’on refuse  une expression trop militaire . On précise que cela a été négocié avec l’Allemagne, la chancelière Merkel étant une invitée de marque des cérémonies.»

    «  Si les armées organisent leur propre cérémonie,  le président de la République ne sera pas présent aux Invalides (pour rendre hommage aux militaires français),  précise l’Elysée (…).  L’idée de rendre hommage aux Maréchaux, et à travers eux aux officiers d’active, a du gros plomb dans l’aile. Au-delà du cas délicat de Philippe Pétain, c’est bien l’idée même d’un tel hommage qui coince en haut lieu. Le chef d’état-major des armées, grand admirateur des coloniaux Gallieni et Lyautey, devra trouver une autre occasion.»

    Et quand ce n’est pas Mme Merkel qui s’oppose de concert avec M. Macron à la célébration de la victoire des armées françaises, nous pouvons compter sur la gauche sectaire ordinaire pour donner de la voix. Nous l’avons constaté dernièrement avec les hurlements des bien-pensants contre la  décision du Conseil régional des Pays de la Loire de donner au lycée de Carquefou, près de Nantes, le nom d’un héroïque militant national d‘Action Française. En l’espèce celui de  l’officier de marine Honoré d’Estienne d’Orves, un des organisateurs du réseau de résistance  Nemrod, fusillé par l’occupant allemand le 29 août 1941.

    La gauche et c’est là peut-être une de ses spécificités, mais aussi il faut bien le dire, une de ses forces, ne désarme jamais sur le front culturel, métapolitique.  Elle ne lâche rien. Elle ne se résout jamais à abandonner dans l’espace public  des  symboles à l’adversaire afin de  maintenir son hégémonie sur les esprits, quand bien même sa vision du monde serait -elle minoritaire et rejetée par nos compatriotes. Et ce, très souvent,  avec la complicité d’une  droite courbe et couchée qui n’a pas protesté en Ile-de-France contre la décision  du maire communiste de Vitry (Val-de-Marne), Jean-Claude Kennedy, de donner  au   collège de la ZAC Seine-Gare, dont l’ouverture est prévue en septembre 2019  le nom du  « collège Josette et Maurice Audin».  Une volonté d’honorer, comme l’a fait récemment Emmanuel Macron, ce militant du parti communiste algérien, vraisemblablement  abattu par l’armée française en tant  que  complice actif  des terroristes  poseurs de bombes  du FLN qui tuèrent, mutilèrent des dizaines de nos compatriotes civils, hommes, femmes et enfants pendant la bataille d’Alger en 1957  (voir ici ou encore ici).

    Les nationaux, eux, savent cependant dépasser les clivages ou à tout  le moins les mettre de côté, quand il s’agit de défendre l’intérêt général du peuple français. Bruno Gollnisch en a apporté une nouvelle preuve hier  lors de sa conférence de presse dans les locaux du parlement européen à Paris. Le député national a retracé dans le détail les persécutions politiques dont les nationaux sont la cible dans l’affaire dite des assistants parlementaires, donnant des preuves  tangibles de notre bonne foi et a contrario de  la duplicité, de la partialité, du double-langage des initiateurs de cette cabale.  A cette occasion, il aussi tenu à témoigner sa sa « solidarité » avec Jean-Luc Mélenchon, dont il a compris la colère lors des perquisitions dont le dirigeant de LFI, son parti et ses collaborateurs ont été l’objet. « Forcément, le pouvoir veut couper les deux bouts de l’omelette. Les populismes, c’est l’ennemi ! » a-t-il relevé en commentant les attaques menées contre la principale force d’opposition qu’est le RN mais aussi contre LFI

    Populisme qui était l’objet du débat mené le 17 octobre dans l’émission de Frédéric  Taddeï sur RT,Interdit d’interdire.  Invité à s’exprimer, le journaliste, essayiste et libraire François Bousquet a bien résumé les raisons de  ce  phénomène politique. La  poussée populiste a-t-il dit s’explique par le déni de la démocratie qui est apparu clairement aux yeux des Français  lors du  référendum  de 2005 qui a rejeté nettement la constitution européenne, laquelle a cependant été ratifiée deux ans après par les parlementaires.

