France et politique française - Page 2223
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TABIBIAN a presque raison. Message aux gens de gauche.
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Le nombre de blessés graves par arme blanche en forte hausse aux Royaume-Uni
EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Depuis deux ans, le nombre de victimes de coups de couteau avec des blessures mortelles a augmenté de 34%, selon les chiffres du National Health Service. Les médecins signalent en outre une augmentation de la gravité des agressions, les victimes arrivant de plus en plus souvent à l’hôpital avec de multiples plaies perforantes.Le Dr Ross Davenport, chirurgien à l’hôpital Royal London de Whitechapel, a déclaré au Guardian, « Auparavant, on voyait une ou deux plaies par victime. Aujourd’hui, nous voyons fréquemment de multiples blessures, cinq ou parfois dix coups de couteau sur un seul patient ».
Sur la période allant de 2017 à 2018, 9 des 11 principaux hôpitaux britanniques ont indiqué avoir traité 2 278 blessures graves au couteau, soit une augmentation de plus d’un tiers par rapport à la période 2015-2016.
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Florian Philippot, un allié de poids pour le lobby LGBT…
Lu dans Présent :
Invité d’Europe 1 le 19 octobre, Florian Philippot a insisté sur une cause qui lui « tient à cœur » : la « lutte contre l’homophobie », point fort de sa campagne pour les élections européennes et qu’il a « décidé d’écrire en toutes lettres » dans la charte des Patriotes – le parti qu’il a fondé l’automne dernier et qui compterait 8 000 adhérents, bien qu’un dissident divise ce nombre par dix. Et l’ancien vice-président du FN de marteler : « Les Patriotes sont pour le mariage gay. On ne reviendra pas dessus. Je crois que Nicolas Dupont-Aignan, Marine Le Pen et des gens chez Les Républicains veulent l’abroger, ce n’est pas notre cas. » On s’en doutait un peu…
En 2013, alors qu’il refusait de manifester, il déclarait :
“Notre position est très bien connue, nous sommes contre le mariage homosexuel.”
https://www.lesalonbeige.fr/florian-philippot-un-allie-de-poids-pour-le-lobby-lgbt/
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Message des Brigandes à leurs détracteurs
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“Une poussée populiste? je sens la colère qui monte!”
A l’issue de sa conférence de presse lundi à Paris consacrée aux persécutions judiciaires dont les nationaux sont l’objet, Bruno Gollnisch a répondu aux questions de la journaliste de Présent Anne Le Pape. Cet entretien a été publié aujourd’hui même par ce quotidien. Nous prenons ici la liberté de le reproduire.
Question: Bruno Gollnisch, vous donnez l’impression d’être un peu désabusé sur le rôle de député européen d’opposition…
Bruno Gollnisch: Je crois que c’est un rôle très nécessaire, mais il est vrai que le député d’opposition je dirais, « normal », aspire à devenir député majoritaire, voire à exercer des fonctions exécutives. Si c’est à l’Assemblée nationale, il aspire à présider une commission, à voir enfin ses amendements adoptés, ses propositions de loi également, peut-être même à entrer au gouvernement etc. J’éprouve évidemment le même désir, d’autant plus ardent que je constate les évolutions très inquiétantes de notre pays, de notre civilisation, et l’évolution catastrophique de l’Union européenne et de son parlement…
Q: Qui devient une maison de fous, selon vous ?
B.G: Oui ! Songez que nous venons de franchir le cap de la mandature précédente, soit 23 500 votes, sur les sujets les plus divers, c’est-à-dire qu’il se vote en trois jours et demi à Strasbourg plus de textes qu’en six mois à l’Assemblée nationale. [Montrant d’énormes piles de dossiers:] J’en ai apporté d’ailleurs un échantillon !
Q: Impressionnant, en effet!
