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France et politique française - Page 2871

  • Et si on faisait le pari de Marine ?

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    Pourquoi ne pas tenter une politique qui ne pourra, qui ne peut pas, être pire que celle que les gouvernements successifs nous ont offerte ?

    Les Français seraient-il masochistes au point de réélire Hollande en son avatar ? Si l’on en croit un sondage révélé hier, c’est en effet le programme de M. Macron qui aurait leur faveur, avec 29 %, suivi des 144 propositions de Marine Le Pen avec 22 %, et celui de M. Fillon à 18 %. Vous me direz qu’il s’agit d’un sondage réalisé par Elabe et BFM TV, un institut de sondage dirigé par Bernard Sananès, qui appartient à… vous l’avez deviné : Patrick Drahi !

    Dans ce sondage, les sondés de droite hors du FN adoptent le programme Fillon à 58 % et celui de Marine à 11 % ! Un terrible décalage qui pourrait en dire long sur le choix des électeur au second tour, puisque ce peuple de droite lui préfère à 24 % les inepties de Macron dont on peut affirmer que les sondés n’ont pas pris la peine de lire le programme, se contentant d’en écouter les belles phrases.

    Et pourtant, si jamais Marine avait raison ? Si son programme détaillé en 144 recommandations étaient le seul qui bouleverse la donne, le seul qui fasse retrouver à la France sa grandeur d’antan ? Le seul qui, assurément, ne sera pas une répétition des quarante dernières années.

    À l’évidence, Marine nous propose une voie qui est l’antithèse de celle de Macron, et souvent fort éloignée du programme conservateur de Fillon.

    L’intention de Marine se fonde sur un principe très simple, trop simple diront ses détracteurs : celui de nous retrouver comme si l’Union européenne n’avait jamais existé. Avant 1993, date de la création de l’Union européenne, surtout avant 1999, lorsque l’euro fut adopté par onze pays, la France vivait plutôt bien. Le chômage était à 8 %, il est aujourd’hui à 10,3 %. La balance commerciale qui vient d’afficher, pour 2016, un déficit de 53,1 milliards d’euros avait, en 1997, un excédent de 23,1 milliards.

 Donc, retrouver des frontières et une monnaie nationale pour une réelle indépendance qui permettra d’exporter, selon son propre choix, et non pas de s’enfermer dans un marché clos, n’est sans doute pas la pire des politiques. Comme le démontrent de nombreux experts, prix Nobel, etc. Le retour au franc et à une souveraineté financière, économique et politique pourrait être l’atout qui sortirait la France de son marasme économique. Les chiffres et les statistiques dont je vous ferai grâce sont disponibles sur la Toile pour les sceptiques.

    Les Français craignent l’aventure proposée par Le Pen, mais ceux qui à longueur d’antenne nous expliquent que la sortie de l’Union européenne serait terrible et provoquerait la faillite de la France ne se rendent-ils pas compte que la France est déjà en faillite, que la dette abyssale de 2.300 milliards continue de grimper à raison de 100 ou 200 milliards chaque année (mais, au fait, c’est quoi, un milliard d’euros ?), que l’immigration devient irréversible et assassine notre civilisation ? Que, depuis vingt ans, nous avons tout perdu : notre prestige international comme notre joie de vivre ?

    Alors, oui, pourquoi ne pas tenter une politique qui ne pourra, qui ne peut pas, être pire que celle que les gouvernements successifs nous ont offerte ? L’aventure de se retrouver Français et de conquérir à nouveau le monde comme une nation libre et indépendante ?

    Alors, la gauche de Macron qui ne se veut pas gauche, le retour à une politique de droite qui ne sait plus où est sa droite… Oui, et si Marine avait raison ?

    http://www.bvoltaire.fr/florisdebonneville/on-faisait-pari-de-marine,319271

  • Un lobby LGBT avec Fillon : veut-il vraiment perdre ?

    François Fillon pense sans doute que les militants LMPT lui sont tellement acquis qu'il peut faire n'importe quoi, entre ses alliances à l'UDI, son rejet de Charles Millon ou encore la création d'un mouvement LGBT :

    "Une nouvelle composante est en passe de venir s'ajouter au dispositif de campagne de François Fillon: un mouvement de soutien d'homosexuels pour la campagne du candidat de la droite est dans les tuyaux.Cette initiative sera confiée à Benoît-Olivier Boureau, banquier chez Rothschild et impliqué dans le comité de soutien parisien de la campagne de François Fillon. Contacté par Le Figaro, lui-même n'a pas donné suite à nos sollicitations jusqu'ici.

