Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 2880

  • En finir avec l’escroquerie des centres de déradicalisation, par Fabrice Robert

    Fabrice-Robert-300x341.jpgLe constat est implacable, sans appel. Les deux sénatrices qui ont enquêté sur les politiques menées pour tenter de « déradicaliser » des individus tentés par le djihad dénoncent un manque de résultat flagrant. « Nous savons que nos programmes sont inutiles pour les djihadistes radicaux de conviction », explique Catherine Troendlé, sénatrice (LR) du Haut-Rhin. Passé un certain stade de la radicalisation islamiste, le chemin de retour semble impossible. Et les programmes mis en place auraient même plutôt l’effet inverse en renforçant, encore un peu plus, la foi de personnes en guerre contre les valeurs de la civilisation européenne. 

    D’ailleurs, comment des responsables politiques, coupables d’avoir favorisé l’islamisation de la France, pourraient-ils trouver les bonnes solutions alors qu’ils ont eux-mêmes permis, par leur silence complice, cette radicalisation ? 

    Certaines voix s’élèvent pour dénoncer également un vrai business dont tirent profit des associations en mal de subventions. Comme le révélait déjà, en novembre 2016, une enquête de France Inter, près de 80 structures ont investi ce secteur, sachant que le gouvernement a prévu de débloquer 100 millions d’euros sur trois ans. Dounia Bouzar, « Mme Déradicalisation », a bien profité de cette manne financière, elle qui parade désormais sur les plateaux de télévision avec Farid Benyettou, l’ex-mentor des frères Kouachi, un djihadiste « repenti » (sic) qui n’hésite pas, aujourd’hui, à exhiber un badge « Je suis Charlie ». Cabu et Charb doivent se retourner dans leur tombe en pensant aux disciples de l’ex-émir de la filière des Buttes-Chaumont venus les assassiner.

    Dans une tribune publiée le 28 février 2017 dans Libération, un certain Serge Hefez dénonce le rapport « partisan » des deux sénatrices tout en expliquant que de nombreux spécialistes sont mobilisés sur le terrain avec des résultats encourageants. Sauf que l’on apprend que ce psychiatre des hôpitaux est coauteur, avec Dounia Bouzar, du livre Je rêvais d’un autre monde. L’adolescence sous l’emprise de Daesh.

    Oui, la politique menée contre la radicalisation djihadiste est bien un véritable fiasco. Et ce n’est pas l’arrestation de Mustapha S., passé par le centre de déradicalisation de Pontourny pour finalement décider de partir faire le djihad en Syrie, qui est susceptible de nous faire changer d’avis. La méthode utilisée dans ce centre, qui vise notamment à promouvoir « des valeurs de citoyenneté, de respect d’autrui, de la règle de droit et des valeurs de la République et de la démocratie », n’aura visiblement pas résisté longtemps au réel.

    Les Identitaires ont dénoncé l’escroquerie de ces centres de déradicalisation. Le 11 février dernier, ils étaient aux côtés des habitants de Pontourny, qui réclament la fermeture d’un centre obligeant d’honnêtes citoyens à côtoyer des islamistes radicaux dans un village jusqu’alors sans histoires.

    Il s’agit de la réaction saine d’un peuple qui veut rester maître chez lui et qui refuse de voir s’installer à proximité de l’école de ses enfants des propagandistes de l’islam conquérant. Aveuglée par le mythe d’une société multiculturelle en déliquescence, notre classe politique n’a pas pris la mesure de cette menace mortelle pour notre pays. Les concessions acceptées par l’État ne peuvent que faire le lit de la charia.

    Il faut en finir avec l’angélisme. Il faut en finir avec la croyance que l’on peut transformer un serpent en un rossignol. Il faut fermer les centres de déradicalisation, à commencer par celui de Pontourny.

    Les djihadistes de retour de Syrie doivent être déchus de leur nationalité, condamnés et enfermés dans des prisons spécifiques. On ne « déradicalise » pas le cancer. On le soigne en éliminant les tumeurs.