    Un événement capital  pour comprendre  le sentiment du peuple français d’avoir été dépossédé  de sa souveraineté.  M. Bousquet a cité  Pierre-André Taguieff  qui note qu’« au cœur du populisme se trouve  une demande d’hyperdémocratisme, de démocratie directe, de démocratie référendaire. « Comment se fait-il  que LFI, le FN  et Dupont-Aignan qui font 45%  au premier tour, avec des gens qui ne votent pas, avec 4 millions de personnes   qui ne sont pas inscrites sur les listes électorales,  les abstentionnistes,  aient  (seulement) 4% des députés?  Il y a un problème de représentation. Tous les peuples  sont confrontés à ce problème de représentation,  il y a un déni de représentation. Dans la demande populiste il y a un désir, une demande d’être réellement représentée. » Ce qui induit de se poser la question de savoir si un système pyramidal qui repose sur sa pointe et non sur sa base a de grandes chances de  perdurer dans le temps? A moins de changer de peuple, cela apparaît très compliqué…

    https://gollnisch.com/2018/10/23/le-vrai-clivage-qui-monte-qui-monte-qui-monte/

  • #PasDeVague : vague de reflux contre Jean-Michel Blanquer

    #PasDeVague : vague de reflux contre Jean-Michel Blanquer

    Alors que plusieurs enseignants partagent sur les réseaux les violences dont ils ont été victimes, un professeur de SVT met en cause le ministre de l’Éducation nationale et son inaction dans la lutte contre les violences à l’école, lorsqu’il était recteur de l’académie de Créteil en 2008. Entre 2007 et 2009, Jean-Michel Blanquer “n’a rien fait” pour endiguer la violence qui sévissait dans l’académie de Créteil, selon Jérémy Destenave qui livre son témoignage au HuffPost. Ce professeur évoque des faits de violences envers des membres de l’équipe pédagogique du collège Karl-Marx de Villejuif.

    L’enseignant a interpellé le ministre dans une série de tweet, dans lesquels il évoque des faits remontants à l’année 2008. Il a notamment exhumé une lettre adressée au moment des faits à l’académie de Créteil, dans laquelle il évoque une série d’incidents au sein de cet établissement du Val-de-Marne. Ce dernier met en garde Jean-Michel Blanquer contre “de plus en plus de violences verbales (insultes, crachats) et physiques (gifles, coups, jets d’objets).” En annexe de ce courrier, une liste des incidents rencontrés dans l’établissement: trois gifles à un surveillant, une agression d’un surveillant avec un briquet, ou encore un portable volé à un professeur… Des gestes restés impunis. Malgré les avertissements répétés auprès de l’administration, rien n’a été fait pour endiguer cette vague de violence :

    Jean-Michel Blanquer était clairement au courant. Il n’a rien fait, il a été inefficace. (…) Tous mes collègues qui ont voulu porter plainte et parler de leurs problèmes, on leur a mis des bâtons dans les roues. Nous étions abandonnés.

    L’académie nous a envoyé des gens qui sont venus nous faire culpabiliser pour nous dire que s’il y avait des soucis c’était de notre faute, c’est parce que nous n’avions pas de bonnes méthodes.

    Le ministre de l’Éducation nationale a déclaré sur BFMTV, ce lundi :

    “Je sais bien qu’il y a parfois des réalités masquées dans la vie quotidienne de nos élèves et de nos professeurs, il est tout à fait normal qu’elles s’expriment. Ça ne me gêne pas que des gens disent ce qui leur arrive sur le terrain. On se plaint suffisamment des effets négatifs des réseaux sociaux pour ne pas se plaindre quand les réseaux sociaux permettent justement de prendre conscience d’un phénomène.”

