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France et politique française - Page 2799

  • Certains candidats et responsables départementaux de En Marche ! sont liés aux islamistes

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    Joachim Veliocas, directeur de l'Observatoire de l'islamisation, a été interrogé sur Le Rouge et Le Noir. Extrait :

    "Certains candidats et responsables départementaux de En Marche ! sont liés aux islamistes comme à Mulhouse, dans le Pas-de-Calais, Val d’Oise et Seine-Maritime (voir le dossier très précis de Mohamed Louizi), et ils ont déjà obtenu l’autorisation du voile à l’université et peut-être dans les entreprises si le nouveau président confirme ses propos tenus en meeting. Un parti musulman va présenter quelques candidats, l’Union des démocrates musulmans de France. Mais la stratégie généralement adoptée reste l’entrisme et le lobbying, comme dans les mairies de Beauvais, Aubervilliers, Strasbourg et Marseille où des conseillers municipaux de la majorité sont membres des associations pilotant la mosquée de la ville ou un « campus islamique » pour Strasbourg. A Argenteuil, on se souvient du « conseil des cultes » intégré à la mairie pour salarier deux militants musulmans ! Les cas sont nombreux. Cette dernière stratégie a prouvé son efficacité.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Qui à Matignon ? Le casting a déjà commencé !

    Comment faire du neuf avec de l’ancien ?
    Emmanuel Macron et son projet Matignon. Comment faire du neuf avec de l’ancien, sachant que tel que déjà écrit ici, ses puissants sponsors l’ont mandaté pour mettre sur pied une coalition de type allemand – centre gauche et centre droit, CDU et SPD –, sans que cela ne se voie trop ?

    Bref, le grand chambardement dans la continuité, s’agissant de mettre en œuvre ce qu’un Alain Juppé, avant lui, avait naguère conceptualisé. Pas facile, l’affaire devant être bouclée avant ce lundi prochain. Les possibles prétendants, trop connus ou pas assez, sont aussi souvent trop vieux pour être assez jeunes et vice versa.

    Emmanuel Macron laisse pourtant entendre : « J’ai plusieurs profils en tête, dont un profil masculin et un profil féminin. » Ce sera donc un homme ou une femme, mais qui devra avoir ceci de commun d’être une sorte de transgenre politique. Petit détail qui a toute son importance, « ce ne sera pas un collaborateur, ni le porteur d’un agenda personnel ». Ce qui signifie qu’Emmanuel Macron ne veut pas d’un autre éventuel Emmanuel Macron, que ce soit à Matignon ou dans son gouvernement.

    Et le même de nous faire savoir : « Ce sera quelqu’un qui aura une expérience dans le champ politique, les compétences pour diriger une majorité parlementaire et les compétences pour animer un collectif gouvernemental qui sera profondément renouvelé. » Si l’on résume, quelqu’un de pas trop jeune, une fois de plus, mais pas trop vieux non plus. Avec une solide expérience de la politique politicienne, mais sans excès. Un homme – ou une femme, donc – d’expérience, mais qui aurait tout à apprendre, qui saurait sans savoir, qui saurait ménager la chèvre et le chou, qui serait de gauche tout en étant de droite. Soit une prostipute qui aurait su conserver sa virginité, ou une rosière susceptible d’arguer d’un sacré paquet d’heures de vol dans la culotte. Nous voilà bien avancés.

    Après, les noms défilent déjà, tel qu’il se doit, entre les authentiques présélectionnés du casting et les autres qui s’y voient déjà alors que rien ne leur a été demandé. Et sont, dès lors, inscrits sur le carnet de bal :

    Édouard Philippe, député-maire du Havre, ancien socialiste passé chez Les Républicains, tendance Alain Juppé tout en se réclamant de Michel Rocard. 

    Bien de sa personne, malgré un look assez Village People, et parfait inconnu du grand public.

    Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense et poids lourd du précédent gouvernement. Élu sans discontinuer depuis 1978. Dans le genre renouveau, on a vu mieux.

    François Bayrou, qu’on ne présente plus, mais dont la cote en matière de fidélité politique n’est pas exactement au top. Lui, au moins, est connu de tous, et c’est peut-être bien ce que certains lui reprochent.