    Fabrice Robert, directeur national à l’action des Identitaires

    Texte publié initialement par Boulevard Voltaire

    http://fr.novopress.info/

  • Un mini-sommet européen de l’impuissance ? Hollande en croisade contre Le Pen

    Imprévoyants, légers : ils ont tout raté et espèrent que nous les sauvions de la déroute. Disons-leur le mot de Cambronne !

    Interrogé par six grands quotidiens européens avant le mini-sommet de Versailles du 6 mars, François Hollande déclarait que l’Europe pourrait « se relancer par la défense ». Il est un peu tard pour y penser. Ce qui aurait pu, naguère, passer pour une bonne idée ne l’est plus totalement pour une raison assez évidente : l’Union européenne post-Maastricht a échoué. Depuis quelques années, les crises s’enchaînent sans interruption : contestation de la monnaie unique, Brexit, Grèce, problème des « migrants » et vague d’attentats islamistes.

    Toutefois, pour les dirigeants européens – à commencer par François Hollande et sa grande amie Angela Merkel -, il n’existe plus qu’un seul problème : la montée des formations dites « populistes ». En Allemagne, Angela Merkel reste toujours plus ou moins tranquille. Certes, l’AfD de la charmante Frauke Petry ne cesse de progresser, comme en témoigne la dernière élection régionale du Land de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, mais la marche supérieure semble encore un peu trop haute. Chez nous – pour reprendre le titre du film de Lucas Belvaux -, l’histoire est un peu différente.

    En effet, Marine Le Pen caracole en tête des sondages du premier tour de la prochaine élection présidentielle. Plus important encore : les sondages thématiques montrent une adhésion aux grandes propositions de la candidate frontiste, notamment sur les questions relatives à l’immigration. À la faveur de la baisse de François Fillon, Marine Le Pen pourrait encore grandir un peu plus. Signe des temps : Philippe de Villiers a récemment loué les qualités de la candidate, estimant qu’elle possédait les qualités morales requises pour conduire l’État. Bref, le bateau Le Pen a le vent en poupe !

    Une situation qui inquiète le Président.

    Pour répondre à ce qu’il pense être une menace, il a entrepris de rencontrer quelques experts de la chose Front national. Chaque sortie est, désormais, l’occasion d’attaquer, parfois durement, la campagne de Marine Le Pen. En déplacement à Vitry-le-François, dans la Marne (un département qui a vu le FN en tête aux deux tours des dernières élections régionales), François Hollande a notamment affirmé que son « ultime devoir » était de tout faire pour que la France ne puisse pas être convaincue par le projet de Marine Le Pen, fustigeant « les forces obscures qui voudraient nous abaisser » et ces « démagogues qui font croire qu’il faudrait renoncer, protéger, s’enfermer alors que la France a toujours été un pays ouvert »

    Passons sur les arguments d’autorité du futur ex-résident de la République. Non, la France n’a pas « toujours » été « ouverte » au sens où il l’entend. C’est une fausseté. Pendant deux mois, le Président normal fera campagne contre un seul parti, ménageant le suspense sur sa préférence. Oh, on peut se douter du fait que le programme d’Emmanuel Macron, calqué sur la politique gouvernementale, est de nature à séduire François Hollande… Comment en sommes-nous, d’ailleurs, arrivés là ? Le Président le plus impopulaire de l’Histoire est en mesure de se maintenir grâce à un hologramme. Surréaliste. Que François Hollande continue sa croisade contre Marine Le Pen. Il est si mal-aimé de la population qu’il pourrait presque l’aider !

