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France et politique française - Page 3041

  • Catastrophique immigration par Georges FELTIN-TRACOL

    immigration-que-faire-le-gallou-via-romana-192x300.jpgPrésident de Polémia, ancien élu au Parlement européen et au conseil régional d’Île-de-France, Jean-Yves Le Gallou est aujourd’hui le principal agitateur d’idées de la mouvance identitaire et patriotique. Ce remarquable critique du monde des médiats est aussi un spécialiste du fait migratoire. Co-auteur dès 1985 de La Préférence nationale : réponse à l’immigration, il a publié ce printemps un copieux essai sur cette calamité d’ampleur inégalée dans notre histoire qu’est le déferlement des extra-Européens. Immigration : la catastrophe. Que faire ? synthétise quarante ans de recherches, de travaux et de réflexions. L’auteur rappelle qu’« en 1976, alors jeune haut fonctionnaire au ministère de l’Intérieur (p. 469) », il rédigea un premier « Bilan économique de l’immigration ». Il produisit ensuite sur le même sujet de nombreuses études. Mais il le reconnaît volontiers : toutes ses conclusions étaient finalement modérées, car « la réalité a toujours dépassé les pires diagnostics et les pires prévisions. Si j’ai péché dans mes analyses, ce n’est pas par excès mais par défaut ! (p. 469) ».

    En effet, l’actuelle submersion migratoire dépasse tous les pronostics les plus sombres. Si aucune réaction énergique ne se déclenche avant la fin de ce premier quart de siècle, le continent européen changera définitivement de paysages, de coutumes, d’architecture et de… population ! Plus qu’un cri d’alarme, le nouveau livre de Jean-Yves Le Gallou sonne comme un ultime avertissement. Quelques esprits chagrins pourraient l’accuser de pratiquer un cas très particulier de réductionnisme puisqu’il considère l’immigration comme la matrice originelle de toutes les pathologies contemporaines dont nous souffrons parmi lesquelles l’islamisation qui, rappelons-le, n’est que la conséquence immédiate de ce phénomène.

    Liste exhaustive des nuisances

    En quarante-huit chapitres relativement brefs et didactiques, regroupés en quatre grandes parties (« La catastrophe », « Les causes majeures », « La grande trahison » et « L’esprit de résistance »), il démontre en quoi la question migratoire affecte toute notre vie quotidienne. Cela devient si vrai que les petites communes rurales abandonnées par l’État central parisien qui approuve tacitement la fermeture successive de l’école primaire, du bureau de poste, du cabinet médical, de la seule épicerie et du dernier bistrot, sont contraintes d’accueillir des masses allogènes de jeunes adultes. Une colonisation des campagnes s’opère sous nos yeux.

    Très complet, ce livre n’évoque cependant pas cette autre immigration qu’est l’invasion linguistique. À l’islamisation notable des sociétés ouest-européennes s’ajoute une anglicisation/américanisation nettement perceptible dans l’absence de traduction française des titres de films, maintenant des livres, et d’enseignes commerciales. En France, soyons clairs, seules ont droit de cité la langue de François Villon et de Pierre Corneille et les langues vernaculaires (corse, breton, basque, néerlandais, alsacien, arpitan, etc.), sinon nous aurons sous peu une société halal in global english. Le phénomène commence déjà à se répandre. Combien de soi-disant restaurants « nefast food » proposent à tous leurs clients des hamburgers halal ? Le coca et la charia font bon ménage, collusion qu’on retrouve en géopolitique avec l’« Islamérique ».

