France et politique française - Page 2881
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Conférence Dextra Vendredi 10/03 « Médias alternatifs, mythes ou réalités ? » Par M. Bild
Chers camarades !Ce vendredi 10 mars nous recevrons Martial Bild qui nous parlera des médias alternatifs,de la ré-information, et des sources d’actualités parallèles,sont-elles toutes bonnes à suivre ? Sont-elles fiables ?Nous vous attendons nombreux pour cette conférence d’importance.Par respect pour nos conférenciers et pour l’établissement qui nous accueil nous vous attendons à l’heure dite.Rendez-vous à 19hAu MolièreRue de Buci 75006 Paris -
Marion Maréchal- Le Pen : « La fracture au sein des Républicains » va dégager une partie nationale-compatible
MMLP a parlé du livre« La Nièce » qui lui est consacrée. Elle a abordé les sujets suivants : Christian Estrosi (président de la région PACA), l’immigration, les subventions LGBT, l’IVG, l’Union Européenne, François Fillon, l’Islam, la suppression des féodalités que sont les régions et des baronnies que sont les Inter-communalités. Elle a rappelé les deux piliers du programme présidentiel de Marine Le Pen: la lutte contre l’immigration et la souveraineté face à l’Union européenne, ainsi qu’une place favorite pour les Indépendants.
Interview de Dimanche en Politique (F3, 05 mars 2017).
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Donald Trump accuse Obama d’espionnage et réclame une enquête
Aux États-Unis, Donald Trump persiste dans ses charges contre Barack Obama. Il l’accuse de l’avoir placé sur écoute lors de la campagne présidentielle.
Dans un tweet posté le 4 mars dernier, Donald Trump fait référence au scandale le plus retentissant de l’histoire politique américaine, le Watergate. En 1974, le président républicain Richard Nixon avait été poussé à la démission après la découverte de micros dans les bureaux du parti démocrate.
Le président américain souhaite donc que le Congrès mène ses propres investigations alors que le FBI exige un démenti de ses propos.
États-Unis : Trump accuse Obama d'espionnage et… par francetvinfo -
Marine Le Pen sous-estimée dans les sondages ?
Selon François Hollande (dans le Monde) :
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Désislamiser l'Europe : le général Piquemal sur la loyauté des musulmans
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Nigel Farage : «Macron contre Le Pen, une bataille idéologique»
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Provocations socialistes: Bernard Cazeneuve tient la corde
« Victoire à l’usure ou à la Pyrrhus ? » s’interroge aujourd’hui la presse après le bras de fer remporté par François Fillon au sein du marigot LR. L’ex Premier ministre a finalement obtenu le soutien à l’unanimité du Bureau politique du parti. Chapeau l’artiste ! Mais à moins de cinquante jours du premier tour, il est déjà bien (trop?) tard et l’unité de LR derrière « leur » candidat, ne parlons même pas des centristes, est une blague à laquelle personne ne croit. Quant au programme eurolibéral de M. Fillon , avant même l’affaire Pénélope, sa divulgation dans l’opinion fut la première cause de sa dégringolade dans les sondages. De l’image du FN cette fois, il est question dans le dernier baromètre (annuel et existant depuis 1984 !) réalisé par Kantar Sofres-OnePointpour France info et Le Monde. Il apparaît à la lecture de celui-ci , ce qui ne manque pas d’étonner, que 58% des sondés considéreraient que le FN est « un danger pour la démocratie », un pourcentage en hausse de 11 points par rapport à 2012. Un avis qui serait majoritaire chez les femmes (62 %), les plus de 65 ans (63 %), les professions intermédiaires (63 %), les diplômés de l’université (68 %), les cadres (69 %). En l’espèce les catégories désignées a priori comme les plus perméables au formatage médiatique, aux idées progressistes de la Caste, à la pensée unique, au matraquage d’une propagande qui explique que les aspirations populaires…sont antidémocratiques.