    Quant à la construction européenne, il est étonnant que François Hollande ne découvre que maintenant qu’il faille profondément la réformer, en créant des niveaux différents d’intégration… Une critique opportune qui masque difficilement une impuissance politique et stratégique. Longtemps, les dirigeants européens ont cru que le parapluie de l’OTAN suffirait, négligeant leurs armées nationales et la coopération intra-européenne. Imprévoyants, légers : ils ont tout raté et espèrent que nous les sauvions de la déroute. Disons-leur le mot de Cambronne !

    http://www.bvoltaire.fr/gabrielrobin/mini-sommet-europeen-de-limpuissance-hollande-croisade-contre-pen,318013

  • De deux catégories de malfaiteurs en politique : les «très-court-termistes» et les «très-long-termistes»

    La formation – ou la déformation – de l’opinion repose très naturellement sur des réflexes où les émotions, les passions, les opinions occupent tout le devant de la scène, reléguant dans l’ombre voire en coulisse rationalité et réflexion. Rien de nouveau. Rien de nouveau non plus dans l’exploitation faite par les démagogues politiques et médiatiques (ce qui est tout un) de cette constante du corps électoral.

    J’ai déjà eu l’occasion d’observer (sous le titre « Sa Majesté Mensonge ») (*) que ledit mensonge n’était plus seulement l’outil de la politique : il en est devenu l’essence même.

    Pourtant, nos contemporains, présumés éclairés, s’accordent pour affirmer que le fondement de toute réflexion ce sont les faits, avérés si possible. Des faits qu’il s’agit de collecter, de vérifier, puis de classer. Le classement « utile » des faits, c’est-à-dire celui qui permet de prendre des décisions, s’opère selon les trois catégories classiques : le certain, le probable, l’inconnu (ou au moins l’invérifiable).

    Ce type de distinction est insoutenable pour les démagogues : ils ne peuvent prendre le risque de soumettre à un tel contrôle de vraisemblance les prédictions, ni les opinions sur lesquelles ils fondent leurs projets – ou leurs promesses : leur posture, c’est forcément d’affirmer. Leur argumentaire, c’est de plaire.

    Ils sont condamnés à mentir. La voie de l’objectivité, de la « vérité scientifique » leur étant interdite, il ne leur reste que celle de l’opinion, et de l’appel à l’opinion de leur public. A la rencontre de deux ignorances.

    Les politiques SAVENT qu’ils mentent. Mais aussi qu’ils DOIVENT FAIRE CROIRE pour en tirer un profit.

    Comment s’appelle ce processus, qui revient, par l’usage d’une fausse qualité ou par l’emploi de manœuvres frauduleuses, à tromper une personne physique ou morale pour la déterminer, à son préjudice, à fournir un service ou à consentir un acte qui l’oblige ? Eh bien je viens de citer l’article 313-1 à 3 du Code pénal qui définit l’escroquerie.

    Cependant, ces malfaiteurs de la politique que sont les démagogues (aujourd’hui, l’opinion publique a quelques raisons pour assimiler « politique » et « démagogues ») se positionnent, dans leur usage du mensonge, en deux catégories aussi efficaces l’une que l’autre : d’un côté les « très-court-termistes », de l’autre, les « très-long-termistes ».

    Les politiciens sont comme vous et moi : confrontés à une multitude de questions qui comportent beaucoup d’inconnues. S’ils l’avouent, ils sont disqualifiés d’avance. Il faut affirmer. Alors, en fonction de leur tempérament ou de leur culture, ils optent entre deux manières de masquer ou de faire oublier leur incompétence.

    Faire oublier, c’est l’attitude « très-court-termiste »

    Il s’agit aujourd’hui de l’attitude le plus généralement adoptée, sans jamais l’avouer, par les politiques. Elle consiste très simplement à n’avoir pas d’autre horizon, pas d’autre échéance que de gagner la prochaine élection. Celle de l’an prochain, celle de dans trois semaines ; et de caler leur discours sur cette échéance.

    L’opinion le sait et leur en fait couramment reproche, mais ils n’en ont cure : non seulement ils ne peuvent pas faire autrement, mais en outre cette posture est, de leur point de vue, d’une rationalité impeccable. Elle se nourrit en effet de deux composantes : l’électoralisme et l’hyperréalisme.