    Dans Le Monde (des 16 et 17 octobre 2016), Antoine Reverchon revient dans un article significativement intitulé « Rejeter les migrants, c’est refuser l’avenir » sur un colloque annuel convenu, bien-pensant et consensuel d’historiens où intervinrent de supposés « experts ». « À Blois, écrit-il, les économistes ont répété que les migrants étaient un bénéfice pour le marché du travail comme pour les budgets publics des pays d’accueil. » Cette interprétation est bien sûr fallacieuse d’autant que la « science » économique n’est pas une science, mais une magnifique charlatanerie. Jean-Yves Le Gallou démonte point par point la fausseté de leur assertion. Il en éclaire même les contradictions. « C’est parce qu’on réduit certains immigrés en esclavage et qu’on en subventionne d’autres qu’on chasse de leur emploi et de leur logement les Français des métropoles (p. 43). » Existe donc une forte aporie entre les appels incessants à toujours plus d’immigrés et une ouverture libre-échangiste quasi-illimitée. La gauche radicale n’a jamais compris que les misérables politiques de rigueur et d’austérité sont des effets indirects de l’immigration, sauvage ou non. Le parti-pris du célèbre quotidien vespéral propage un immigrationnisme carabiné courant chez les journalistes. « La classe médiatique […] prend au sérieux son rôle dans la promotion de “ l’immigration-chance-pour-la-France ”. Toute la palette de la désinformation sera utilisée pour défendre le point de vue immigrationniste : manipulation des statistiques, déformation des faits, occultation de la réalité, diabolisation – intimidation des opposants, et le bon gros bobard fabriqué. […] La croisade de l’immigrationnisme est sans pitié pour les populations autochtones (p. 250). »

    La caste médiatique n’est pas la seule à encourager la submersion allogène de l’Europe. L’immonde publicité toujours en quête de parts de cerveau disponible y contribue aussi largement. C’est ce que Jean-Yves Le Gallou nomme l’« idéologie Benetton », car elle fait « la promotion d’un monde uniformément métissé (p. 269) » et ce, au moment où les dirigeants de la planète entérinent formellement la bio-diversité. Et l’ethno-diversité, alors ?

    Immigration contre nature

    Les Verts sont réputés pour être de zélés chantres des migrations. Or celles-ci contreviennent aux impératifs de l’écologie véritable. Les partis Verts sont aussi écologistes qu’Al Capone fut un policier infiltré au cœur de la pègre de Chicago. Jean-Yves Le Gallou souligne avec raison que « l’ouverture des frontières et l’immigration sont parfaitement contraires aux exigences écologiques (p. 87) ». L’écologiste radical finnois Penti Linkola l’admet fort bien, lui qui préconise depuis longtemps unesociété fermée décroissante intégrale et d’autodéfense. Dans les années 1990, un influent groupe écologiste californien, le Sierra Club, s’élevait contre les clandestins latinos.

    Favorables aux migrants, les différentes ministresses du Logement, Cécile Duflot, puis Emmanuelle Cosse, ont la ferme intention de construire de nombreux logements sociaux avec un accès prioritaire aux « migrants ». Elles planifient malgré la COP 21 et les accords du Grenelle de l’environnement la bétonnisation criminelle des fertiles terres de France. Outre d’être identitaire, l’écologiste conséquent est hostile à toute immigration. Mieux, « dans la logique de la vulgate climatique, qui veut que l’homme ait une responsabilité dans le réchauffement climatique, l’immigration massive est un concept impossible à défendre : chaque immigrant accélère en effet le processus de réchauffement climatique d’origine humaine (p. 89) ». Par ailleurs, à une échelle plus fine, à Calais, maints délinquants clandestins piétinent les champs de culture afin de rejoindre les grands axes routiers et dévastent les zones boisées pour ériger des barrages sur l’autoroute. Il faudrait traduire dans toutes les langues « Vivre et travailler au pays » et l’appliquer sur tous les continents. A contrario, cela implique la limitation du tourisme des catégories aisées vers les pays du Sud ainsi que l’abandon définitif du tourisme comme mono-activité économique au profit d’une vision économique plus autocentrée.

    Des complicités multiples

    Jean-Yves Le Gallou ne cible pas que les Verts, les « pubards » et les « médiacrates ». Il s’attaque aux « bons apôtres de Big Other (p. 233) » par allusion à la belle préface de Jean Raspail à l’édition 2011 de son célèbre et visionnaire Camp des Saints écrit en 1973. Provenant du christianisme, catholique et réformé, progressiste, le DAL, la Cimade, France Terre d’asile, le Gisti, Médecins du Monde (qui se fourvoya en 1993 par une infâme campagne de presse contre l’héroïque président serbe Slobodan Milosevic) reçoivent de copieuses subventions publiques pour conduire de grandes campagnes de culpabilisation ou d’exclusion à l’encontre des Français d’origine européenne les plus pauvres ! Pour ces officines, les Autres passeront toujours devant les nôtres… La propagande « anti-raciste », profondément criminogène, finance des campagnes de racisme albophobe et attise la haine des banlieues de l’immigration.