Dans le même temps, ce sondage indique encore que 48% des ouvriers et plus largement 33% des personnes interrogées (en hausse de deux points par rapport à 2016) seraient en accord avec les positions du Front National , tandis qu’un électeur de LR sur trois (32% ) serait favorable à un rapprochement avec le FN. Une donnée intéressante dans l’hypothèse d’une second tour qui opposerait Marine Le Pen à Emmanuel Macron.
D’autant que comme le note Serge Federbusch sur le site du Figaro, « le report des voix de droite républicaine sur le télévangéliste de l’oligarchie (Macron, NDLR) dans une deuxième tour face à Le Pen est moins qu’assuré. Si Fillon est sèchement éliminé, la fureur de son électorat pourrait le conduire à voter pour la candidate du Front National au second tour. Il ne faut pas oublier que la France est aujourd’hui majoritairement de droite, toute nuance confondue. Il suffirait donc que Marine Le Pen parvienne à adoucir son image et à assimiler Macron à Hollande pour que les sondages soient cruellement démentis, de la même manière qu’ils l’ont été aux États-Unis ou en Grande-Bretagne récemment. Mais, ici aussi, François Hollande joue avec le feu. Plus il soutiendra Macron ouvertement, plus il fera partager la détestation populaire qui l’accable à ce successeur éventuel et quasi-fils spirituel. »
Une détestation que Bernard Cazeneuve réserve lui au Front National et qui partage avec François Hollande la même inquiétude: « En privé, M. Hollande se dit persuadé que Mme Le Pen, qui profite des difficultés de M. Fillon, est sous-estimée dans les sondages . Si la candidate du FN arrive avec dix points d’avance au premier tour, celui qui arrivera en deuxième position peut avoir du mal à rassembler , avance un conseiller… ».
Pour conjurer la menace et comme Manuel Valls avant lui, M. Cazeneuve parcourt actuellement la France pour prêcher contre le vote Marine... une action prioritaire quand on est Premier ministre? En Lorraine lundi, le hiérarque socialiste, commis de Bruxelles et comptable de l’épouvantable bilan du quinquennat Hollande, a tressé des lauriers à l‘union européiste. Il a affirmé que Marine Le Pen « ne propose rien » pour la France, qu’un programme de protectionnisme intelligent n’est qu’ « illusion, mensonge et impasse », que le FN c’est « un parti du désordre », du « mépris des institutions », des « mensonges dissimulés » et des « messages simplistes »…
Culot sidérant? Ahurissante faute de goût? Ou peut-être plus prosaïquement mépris pour les sentiments du pays réel, voire une incapacité à en mesurer l’intelligence? C’est en tout cas depuis Athènes que M. Cazeneuve a mis en garde vendredi , dixit Le Monde, contre « le risque du populisme ». Un populisme qui, si l’on croit le Premier ministre, contrairement à l’ultra libre échangisme, à l’immigrationnisme et au mondialisme des élites hors-sol « ruinerait la possibilité pour l’Europe » de protéger ses citoyens. « La France sera plus forte que les invitations (…) au recroquevillement. »
Encore et toujours l’inversion accusatoire chère aux adversaires de Marine et du FN. De surcroît, affirme Bruno Gollnisch, tenir ce type de propos en Grèce , pays où la population est paupérisée, tiers-mondisée, mise à genoux par les trahisons successives de sa classe politique et le traitement ultra-violent qui lui est infligé pour répondre aux exigences du FMI, de la Banque centrale européenne et de la Commission de Bruxelles, relève au minimum d‘une forme de provocation plutôt perverse. Redisons-le ici, si Marine est élue, elle mettra les instances de l’UE devant leurs responsabilités. Elle exposera clairement les conditions pour notre maintien: réappropriation de tous nos pouvoirs régaliens, réaffirmation de notre indépendance, de notre souveraineté monétaire, territoriale, économique, législative. C’est cela défendre la France, au nom du peuple!