    Il a en revanche pris contact avec Pierre Danon, à la tête du pôle de campagne société civile auprès de François Fillon. «Il m'a demandé si c'était bien à moi qu'il fallait s'adresser. J'ai répondu que je serai ravi d'accueillir cette initiative et de le publier si elle est solide et sérieuse, ce dont je ne doute pas», confirmait au Figaro mercredi soir l'ex-patron de Numéricable, qui a notamment supervisé le rassemblement du Trocadéro. Le chef de file des Jeunes avec Fillon confirme la nouvelle. «C'est une très bonne chose, ça devrait permettre d'élargir notre audience, alors qu'on essaie de le faire passer pour un extrémiste en arguant de la radicalisation de sa campagne», salue Cédric Rivet-Sow."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pays-Bas : l’échec des populistes - Journal du jeudi 16 mars 2017

  • Combien vaudrait le nouveau franc en cas de sortie de l’euro ?

    Bon. Voilà une question que vous êtes très nombreux à me poser. De plus en plus nombreux à me poser même. Et plus nous allons avancer vers les élections, plus cette question sera vraisemblablement prégnante.

    Combien, donc, un éventuel nouveau franc vaudrait-il ?

    Aurions-nous à faire à un cataclysme financier ?

    La France s’effondrerait-elle ?

    Entrerions-nous dans un indescriptible chaos monétaire ?

    Essayons, à défaut d’avoir raison et de certitudes, de réfléchir un peu à tout cela ensemble.

    Premièrement… la valeur du nouveau franc par rapport à quoi ?

    Oui, par rapport au dollar ? Au franc suisse ? Ou par rapport à l’euro ? Par rapport à l’euro me diriez-vous, car notre dette est libellée en euros.

    Comme je l’ai déjà expliqué, 97 % de notre dette est soumise au principe de la « Lex Monetae ». En clair, nous remboursons notre dette dans notre monnaie. Aujourd’hui, l’euro ; demain, le nouveau franc.

    Revenons à nos moutons.

    Croyez-vous un seul instant que si un pays comme la France sort de l’euro, l’Allemagne va poursuivre une union monétaire avec des pays encore plus pauvres et encore plus endettés comme la Grèce, l’Italie, ou le Portugal ?

    La probabilité que l’union monétaire survive à une sortie de la deuxième économie est très faible, pour ne pas dire inexistante !

    Dans une telle hypothèse, le nouveau franc ne serait donc plus coté face à un euro qui n’existerait plus, il ne risquerait donc pas de baisser ! Enfin, notre dette ne pourrait plus être exigible dans une monnaie qui elle non plus n’existe plus !

    Le nouveau franc trouverait donc un cours d’équilibre par rapport à d’autres devises. D’abord européennes évidemment mais aussi étrangères, comme le dollar américain… ou le yuan chinois !

    Est-ce que notre monnaie baisserait beaucoup par rapport à ces deux devises ?

    Sans doute pas trop pour la simple et bonne raison que les Américains, comme les Chinois, jouent tous à déprécier leur devise à intervalle régulier.

    Plus clairement dit, ni les Américains ni les Chinois ne laisseraient leur devise trop s’apprécier, ce qui viendrait réduire leurs exportations et donc leur croissance. Pour preuve, ils le font déjà tous ! Des Japonais aux Américains, tout le monde joue à baisser la valeur des devises pour tenter de se créer un avantage concurrentiel.

    Deuxièmement… imaginons que l’euro survive à la sortie de la France !

    L’Allemagne et les Pays-Bas (qui rêvent de sortir de l’euro) tirent la valeur de l’euro vers le haut. Le très haut même.

    La Grèce et Chypre vers les abysses !

    L’Italie, l’Espagne et le Portugal tirent, eux, l’euro vers le bas.

    La France, traditionnellement, a toujours eu la valeur de son franc entre les pays du Sud et ceux du Nord.

    Une zone euro sans la France, qui est la deuxième économie tout de même, mais avec tous les pays du Sud pourrait paradoxalement voir la valeur de sa monnaie euro baisser un peu face à un nouveau franc qui, lui, serait :
    – d’une part débarrassé du carcan de l’euro et le spectre de la faillite pourrait s’éloigner car nous pourrions à nouveau battre monnaie ;
    – d’autre part, la France étant sortie, il y aurait une énorme prime de risque sur l’euro dont personne ne voudrait car finalement il serait en train de se décomposer !

    Au bout du compte, dans un tel scénario, les investisseurs risquent de préférer du nouveau franc d’une France déjà sortie de l’euro, ce qui donne de la visibilité, au risque de détenir une monnaie dont on ne sait pas quel sera le prochain déserteur le lendemain et qui risque d’exploser et de ne plus rien valoir d’un instant à l’autre !