B.G: L’Union européenne prétend encadrer tous les aspects de la vie politique, économique,sociale, culturelle et même sexuelle (voyez les histoires de genre, la promotion des LGBT etc.) de 500 millions d’Européens, en accumulant les lois, les règles, les normes, les contraintes, les charges… dans le temps où l’on ouvre cet espace européen à la concurrence de pays qui n’ont ni les mêmes lois, ni les mêmes règles, ni les mêmes normes, ni les mêmes charges, ni les mêmes contraintes… Cela ne peut pas fonctionner. L’un des résultats est que la France, en 20 ans, a perdu la moitié de son potentiel industriel.
Q: Prévoyez-vous une forte poussée populiste aux prochaines européennes ?
B.G: Oui ! Je sens la colère qui monte. Malheureusement, elle n’a pour effet que d’en créer encore plus, ceux que j’appelle les « eurocrates » ayant la conviction qu’ils doivent aller plus loin et persévérer dans la même voie. Ceci conduit nécessairement à une confrontation avec les peuples. On a eu le Brexit. On a le groupe de Visegrad, c’est-à-dire de pays d’Europe centrale qui refusent de se voir imposer l’hébergement d’immigrants illégaux. On a, en Italie, notre ami Salvini qui serait aujourd’hui en mesure d’acquérir la majorité à lui tout seul. Il y a la progression de mouvements semblables en Suède, en Allemagne, et la naissance d’autres mouvements, en Espagne par exemple. La mise en accusation de la Pologne et de la Hongrie ne fera que renforcer le sentiment de ces peuples fiers qui n’accepteront pas d’être placés sous tutelle. Tout cela devrait donner une poussée considérable et même, pourquoi pas ? une majorité en faveur d’une Europe protectrice de ses frontières, indépendante de toute vassalité, fonctionnant selon un mode de coopération, entre les nations qui la composent, autour de projets concrets…
Q: projets concrets proposés aux peuples ?
B.G: C’est cela : quantifiables, et dont la connaissance soit accessible aux citoyens.
Q: Un message aux lecteurs de Présent ?
B.G: Je leur dis toute ma sympathie, bien sûr. Je suis heureux de voir que le journal se maintient, j’y puise régulièrement des informations que je ne trouve pas ailleurs. Je leur dis de ne pas céder au découragement, qui parfois pourrait nous envahir, mais de transformer leur indignation en énergie positive pour le succès de nos convictions.
https://gollnisch.com/2018/10/24/une-poussee-populiste-je-sens-la-colere-qui-monte/
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Mais qui agresse les homosexuels en France ? – Le mensonge sur l’homophobie, par Caroline Parmentier
Selon Joël Deumier, président de SOS Homophobie qui avait appelé à manifester samedi à Paris contre la recrudescence des violences homophobes, c’est « le pape, la Manif pour tous et Marcel Campion » dont « il faut condamner d’urgence les paroles LGBTphobes »… A la nuit tombée, c’est bien connu, ils se mettent tous en bandes et ils se livrent à des ratonnades de gays.
De qui se moque-t-on avec cette énorme hypocrisie, cette nouvelle omerta ? On sait très bien qui aujourd’hui en France agresse les femmes, les Juifs et les homosexuels. Dans les écoles, dans certaines rues, dans les quartiers. Dans les pays appliquant la charia, l’homosexualité est un crime qui peut être puni par la lapidation. Plusieurs hadiths du Coran attribués à Mahomet condamnent l’homosexualité et prescrivent parfois également la peine de mort comme sanction. Les salafistes préconisent de jeter les sodomites du haut d’une tour.
Selon l’étude allemande conduite par le Centre scientifique pour la recherche sociale de Berlin (WZB) en 2015, et menée par 160 scientifiques allemands dans 6 pays européens sur 9 000 personnes, « 85 % des musulmans sont homophobes ». Selon une autre étude belge, celle de la KUL (l’université de Louvain) « un jeune musulman sur cinq évite le contact avec les homos » : « Les personnes de confession musulmane, et principalement les jeunes garçons, se montrent clairement plus homophobes que les autres groupes de population », selon le professeur Hooghe, « ils deviennent même de plus en plus intolérants à l’égard des homos ». Cette étude-là remonte à 2012, car depuis, on a préféré casser le thermomètre.