https://gollnisch.com/2017/03/07/provocations-socialistes-bernard-cazeneuve-tient-corde/
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Désislamiser l'Europe : le rôle des médias - Jean-Yves Le Gallou
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La prétendue radicalisation de la droite
La renonciation définitive du maire de Bordeaux a été confirmée ce 6 mars. Il ne se portera comme candidat de substitution dans la campagne présidentielle. Or, cette nouvelle n’aurait pas dû surprendre grand monde. Seuls les médias, sans doute pour vendre du papier ou de l'espace publicitaire, ont fait semblant de présenter cette fausse question comme un objet d'attention quotidienne, et combien haletante : "demain Juppé parlera", "le dispositif Juppé se prépare", "enfin on va savoir", "Juppé plan B", ce qui devient dans Libé, royaume du calembour oblige "Juppé plombé", etc.
Et puis, comme prévisible, et comme annoncé par l'intéressé, le maintien du candidat investi par les primaires, a privé le projet de tout objet. Entretemps, les mêmes médias ont pu chroniquer et manipuler l'évolution alléguée de résultats de sondages mal définis, approximatifs, mais toujours assénés comme autant de certitudes.
Ceci n'est pas nouveau, et les déconvenues de l'année 2016 n'empêchent pas les mêmes de recommencer en 2017.
Retenons toutefois, parmi les motifs avancés par Juppé, l'un d'entre eux, à la fois le plus intéressant et celui qui se voulait accusateur. L’ancien premier ministre de Chirac se prononce contre ce qu'il fait mine de tenir pour une dérive : la "radicalisation" de la droite. Il accuse son propre parti d'avoir organisé, le 5 mars, une manifestation où seraient venus les plus déterminés de ses partisans.
Appliqué à la droite ce nouvel élément de langage la désignant comme "radicalisée" n’est pas apparu innocemment. En de dehors M. Juppé que l’on rattache un peu généreusement à la droite, ce sont surtout les perroquets du pouvoir hollandiste qui en propagent l’abus. Radicalisation en effet s’applique à l’islamo-terrorisme ou à la l’ultra-gauche violente. (1)⇓
Il convient de mesurer l'imposture.
Quelle "radicalité" en effet que de brandir des drapeaux tricolores sur le parvis des Droits de l'Homme ! Quel extrémisme que de chanter la Marseillaise !
Rappelons quand même que l'article 2 de la Constitution dispose que "l'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. L'hymne national est la Marseillaise."
Quant au droit de manifester, il résulte de l'article 11 de la Convention européenne des droits de l'Homme sur la liberté de réunion et de l'article 10 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen qui énonce : "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi".
Deux personnages, qu’on aurait pu croire hors jeu, sont intervenus : M. Hollande dont on ne doit pas perdre de vue qu’il continue de résider au palais de l’Elysée, et sa petite camarade Hidalgo. Leurs déclarations tendaient à dénoncer la radicalisation de la droite. Elles visaient ainsi stigmatiser, dans ce rassemblement, le fait qu’il risquait de mettre en cause le pouvoir de ce qu’on appelle "la justice". Ce mot un peu pompeux s’agissant, en fait, de la magistrature syndiquée, est utilisé de manière ambiguë car, par hypothèse sémantique la justice ne saurait être que juste. Il n’en va pas de même pour tous les magistrats, que l’on doit sans doute respecter tout en sachant qu’il s’agit d’hommes, et de femmes, comme les autres.
Dans la constitution de 1958 l’autorité judiciaire n’est pas un pouvoir démocratique comme le sont le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif et comme pourrait l’être un authentique pouvoir judiciaire conçu selon le doctrine de Montesquieu, clairement séparé par conséquent. Elle ne doit certes pas, elle ne devrait pas interférer dans les pouvoirs législatif et exécutifs issus eux-mêmes du suffrage universel.
C’est ainsi qu’elle ne saurait s’intéresser, pour le moment, avant la fin de ce misérable quinquennat, au salaire attribué par le chef de l’Etat à son coiffeur, rémunération bien plus élevée que celle de la plupart des attachés parlementaires, etc. On ne saura donc que plus tard, eu égard à la pauvreté de la chevelure confiée à ses soins diligents et coûteux, s’il s’agit d’un emploi fictif.