    L’auteur revient sur toutes ces complicités. « Entre 1995 et 2000, l’Église a pris des positions favorables à la régularisation des clandestins (p. 227). » Simple autorité qui rêve d’imposer à la VeRépublique le stupide gouvernement des juges, le corps judiciaire qu’il soit « européen » (Cour « européenne » des droits de l’homme), constitutionnel (Conseil constitutionnel), administratif (Conseil d’État) et pénal (Cour de Cassation), ont commis un véritable coup d’État migratoire. Leurs décisions iniques accablent les honnêtes Français, exonèrent les délinquants, voire les criminels d’origine étrangère, amoindrissent les pouvoirs exécutif et législatif et nuisent à la souveraineté nationale du peuple français.

    Le constat implacable de Jean-Yves Le Gallou est parfois bien sombre. Néanmoins, il ne verse jamais dans le pessimisme d’autant qu’il propose d’excellentes solutions (il omet cependant l’indispensable révision de l’ensemble des naturalisations depuis au moins cinquante ans avec rétroactivité). Il faut au préalable « briser les tabous […et] parler ouvertement de remigration (p. 378) ». L’histoire est par ailleurs riche de départs précipités et forcés. Qu’on pense en 1945 – 1946 aux Allemands des Sudètes et d’Europe orientale ! Qu’on pense aux Pieds-noirs d’Algérie en 1962 ! Au début du XVIIe siècle, les Morisques musulmans furent définitivement chassés d’Espagne. Si la renaissance française et européenne renoue avec la politique du retour obligatoire au pays, des États et les organismes supranationaux mondialistes s’en offusqueront. Leurs rétorsions ne seraient guère efficaces à la condition toutefois que la France puisse au plus vite se démondialiser, changer de paradigme économique, abandonner le libre échange mortifère et adopter une autarcie quasi complète (la France en a les moyens). Et puis, le cas échéant, la France dispose encore d’un atout majeur : sa force de frappe nucléaire.

    Le président de Polémia a donc raison de nous interpeller sur un sujet déterminant pour notre présent et notre avenir. Non seulement il faut le lire, mais il faut surtout le faire lire à tous nos proches, indécis ou qui nous jugent trop excessifs. Ces quelque cinq cents pages décrivent avec méthode notre naufrage en cours. Grâce à cette véritable somme, Jean-Yves Le Gallou montre qu’il est lui aussi un formidable « éveilleur de peuple », le peuple européen d’expression française.

    Georges Feltin-Tracol

    • Jean-Yves Le Gallou, Immigration : la catastrophe. Que faire ?, Via Romana, 2016, 482 p., 23 €.

    http://www.europemaxima.com/catastrophique-immigration-par-georges-feltin-tracol/

  • Les fuites de l’Open Society Foundations de Soros. Ingérence et subversion

    ♦ Qui est George Soros ?

    George Soros, né György Schwartz en 1930 à Budapest, est un financier milliardaire américain d’origine juive.

    Il est connu pour ses activités de spéculation sur les devises, notamment la livre anglaise qu’il a mise à genoux en 1992, sur lesquelles il a bâti une fortune immense ainsi que par ses activités d’influence politique. Il est actuellement président de Soros Fund Management, basé à New York, qui gérait, en 2012, 25 milliards de dollars pour lui, sa famille et ses fondations.

    Il a fondé et préside l’Open Society Foundations (OSF), dont l’objectif est de promouvoir le « développement de sociétés démocratiques et ouvertes », les sociétés européennes ne l’étant probablement pas assez.

    En France c’est un repris de justice. Il fut condamné pour délit d’initiés dans l’affaire de la Société Générale qui avait vu le gouvernement socialiste de la fin des années 1980 fermer les yeux sur la tentative d’OPA menée par Georges Pébereau et Robert Lyon, président de la Caisse des dépôts. Le jugement fut confirmé en cassation et il fut condamné à payer une amende de 940.500 euros. Ayant fait un recours auprès de la Cour européenne des droits de l’homme en 2011, il fut débouté.

