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France et politique française - Page 2865

  • Theo Luhaka reconnaît devant un juge qu’il a menti

    C’est officiel, il vient de l’avouer devant un juge, Théo Luhaka a menti lors du premier interrogatoire pour charger les flics. Comme pour la grotesque affaire Léonarda, les Français peuvent remercier leur président de s’être aplati devant cette racaille notoire. Merci président !

    Lors de sa première audition, Théo avait expliqué s’être fait « enfoncé » un « baton dans les fesses » par des policiers à Aulnay-sous-bois (Seine-Saint-Denis) en février dernier suite à un contrôle d’identité qui avait mal tourné. L’un d’eux aurait ainsi « écarté (son) caleçon sur le côté », pendant que le deuxième lui « tenait les jambes » et que le dernier le maintenait « légèrement incliné debout ». Mais comme le révèle Le Parisien dans son édition du 21 mars, le jeune homme a été mis face à ses contradictions lors d’une nouvelle audition.

    La juge qui l’interrogeait a notamment mis en doute ses propos en s’appuyant sur les images de vidéosurveillance et sur les constatations faites sur le caleçon du garçon, retrouvé troué. « Comme je vous l’ai dit, la première audition, je n’étais pas en état », lui a répondu Théo, reconnaissant ne pas se souvenir des mots qu’il avait prononcés ce jour-là.

    Un pantalon taille basse, qui « descend tout seul »

    Interrogé également sur le jogging qu’il portait au moment des faits, le jeune homme a concédé que ce n’était pas forcément « volontaire » s’il descendait, même si selon lui, les policiers tiraient tout de même dessus lorsqu’ils l’ont « attrapé ». 

    La magistrate lui a fait remarquer que sur la vidéo, on le voit arriver en portant le vêtement large taille basse. « Si tu ne serres pas ton pantalon avec le cordon, logiquement, il descend tout seul. Et puis je prends mes pantalons en XL, ce n’est pas ma vraie taille », lui a-t-il indiqué.

    Néanmoins, Théo continue de maintenir que la matraque a bien été enfoncée de manière volontaire. Une version que l’IGPN, la police des polices n’a pas retenu, qui explique dans son rapport que le geste « visait la cuisse pour faire plier la jambe de l’intéressé », et que donc sa « finalité », ainsi que « ses conséquences » n’étaient « pas intentionnelles ».

    Source
    http://www.contre-info.com/theo-luhaka-reconnait-devant-un-juge-quil-a-menti |

  • Robert Ménard : « Je serai candidat à la mairie de Béziers en 2020 »

    Elu maire de Béziers en 2014, Robert Ménard l’annonce dans le Journal de Béziers : « Je serai candidat à la mairie de Béziers de 2020. » Dans un long entretien au bimensuel municipal (n° 53 du 15 mars 2017), il explique que si « la ville a commencé à changer […], est plus belle », « nous sommes loin du compte » : « Les trois années qui me restent avant la fin de ce mandat ne seront pas suffisantes pour mener à bien tous les projets que j’ai en tête. Il nous faudra, il me faudra plus de temps. D’où la décision que je viens d’annoncer. »

    Robert Ménard réitère également sa volonté de demeurer un homme libre…

    « Je ne suis d’aucun parti. Je n’appartiens à aucun clan. Je n’ai de compte à rendre à aucune coterie. »

    …et de poursuivre l’union des droites au niveau local :

    « L’équipe que je mène aujourd’hui est forte d’une majorité d’élus qui, comme moi, n’appartiennent à aucune formation politique. Les autres militent dans des partis très divers :Front national, Les Républicains, le Mouvement pour la France de Philippe de Villiers, Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan, le Centre national des Indépendants et Paysans ; le SIEL de Karim Ouchkih, le RPF de Christian Vanneste… Toutes les couleurs de la droite ! Et cela me convient parfaitement. »

    Robert Ménard Béziers 2020

  • Réformer l'instruction (Claude Meunier-Berthelot, Fête du Pays Réel)

  • Le « Grand Débat » a-t-il tenu ses promesses ?

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    À part Marine Le Pen, quel candidat génère une adhésion franche de son électorat ? Personne.

    Le « Grand Débat » organisé par la première chaîne, duquel étaient absents les six « petits » candidats, sur lesquels Fillon et Macron n’ont pas manqué de verser quelques larmes de crocodile, n’a pas tenu toutes ses promesses. Il aura renforcé les électeurs dans leurs convictions sans forcément les bousculer. Chacun y sera allé de sa partition habituelle.