JG Malliarakis
Apostilles
- Tout cela relevant, nous assure-t-on, d'un travail de "déradicalisation", pourrait s'agissant de "soigner" la droite, prendre modèle sur l'internement psychiatrique soviétique. ⇑
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Juppé renonce devant l’hypothèse Marine
Le pari a été plutôt réussi par François Fillon qui s’est senti relégitimé - c’était le but de la manœuvre - par la démonstration de force d’hier. Au dernier pointage environ 300 cadres et élus de LR appellent à son débranchement, mais vraisemblablement 40 000 personnes se sont rassemblées pour lui apporter leur soutien place du Trocadéro à Paris. Fillon joue la base contre les élites, fort de son résultat incontestable à la primaire ou il a écrasé Juppé au second tour. Fort aussi d’un programme certes libéral mais aussi conservateur, patriotique, qui promet (pour la énième fois!) de prendre en compte les aspirations identitaires du peuple de droite... Bref tout ce que M. Fillon n’a jamais (ou très peu) osé faire en trente ans de carrière politique. Mais un programme filloniste qui est apparu plus incarné, plus soucieux de la France comme réalité charnelle, que le discours froid, technocratique, européiste, aux relents communautaristes et immigrationnistes (il a tenté de rectifier le tir dans son programme mais trop tard…) du maire de Bordeaux. Le dernier des chiraquiens, le chantre de l’identité heureuse est rejeté, voire détesté par une large fraction des sympathisants de LR.
Les reportages effectués hier place du Trocadéro prenaient la mesure de l’hostilité que suscite Alain Juppé. Un plan B synonyme de bonne opération pour le FN et sa candidate affirmaient avec inquiétude les cadres de LR qui restent fidèles à M. Fillon mais aussi beaucoup de sympathisants lambda. A l’instar de “Corentin, 23 ans, étudiant en école de commerce” qui résume un avis très largement partagé dans la foule hier : ” Voter Juppé, c’est voter Macron, c’est voter mou, la France perdra cinq ans “. ” Il faut un vrai programme de rupture. Propulser quelqu’un d’autre à la place de François Fillon, c’est la meilleure façon de faire élire Marine Le Pen.”
Toutes choses qu’Alain Juppé sait parfaitement. Il n’était pas dupe du dernier sondage kantar publié hier dans Le Figaro qui le donnait pourtant qualifié pour le second tour, derrière la candidate du FN mais devant Emmanuel Macron, là où Fillon ne passerait pas la barre du premier tour et permettrait ainsi au poulain d‘En Marche!, d’Alain Minc, de Jacques Attali et de Daniel Cohn-Bendit d’affronter Marine dans le duel final. Malgré les pressions diverses et variées, soucieux d’éviter l’humiliation d’une élimination au premier tour de la présidentielle, M. Juppé a finalement jeté l’éponge ce matin lors d’une conférence de presse à Bordeaux.
La militante antinationale Laurence Parisot, ex patronne du Medef, vice-présidente de l‘IFOP, invitée ce matin sur Europe 1 n’a donc pas su plus que ses amis convaincre Juppé d’y aller, mais elle résumait aussi l’opinion du microcosme, des élites progressistes: “je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi inquiétant”. “Ce qui se passe autour de François Fillon, c’est comme un film et on ne voit que le premier plan. Mais il y a un deuxième plan, le climat, les mots violents, tout cela légitime un peu plus l’arrivée de Marine Le Pen au pouvoir “.