Réclamons une étude auprès des catholiques, des musulmans et des juifs
« Un problème connu qu’il faut relativiser », minimisait déjà Edouard Delruelle, directeur adjoint du Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme : « Attention à ne pas stigmatiser les jeunes musulmans, à ne pas stigmatiser toute une communauté, on doit se battre tous ensemble contre toutes sortes de discriminations. » Mais ça, c’est le monde multiculturaliste, pluriethnique et plurisexuel qu’ils voudraient et dont ils rêvent. Ce n’est pas la réalité.
A Paris samedi, le nouveau ministre de la Culture, Franck Riester, était à la manifestation. Il a rendu publique son homosexualité en 2011, tout comme le secrétaire d’Etat en charge du numérique, Mounir Mahjoubi, également présent au rassemblement, aux côtés du porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux. Ils ont défilé en scandant « stop aux LGBTphobies » et pour le droit d’« aimer librement ». Qu’ils en parlent donc à leurs chers musulmans, accueillis toujours plus nombreux depuis des années sans rien avoir à renier de l’islam.
« Ils osent enfin parler », nous dit-on au 20 heures. Qu’ils disent l’entière vérité alors. Et réclamons une étude sur l’homophobie réalisée dans un échantillon de Français issus des principales religions de France et publions les résultats !
Caroline Parmentier
Article paru dans Présent daté du 22 octobre 2018
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Après Benalla, une affaire Borello ?
Par Françoise Monestier, journaliste pour Présent ♦ La nomination imminente, par décret du président de la République, du nouveau procureur de la République qui remplacera François Molins, parti à la retraite, confirmera s’il en était besoin l’exercice vertical du pouvoir d’Emmanuel Macron qui s’est rendu le 4 octobre prochain (date de la promulgation de la promulgation de la Vème République en 1958) sur la tombe du général de Gaulle, histoire de vouloir marcher dans les pas de celui qui mit la justice, réduite à une « autorité » , à son service et musela l’information au point de créer un ministère dévolu à cette tâche.
S’agissant de la justice, Macron, défenseur acharné et protecteur des sémillants braqueurs de Saint-Martin, se serait opposé aux trois prétendants au poste de François Molins initialement retenus par Nicole Belloubet, qui obéit au doigt et à l’œil au maître des horloges élyséen. Car ce dernier a tout intérêt, par les temps qui courent, à avoir un procureur à sa botte, prêt à s’activer quand il faudra mettre à terre telle ou telle opposition, mais prêt également à fermer les yeux sur les égarements présidentiels, voire à les couvrir.
L’affaire Benalla et les relations interlopes de ce dernier réservent encore bien des surprises. Quant à la nomination de Philippe Besson comme consul de France à Los Angeles, elle n’en finit pas de faire des vagues. Enfin le récent marché de la déradicalisation (Paris et Marseille pour l’instant) confié un ami proche, le sulfureux homme d’affaires Jean-Marc Borello condamné en 1999 à six mois de prison avec sursis pour « avoir facilité l’usage illicite de stupéfiants » quand il était PDG du Groupe Palace, propriété de la chanteuse Régine Zylberberg alias Régine, promet – pourquoi pas ? – des suites judiciaires qui nécessiteront un procureur sinon complaisant, du moins compréhensif.