    Jean-Louis Borloo, qu’on ne présente plus non plus, éternel vieux jeune homme à la mine toujours un peu chiffonnée. Il est prétendu que le courant passe mal entre les deux hommes, mais quelle idée, aussi, de lui mettre plus de glace que de whisky dans son verre…

    Richard Ferrand, secrétaire général d’En Marche !, élu socialiste en 2012, il a été le rapporteur de la loi Macron à l’Assemblée et entretient les meilleures relations avec Renaud Dutreil, ancien ministre sarkozyste et fondateur du club La droite avec Macron. L’un des plus plausibles, malgré un indéniable charisme d’huître pas tout à fait fraîche.

    Gérard Collomb, le maire de Lyon, rallié de la première heure mais qui, à bientôt soixante-dix balais, n’a plus rien du perdreau de l’année.

    Anne-Marie Idrac, proche de François Bayrou. Une femme, évidemment, ancien secrétaire d’État aux Transports dans le premier gouvernement chiraquien de 1995, mais un visage présentant l’insigne inconvénient d’être trop connu sans avoir jamais été célèbre.

    Sylvie Goulard, encore une proche de François Bayrou. Même punition, même motif, quoiqu’en pire, sachant qu’elle n’a jamais été ni connue ni encore moins célèbre. Pour couronner le tout, elle a largement passé l’âge de se faire passer pour une jeune pousse.

    Après, demeure toujours une possibilité jusque-là négligée. Le soir de son discours, place du Louvre, le 7 mai dernier, rappelez-vous le gros plein de soupe scotché derrière le tout nouveau Président en ce touchant cliché de famille nombreuse. Si, si, celui qui avait trouvé malin de se présenter à la cérémonie avec un tee-shirt de camionneur et une casquette de baseball, sorte de sosie quasi officiel du cinéaste américain Michael Moore. Eh oui, pourquoi pas lui ? Dans cette jolie foire d’empoigne qui s’annonce, nul doute qu’il présente une belle tête de vainqueur.

     Journaliste, écrivain

    http://www.bvoltaire.fr/a-matignon-casting-a-deja-commence/

  • Une réapparition politique de la droite de conviction s’impose

    Extrait du communiqué de Bernard Antony :

    "[...] À l’évidence une réapparition politique de la droite de conviction s’impose donc aujourd’hui. Libre à Marine Le Pen et à Philippot d’en finir avec le Front National qu’ils n’ont pas jusqu’ici amélioré en tous domaines. Et d’ailleurs n’est-il pas mieux ou au moins plus clair qu’ils l’engagent encore plus à gauche ?

    Mais ce dont la France a besoin, c’est d’un mouvement novateur de défense des valeurs du respect de la vie et de la famille, des libertés professionnelles et scolaires. Il faut impérativement pour l’avenir de notre pays et de notre Europe que soit rééquilibré sur ses valeurs de droite le mouvement patriotique français.

    À cette fin, l’Institut du Pays Libre émet la proposition que les principales personnalités libres et indépendantes de la droite de conviction, dans le Front National et hors du Front National, se concertent pour bâtir un pôle de propositions politiques et de reconstruction.

    Les bonnes journées de Béziers l’an passé, organisées par l’excellent maire Robert Ménard, ont été sans doute dans cette perspective mais sans vraiment viser à déboucher sur du concret. Il ne serait pas, à notre sens, nécessaire de vouloir refaire cela mais d’établir plutôt une rencontre entre un certain nombre de responsables politiques et culturels tels que, par exemple, au gré de notre plume, sans aucun ordre de préséance, Robert Ménard, Jacques Bompard, Karim Ouchik, Cécile Eidel, Gabrielle Cluzel, Jeanne Smits, Guillaume de Thieulloy, Philippe de Villiers, Gilles-William Goldnadel.

    Cela ne pourra peut-être pas être publiquement lancé avant les prochaines élections législatives, avant lesquelles des candidats du Front National hésiteront encore hélas, ils sont ainsi faits, à se libérer d’une excessive tyrannie d’appareil de parti. Mais, pour la survie de la France selon les valeurs fondatrices de son identité et leur adaptation à la modernité, cette rencontre pour la refondation est une nécessité. Puisse-t-elle d’ores et déjà être préparée."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/05/une-r%C3%A9apparition-politique-de-la-droite-de-conviction-simpose.html

  • Roland Hélie invité ce mardi à la matinale de Radio Libertés

    553254649.jpgRoland Hélie, directeur de Synthèse nationale, était ce matin invité par Arnaud Menu à donner son avis sur la Présidentielle lors de "la matinale" de Radio Libertés.