    L’objectif prioritaire sinon unique du politicien, c’est d’être élu puis réélu. En d’autres termes, d’accéder au pouvoir puis de s’y maintenir. Pour cela, les impératifs catégoriques sont, d’abord, de ne pas déplaire à l’électorat, ne rien faire qui puisse être perçu comme « douloureux » par leurs différents électorats. (« Electorat » doit se mettre au pluriel, en effet, car il faut tenir compte de groupes de citoyens aux intérêts différents voire divergents.)

    Le proverbe dit : « On ne peut contenter tout le monde et son père ». Mais le politicien doit passer son temps à démentir ce précepte. On aboutit donc à une double escroquerie : dans le discours, il faut mentir à tout le monde ; dans la pratique, il ne faut surtout pas faire ce que l’on a dit, ce qui débouche sur le plus parfait immobilisme possible.

    C’est ce que, de l’avis général, nous vivons en ce moment.

    Attention : cette constatation ne veut pas dire que l’attitude du mensonge général et immobile soit une garantie de succès électoral. La constance dans le mensonge repose sur une conviction des politiques : « Une élection à la fois ; de toute façon “ils” auront oublié et je pourrai leur servir les mêmes ou bien je changerai de mensonges pour la prochaine ».

    Mais il arrive qu’ « ils » n’oublient pas. Il arrive aussi que l’immobilisme crée un marasme tel que les électeurs s’en aperçoivent, à leurs dépens (par exemple quand plus de la moitié des membres d’une famille se retrouve au chômage ou subit des agressions à répétition au point de devoir déménager).

    Mais, succès ou pas, les politiques y sont condamnés : celui qui pratique le mensonge n’est pas sûr d’être réélu. Mais celui qui ne le pratique pas est sûr d’être éliminé. En ce sens il s’agit d’une attitude totalement réaliste  après moi le déluge. Oui, mais après moi.

    Les adeptes du très-court-terme ont d’ailleurs à leur disposition une référence illustre : le saint patron des très-court-termistes – et des interventionnismes d’Etat – John Maynard Keynes dont l’expression « A long terme, nous serons tous morts » est vivace dans les mémoires.

    L’attitude très-long-termiste

    A l’autre extrémité du mensonge politique on trouve l’attitude « très-long-termiste ». Là il s’agit de masquer, de flouter.

    Elle repose sur un constat simple : à très long terme personne ne peut prétendre même entrevoir ce qui va se passer. Les adeptes du très-long-terme, en matière de confrontation des scénarios, jouent sur du velours.

    1. Celui qui prédit sur le très long terme ne court aucun risque d’être un jour démenti et encore bien moins de connaître ou d’assumer les conséquences de ce qu’il annonce, ni de ce qu’il préconise.
    2. Il n’a donc besoin d’autre critères pour fixer sa position que ses propres sentiments, son propre tempérament, sa propre conviction. Son succès dépend donc exclusivement de son habileté rhétorique.
    3. Conséquence induite : les très-long-termistes se divisent entre optimistes et pessimistes, ce qui donne lieu à des joutes oratoires très appréciées des amateurs de jeux du cirque… quoique sur la base de

    Le très-long-termisme est la terre d’élection des idéologies, des croyances religieuses et des sectes. Le slogan qui représente, historiquement, l’expression de l’optimisme très-long-termiste est celui qui annonce « les lendemains qui chantent ».

    Le très long terme, c’est l’échéance de Marx-Lénine-Staline, qui préparaient l’homme nouveau. C’est l’échéance d’Adolf Hitler qui voulait faire ressurgir la race aryenne pure. C’est l’échéance fétiche de tous ceux qui, de Platon (hé oui !) à Pol Pot en passant par Rousseau se sont donné pour dessein de « changer l’Homme » avec comme résultat concret d’avoir réussi à « changer », en effet, quelques millions d’hommes en cadavres.

    Le très long terme, aujourd’hui, ne serait-ce pas l’échéance sur laquelle se positionne déjà la « superclasse mondiale » avec la participation de la fondation Gates comme de Paul Ehrlich, qui militent pour une Terre peuplée seulement d’un milliard ou 1,5 milliard d’humains ?