    À gauche toute, Jean-Luc Mélenchon s’est fait tribun de la plèbe avec un talent oratoire que je ne lui contesterai pas – et dieu sait, pourtant, que ses cabotinages m’agacent. Quant à Benoît Hamon, il a définitivement endossé l’habit du champion incontesté du multiculturalisme Terra Nova, défendant avec le plus grand zèle les fameux « indigènes de la République » à défaut d’en séduire les indigents. Avec eux, l’État rasera gratis.

    Mi-figue mi-raisin, Emmanuel Macron a montré ses faiblesses et ses lacunes. Perdant souvent le fil de ses arguments, il a dû confondre le débat présidentiel avec une réunion de start-up, délivrant des satisfecit aux uns et aux autres afin de donner de lui l’image d’un consensualisme pur et parfait. Parfaitement ridicule sur la question du burkini face à Marine Le Pen, il a usé de ces sophismes qui lui sont habituels. Adolescent, timide, suffisant et brouillon, il a déçu ceux qui l’imaginaient fin dialecticien. Mais, au fond, il incarne bien le zeitgeist post-politique.

    François Fillon s’en est tenu à ce qu’il sait faire… Peu nerveux, il a cherché à apparaître rassurant, oscillant entre le père Fouettard antisocial et le protecteur des familles françaises. S’il a certainement plu à la partie de son électorat la plus convaincue, il n’aura pas su élargir sa base.

    Son programme ordo-libéral, présenté de la manière la plus austère, ne me semble pas de nature à susciter une vague d’enthousiasme général. 

    Marine Le Pen a su faire montre de force de caractère. Parfois durement attaquée par les quatre autres candidats, elle a répondu avec ses armes, déroulant un programme conçu comme un tout. De tous, elle fut la seule à déclarer que la France devait en finir avec l’immigration. Candidate de l’ordre, elle n’oublie pas non plus d’avoir une pensée pour ceux d’entre nous qui souffrent le plus des effets pervers de la financiarisation de l’économie mondiale.

    À part Marine Le Pen, quel candidat génère une adhésion franche de son électorat ? Personne. Les autres candidats, tous d’anciens ministres, seront des choix par défaut. Les commentaires consécutifs au débat démontrent, s’il en était besoin, que les Français auront principalement conforté leurs choix initiaux. Ceux qui n’appréciaient pas, hier, les envolées lyriques du socialiste Mélenchon ne les apprécieront pas aujourd’hui.

    L’histoire pourrait être différente lors du prochain débat. Rodés, baptisés pour certains, les impétrants devront prendre plus de risques et se dévoiler. Espérons qu’ils ne réciteront pas leur programme tels des premiers communiants, à l’image de ce qu’a pu faire Emmanuel Macron. Les Français attendent qu’on leur présente une vision pour leur civilisation. Il faudra aussi qu’un mensonge tombe : non, la gauche et le centre n’ont pas le monopole du progrès, de la liberté et de l’optimisme. Car ce sont bien les politiques qu’ils ont menées qui ont rendu le pays dépressif.

    http://www.bvoltaire.fr/grand-debat-a-t-tenu-promesses/

  • Encore un ministre de Hollande qui a des ennuis avec la justice

    Et cette fois... il s'agit du ministre de l'Intérieur ! Le parquet national financier (PNF) a annoncé l'ouverture aujourd'hui d'une enquête préliminaire sur l'emploi par le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux de ses filles, alors adolescentes, comme collaboratrices parlementaires. Bruno Le Roux était député (PS) entre 2009 et 2016. le ministre a démissionné.

    Liste des affaires de ministre ou conseillers de Hollande depuis le début du quinquennat :

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Cap sur l'Elysée - Le grand débat, le "debrief" | Journal du mardi 21 mars 2017

  • Juppé, le candidat sorti

    Il la savourait d'avance  Alain Juppé, qui se voyait depuis des mois comme l’unique recours pour la France, espérait fermement que la présidentielle allait lui tomber toute rôtie dans l'escarcelle.

    Avant, pendant et même après la primaire, du fait de l'affaire Fillon, l'Elysée s'est ouvert, à diverses reprises, devant lui. Et puis, tout à coup, la porte s'est refermée. Définitivement. « Une bonne fois pour toutes », Alain Juppé ne sera pas candidat. C'est du moins ce qu'il a déclaré le 6 mars. Non que l'envie lui ait manqué, malgré le vote contraire de la primaire, et malgré l'obligation, pour ce faire, d'apparaître comme un plan B. Une peu glorieuse solution de rattrapage...

    Les ors de l'Elysée - pardon ! les valeurs de la République - valent bien quelques sacrifices.

    Patatras ! Encore faut-il que l'on veuille de lui. Avec, tout à tour, une part de lucidité et de gloriole aveugle, Alain Juppé a donc fait, droit dans ses bottes, le constat que ce n'est pas le cas. Et, plus encore que les mauvais points qu'il a distribués, en cette occasion et de toutes parts, envers les candidats qui, eux, auront la chance de pouvoir y aller, c'est sans doute ce rejet de sa personne qui est, pour Alain Juppé, la source principale de confusion.