Le fait du Prince
Désireux de renvoyer l’ascenseur à Philippe Besson, qui avait ressenti un « élan mystique » doublé d’une « illumi-nation » en le regardant à la télévision, le 30 août 2016, et qui avait fait un récit énamouré de la campagne présidentielle dans un récit qui fit un véritable flop, Emmanuel Macron a fait passer en pleine torpeur estivale un décret rajoutant 22 postes de consuls généraux à la liste des emplois « pour lesquels la nomination est laissée à la discrétion du gouvernement ». Et voilà Philippe Besson, ami du couple présidentiel et polygraphe mondain habitué à faire ses confidences au mensuel homosexualiste Têtu récompensé par une nomination de choix au consulat de France à Los Angeles (voir Présent du 1er septembre). Manque de bol pour lui, cette dernière n’est pas du goût du syndicat CFDT du quai d’Orsay qui n’apprécie pas une telle récompense. Elle figurait cependant en filigrane dans les propos que tenait Macron à la brasserie de la Rotonde — au soir du premier tour des Présidentielles — quand il avait déclaré : « Je protégerai les faibles et célébrerai les braves. C’est la France que je veux. » Pari gagné dix-huit mois plus tard avec cette distinction hors normes et l’intolérable tolérance dont il vient de faire preuve à Saint-Martin en s’exhibant au côté de repris de justice à moitié dévêtus et narguant ouvertement l’autorité quelle qu’elle soit.
« Le vrai patron de Macron »
S’agissant du magnifique cadeau fait à l’affairiste Jean-Marc Borello qui rafle la mise en emportant un marché très convoité, vu l’échec de la déradicalisation dans notre pays qui refuse la méthode forte au profit d’opérations poudre aux yeux destinées à endormir les foules et surtout à ne pas se mettre à dos la communauté musulmane, on ne peut que trouver dans ce choix la marque déposée du macronisme : le culot comme règle de conduite. Sacré « pape de l’économie mondiale et solidaire », président du Groupe SOS qui affiche 900 millions d’euros de chiffre d’affaires, Borello, en lequel Le Point voit « le vrai patron de Macron » a eu plusieurs vies avant d’enseigner à Sciences Po Paris dans les années 2000 et de préparer un certain Emmanuel Macron à l’épreuve de « Questions sociales » du concours de l’ENA. Le courant passe tellement entre les deux hommes que Borello fait partie en 2016 des neuf « muses » ou plutôt des neuf délégués nationaux triés sur le volet par Macron pour marteler le message mondialiste du futur président et préparer le terrain. En janvier 2017, les cosmopolites du Forum de Davos lui décernent le prix décerné par le Fondation Schwab (fondateur du Forum) de l’entrepreneur social de l’année.
Un sacré personnage au parcours accidenté
Né en 1957, titulaire d’un simple bac, Borello fait ses classes à la mairie de Marseille. Il prend très vite la direction de Paris et devient un spécialiste de la lutte contre la toxicomanie, rejoint le cabinet de Gaston Defferre au ministère de l’Intérieur pendant deux ans pour finir à la Délégation chargée des nouvelles formations dans le cabinet de Laurent Fabius. Parallèlement à ces activités politiques, il fonde en 1984 avec Régine SOS Drogue International tout en gérant son parc hôtelier dont le fameux Palace et le Pavillon Ledoyen. Il fut également, avec la juge Eva Joly ou le conseiller d’Etat Philippe Sauzay, administrateur de l’Institut des Tourelles, célèbre centre pour mineurs délinquants qui prônait la rééducation par le « beau et le merveilleux » — en clair « la thérapie par le luxe ». Manque de chance pour son directeur Robert Mégel, fonctionnaire de la Protection judiciaire de la jeunesse, plusieurs jeunes pensionnaires portèrent plainte contre lui pour viols et attouchements sexuels. Condamné à onze ans de prison en 2004, il fut défendu par de nombreuses personnes. Dont Borello.