    Entre le raisonnement à très long terme comme celui à très court terme, pourtant, il existe des similitudes frappantes : d’abord, en ce qu’ils donnent, l’un comme l’autre, à ceux qui les pratiquent, un maximum de chances de raisonner faux ; ensuite, dans le discours de certains politiques, ils ne sont nullement incompatibles, au contraire. Sur la question des frontières européennes, par exemple :

    La classe politique ultra-majoritaire d’aujourd’hui est bien contrainte, pour des raisons alimentaires immédiates, de s’inscrire dans la conformité européiste : quiconque s’en éloigne se trouve immédiatement « privé de dessert » par sa formation politique. Cela, c’est évidemment une approche « très-court-termiste ».

    Il n’y a pas de trace d’idéologie là-dedans : la posture est la même chez les Républicains et au PS dont les principes « idéologiques » sont formellement inconciliables mais qui se retrouvent unanimes pour affirmer que l’Europe c’est l’avenir et la puissance.

    Si on leur fait observer que cette Europe a surtout fait la preuve de ses limites et de ses inconvénients voire de ses tares rédhibitoires, que cette Europe a surtout prouvé son impuissance à assurer sa sécurité et sa capacité à organiser la concurrence déloyale entre systèmes économiques et sociaux trop dissemblables, ils répondent en chœur « C’est normal mais c’est passager, à long terme. Vous verrez : l’Europe c’est le salut pour tous ».

    Et voilà comment les TCTistes se rangent, quand ça les arrange, derrière la bannière du très long terme…

    Tout cela est bien beau, me dira-t-on, mais alors sur quelle période faut-il se situer pour raisonner sainement ?

    – Heureusement, n’étant pas politicien, je n’ai pas à me soucier d’affirmer au risque de trahir la vérité.
    – Malheureusement, la réponse ne peut être que relative et conditionnelle.

    Elle est en effet fonction de deux variables :

    – Quelle est la durée de vie des informations « certaines » dont nous disposons et quel est leur degré de certitude ?
    – Qu’est-ce qui, à l’échelle d’une vie humaine – et de ses projections (enfants, petits-enfants) – nous intéresse vraiment ?

    En d’autres termes, que sommes-nous prêts à accepter pour nos petits-enfants, ceux que nous avons vus naître et grandir, ceux qui ne sont pas des concepts lointains mais des êtres de chair, ceux dont le sort – qui se déroule sur la durée du prochain siècle – ne peut nous laisser insensibles ?

    Si j’ose dire, cette feuille de route séculaire tombe bien : c’est celle sur laquelle nous pouvons encore nous autoriser à prévoir avec une petite chance de vraisemblance.

    Quelle courte vue ! Quel égoïsme ! hurleront les idéologues très-long-termistes.

    Peut-être. Mais comme au-delà nous sommes rigoureusement incapables même de « reconnaître le terrain », à quoi sert d’y poser des mines sur le chemin d’avenir de nos enfants ?

    Comme diraient les Américains « Donnez-moi une seule bonne raison » de risquer de voir une AK 47 massacrer mes enfants au prochain coin de rue, soi-disant pour ouvrir les bras à des « réfugiés » qui viennent de partout sauf des zones de guerre ? pour faire chanter les lendemains d’enfants dont rien ne dit qu’ils existeront ? pour peupler les trottoirs de nos villes de « familles syriennes » qui n’ont jamais vu la Syrie ?

    Donnez-moi une seule bonne raison d’exposer mes petits-enfants à passer leur vie au chômage ou, à échéance de 20 ou 30 ans, à travailler 50 heures par semaine pour un salaire équivalant à 400 euros par mois, pour le bonheur de partager la « richesse » avec des peuples de remplacement issus de pays qui ont été incapables de développer leur économie depuis qu’ils s’autogouvernent ?

    Donnez-moi une seule bonne raison de croire à ce que vous affirmez, vous qui depuis le début du XXe siècle n’avez pas cessé de masquer vos crimes derrière vos mensonges ?