    Logiquement, le franc devrait donc… contre toute attente et à rebours de toute la propagande… s’apprécier !

    Troisièmement… c’est le retour à chaque monnaie nationale !

    C’est le dernier grand cas, imaginons que l’Espagne retrouve sa nouvelle « peseta », l’Italie sa nouvelle « lire », le Portugal son nouvel « escudo » etc., etc., que vaudrait le franc ?

    Assez simple !

    Comme autrefois !

    Le franc vaudrait plus que les monnaies espagnoles, italiennes, grecques, chypriotes ou encore portugaises.

    Il vaudrait, comme jadis, moins que le franc suisse, que le nouveau mark allemand ou la future monnaie des Pays-Bas.

    Nous aurions vraisemblablement la 3e ou 4e plus forte monnaie d’Europe !

    Alors ce ne serait pas le chaos ?

    Eh bien il se peut même que contre toute attente, le futur franc, au lieu de voir sa valeur s’effondrer, voit sa valeur augmenter.

    Ho, rassurez-vous, cette appréciation serait à mon avis de courte durée, car notre « classe » politique, bien peu élégante, risque de se mettre à aimer immodérément sa nouvelle planche à billets de la Banque de France et risque d’en abuser évidemment.

    Pourquoi ? Parce qu’il faudra bien payer la dette.

    Et pour payer la dette il n’y aucun secret !

    Soit vous imprimez de la monnaie autant que nécessaire, soit vous ruinez les épargnants ! Politiquement parlant, ruiner les épargnants a toujours été moins risqué !

    Source

    http://www.voxnr.com/8656/combien-vaudrait-le-nouveau-franc-en-cas-de-sortie-de-leuro

  • Emmanuel Macron est-il sous influence de la CIA ?

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Un article publié en mars sur le blogue Network Point Zero et abondamment repris par la suite met en perspective plusieurs éléments sur l’ascension d’Emmanuel Macron et pose la question : Emmanuel Macron a-t‑il été ciblé par la CIA ?

    Tout part d’une révélation de Wikileaks, le mois dernier. Julian Assange a révélé qu’en 2012, la CIA avait demandé à la NSA de suivre de près la campagne présidentielle française. Le futur ministre de l’Economie apparaît dans un courriel de Hillary Clinton en 2012. Alors banquier, il est déjà qualifié de futur haut fonctionnaire au ministère de l’Economie, ce qui pourrait signifier ministre.

    Comment un simple banquier d’affaires français alors inconnu peut‑il intéresser le secrétaire d’Etat américain ? Peut-être parce qu’il n’était pas si inconnu. Le parcours d’Emmanuel Macron depuis sa sortie de l’ENA est émaillé de rencontres avec des représentants de la super classe mondiale, relais de l’influence américaine. Ainsi, en 2004, est-il repéré par Jean‑Pierre Jouyet alors à la tête de l’Inspection des finances. Proche à la fois de Nicolas Sarkozy, de François Fillon et de François Hollande, Jean-Pierre Jouyet est aujourd’hui secrétaire général de la présidence de République. Or à l’époque, Jouyet est aussi le président du conseil de surveillance de l’Institut Aspen France – il en est devenu le président d’honneur –, qui, comme il le dit joliment, « privilégie les débats à huis clos » entre grands de ce monde partageant les mêmes « valeurs humanistes ».

    Or l‘Institut Aspen est une émanation de la NED, la National Endowment for Democracy (Fondation nationale pour la démocratie), qui est un vecteur d’influence des Etats‑Unis dans le monde. Parrainée par les Démocrates, les Républicains et les principales multinationales, elle pratique, en fait une véritable ingérence dans les affaires politiques nationales en faisant la promotion systématique des alliances droite‑gauche contre les populismes. La NED finance plusieurs organismes dans le monde, dont l’Aspen, dont la branche française avait mis au point une stratégie d’éducation des cadres de droite et de gauche après la victoire du non au référendum de 2005.

    Macron serait‑il l’un de ces cadres ? Plusieurs éléments vont dans ce sens.Jouyet pousse d’abord Macron pour intégrer la commission Attali pour la « libération de la croissance française », où socialistes et libéraux communient dans un européisme assumé. Macron y rencontre Serge Weinberg, de la Trilatérale, et François Henrot, membre du conseil d’administration de la French‑American Foundation, qui le recrute à la banque Rothschild en 2008. Quatre ans plus tard, c’est sous l’impulsion de Jouyet que Macron devient secrétaire général de l’Elysée, puis ministre de l’Economie et des finances.

