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France et politique française - Page 2474

  • JORDAN BARDELLA (FN) : « À PEINE ARRIVÉS SUR NOTRE TERRITOIRE, CES CLANDESTINS S’EN PRENNENT À NOS MODES DE VIE, ILS PIÉTINENT CE LIEU HAUTEMENT HISTORIQUE »

    Dimanche, la basilique de Saint-Denis, nécropole des rois de France, a été envahie par des migrants aidés de quelques militants d’extrême gauche pour protester contre le projet de loi du gouvernement Asile Immigration. À leur tête, le député de La France insoumise, Éric Coquerel.

    Jordan Bardella, le nouveau président du Front national de la jeunesse et conseiller régional d’Île-de-France, réagit au micro de Boulevard Voltaire à ce que l’on peut qualifier de véritable profanation. Il dénonce le laxisme des autorités et des associations d’extrême gauche qui n’ont de cesse d’encourager de tels comportements et réclame la dissolution des collectifs de défense des sans-papiers et l’expulsion des clandestins. 

     Président du FNJ, Conseiller Régional d'Ile-de-France (93)
  • Sarkozy : rattrapé par la Libye ? - Journal du Mardi 20 Mars 2018

  • Sortie à la fin de la semaine du n°48 (printemps 2018) de la revue Synthèse nationale

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    Au sommaire :

    =Editorial - Roland Hélie

    =L'escroquerie éolienne - Marc Rousset

    =La campagne anti-éoliennes d'Alban d'Arguin

    =De quelle droite parle-t-on ? - Patrick Parment

    =Le problème corse - Arnaud Menu

    =La dédiabolisation n'est pas nouvelle au FN - Franck Buleux

        Le FN a changé de nom ? Jean-François Touzé

    =La Jeanne d'Arc d'Orléans - Bernard Plouvier

    =On en finit pas de payer Mai 1968 - Pieter Kerstens

    =La chronique de Philippe Randa sur Mai 68

    =Il y a 40 ans François Duprat était assassiné

    =Célébrons nos petites victoires - Arnaud Menu

    =L'AF n'est plus, VIVE LE ROI quand même - Aristide Leucate

    =Des censeurs aux mains pures  - Morgane De Cruzy

    =Mort aux confrères - Eric Delcroix

    =L'essor de l'Afrique - Arnaud Raffard de Brienne

    =Les pages du Marquis - Jean-Paul Chayrigues de Olmetta

    =Les pages littéraires - Georges Feltin-Tracol, Jean-Claude Rolinat, Daniel Cologne

    =Les chroniques de Patrick Gofman et de Charles-Henri d'Elloy

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  • Il y a vingt ans, le 20 mars 1998, la droite décidait d'abandonner la France à la gauche

    En ce 20 mars 2018, LyonMag revient sur l’élection de Charles Millon le 20 mars 1998 avec les voix des élus régionaux du FN, évènement qui entraîna sa suspension immédiate de l'UDF et ferma définitivement toute possibilité d'uneunion intelligente des droites. Jacques Chirac et les leaders de l'époque, dont Alain Juppé, portent une responsabilité écrasante dans cette capitulation face au terrorisme intellectuel de la gauche et de la bien-pensance (voir vidéo) :

    "Mars 1998, la France est dirigée depuis près de trois ans par Jacques Chirac. Charles Millon, lui, est à la tête du conseil régional de Rhône-Alpes depuis 1988 et vient de quitter son poste de ministre de la Défense. Il se présente à sa propre succession en 1998. Son principal opposant se nomme Jean-Jack Queyranne, élu du Parti Socialiste (PS) et secrétaire d'État à l'Outre-mer. C’est donc un duel droite-gauche en bonne et due forme (...) En Rhône-Alpes, le résultat du scrutin offre une égalité parfaite entre les partis de centre-droit et de gauche : 60 sièges chacun. Le Front National, dont Bruno Gollnisch est le secrétaire général, obtient 35 sièges (...)