    Donnez-moi une seule bonne raison de ne pas voir ce qui crève les yeux (enfin… qui aimerait bien nous les crever) : la conjonction, la collusion hurlante entre le plus cynique, le plus inhumain des mondialismes capitalistes, avide de peuples asservis et sous-payés à consommer, et ce gaucho-mondialisme qui s’autoproclame « alter » mais se met au service objectif du premier qui le nourrit grassement de ses subventions !

    Julius Muzart 2 mars 2017

    (*) Voir aussi : « Sa Majesté Mensonge »

    http://www.polemia.com/de-deux-categories-de-malfaiteurs-en-politique-les-tres-court-termistes-et-les-tres-long-termistes/

  • Vidéo – Le combat pour l’identité et la remigration expliqué par Jean-David Cattin

    Remigration-Jean-David-Cattin-2-600x314.jpg

    Jean-David Cattin, directeur national à la formation des Identitaires, a donné une conférence à La Traboule, à Lyon, pour présenter les 30 mesures pour une politique d’identité et de remigration déclinées dans l’ouvrage éponyme qui vient de paraître et dont il a signé la préface. Un exposé didactique pour ceux qui savent déjà que le combat pour l’identité des peuples européens est le seul qui compte… et pour ceux qui en douteraient encore.

  • Le populisme : une résurgence du politique face à l’économisme triomphant et déshumanisant

    Selon Thibaud Collin dans L'Homme Nouveau :

    6a00d83451619c69e201bb09814235970d-200wi.jpg"[...] Le « populisme » est ce mot simple pour désigner un faisceau de phénomènes dont le dénominateur est le refus viscéral de la déliaison libérale. D’où les demandes de sécurité, de limites (redécouverte de la nature protectrice des frontières), d’autorité rendant possible le gouvernement de soi d’un peuple, de continuité avec son histoire et sa culture, etc. Le populisme peut ainsi être compris comme une résurgence du politique face à l’économisme triomphant et déshumanisant.

    Cette réaction est saine mais elle ne portera de bons fruits que si elle est enracinée et comprise dans une anthropologie politique sachant situer et articuler les différentes dimensions de l’ordre humain. La crise de notre civilisation est donc le moment opportun de redécouvrir la sagesse de la doctrine sociale de l’Église ; celle-ci est le fruit d’une longue expérience de la vie commune accumulée par la raison naturelle, éclairée et purifiée par la Révélation divine. De Léon XIII choisissant de revivifier l’héritage de la philosophie et de la théologie de saint Thomas au Pape François exhortant les peuples à résister à la cupidité, en passant par Pie XII et saint Jean-Paul II, les catholiques disposent d’un trésor pour notre monde. Connaissons-nous ce trésor ? Pratiquons-nous les vertus grâce auxquelles le monde commun peut perdurer dans la paix et la justice ? La vraie réforme est la réforme des mœurs, c’est-à-dire celle dont nous sommes les acteurs dans notre vie quotidienne."

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/03/le-populisme-une-r%C3%A9surgence-du-politique-face-%C3%A0-l%C3%A9conomisme-triomphant-et-d%C3%A9shumanisant.html

  • 4e colloque annuel de l’Institut Iliade le 18 mars, à Paris, sur le thème : « Européens : transmettre ou disparaître ».

    Dans le monde qui vient, pour continuer à exister, il faudra plus que jamais savoir qui l’on est et d’où l’on vient. En France même, le combat politique et celui des idées est un « combat de civilisation ». Ce qui se joue, c’est la nécessité pour les Français et les Européens de renouer avec le fil de leur tradition, que Dominique Venner définissait comme « ce qui persévère et traverse le temps, ce qui reste immuable et qui toujours peut renaître en dépit des contours mouvants, des signes de reflux et de déclin ».

    C’est à cet impératif que s’attachera le colloque annuel de l’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne, organisé samedi 18 mars 2017 à partir de 10h à la Maison de la Chimie, 28 Rue Saint Dominique, 75007 Paris.