    Outre ce beau faisceau d’indices concordants, on peut constater que le programme économique d’Emmanuel Macron reprend les principales orientations de la NED. Ainsi, son emploi récurrent du mot progressisme, son ambition de dépasser la droite et la gauche contre les populismes, et, surtout, sa proposition de création d’un ministère européen du Budget sont directement inspirés des propositions de la commission Attali en matière de gouvernance mondiale. Mais peut-être tout cela n’est-il que coïncidences.

  • Marine Le Pen -"François Fillon a un programme brutal pour la France et les français" [14/03/2017]

  • Le nouveau n° du Chêne, le journal du MNR est paru

    3035229297.jpgLynchage de Fillon : Une course truquée à la pureté politique

    Au sommaire de ce numéro :

    - Editorial : Lynchage de Fillon : Une course truquée à la pureté politique.
    - Actualité, communiqués de presse.
    - Comment la laïcité dévoyée contribue à l’islamisation de la France (par Bruno Mégret).
    - Gouverner en dix leçons, petit vademecum pour un Président.
    - Nucléaire : la force tranquille.
    - Vie du mouvement.
    - Belkacem ou l'école de la perversion.

    Le lire cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Quand le Front national donne des leçons de démocratie à la classe politique…

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    Marine Le Pen qui apporte son parrainage personnel à Henri Guaino, et Louis Aliot appelant les élus, Front national ou non, à faire de même de Philippe Poutou, tel est le feuilleton du jour. Lequel est, sur le fond, plus anecdotique qu’autre chose, mais qui, sur la forme, n’en finit plus d’agiter des cerveaux médiatiques déjà passablement en voie de surchauffe et d’hébétude caractérisée.

    D’où cette question inlassablement posée par ces derniers : Marine Le Pen est-elle une « véritable » démocrate ? Question à laquelle on serait tentés de répondre : mais qu’est-ce qu’un « véritable » démocrate ? Dominique Strauss-Kahn ? Jérôme Cahuzac ? Denis Baupin ? Serge Dassault ? Voire même le roi d’Arabie saoudite, devant lequel est déroulé tapis rouge, ou émir du Qatar avec tapis volants déroulés ?

    D’ailleurs, François Fillon est-il lui même un « véritable » démocrate, lui dont le viatique se résume à ce seul « Mon principal adversaire est Marine Le Pen » ? Tout cela est-il « véritablement » démocrate, s’agissant en fait d’une sorte de hold-up électoral : les électeurs de l’ancien Premier ministre pensaient voter pour un programme civilisationnel, un substrat de valeurs conservatrices et libérales. Et voilà qu’ils apprennent qu’ils en sont réduits à jouer les harkis de Ras l’front et autres officines d’extrême gauche plus ou moins zadistes, tandis qu’un Charles Millon, pourtant artisan de la victoire fillonesque aux primaires est congédié, tel un vulgaire laquais – voire, à ce sujet, l’excellent article de Gabrielle Cluzel dans notre édition d’hier. Hold-up électoral, donc, et ici doublé d’un évident déni de démocratie.

    Car il en va aussi de la démocratie comme de l’amour : seules comptent les preuves d’amour et de… démocratie.

    Preuves pour le moins tangibles qui viennent, ici, d’être administrées par le loup-garou frontiste. Louis Aliot : « Il y a des petits candidats aujourd’hui et qui sont tout à fait représentatifs, comme monsieur Poutou, qu’on le veuille ou non, qui représente un pan de l’opinion française. » Réponse du candidat du Nouveau Parti anticapitaliste : « Il y a des soutiens dont on se passerait bien et même que nous refusons. » 

    Là, on voit bien que la gauche et l’extrême gauche ont du mal à digérer que la majeure partie de la classe ouvrière soit passée avec armes et bagages du côté lepéniste. Les pauvres en cols bleus ne seraient donc pas de « véritables » démocrates ? C’est à croire.

    Même réponse du côté de Jean-Luc Mélenchon, auquel le Front national avait également proposé un coup de main, qui évoque un « bobard » et déplore que « les médias reprennent pour la énième fois la thèse de la “porosité” de nos électorats, alors que la preuve du contraire a été donnée cent fois ». Tiens donc. Où et quand, peut-on savoir ? La vérité, c’est que la réalité de cette passerelle électorale est au moins cent fois démontrée depuis des décennies, tout comme une autre porosité est en train de poindre : celle des déçus de François Fillon en direction de Marine Le Pen. Laquelle assure, à propos de la signature offerte à Henri Guaino, que tout cela a tout simplement été fait « au nom du pluralisme politique », notion qui semble échapper à messieurs Mélenchon et Fillon.