    Selon Wikipédia, Soros utilise une partie de sa fortune à des activités philanthropiques. En réalité ce sont des activités subversives qui s’inscrivent en pointe des objectifs de l’oligarchie mondiale. Par exemple, George Soros a donné un million de dollars pour une proposition qui vise à légaliser la marijuana en Californie. Il a financé à hauteur de 100 millions de dollars Human Rights Watch, sur 10 ans, à partir de septembre 2010.

    Il a déclaré à la chaîne de télévision CNN en mai 2014 que sa fondation a pris une part importante dans les événements d’Euromaïdan en Ukraine entre l’automne 2013 et le printemps 2014.

    L’Open Society Justice Initiative vise à culpabiliser les nations occidentales

    Un moyen d’action privilégié de l’OSF est l’Open Society Justice Initiative (OSJI), programme qui utilise le droit pour pousser et aider des individus et des associations à soutenir les objectifs d’OSF par des moyens juridiques et des recours judiciaires. Ceux-ci sont lancés par des juristes rattachés au programme devant les juridictions nationales et internationales.

    Il s’agit de «  responsabiliser », en réalité de culpabiliser, les décideurs et les gouvernants notamment en matière de discrimination raciale, de justice pénale, d’abus supposés liés à la sécurité nationale et à la lutte contre le terrorisme et de promotion de la liberté d’information et d’expression.

    L’accès à des documents internes de la fondation Soros

    Polémia a eu accès à des « leaks » [des fuites] de documents internes de la fondation Soros qui permettent d’avoir un aperçu des activités de celle-ci dans plusieurs pays comme l’Allemagne, la Russie et plus particulièrement la France.

    Ces documents font apparaître les actions entreprises, leurs composantes, leur durée et surtout les montants engagés par Soros en faveur de ses mandataires dans les pays concernés.

    La lutte contre les discriminations, prétexte et vecteur d’une stratégie de subversion

    Pour ce qui concerne notre pays, la lutte contre les discriminations vise principalement :

    -l’interdiction du voile intégral ;
    -les contrôles au faciès aussi appelé profilage racial ;
    -des actions contre certains articles du Code de procédure criminelle.

    En Russie il s’agirait d’expulsions de communautés Roms, de profilage racial et de passages à tabac allégués pour des motifs raciaux.

    En Allemagne, «  l’Initiative juridique » de la fondation s’en prend à l’interdiction du port de vêtements religieux orientaux dans les écoles allemandes en Rhénanie-du-Nord-Westphalie qui violerait la législation de l’UE sur l’égalité et la Convention européenne des droits de l’homme. Elle vise également la question de classes séparées pour les étudiants immigrés dans les écoles primaires et secondaires.

    Enfin l’OSJI cherche à remettre en cause la constitutionnalité des législations dans le domaine du contrôle des étrangers et des immigrés.

    Lutter contre des discriminations entre nationaux est dans l’ordre des choses au nom de l’égalité des droits. Mais est-ce légitime lorsqu’il s’agit d’étrangers ? Une nation n’existe que dans la mesure où il est établi une distinction et non une discrimination, mot de la novlangue, entre les nationaux et ceux qui ne le sont pas. C’est même un principe juridique de la République. C’est à ce titre que les Allemands créent des classes pour les jeunes immigrés afin d’éviter une chute du niveau scolaire de leurs enfants comme c’est malheureusement le cas de la France.

    C’est justement ce que refuse Soros et ce que combat sa stratégie de subversion. Son objectif final est la disparition des frontières, enfin presque toutes. C’est dans cet esprit qu’il parraine les « No borders » et leur apporte son appui.