SOS aux multiples visages
Le groupe SOS Drogue International créé par la chanteuse et Borello avait pour but au départ d’aider les drogués mais s’intéressa très vite aux malades du SIDA et développa des structures d’insertion et d’accueil en travaillant avec Pierre Bergé ou Jean-Luc Romero. Ce groupe devient très vite une entreprise qui prend le nom sobre de SOS et se trouve aujourd’hui à la tête de plus de 405 établissements, parmi lesquels des organisme d’insertion, des boutiques de commerce équitable, des centres éducatifs pour jeunes, 70 maisons de retraite et 9 hôpitaux. Il était secondé jusqu’à récemment par un jeune loup de la Finance, Nicolas Hazard, élu Young Leader en 2015, et qui copine aussi bien avec Hidalgo en sa qualité de Président du Conseil stratégique de Paris que de Valérie Pécresse avec laquelle il fricote à la Région Ile de France !
Quant à SOS Solidarités, un des maillons de la chaîne Borello, il a participé à la répartition des clandestins de Calais dans nombre de villages de notre pays. Ce qui n’a rien d’étonnant quand on sait que pour Borello « l’accueil des migrants n’est pas une charge mais une chance. Il y a des emplois dont personne ne veut. Ils sont capables de s’intégrer. Il faut mettre en place les conditions pour cela ».
Vous avez dit déradicalisation ?
Imaginé après l’égorgement du père Hamel à Saint-Etienne du Rouvray et l’échec cinglant du centre de déradicalisation de Pontourny, le dispositif RIVE (Recherche et intervention pour les violences extrémistes) était piloté jusque là par l’Apcars, une association de réinsertion sociale qui travaillait en liaison avec des magistrats antiterroristes et commençait à obtenir certains résultats. A l’annonce de la décision du gouvernement Philippe de changer de prestataire, ce fut la douche froide. Les futurs « clients » de Borello sont sûrs d’une chose. A défaut d’être déradicalisés, ils deviendront de futurs esclaves de son système qui les recyclera dans une de ses nombreuses entreprises pour le plus grand bonheur du capitalisme financier dont il est la parfaite caricature.
Françoise Monestier 20/10/2018
Crédit photo : Capture d’écran d’une vidéo Youtube
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Immigration : « on ne se fie pas à l’intelligence des Français » selon Laurent Obertone
L’immigration est-elle stable ou conduit-elle à un remplacement de population ? A quoi l’Europe ressemblera-t-elle dans un demi-siècle ? Quelles en sont les causes et aussi que faire ?
Edouard Chanot a reçu l’essayiste Laurent Obertone, auteur de ‘La France interdite‘ (éditions Ring). Entretien choc.
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Mais que va faire Marion Maréchal à l’Université de Notre-Dame de Chrétienté ?
Le 17 novembre, l’association Notre-Dame de Chrétienté, qui organise chaque année le pèlerinage de Pentecôte de Paris à Chartres, convie les pèlerins à une journée de formation. Le programme et les renseignements pour s’inscrire sont ici.
L’invité phare de cet évènement est l’ancien député Marion Maréchal. Pour en savoir plus, nous avons interrogé Jean de Tauriers, président de l’association :
Notre Dame de Chrétienté qui rassemble près de 13 000 pèlerins sur la route de Chartres organise prochainement son université d’Automne. Pourquoi cette université ?
Notre Dame de Chrétienté réunit également ses amis lors de diverses activités tout au long de l’année : vie des chapitres, retraites, formations, vidéo-formations, récollections,… et parmi celles-ci l’Université d’Automne est le grand moment du second semestre, cette année le 17 novembre au forum de Grenelle (5 Rue de la Croix Nivert dans le XVème). Cette Université a trois objectifs : entretenir l’esprit d’amitié de la grande famille des pèlerins, préparer le pèlerinage 2019 mais aussi approfondir avec des intervenants extérieurs certains sujets.
Vous avez cette année deux invités de prestige, Bruno de Saint Chamas et Marion Maréchal : pourquoi ?