    Au fait, que pensent nos « démocrates » professionnels des trente-trois parrainages d’élus polynésiens apportés à la même Marine Le Pen ? Eux aussi ne seraient pas de « véritables » démocrates ? Ils iront l’expliquer de visu à ces fiers gaillards n’ayant pas l’habitude de se battre à coups de colliers de fleurs ou de ukulélés, et encore moins rompus aux élégances « démocratiques » de Saint-Germain-des-Prés et de ses proches environs.

    Bonne chance, les gars ! Nos prières vous accompagnent…

    http://www.bvoltaire.fr/nicolasgauthier/front-national-donne-lecons-de-democratie-a-classe-politique,319116

  • Le système contre le peuple, par Eric Letty

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    Monde-et-Vie-Système-257x350.jpgComme l’on pouvait s’y attendre, François Fillon, a gagné son pari, dimanche 5 mars, en parvenant à mobiliser massivement l’électorat conservateur sur la place du Trocadéro. Les pétochards qui l’avaient abandonné, croyant avoir lu dans la presse et les sondages son acte de décès politique, en seront quittes pour aller à Canossa s’ils veulent récupérer une gamelle. Beaucoup se sont déjà mis en chemin. Le candidat Fillon sera trop heureux de les récupérer au nom d’une unité factice, comme il sera content de retrouver les bonnes grâces des centristes de l’UDI.

    « L’affaire Fillon » est emblématique de la rupture entre le pays réel et le pays légal – le Système dont l’ancien premier ministre est lui-même un produit et qu’il n’aspire au fond qu’à réintégrer. C’est ce qui explique que, tout en criant à « l’assassinat politique », il se refuse à dénoncer explicitement la collusion de l’Argent, de la presse, du pouvoir politique et de la justice (mais alors, où sont les assassins ?). C’est pourtant bien pour protester contre l’acharnement politique, médiatique et judiciaire que des dizaines de milliers de Français se sont retrouvés au Trocadéro, mus par une réaction immunitaire contre le caractère outrancier de la cabale.

    En passant la mesure, ses adversaires ont rendu le meilleur service à François Fillon. Ils l’ont restauré. Pourquoi tant de haine ? La proposition politique que Fillon incarne, celle d’une droite libérale-conservatrice, ne convient plus au Système qui appelle de ses vœux un gouvernement de centre-gauche et d’inspiration libérale-réformiste, dont Juppé et Macron ont été successivement les champions.

    Le maire de Bordeaux avait été, le premier, poussé par les médias conformes, qui annonçaient son triomphe à la primaire de la droite. Or, sans le vote en sa faveur de centaines de milliers d’électeurs de gauche, il ne serait pas même parvenu au deuxième tour. Comment expliquer, alors, que de nombreux élus aient pu le regarder, ces jours derniers, comme un recours possible ? C’est que ce personnel politique dépourvu de convictions est plus sensible que la « base » au discours dominant et aux campagnes médiatiques. Peut-être s’apercevra-t-on bientôt que l’importance d’Emmanuel Macron est aussi surévaluée que l’avait été celle de Juppé. Plus encore que ce dernier, l’associé-gérant de la banque Rothschild, porté par une presse majoritairement détenue par la finance dont lui-même est le serviteur, est représentatif du Système.

    La violence de l’assaut livré pour l’imposer contre Fillon, dans l’espoir qu’il l’emporterait au deuxième tour dans le cadre d’un duel avec Marine Le Pen, laisse imaginer le déchaînement médiatique que la candidate du Front national devra affronter, quel que soit son adversaire.

    Paradoxalement, ses chances de gagner seront pourtant moindres contre Fillon que contre Macron, tant sont puissantes les préventions de l’archéo-gauche à l’encontre de ce dernier.

    « L’affaire Fillon » illustre finalement la nature de plus en plus totalitaire du Système, que souligne aussi l’affaiblissement des partis traditionnels qui lui servaient jusqu’à présent de faux-nez.

    Parmi les trois candidats qui font la course en tête, Emmanuel Macron n’est pas le champion d’un parti, mais celui de la finance ; Marine Le Pen s’appuie sur un parti hors-système ; et François Fillon ne s’est maintenu qu’en mobilisant l’électorat de base contre la trahison des chefs. En fin de compte, la présidentielle de 2017 n’oppose pas seulement les patriotes aux mondialistes, mais aussi le peuple à l’oligarchie.

    Eric Letty

    Editorial du n° 937 de Monde & Vie daté de mars 2017

    http://fr.novopress.info/