    Nos pays affrontent une invasion qui est devenue une submersion migratoire et qui génère une insécurité de plus en plus insupportable, une progression agressive de l’islam et enfin un terrorisme meurtrier. Il est du devoir et de l’avenir de la République de défendre et préserver la nation française et notre civilisation. La stratégie de Soros est d’abaisser les défenses immunitaires de nos pays. L’extension du voile intégral représente une provocation. Céder constituerait un recul de notre société. C’est pourtant ce que veut Soros en attendant l’étape supplémentaire. Et comment combattre l’insécurité et le terrorisme dont on sait bien qui en est à l’origine, si le ciblage des contrôles est fondé sur la sacro-sainte égalité ? Quoi qu’en dise la propagande de la RATP, ce ne sont pas les jeunes de race caucasienne qui fraudent en masse.

    Les moyens d’action de la stratégie de subversion de Soros

    Les interventions en tant que tierce partie
    La France a promulgué en avril 2011 une loi interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public qui a fait l’objet d’un recours de la part d’une femme musulmane (SAS) auprès de la Cour européenne des droits de l’homme. L’OSJI s’est constituée tierce partie en produisant des commentaires écrits auprès de cette juridiction et en particulier une étude de Naima Bouteldja qu’elle a subventionnée : « Après l’interdiction. Les expériences du voile intégral de 35 femmes en France ».

    Le jugement de la Grande Chambre de la Cour est intéressant : elle rejette les arguments de la France fondés sur la dignité humaine et la menace que fait peser ces masques sur la sécurité publique. Elle a en revanche retenu que le voile intégrale n’était pas compatible avec le « vivre ensemble », concept indissociable du multiculturalisme. Gageons que dans un futur proche la Cour écartera ce dernier obstacle.

    Le financement d’études
    L’OSJI a contractuellement subventionné en 2009 les travaux de Gwénaële Calvès, professeur de droit public, spécialiste de la discrimination positive que celle-ci conçoit comme une « mission de salut public ».

    Elle a financé et publié des rapports sur les contrôles au faciès opérés par la police à Moscou, et à Paris en 2009, en liaison avec le CNRS qui collabore avec Soros à la subversion de notre pays : « Profiling Minorities. A Study of Stop-and-Search Practices in Paris ».

    Elle a également financé en 2009 une étude de la société américaine Lamberth Consulting, spécialiste du profilage racial, tendant à démontrer qu’Arabes et Noirs (sic) sont six à huit fois plus contrôlés à Paris que les « Blancs » (sic). Il serait intéressant de savoir quel est le ratio correspondant des délits. La même étude a été réalisée en 2005-06 à Moscou.

    Le lancement et le financement d’actions judiciaires
    L’OSJI, en liaison avec Human Rights Watch et le Syndicat de la magistrature, a apporté une aide juridique et financé à partir de 2012 Me Belloy du cabinet Beauquier Belloy, Gauvain et Slim Benachour, avocat de 13 plaignants arabes ou africains contre ce qu’ils jugeaient être des contrôles au faciès. La Cour d’appel a donné raison à cinq d’entre eux en juin 2015. Saisie par le gouvernement, la Cour de cassation doit se prononcer le 9 novembre 2016.

    Par ailleurs, l’OSJI a lancé, en liaison avec le Syndicat des avocats de France, Me Le Mailloux, le cabinet Bourdon, Voituriez, Burget et le professeur Dominique Rousseau, une action séparée auprès du Conseil d’Etat avant de lancer une Question prioritaire de constitutionnalité contre la réglementation du Code de procédure criminelle en ce domaine. Il apparaît là une ingérence évidente et illégitime contre notre corpus juridique destiné à protéger les Français.

    Dons et subventions
    L’OSJI accorde des dons et subventions, comme par exemple à un Espace Projets Interassociatifs en France à hauteur de 19.172$ et à un Institut allemand pour la recherche sur les migrations et le racisme.

    Conférences et ateliers
    En 2003, l’OSJI a organisé un colloque sur la lutte contre les discriminations en Russie et pour mettre sur pied les stratégies à développer par les ONG et les avocats.

    Le financement indispensable et généreux de ces actions par Soros

    Sur la période 2005-2015, Soros, au travers de l’OSJI, a financé les opérations ci-dessus à hauteur des montants significatifs suivants : 302.889$ pour la Russie (128.339$ pour la seule étude de Lamberth Consulting), 360.173$ concernant l’Allemagne et 214.393$ au titre de la France.