    Pour écouter cette émission cliquez ici  

    (l'entretien avec Roland Hélie débute à 28,50 mn).

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Interview de Marion Maréchal Le Pen le lendemain du débat du 2nd Tour (LCP)

  • Carl Lang appelle les Français se reconnaissant dans les valeurs et les principes de la droite nationale à rejoindre le Parti de la France.

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    Communiqué du Parti de la France :

    Le résultat de l’élection présidentielle révèle douloureusement pour les militants nationaux que la stratégie « à gauche toute » et le souverainisme gauchisant de Marine Le Pen ont ruiné les chances de réaliser la grande alternance nationale.

    Alors que les conditions historiques et le contexte politique lui étaient exceptionnellement favorables, Marine Le Pen a transformé un boulevard électoral en impasse politique.

    Il est nécessaire pour la France de faire à nouveau entendre la voix de la vraie droite nationale française.

    Soutenez les candidats du Parti de la France aux élections législatives qui vont faire une campagne de résistance nationale, de défense de nos valeurs de civilisation et de refus de l’islamisation.

    Aidez le Parti de la France. Rejoignez-nous.

    Site du PdF cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Présidentielles 2017 : L'imposture républicaine

  • L’opposition au mondialisme destructeur, c’est bien nous!

    C’est une très, très mauvaise nouvelle pour la France et les Français , un avenir lourd de menaces, de périls, qui s’ouvre pour notre pays, pour sa souveraineté fortement battue en brèche, son identité et sa prospérité déjà terriblement ébranlées. Le candidat adoubé par MM. Hollande et Fillon, la Commission européenne et l’Otan, le lobby immigrationniste et Bilderberg, la haute finance et les fonds de pension anglo-saxons, bref par l’ensemble de l’oligarchie mondialiste et de ses relais, a été élu hier huitième président de la cinquième république. Emmanuel Macron a recueilli 20 703 694 voix, soit 66,06% des suffrages exprimés contre 10 637 120 voix (33,94%) pour Marine Le Pen, trois millions de voix de plus qu’au premier tour. Le score de M. Macron, très confortablement élu en apparence, à bien y regarder, laisse éclater toute la fragilité du nouveau président.

    Ainsi, dans cette configuration politique inédite qui a vu l’éclatement des partis qui structuraient depuis cinquante ans la vie politique française, Emmanuel  Macron a été désigné par une minorité de Français, par seulement 43% des inscrits. Plus de quatre millions de bulletins blancs et nuls ont été décomptés (un record). Un électeur sur quatre (25,3% des inscrits) s’est abstenu. Selon l’enquête Ipsos/Sopra Steria pour France 2,  24% des électeurs mélenchonistes du premier tour ont fait la grève du vote, ainsi que 34% des 18-24 ans et 35% des chômeurs.

    D’après ce même sondage, 43% des électeurs qui ont déposé hier un bulletin Macron dans l’urne disent l’avoir fait non par adhésion à son programme (qui le connait vraiment?) maispar défaut. 33 % pour le renouvellement qu’il représente, 16% pour son programme et 8% pour sa personnalité. 61% des sondés indiquent aussi qu’ils ne souhaitent pas lui donner une majorité absolue à l’Assemblée nationale - seuls 15% le souhaitent tout à fait, 24% plutôt.

    C’est sur cette base très étroite et instable, qu’Emmanuel Macron entend, dit-il, réformer la France, comprendre l’engager plus avant dans la voie du fédéralisme bruxellois,  de la soumission accrue  à la feuille de route de la Commission européenne. Le tout dans le climat social, économique de la grande violence que chacun constate, pour ne rien dire de la situation géopolitique très inquiétante.