    Alors membre du conseil régional sous l’étiquette de la gauche plurielle, Thierry Braillard se souvient d’une tendance de certains membres de l’alliance RPR-UDF à faire tomber la barrière idéologique avec le parti alors dirigé par Jean-Marie Le Pen : "Il y avait déjà un fort courant à droite qui était d’accord pour travailler avec le Front National", estime l’ancien secrétaire d’Etat aux Sports. C'est à ce moment là que le tournant de l'élection a lieu. Le mercredi 18 mars, deux jours avant le scrutin, Bruno Gollnisch, représentant le Front National, se déplace à Lyon depuis Paris à la demande de Charles Millon pour le rencontrer (...)

    Le vendredi 20 mars, c'est le grand jour à l'Hôtel de Région de Charbonnières-les-Bains. À l'issue de cette journée, Charles Millon est définitivement élu président de la région Rhône-Alpes (...) À l'issue du premier tour, les deux hommes sont à égalité avec 61 suffrages. Bruno Gollnisch obtient lui ses 35 voix du parti FN, son parti fera office de juge-arbitre dans cette élection. Alors que les trois candidats sont encore en lice pour le second tour, Bruno Gollnisch prend alors la parole en pleine séance pour souligner les similitudes entre son programme et celui de Charles Millon. Il invite ensuite tous ses élus à le suivre et à voter en faveur du président sortant. Il n'y a alors plus aucun suspense et Charles Millon se dirige vers un nouveau mandat en tant que président du conseil régional de Rhône-Alpes (...°

    Le Président de la République, Jacques Chirac, est lui averti de l'alliance en cours entre le FN et les membres de droite. Il appelle son ancien ministre de la Défense et lui indique qu'il est en train de faire "une connerie" (...) Les réactions à cette élection ne se font pas attendre : "L'acceptation des voix du Front national est une faute politique grave", fait part Raymond Barre. Jean-Jack Queyranne indique lui que la droite est "l'otage du FN". A Belley où Charles Millon est maire, plusieurs habitants manifestent pour obtenir sa démission (...) Or l’UDF, craignant les conséquences d’une alliance perçue comme dangereuse, décide de séparer de Charles Millon (...)"

    En 1998, après deux septennats de François Mitterrand, pourtant chaotiques avec ces deux cohabitations, la gauche avait réussi à terroriser la droite parlementaire par la manipulation des esprits, par la maîtrise des médias et du monde culturel et par la grande imposture de l'antiracisme, si bien dénoncé aujourd'hui par Eric Zemmour. La droite de l'époque n'a pas su être courageuse et placer l'intérêt de la France au-dessus des egos et carrières individuelles. Plus elle attend, plus la gauche enfonce son empreinte intellectuelle et plus l'union des droites s'éloigne alors que les électeurs LR et FN n'attendent que ça !.

    En 2018, la droite ne s'est toujours pas relevée de cette faiblesse...

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Identité nationale et éducation

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    Par André Murawski, conseiller régional Hauts-de-France, vice-président du groupe FN-RBM ♦ Pourquoi parler d’identité nationale en 2018 ? C’est-à-dire, pourquoi parler de nouveau d’identité, huit ans après le Grand débat sur l’identité nationale conduit du 2 novembre 2009 au 31 janvier 2010 à l’instigation de Nicolas Sarkozy et qui, on le sait, a glissé vers un débat sur l’immigration et sur l’islam ? Surtout, pourquoi associer l’éducation à l’identité dans la France de ce début du XXIe siècle ?

    L’actualité récente nous y invite. Pas forcément l’actualité événementielle, car les questions liées à l’identité nationale se sont peu à peu banalisées, notamment après les émeutes urbaines survenues à Clichy-sous-Bois fin 2005, après qu’une grenade des CRS avait visé une mosquée. Pas l’actualité événementielle donc, mais l’actualité éditoriale et institutionnelle.