    En définitive…

    Les actions menées par l’OSJI ne représentent qu’une des facettes de l’exercice du pouvoir d’influence de Soros. Celui-ci, enrichi d’une manière inouïe par ses spéculations financières les plus condamnables sur le marché financier international, au détriment de pays comme le Royaume-Uni et l’Italie, a entrepris, avec les moyens de cette fortune, au nom de la moraline politiquement correcte, d’abolir les frontières et d’abattre les nations en encourageant les migrations pour dissoudre les peuples dans un grand magma mondial

    André Posokhow 18/10/2016

    André Posokhow, essayiste, Sciences Po Paris, officier supérieur de réserve est expert- comptable diplômé. Au plan professionnel il a animé son propre cabinet de commissariat aux comptes d’une quinzaine de personnes. Consultant chez Polémia, il est spécialiste de l’invasion migratoire, de l’économie et de l’énergie. André Posokhow a livré en 2013 pour Polémia une étude sur le coût de l’immigration pour les finances publiques de la France. Il est administrateur du Carrefour de l’Horloge et d’une fédération d’associations de défense de l’environnement et de lutte contre l’éolien industriel.

    http://www.polemia.com/les-fuites-de-lopen-society-foundations-de-soros-ingerence-et-subversion/

  • Dé-penser: l’école rêvée du libéralisme

    L’école française d’aujourd’hui repose sur deux idéologies délétères : un égalitarisme nivelant par le bas et un utilitarisme réduisant l’écolier au rôle d’apprenant en production et consommation. Deux paradigmes, mais une même conséquence : la progression de l’ignorance.

    Deux types de critique sont généralement adressées à l’école. La première porte sur son idéologie égalitariste et sa malheureuse tendance à niveler par le bas les exigences, depuis l’OPA idéologique réalisée par la sociologie critique bourdieusienne.

    L’autre problème est celui du triomphe d’une conception utilitariste et libérale de l’école. Épaulé par son modèle théorique de l’Homo oeconomicus, l’idéologie libérale a assigné à l’école un bien triste rôle : former des producteurs et des consommateurs. Là est toute la subtilité – et la perversité – du système libéral qui a pour tâche de former ces deux entités à première vue antithétique. Il s’agit pour l’école de produire – notons qu’elle est devenue un agent économique, producteur de services, comme les autres – à la fois un consommateur compulsif et hédoniste et un producteur efficient et rentable. Bien sûr une telle schizophrénie n’est pas tenable, si bien que cela mène aux inégalités colossales que l’on connaît entre producteurs se tuant à la tâche mais gagnant des monts d’or et des consommateurs peu éduqués, paresseux et aliénés.

    Dans les deux cas, la priorité est plutôt de gagner de l’argent pour consommer toujours plus que d’acquérir un savoir.

    Dépenser plutôt que penser

    « Il ne peut y avoir de révolution que là où il y a conscience » Jean Jaurès

    Tout dans l’évolution de l’éducation ces dernières décennies semble montrer le triomphe d’une conception utilitariste de l’école. Comme l’écrit Christian Laval dans la Revue du MAUSS, pour les libéraux, « l’école a une fonction essentiellement économique, elle doit être au service de la compétitivité dans le cadre de la mondialisation et de “l’économie de la connaissance” […] L’école tend à devenir ainsi un ersatz d’entreprise dont l’objectif principal est la “production de capital humain” selon des voies gouvernées par le principe économique d’efficience. » Ainsi, on ajoute des heures de formation professionnalisante, de stages, de disciplines liées à l’entreprise, le nouveau Graal à atteindre. Finir ses études et entrer prestement sur le marché du travail deviennent les deux objectifs de l’école, pour qui l’élève représente un vrai poids financier.