    Sa victoire Emmanuel Macron, et ce n’est bien sûr pas un hasard, a choisi de la placer dés hier soir à Paris, les images resteront, sous le patronage des Immortels principes. Le site d’Europe 1  l’a rapporté comme d’autres, «il est arrivé sur la scène en marchant, sur l’Hymne à la joie de Beethoven – joué pour la première fois à Vienne, ironie de l’Histoire, le 7 mai 1824 -, devenu depuis l’hymne européen. Emmanuel Macron est apparu dimanche soir dans une mise en scène qui n’était pas sans rappeler celle choisie par François Mitterrand en 1981, entrant au Panthéon deux roses à la main. Puis (il) a donné, dimanche soir, un deuxième discours présidentiel (devant la pyramide du) Louvre », « l’audace de cette pyramide », (étant) l’incarnation de « l’esprit des Lumières », dont il se veut l’héritier. »

    Le choix de l’endroit est bien évidemment hautement symbolique, susceptible d’une double lecture. D’abord une volonté de s’adresser au monde depuis un lieu internationalement connu, qui peut être également compris comme le vœu d’inscrire son quinquennat dans une histoire, une culture française,  lui qui avait affirmé que celle-ci n’existait pas… Mais aussi, plus subtilement, comme la volonté de mettre ses pas dans ceux des  Grands ancêtres, car c’est aussi une signe adressé aux humanistes de la République sans frontières que de s’exprimer devant la pyramide de Louvre. Elle fut commandée par l’auteur de Grand travaux, le pharaon François Mitterrand à l’architecte Ieoh Ming Peï, érigée un siècle après le projet avorté de Lhereux. « Une pyramide reprenant une partie du programme des architectes initiés de la Révolution qui voulaient scander l’axe historique de Paris de leurs pyramides maçonniques ». Pyramide de Peï qui est « l‘omphalos non seulement du palais du Louvre, mais aussi d’un gigantesque zodiaque faisant de Paris une ville sacrée, capitale d’un futur empire universel dirigé par un Grand Monarque » (Dominique Setzepfandt)…

    Le (second) discours prononcé par Emmanuel Macron au pied de la pyramide s’inscrit sous cette même influence, reprenant les codes des sectes et officines promulguant l’idéologie cosmopolite et mondialiste: « L’Europe et le monde attendent que nous défendions partout l’esprit des Lumières, menacés dans tant d’endroit. Ils attendent que, partout, nous défendions les libertés, protégions les opprimés, que nous portions les nouvelles espérances. Celui d’un monde plus sûr, d’un monde de croissance, de plus de justice, de plus d’écologie ». « Je veux avoir un mot pour les Français qui ont voté simplement pour défendre la République face à l’extrémisme. Je sais nos désaccords, je les respecterai. Et je serai fidèle à cet engagement pris : je protégerai la République.» Quant aux électeurs marinistes et frontistes, « ils ont exprimé aujourd’hui une colère, un désarroi, parfois des convictions. Je les respecte. Mais je ferai tout, durant les cinq années qui viennent, pour qu’ils n’aient plus aucune raison de voter pour les extrêmes » (sic).

    Les observateurs ont noté aussi les plagiats évidents du discours de Barack Obama quand il fut élu président. Il suffit de remplacer la mot France par Amérique: « Merci de vous être battu avec courage et bienveillance pendant tant de mois. Parce que oui, ce soir, vous l’avez emporté, la France l’a emporté. Ce que nous avons fait, depuis tant et tant de mois, n’a ni précédent ni équivalent. Tout le monde nous disait que c’était impossible. Mais ils ne connaissaient pas la France.»

    Marine Le Pen l’affirmait hier dans son allocution suivant l’annonce des résultats, «le premier tour (de la présidentielle) a entériné une décomposition majeure de la vie politique française par l’élimination des partis anciens. Le second tour organise une recomposition politique de grande ampleur autour du clivage entre les patriotes et les mondialistes (…). Je serai à la tête de ce combat afin de réunir tous ceux qui veulent choisir la France (…). Je proposerai d’engager une transformation profonde de notre mouvement. Le Front National, qui s’est engagé dans une stratégie d’alliances, doit se renouveler profondément afin d’être à la hauteur (…) des attentes des Français. J’appelle tous les patriotes à nous rejoindre, afin de participer au combat politique décisif qui commence»