    En définitive, le maire de Bordeaux ne sera jamais plus qu'un ancien premier ministre il réserve son acrimonie à son camp - « quel gâchis ! » - et surtout à François Fillon, dont l'obstination à demeurer malgré tout candidat a conduit à une impasse, en l'empêchant d'être le candidat nécessaire de la droite et du centre.

    On notera que, dans sa distribution de mauvais points, Alain Juppé va jusqu'à s'en prendre aux militants de droite dont, dit-il, le noyau s'est radicalisé.

    L'expression est loin d'être anodine ! Elle n'est, de fait, réservée habituellement qu'à ce que nos contemporains veulent appeler « islamisme », et, de façon plus ancienne, aux groupes ultra-violents d'extrême gauche. L'utiliser contre son propre camp constitue, cependant, une première. Elle manifeste le dépit d'un homme qui, au nom d'un gaullisme fortement idéalisé, est contraint d'admettre ne pas être « en mesure aujourd'hui de réaliser le nécessaire rassemblement autour d'un projet fédérateur », et pousser à abandonner son rêve de la magistrature suprême.

    Radicalisation

    L'insulte ainsi lancée - et qui prouve que, vingt ans plus tard, Alain Juppé n'est sans doute pas « le meilleur d'entre nous » auquel voulait croire Jacques Chirac - s'adresse bien évidemment comme un reproche à Nicolas Sarkozy, qui, en coulisses, a joué un jeu trouble avec notamment son pion François Baroin. La présence de plusieurs proches de l'ancien président autour de François Fillon au Trocadéro justifie la pique lancée par Alain Juppé contre une course aux postes contraire à l'esprit gaullien de la présidentielle.

    Pour finir, Alain Juppé veut jouer les cartes de l'humilité et de la grandeur. « Les Français, affirme-t-il, veulent un profond renouvellement politique de leurs dirigeants politiques, et, à l'évidence, je n'incarne pas ce renouvellement. Cette aspiration de l'opinion me semble plus forte que le besoin de solidité et d'expérience. »

    Cette lucidité, appuyée sur un léger coup d'encensoir à sa personne, est bienvenue. Alain Juppé est, sans doute, l'un des plus anciens membres du personnel politique français. Mais ce n'est pas tant cette ancienneté qui lui est opposable que l'expérience dont il se vante.

    Le bilan d'Alain Juppé ? Il y a, lors de son passage à Matignon, le fameux plan Juppé qui a placé la Sécurité sociale sous la coupe - réglée - de l'État. On n'est guère loin d'Emmanuel Macron, pour lequel le propos du maire de Bordeaux a sans doute été le moins cinglant...

    Juppé, c'est aussi l'homme qui estimait que Benoît XVI posait « un vrai problème », mais chantait les louanges de l'évolution démocratique dans les pays islamiques, et rendait visite aux Frères musulmans.

    Juppé, c'est aussi l'homme qui, après avoir affirmé le contraire, cumula ministère et mairie.

    Juppé, c'est encore l'homme qui aime les LGBT et déteste Donald Trump, et qui affirme, pour résumer, que « laïcité, cela veut dire que le politique a la primauté sur le religieux ». Une assertion qui résume et explique, sans doute, l'extrémisme de toutes les autres.

    Mais Juppé, c'est aussi les affaires. Il n'a d'ailleurs pas pu faire autrement que l'évoquer «(...) les récentes péripéties ont encore accru l'exigence d'exemplarité des élus vis à vis de leurs femmes et de leurs hommes politiques, et ici encore je ne peux répondre pleinement à cette exigence même si la justice qui m'a condamné m'a exonéré de tout enrichissement personnel ».

    La phrase peut n'avoir l'air de rien, mais elle est bien sûr là pour marquer la distance de respectabilité entre sa situation et celle de François Fillon. Il faut tout de même se ressouvenir qu'il fut condamné en 2004 par la cour d'appel de Versailles à quatorze mois de prison avec sursis et à un an d'inéligibilité pour prise illégale d'intérêts dans le cadre de l'affaire des... emplois fictifs de la mairie de Paris. Comme plan B de François Fillon, c'était évidemment délicat..

    Alors ? Son testament «(...) il n'est jamais trop tard pour la France ». Et d'ailleurs, il ne se privera pas « d'exprimer [son] point de vue sur les grandes questions d'avenir ». Coucou, le revoilà?

    Hugues Dalric monde&vie 16 mars 2017

  • Maurice Gendre sur Trump et les élections françaises - Meta TV 3/3