    La journée est divisée en deux séquences. La matinée (10h-12h30) dressera le cadre de l’analyse, et plus particulièrement la crise de la transmission. Après une introduction de Grégoire Gambier et une mise en perspective proposée par Philippe Conrad, président de l’Institut Iliade (« L’Héritage européen, le connaître, le transmettre »), François Bousquet abordera « les origines du désastre : l’idéologie de la déconstruction », avant une table ronde consacrée à l’impasse de l’école républicaine, réunissant autour de Charlotte d’Ornellas, le délégué général de SOS Education Jean-Paul Mongin (« L’Education nationale : un outil idéologique »), Françoise Candelier, institutrice et créatrice d’une école hors contrat (« Les écoles hors contrat, lieux de résistance et de transmission »), l’enseignant et essayiste Jean-François Chemain (« L’Education nationale au miroir de l’éducation antique »). Cette matinée se conclura sur une évocation stimulante, issue de l’histoire : « Aristote au Mont Saint-Michel, comment la tradition grecque s’est transmise au Moyen Age ? ».

    L’après-midi (14h-18h30) explorera les différentes voies possibles du ressourcement. Interviendront ainsi Philippe Christèle (« Révéler et transmettre les valeurs du chef : éloge incongru de l’entreprise »), Christopher Gérard (« Paideia : la transmission comme acte révolutionnaire »), Jean-François Gautier (« La transmission par le patrimoine musical »), Lionel Rondouin (« Quel récit civilisationnel pour les Européens ? ») et Jean-Yves Le Gallou(« Face au ‘dernier homme’, le recours à la civilisation »). Ces interventions seront entrecoupées d’illustrations concrètes et de deux tables rondes. L’une, animée par Patrick Péhèle, réunira des représentantes des Antigones pour évoquer « le retour des femmes » dans l’œuvre de transmission. L’autre traitera, autour d’Aloysia Biessy, de laPaideia pour « former le corps, l’âme et l’esprit », avec l’essayiste et blogueuse Anne-Laure Blanc (« Le conte, lointaine mémoire et permanence vivante »), le chef d’entreprise et responsable d’un mouvement scout Hadrien Vico(« Le scoutisme, école de la vie et du caractère ») et le maître artisan allemand Harald Bosch (« Compagnonnage et artisanat d’art »).

    Ce colloque constitue la manifestation publique annuelle de l’Institut Iliade. Elle réunit plus de 1 000 participants désireux d’explorer les pistes du nécessaire réveil des peuples européens, d’échanger avec les orateurs et de se retrouver, y compris autour d’un verre, dans la convivialité d’une communauté ainsi reformée.

    Avec ses séances de dédicaces et davantage encore de stands, l’édition 2017 sera l’occasion de présenter en exclusivité :

    • Le prochain film de l’Iliade à destination des réseaux sociaux : « Européen, ton soleil revient !»
    • Le premier ouvrage co-édité par l’Iliade et Pierre-Guillaume de Roux : Le chant des alouettes. Cette anthologie poétique constitue le prolongement du travail réalisé par Thibaud Cassel dans le cadre de sa formation au sein de l’Institut.

    Pour être certain de disposer d’une place et accéder plus rapidement à la salle, il est vivement recommandé de réserver en s’inscrivant en ligne dès maintenant via weezevent.com/colloque-iliade

    Contact, demandes d’interviews et renseignements complémentaires : contact@institut-iliade.com

  • Macron, le candidat du lobby pharmaceutique - Journal du mercredi 8 mars 2017

  • Marine Le Pen l’invitée de RTL

    Marine Le Pen était l’invité ce matin des « Petits déjeuners de la présidentielle » sur RTL.

    Deux heures pour vendre son programme politique, économique, social, devant des journalistes hostiles et attaquer celui de ses adversaires. Emmanuel Macron a été particulièrement la cible de ses critiques :

    «  »Un pur produit du système bancaire », « le candidat de la mondialisation sauvage », « le candidat de l’immigration massive », « il est le mondialiste, je suis moi la patriote ».