    La carte  électorale de ce second tour confirme  la césure entre France des inclus et des exclus, celle des centre-villes et des territoires péri-urbains. Marine est arrivée en tête dans 9000 communes, notamment dans des mairies FN à Hénin-Beaumont (61,56%) , à Fréjus (50,71%) , à Beaucaire (55,47%) , au Luc (56,64%), à Cogolin (51,92%),  frôle les 50% au Pontet, à Villers-Côterets,  surclasse M. Macron  dans deux départements (Aisne, Pas-de-Calais). Sur le site de franceinfo , «le géographe Eric Charmes, chercheur en sciences sociales appliquées à l’urbain» note que « c’est toujours le même constat. On retrouve le tiers nord-est de la France, le littoral méditerranéen et l’estuaire de la Gironde». «On voit bien deux France apparaître, avec la France du vote Le Pen à l’est d’une ligne Le Havre-Marseille, en ajoutant la vallée de la Garonne, ajoute le politologue Laurent Bouvet. »

    Sur le site de franceinfo toujours, la défaite de Marine est d’ailleurs décrite comme étant en « trompe-l’œil.» « Avec plus de 10 millions d’électeurs, le Front National décroche  un nouveau record en nombre de voix (…) et franchit ainsi un palier qui semblait jusqu’à présent inatteignable. Dans son histoire (le FN) n’était jamais parvenu à obtenir plus de 7 millions de voix avant cette année 2017. Pour parler comme un commercial, on grignote des parts de marché à chaque élection, se réjouit le député européen Bruno Gollnisch, joint par franceinfo. La tendance générale est extrêmement favorable pour nous. Même si ce n’est pas pour ce coup-ci, ce sera sans doute pour le coup d’après…».

     De plus est-il indiqué, « l’augmentation du poids électoral du Front National va de pair avec une progression de ses idées dans l’opinion (…). la part des Français déclarant être en accord avec les idées du (FN) est passée de 18% (en 2011) à 33%, indique le baromètre Kantar Sofres pour franceinfo et Le Monde publié en mars. Dans le détail, l’adhésion est particulièrement forte en matière de sécurité, d’identité et de contrôle de l’immigration (…). En revanche, deux propositions du FN restent minoritaires : la sortie de l’euro (seulement 22% des Français y sont favorables) et la préférence nationale (21%). Tout le monde a trouvé normal que Marine Le Pen soit en finale, ce qui est assez prodigieux quand on se souvient de la campagne de 2002, souligne Bruno Gollnisch, qui était directeur de campagne de Jean-Marie Le Pen à l’époque. »

    Autre indice favorable, « cette campagne a vu l’apparition d’un clivage nouveau, se réjouit Bruno Gollnisch. Certains opposeront ‘l’ouverture’ d’Emmanuel Macron à la ‘fermeture’ de Marine Le Pen. Je préfère parler du mondialisme face à la défense des identités particulières.»

    Enfin, « quatrième et dernière bonne nouvelle pour Marine Le Pen : l’entre-deux-tours a fait émerger la possibilité nouvelle d’une alliance entre une partie de la droite et le Front National. C’est positif. Je suis partisan depuis longtemps d’une alliance avec les souverainistes tels que Philippe de Villiers, se félicite Bruno Gollnisch. C’est une révolution interne, cela montre que le FN est un parti capable d’avoir des alliés et pas seulement des ralliés, renchérit Philippe Olivier, proche conseiller de Marine Le Pen, on a démarginalisé le FN, on l’a fait rentrer dans la Ve république.»

    «Moi je suis favorable personnellement à ce qu’il y ait une entente, une alliance, pour les prochaines élections, avec d’autres formations que la nôtre, comme par exemple celle de Nicolas Dupont-Aignan», a plaidé (Bruno Gollnisch) sur franceinfo. «Il va falloir s’adapter, mieux faire passer le message. Tout peut être discuté, rien n’est intangible.» Bruno a cependant précisé qu’un changement de nom du FN ne lui apparaissait pas indispensable: «Je n’y suis pas favorable. Je crois qu’il faut conserver notre socle de convictions: défense des valeurs traditionnelles, lutte contre le fiscalisme». Une chose est certaine en tout cas a-t-il affirmé , alors que débute dés aujourd’hui le campagne des législatives, troisième tour d’une importance capitale, « il sera difficile à LR d’apparaître comme l’opposition après avoir appelé à voter Macron à la Présidentielle »!

    https://gollnisch.com/2017/05/08/lopposition-au-mondialisme-destructeur-cest-bien-nous/