    Mais tout va aller mieux depuis que Macron a fait interdire les portables…

    https://www.lesalonbeige.fr/pasdevague-vague-de-reflux-contre-jean-michel-blanquer/

  • Pour Macron les mères de famille nombreuse ne sont pas « parfaitement instruites »

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    Le 26 septembre dernier, en marge de l’assemblée générale de l’ONU à New-York, Emmanuel Macron a tenu un discours lors d’un événement organisé par la très mondialiste fondation « Goalkeepers » de Bill Gates.

    Il s’y est exprimé en… anglais !

    Jamais un président français n’avait à ce point abandonné notre langue.

    Évoquant la démographie, il a osé dire (en parlant de l’Afrique) : « Présentez-moi la femme qui a décidé, en étant parfaitement instruite, d’avoir 7, 8 ou 9 enfants. »

    Dans le texte : “I always say: ‘Present me the woman who decided, being perfectly educated, to have seven, eight or nine children. Please present me with the young girl who decided to leave school at 10 in order to be married at 12.’

    http://www.contre-info.com/

  • Jean-Yves Le Gallou présente le 4ème Forum de la Dissidence

    Le 4e Forum de la Dissidence aura lieu le samedi 17 novembre prochain, de 14h à 19h à Paris. Le thème de ce rendez-vous incontournable sera « Face à la censure, tous dissidents ! » Jeudi 18 octobre, Jean-Yves Le Gallou était interrogé par TV Libertés sur cet événement.

    https://fr.novopress.info/212372/jean-yves-le-gallou-presente-le-4eme-forum-de-la-dissidence/

  • Un élève braque sa prof avec une arme factice : Castaner crée un comité stratégique !

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    Merci à Catherine Rouvier d'avoir écrit cet excellent billet ! 

    Dans notre civilisation du spectacle, il ne faut pas moins qu’un coup de théâtre pour qu’on s’aperçoive, soudain, de ce qui crève les yeux depuis pas mal de temps.

    Le 21 mars dernier, le proviseur du lycée Saint-Exupéry, à Créteil, était hospitalisé. Il avait reçu un coup de tête de l’un de ses élèves qui fut placé en garde à vue.

    Cette fois, c’est au lycée Branly de la même ville qu’à la fin d’un cours de première en « prévention santé environnement » (!), un lycéen a pointé une arme sur son enseignante pendant qu’un de ses camarades filmait, en lui intimant l’ordre de le noter « présent ».

    La vidéo, vue des milliers de fois sur les réseaux sociaux, a semblé réveiller le château étatique endormi.

    Le premier étonnement, après avoir vu la vidéo, c’est de lire : l’agresseur sera déféré dimanche au juge des enfants. Tu parles d’un enfant ! On ne serait pas un peu en décalage avec la réalité ?

    2054691781.pngAutre sujet d’étonnement : celui qui aurait introduit l’arme dans la classe a été interpellé, placé en garde à vue mais remis en liberté sans poursuites, l’arme, un pistolet à billes « de type airsoft » n’étant, aux yeux de parquet de Créteil, « qu’un jouet ». La consultation rapide d’un catalogue d’armurier nous apprend que l’objet en question est la réplique exacte d’une arme – un colt, en l’espèce. L’intention de terroriser est donc évidente. Mais on nous rassure : l’arme et les billes ont été détruites.

    Ce qui stupéfie, enfin, c’est la réaction des « autorités ».

    Le président du syndicat des collèges déclare : « On ne peut pas gérer tous les problèmes socio-économiques du pays. » Sous-entendu : c’est un « jeune » de banlieue, donc, c’est « la faute à la société ».

    Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, en charge des lycées, se dit « aux côtés des communautés éducatives » pour financer « tous les équipements de sécurité ». L’argent, toujours l’argent !

    Le président de la République a, lui, réagi en fin de soirée. « J’ai demandé au ministre de l’Éducation nationale et au ministre de l’Intérieur de prendre toutes les mesures pour que ces faits soient punis et définitivement proscrits de nos écoles. »

    Il manque un mot, non ? On ne proscrit pas un fait mais une personne… Mais personne ne semble l’envisager.