Le thème de 2019 a été annoncé le lundi de Pentecôte dans la cathédrale de Chartres devant le cardinal Sarah, moment inoubliable pour beaucoup d’entre nous. Il reprend les premiers mots de l’encyclique Quas Primas de Pie XI (1921) sur la royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ « La paix du Christ par le règne du Christ ». Cette doctrine n’est plus enseignée ni comprise aujourd’hui, comme abandonnée d’abord par lassitude puis par ignorance.
Nous allons vivre un temps de reconquête qui ne réussira que si nos intelligences ont fait l’effort du travail intellectuel. L’Université d’Automne de Notre Dame de Chrétienté veut nous aider dans cet effort, en nous rappelant l’importance de la royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ sur nos familles et nos sociétés. Nous sommes « de chrétienté » pour faire régner le Christ Roi !
L’Eglise enseigne les sociétés avec sa doctrine sociale ; elle nous propose des principes de réflexion, des critères de jugement, des orientations pour l’action. Bruno de Saint Chamas, président d’ICHTUS, nous expliquera toute son importance et son actualité.
Rémi Fontaine, l’un de nos fondateurs, rappelle dans son dernier livre (Itinéraire de chrétienté avec Jean Madiran, Presses de la Délivrance) ces mots de Charles Péguy au cœur de la vocation de Notre Dame de Chrétienté « C’est un grand mystère, il ne suffit pas d’avoir la foi. Nous sommes faits pour vivre notre temporel en chrétienté ». Ce sera un des thèmes de réflexion de l’Université d’Automne.
La présence de Marion Maréchal, ancien député, n’est-elle pas un mélange des genres ?
Nous avons cette année un thème de formation. Il nous a semblé naturel d’inviter deux de nos pèlerins responsables d’une activité de formation.
Marion Maréchal est non seulement Directrice Générale d’un nouvel Institut de sciences sociales mais aussi, depuis plusieurs années, une fidèle pèlerine. J’attends avec impatience sa rencontre dans le cadre d’un salon parisien (le forum de Grenelle) avec les pèlerins qui marchent avec elle tous les ans, qui la croisent sur la route, sous le soleil ou la pluie. Elle nous parlera des sujets qui lui tiennent à cœur : la France, la réforme intellectuelle, la jeunesse. Peut-être parlerons-nous un peu de politique… au sens noble du mot bien sûr, cela va sans dire.
Qu’attendez-vous de cette université ?
L’amitié entre des personnes d’horizons différents, de générations différentes. Vous n’avez pas besoin d’être des pèlerins endurcis ou d’avoir 20 ans pour venir à l’Université d’Automne ! L’Université d’Automne est ouverte à tous ceux qui s’intéressent à une œuvre catholique unique dans l’Eglise occidentale, une œuvre qui défend « mordicus » sa raison d’être : Tradition, Chrétienté, Mission.
Quelles sont les prochaines étapes de l’évolution du pèlerinage ?
Nous attendons la confirmation des célébrants 2019, je resterai encore discret sur ce sujet.
Le pèlerinage a changé de taille depuis quelques années. Comment adapter notre encadrement spirituel, comment adapter notre organisation matérielle à une colonne de près de 15000 pèlerins ? Tous nos projets tournent autour de ces préoccupations. Comment transmettre ce que nous avons reçu aux nouvelles générations ? Nous avons besoin de beaucoup de monde pour nous aider à tenir bon et nous comptons sur l’Université d’Automne pour en parler.
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Vous avez dit racaille scolaire ?
Bernard Plouvier
Tout le monde savait depuis les années 1980 qu’il existait d’énormes problèmes de discipline dans les écoles publiques - celle de la République laïque, tellement pure et dure qu’un nombre effarant de jeunes mahométanes y exhibent un voile islamique, fort peu usité au Maroc pour prendre un contre-exemple simple.
Il a fallu que deux mineurs d’âge, issus de l’immigration noire africaine, menacent une enseignante, l’un étant armé d’un pistolet (à plomb ou à amorce : les informations sont volontairement imprécises du côté du ministère de l’Intérieur), pour que l’on porte à la connaissance du public l’énorme scandale de l’insécurité à l’école, reflet de la pourriture du régime.