    Du côté de l’édition, la polémique a été relancée en septembre 2017 après la parution d’un ouvrage de Bernard Ravet, fonctionnaire de l’éducation nationale ayant attendu d’être à la retraite pour divulguer des faits que son devoir de réserve lui commandait de taire, du moins au public, pendant les quinze années où il en a été le témoin. Intitulé « Principal de collège ou imam de la République ? », le livre dérange. Il dérange parce qu’il met en cause l’institution, bien sûr. Mais le livre dérange aussi parce que l’auteur aborde un problème récurrent : celui de l’influence grandissante d’une culture propre à une civilisation, la civilisation islamique, au sein d’une autre culture, propre à une autre civilisation, la nôtre : la civilisation occidentale, qui fut un temps confondue avec la chrétienté, mais dont les racines sont bien plus anciennes et les prolongements bien plus étendus.

    Du côté institutionnel, la gravité de la situation n’est ni méconnue, ni dissimulée. Ainsi, pour circonscrire l’observation au seul ministère de l’éducation nationale, plusieurs textes orientent l’action publique. En septembre 2015, la Conférence des présidents d’universités avait produit un guide intitulé « la laïcité dans l’enseignement supérieur », dont les recommandations portaient sur le déroulement des cours et sur le déroulement des examens, mais aussi sur la participation à l’animation de la vie étudiante et sur la participation à la vie démocratique étudiante. Si le fait religieux était au cœur de la réflexion, le port du voile y tenait une place toute particulière. Un an plus tard, au mois de décembre 2016, le ministère de l’éducation nationale diffusait un « livret laïcité » dans le cadre de la refondation de l’école. Là encore, après les déclarations de principe, les difficultés liées à l’enseignement étaient abordées clairement en cinq chapitres : « contestation au nom de convictions religieuses », « difficultés et contestations autour de l’enseignement des faits religieux », « réactions en cas de confrontation », « contestation d’un enseignant dans sa légitimité à enseigner tel ou tel point du programme », « commémorations et moments collectifs ». On mesure l’étendue du problème.

    Un problème dont l’institution scolaire, mais aussi les pouvoirs publics, ont pris la juste mesure. Le 3 mai 2017, un décret du Premier ministre créait un Conseil scientifique sur les processus de radicalisation. Le 10 décembre 2017, le ministre de l’éducation nationale reconnaissait que des statistiques allaient être mises en place sur la pression de l’islam dans les établissements scolaires. Le 20 décembre 2017, la Présidence de l’Assemblée nationale enregistrait une proposition de loi déposée par 45 députés et visant à créer un dispositif d’écoute et de signalement pour lutter contre la radicalisation islamiste dans les établissements d’enseignement supérieur. Enfin, au mois de février 2018, un rapport dit « rapport Clavreul », et intitulé « Laïcité, valeurs de la République et exigences minimales de la vie en société », constatait « l’impossible consensus », les risques « d’essoufflement » d’une mobilisation « inégale » et la nécessité de « donner plus d’impact aux politiques de promotion de la laïcité ».

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  • Edouard Philippe propose un plan de “lutte contre la cyberhaine”

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    Edouard Philippe a dévoilé lundi à Paris, au Musée national de l’histoire de l’immigration, un nouveau plan contre le racisme et l’antisémitisme pour la période 2018-2020.

    La “lutte contre la cyberhaine” constitue le premier et principal volet du dispositif. Si le gouvernement entend “proposer une initiative législative européenne pour imposer un retrait plus rapide des contenus illicites et renforcer le régime de responsabilité des opérateurs”, il va aussi modifier “sans attendre” la loi française.

    Une mission sur ces modifications législatives sera confiée à l’enseignant franco-algérien Karim Amellal, à la députée LREM Laetitia Avia et au vice-président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) Gil Taïeb. Avec pour exemple l’Allemagne, qui menace les réseaux sociaux d’amendes allant jusqu’à 50 M€ s’ils ne retirent pas sous 24 heures les propos haineux.

  • D'où peut venir le "nouveau Mai" ?