Une victoire de Marine qui est une éventualité qui se renforce de jour en jour et qui se fraye un chemin jusqu’au cœur des palais de la République. L’obs nous indique que “pour parler de cette hypothèse radicale – mais qu’il semble considérer comme possible – François Hollande (obsédé par le FN) a convié à déjeuner cinq chercheurs spécialistes du Front National”. En l’espèce Nonna Mayer, Alexandre Dézé, les Olivier Dard, Nicolas Lebourg, Jean-Claude Monod. Ce n’est pas une certitude lui ont dit ses interlocuteurs mais “ pour le président de la République, si le FN progresse, c’est surtout parce que la gauche a renoncé à la patrie sans proposer autre chose (à qui la faute? NDLR) . Il a également souligné avec sévérité la responsabilité de l’Europe. “
L’Europe encore une fois a le dos large et ne doit pas occulter la lâcheté, la servilité, la frilosité des partis qui se partagent le pouvoir depuis des décennies constate Bruno Gollnisch. Ce n’est pas tant la responsabilité de l’UE qui est en cause que beaucoup plus directement celle de François Hollande, pseudo ennemi de la finance, et avec lui celle de l’ensemble de la classe politicienne qui s’est empressée de nous mettre la corde au cou, accepte la tutelle bruxelloise, notre inféodation aux oukases euromondialistes.
Alors que débute aujourd’hui le sommet de Versailles qui réunira ce soir les chefs de gouvernement d’Allemagne, d’Espagne et d’Italie, M. Hollande a accordé un entretien accordé très symbolique au groupe de journaux Europa (Le Monde, Süddeutsche Zeitung, La Stampa, The Guardian, La Vanguardia et Gazeta Wyborcza). Il a rituellement attaqué Donald Trump dont les propos sur l’Europe de Bruxelles ” donne un crédit aux populistes et aux nationalistes “. La Russie traditionnelle en a pris aussi pour son grade. Le président de la république a accusé le gouvernement de Vladimir Poutine d’utiliser ” tous les moyens pour influencer les opinions publiques “. Avec la même efficacité dans le sens contraire que nos propagandistes des grands groupes multimédias dans nosdémocraties avancées?
Bien sûr, François Hollande s’est arrêté sur la question de l’essor sans précédent du courant patriotique, national et souverainiste baptisé “populiste” ou “d’extrême droite”. Un qualificatif qu’il reprend sans surprise à son compte pour dire que “la menace existe. L’extrême droite n’a jamais été aussi haute depuis plus de trente ans. Mais la France ne cédera pas. D’abord, parce qu’elle est la France et qu’elle a conscience que le vote du 23 avril et du 7 mai déterminera non seulement le destin de notre pays mais aussi l’avenir-même de la construction européenne.”
” Car si d’aventure, poursuit M. Hollande, la candidate du Front National l’emportait, elle engagerait immédiatement un processus de sortie de la zone euro, et même de l’Union européenne [UE]. C’est l’objectif de tous les populistes, d’où qu’ils soient : quitter l’Europe, se fermer au monde et imaginer un avenir entouré de barrières de toutes sortes et de frontières défendues par des miradors (sic) . Mon ultime devoir, c’est de tout faire pour que la France ne puisse pas être convaincue par un tel projet, ni porter une si lourde responsabilité.”
La lourde responsabilité de M. Hollande, dont il ne peut d’ores et déjà s’exonérer, c’est son triste bilan, c’est d’avoir précipité un peu plus notre pays vers le déclin - mais comment pouvait-il en être autrement avec un programme comme le sien ? - de ne pas avoir su redonner un avenir, un destin à notre pays et à notre peuple. Une tâche à l’évidence trop lourde pour les candidats européistes porteurs de projets mettant en scène une France frileuse, racornie, sans flamme, sans souffle. Notre lourde responsabilité, nous, les nationaux, les patriotes de l’espèce amoureuse, nous en prenons toute la mesure, nous ne la méconnaissons pas. Mais autour de Marine nous nous sentons de taille à la relever. Elle consiste à permettre à la France de retrouver ses libertés, ses protections naturelles, sa prospérité, son identité malmené, son rayonnement international, son indépendance, sa voix singulière dans le concert des nations, de nouer des alliances conformes à ses intérêts, à favoriser une Europe des patries et de la libre coopération.
https://gollnisch.com/2017/03/06/juppe-renonce-devant-lhypothese-marine/