    Le directeur de l’établissement l’a dit : il est surpris de cet acte car il font au lycée des « séances de sensibilisation au respect ». Va-t-il virer les trois élèves ? Mais non, c’est les vacances ! « Alors, à la rentrée, on réunira un conseil de discipline. » Le 5 novembre, dans quinze jours !

    Le conseil ramolli par les vacances et ayant déjà oublié « l’incident » dira sans doute que c’était le dernier jour d’école et que, donc, c’était sûrement juste pour « rigoler », comme l’a déclaré le braqueur.

    La réponse de Castaner ne dénote pas, non plus, un désir farouche d’en découdre. Il va mettre en œuvre un « comité stratégique pour un plan d’actions ambitieux contre les violences visant les enseignants ».

    Quatorze mots pour ne rien dire.

    Par comparaison, un internat digne de ce nom a renvoyé un élève pour trois jours dans la minute où il avait fait « quelque chose de très grave ». Il avait « mis son doigt sur sa tempe et, en regardant la prof d’allemand bien en face, il avait tourné ». Sous-entendre que la prof est folle : trois jours immédiats d’exclusion.

    Lui, braquer une arme sur la tempe… rien.

    « Rien », comme notait Louis XVI le 14 juillet 1789… Juste la Révolution, au sens propre : la mise sens dessus dessous de la société.  


    Docteur d'Etat en droit public, avocat, maître de conférences des Universités

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/10/22/un-eleve-braque-sa-prof-avec-une-arme-factice-castaner-cree-6098833.html

  • #PasDeVague : la vérité par des profs victimes de violence et lâchés par leur hiérarchie

    #PasDeVague : la vérité par des profs victimes de violence et lâchés par leur hiérarchie

    Lu ici :

    “C’est le #MeToo des enseignants. Depuis quelques jours, le hashtag #Pas de vague a été relayé par des centaines de professeurs sur Twitter, dénonçant les violences dans les établissements et le manque de soutien de leur hiérarchie. Cet élan de protestation intervient après la diffusion d’une vidéo montrant un lycéen de Créteil braquant en pleine classe une arme sur son enseignante. Une arme qui était en réalité un pistolet à billes. Cette vidéo avait provoqué de nombreuses réactions politiques, et notamment celle du ministre de l’Éducation nationale dans un interviewdonné au Parisien”.

    Exemples sur Twitter :

    “Sortie en plein cours pour aller chez le proviseur pour un 0 mis à un élève qui avait triché. L’élève, qui s’était plaint, était là et j’ai été sommée de m’expliquer. J’ai du “prouver” qu’il avait réellement triché. Sanction ? Aucune. 

    “Ma collègue insultée de “sale pute” par un élève et qui demande une sanction auprès du principal, réponse de ce dernier : “Oh ! Vous êtes susceptible aussi !” 

    “On m’a crache dessus et on m’a menacé de me “castagner A la sortie”. Punition : aucune. Je porte plainte. CDE: “bon j’ai posé 3 jours d’exclusion, mais vous êtes dans le répressif, pas dans l’éducatif…” 

    “J’aurais aimé être soutenue lorsqu’une élève, il y a qqs années, m’a tapé dessus dans un couloir de mon établissement. Mais le conseil de discipline ne l’a pas même exclue. Et on m’a expliqué qu’il fallait prendre les choses moins à coeur. Voilà la réalité du terrain.

    “Une élève m’insulte et me menace. Je fais un rapport à la principale. Elle me convoque pour une confrontation (sic) avec l’élève. Elle commence : « Alors Mme Lapnyx, cette élève se plaint que vous ne l’aimez pas… » Bref, c’était à moi de me justifier !!! 

    https://www.lesalonbeige.fr/pasdevague-la-verite-par-des-profs-victimes-de-violence-et-laches-par-leur-hierarchie/

  • Commandant Aubenas était à la 12e Journée de Synthèse nationale

    La Chaine du Commandant Aubenas cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/