    Cinquante ans après, la grève du 22 mars sera-t-elle à l'origine d'un grand « soulèvement de la vie » tel que l'évoquait Maurice Clavel à propos de Mai 68 ? Si le choix de la date par les syndicats peut ne pas être entièrement le fruit du hasard et renvoyer au souvenir du comité du même nom qui « inaugura » ce fameux mois de Mai, il est peu probable (même si l'histoire n'est jamais complètement écrite avant de se réaliser) que ce mouvement de jeudi change la donne en France : à écouter « le peuple des comptoirs », je ne sens pas vraiment se lever la tempête. Les lycéens sont calmes et semblent, même, largement indifférents aux événements sociaux et politiques, malgré les tentatives renouvelées depuis fin janvier de mobiliser ces masses scolaires sans lesquelles il n'y a généralement pas de recul gouvernemental (exception faite de la grève de 1995), et les professeurs parlent d'autre chose, sans savoir, pour l'heure, comment considérer exactement les réformes annoncées, de celle de l'entrée en université, de l'organisation du cycle d'études lycéennes et de la nouvelle configuration du baccalauréat : cela ne signifie pas qu'il n'y ait pas d'inquiétude ou de mécontentement, mais cela tient plus des conditions locales d'application possible de ce qui est annoncé que d'une contestation globale.

    Bien sûr, les revendications des retraités sont sans doute légitimes, et il me semble que l'un des enjeux des décennies prochaines sera l'accueil de ceux-ci dans une société qui semble vouloir de plus en plus les négliger, et cela au-delà des questions financières ; bien sûr, la grogne de certaines catégories de fonctionnaires est compréhensible, tout comme l'est la volonté politique de réformer la Fonction publique ; bien sûr, les cheminots ont beaucoup à perdre, au moins statutairement, au regard de la libéralisation du rail exigée par les directives de l'Union européenne... Mais tout cela ne fait pas une révolution, ne serait-ce que parce que les intérêts des uns et des autres ne s'accordent pas facilement dans une situation de mondialisation et de libéralisation globale, et dans le cadre et contexte d'une société de consommation qui « tient » mieux les populations que les dictatures classiques ne sauraient le faire : Huxley avait déjà saisi, avant même que ce globalitarisme mondial ne soit définitivement en place, les possibilités de celui-ci et la « servitude volontaire » (pour plagier La Boëtie) qu'il suscite et entretient. Ainsi, la « convergence des luttes », ce jeudi 22 mars, ne peut être qu'extrêmement temporaire, et il est peu probable qu'elle débouche sur un mouvement plus général et plus visible ou actif.

    Néanmoins, le gouvernement ferait bien de se méfier, car il est un sujet qui pourrait enflammer les lycées et universités et, ainsi, « prendre la rue » au risque d'affaiblir la capacité de l’État et de remettre en cause son autorité : c'est celui du service national universel que le président a annoncé et que défendait l'autre jour dans les médias l'ancienne socialiste Juliette Méadel avec la ferveur des nouveaux convertis au macronisme. Bien sûr, pour l'heure, les contours de ce service national universel sont flous : une partie obligatoire devrait s'accompagner d'une partie facultative, et une tranche d'âge (de 16 ou 18 ans à 25 ans) serait d'abord concernée ; ce service pourrait être civique plutôt que militaire, et durer un, trois ou six mois, mais rien n'est sûr... Or, c'est le caractère obligatoire de ce service qui inquiète une grande part de mes élèves qui y voit, à tort ou à raison, un obstacle au bon déroulement de leur parcours scolaire après le baccalauréat. Cette inquiétude pourrait vite devenir la source d'une véritable mobilisation des nouvelles générations contre les projets du gouvernement... S'il y a un risque de « printemps chaud », c'est bien là qu'il se trouve, ce qui explique la discrétion gouvernementale et présidentielle sur ce sujet, et il est fort possible que ce projet de service national universel ne soit pas présenté tout de suite pour éviter une explosion lycéenne et étudiante qui pourrait tout remettre en cause des réformes en cours d'adoption et d'application. 

    Etre attentif à ce sujet si peu évoqué aujourd'hui n'est évidemment pas suffisant, et il convient, dès maintenant, de réfléchir sur les projets qui peuvent permettre aux jeunes générations de s'intégrer complètement à une société et de s'y épanouir, dans l'espérance de cet avenir que tout Français conscient et soucieux de la nécessaire pérennité de la nation plurielle française souhaite à son pays, à notre pays...

    http://nouvelle-chouannerie.com/