Dès la fin des années 1980, diverses publications d’auteurs réputés de « droite extrême » dénonçaient les violences physiques (entre élèves ou par agression d’enseignants), le racket, le trafic de drogues... et certains parents de rejetons pourris n’hésitaient pas à en « remettre une couche », en insultant, voire en frappant les enseignants. On rappelle que chaque année quelques élèves se font poignarder dans les écoles de la Ripoublique ou sur le chemin menant au domicile parental.
L’on a admiré que dans l’immigration exotique – d’origine africaine ou moyen-orientale –, l’on n’hésitait pas, quand on était un grand et gros homme, à frapper une femme, pourvu qu’elle ne soit pas mahométane (Oumma oblige). La condition féminine n’a pas été améliorée, en France, par l’importation des « chances pour la France », qui généra, d’abord et avant tout, un surcroît de violence, dans les rues et les immeubles d’habitation, mais aussi dans les écoles, dans les hôpitaux et dans les transports en commun.
Or, les bonnes questions ne sont jamais posées.
Pourquoi s’acharner à scolariser des sous-doués violents, éléments perturbateurs des élèves calmes et souhaitant apprendre ? Pourquoi continuer à distribuer des allocations diverses à des familles de voyous ?
Pourquoi ne pas appliquer les lois déjà existantes ? Ses parents sont responsables des crimes et délits commis par un mineur d’âge. Frapper la famille d’amendes ou la menacer d’expulsion si elle n’est pas titulaire de la nationalité française sont des mesures conformes à la loi.
Pourquoi ne pas créer des lois adaptées à l’actuelle situation explosive ? Le délinquant récidiviste doit être exclu de l’école, interné en centre de détention-rééducation (illusoire, en fait), ou mieux, réexpédié dans son pays originel, l’expulsion devant toucher l’ensemble de la famille si plusieurs de ses rejetons s’avèrent criminels ou délinquants inassimilables.
Car, c’est une évidence : la canaille violente, racketteuse, trafiquante, incendiaire, rebelle à l’autorité légitime (à ses authentiques dépositaires, soit autre chose qu’un Benalla !), la crapule violeuse, l’adolescent porteur d’une arme, sont les fruits pourris d’une éducation ratée. Les parents portent l’écrasante responsabilité de cette situation, de ce ratage, de cette moisissure sociale, hautement contagieuse.
L’État a pour rôle majeur d’assurer la protection des honnêtes citoyens, dans leur intégrité physique et morale et dans leurs biens. Que nos ministres prennent enfin conscience du problème, trente-cinq ans après sa survenue, c’est une bonne chose : « Mieux vaut tard que jamais » !
En aucun cas, cette prise (très tardive) de conscience ne doit déboucher sur des mesures à l’eau de rose ni sur de nouveaux milliards d’euros gâchés inutilement dans les cités de non-droit.
Il faut impérativement ramener l’ordre et commencer une politique d’expulsion des sujets inutilement arrivés et inassimilables : délinquants récidivistes, criminels, apologistes du terrorisme djihadiste.
Mais aussi, les enseignants doivent quelque peu balayer devant leur porte. Ils ont, durant trente-cinq ans, beuglé sur tous les tons que les lanceurs d’alerte étaient des « fâââchistes ». Il est grand temps de comprendre que le Barbare n’est pas « devant notre porte », mais qu’il est déjà très largement implanté dans notre pays et que des mesures draconiennes s’imposent.
La plus urgente est d’organiser un référendum sur l’opportunité de fermer définitivement les frontières à l’immigration extra-européenne (ou de n’admettre que des migrants sélectionnés au cas par cas) et sur celle d’instaurer un retour à l’envoyeur des sujets inutilement importés.
Après tout, l’unique souverain de l’État français n’est ni son Président de la République ni les roitelets de la Communauté européenne, mais la Nation française.