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/marine-le-pen-linvitee-de-rtl/70743/

  • Mireille Valette de Vigilance Islam Suisse lors de Désislamiser l'Europe

  • La droite a toujours promis mais n’a jamais rien fait !

    Auriez-vous la mémoire courte ?

    J’avoue être surpris quand je vois des auteurs de Boulevard Voltaire vouloir sauver le soldat Fillon, le soutenir bec et ongles au nom de la défense de la vraie droite et larmoyer sur cette pauvre Penelope, recluse dans son château. Messieurs, je vous le dis : attention, auriez-vous la mémoire courte ?

    Souvenez-vous, pour les plus âgés, à la suite des attentas du GIA algérien à Paris, Charles Pasqua, en 1986, alors qu’il était ministre de l’Intérieur, déclarait : « Il faut terroriser les terroristes, car la guerre est engagée. » Pourtant, le combat contre l’islamisme est toujours aussi présent, il n’a pas été éradiqué, il a simplement muté en sortant du simple cadre algérien.

    Souvenez-vous, en juin 1991, au cours d’un dîner-débat du RPR, Jacques Chirac prononçait un discours particulièrement explosif :

    « Notre problème, ce n’est pas les étrangers, c’est qu’il y a overdose. Il est certain que d’avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d’avoir des musulmans et des Noirs […] Comment voulez-vous que le travailleur français, qui habite à la Goutte-d’Or, qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15.000 francs, et qui voit sur le palier, à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50.000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! [Applaudissements nourris] Si vous ajoutez à cela le bruit et l’odeur [rires nourris], eh bien, le travailleur français sur le palier devient fou. Et il faut le comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n’est pas être raciste que de dire cela. Nous n’avons plus les moyens d’honorer le regroupement familial, et il faut enfin ouvrir le grand débat qui s’impose dans notre pays, qui est un vrai débat moral, pour savoir s’il est naturel que les étrangers puissent bénéficier, au même titre que les Français, d’une solidarité nationale à laquelle ils ne participent pas puisqu’ils ne paient pas d’impôts ! […] Il faut que ceux qui nous gouvernent prennent conscience qu’il y a un problème de l’immigration. »

    Jean-Marie n’aurait pas dit mieux, il aurait même été moins féroce.

    Résultat néant : rien n’a été entrepris et l’immigration continua de plus belle !

    Souvenez-vous, Sarkozy, le 19 juin 2005, dans la cité des 4.000 à la Courneuve : « Dès demain, on va nettoyer au Kärcher la cité. On y mettra les effectifs nécessaires et le temps qu’il faudra, mais ça sera nettoyé. » Interpellé quelques jours plus tard à l’Assemblée sur le sujet, il persiste et signe : « Il faut nettoyer le quartier des trafics et des délinquants, réitère-t-il, avant d’ajouter : « Je ne retire rien. Je ne regrette rien. Je ferai ce que j’ai dit et nous aurons des résultats. Cela prendra le temps qu’il faudra. »

    Hélas, cinq mois plus tard, les banlieues s’embrasaient et, douze ans après, il y a toujours plus de zones de non-droit. Quant au fondamentalisme, il se porte à merveille dans les quartiers.

    Ce que n’ont pas compris certains, c’est que la droite n’a pas de volonté affirmée quand il s’agit de l’immigration et de l’islamisme. Dès que la gauche et les « racailles » s’opposent à ses mesurettes et descendent dans la rue, la droite abdique et, comme la seiche, lâche son écran de fumée avant de reculer et de fuir.

    Les mots de François Fillon, dimanche sur France 2, en apportent d’ailleurs la preuve : « Ma principale adversaire, c’est madame Le Pen » (il n’a cité ni Macron ni Hamon). Ne vous illusionnez pas : le candidat de la droite se pliera comme ses « illustres » prédécesseurs au politiquement correct s’il accède en mai au pouvoir.

    http://www.bvoltaire.fr/jeanpierrefabrebernadac/droite-a-toujours-promis-na-jamais-rien,317829