    Certes il n’est pas mauvais en soi que les élèves se familiarisent avec le monde du travail, ne serait-ce que pour qu’ils puissent s’orienter convenablement. Mais il n’est pas juste de penser qu’« une bonne école propose un enseignement pratique, des stages, un réseau et des cours d’anglais ! », comme l’écrit ironiquement Mathieu Detchessahar dans Le marché n’a pas de morale. Ce qui est problématique, c’est plutôt que cette formation se fait le plus souvent au détriment de ce qu’on nomme “humanités”, mais qui correspond plus exactement à la culture. Réduire drastiquement l’enseignement du latin et du grec peut paraître un excellent coup : il libère du temps pour des vrais matières, vraiment utiles. Detchessahar déplore ainsi que la culture soit de plus en plus perçue comme « le détour auquel on nous oblige encore mais que l’on espère le plus court possible avant d’attaquer le véritable enseignement : concret, professionnel, utile. »

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    La nature même de la culture n’est pas d’être utile, mais d’être tout court. « C’est de la culture que nous avons à partager, dans sa gratuité première, que viendra toute la créativité, toute la liberté, toute l’humanité même du monde de demain. », écrit très justement sur son blog François-Xavier Bellamy, philosophe et auteur du remarqué Les déshérités. Ainsi, doit se comprendre le mépris de l’école libérale pour les travaux des mains et du cœur, Fabrice Hadjadj soulignant dans Puisque tout est en voie de destruction que « le savoir dont il s’agit ne prend ni corps ni âme, il ne s’intéresse ni aux mains ni au cœur de l’homme, mais il promet un job très rémunérateur, l’accès au monde de la consommation ainsi que des gadgets en grand nombre. C’est pourquoi, sous le règne des moyens sans fins, ces sciences applicables se maintiennent comme critère de sélection, tandis que recherche fondamentale, histoire et poterie, littérature et horticulture, ne cessent de déchoir. Certes, nul ne saigne pour elles, mais tout le monde devient exsangue. »

    Déshumaniser

    « Avoir ! Avoir ! Vous êtes tous comme ça, hein ? On ne vous a jamais appris à conjuguer le verbe être à l’ école ? Demande-toi ce que tu dois être plutôt que ce que tu peux avoir. » Étienne Davodeau, Le Constat (1996)

    1119325889.pngOr, on remarque qu’éduquer un élève pour qu’il développe son humanité, et ceci via sa culture, n’est absolument pas le but recherché par la logique éducative libérale. En effet, celle-ci est soumise à une contrainte évidente : pour former des consommateurs dociles, il faut développer leurs instincts et pulsions égoïstes – toutes choses inverses de l’éducation, de la raison, de l’humanité, de la culture en somme.

    L’introduction progressive du numérique à l’école est l’exemple type d’une réforme inspirée par la logique éducative libérale. Familiariser les enfants avec le matériel numérique dès l’école peut apparaître une idée séduisante… si les enfants n’en usaient pas déjà bien trop chez eux ! Si l’école devient comme la famille, si on y fait la même chose, à quoi sert-elle ?

    Dans Limite, Gaultier Bès présenteLe Désastre de l’école numérique, un livre-enquête sur le numérique à l’école, citant un passage intéressant :« Pendant que certains cadres de la Silicon Valley inscrivent leurs enfants dans des écoles sans écrans, la France s’est lancée, sous prétexte de “modernité”, dans une numérisation de l’école à marche forcée – de la maternelle au lycée. Un ordinateur ou une tablette par enfant : la panacée ? Parlons plutôt de désastre. L’école numérique, c’est un choix pédagogique irrationnel, car on n’apprend pas mieux – et souvent moins bien – par l’intermédiaire d’écrans. C’est le gaspillage de ressources rares et la mise en décharge sauvage de déchets dangereux à l’autre bout de la planète. C’est une étonnante prise de risque sanitaire quand les effets des objets connectés sur les cerveaux des jeunes demeurent mal connus. C’est ignorer les risques psychosociaux qui pèsent sur des enfants déjà happés par le numérique. »

    On sait la conséquence des délires de l’Éducation nationale – un délire qui a franchi un seuil encore inédit sous le ministère de Najat Vallaud-Belckacem : l’effondrement du niveau scolaire général. Dès lors, les politiques éducatives égalitaristes sont justifiées. La boucle est bouclée. Le libéralisme a rencontré l’égalitarisme, leurs deux projets se rejoignent dans leur acharnement à déconstruire l’école – ce qui ne produira néanmoins ni liberté ni égalité.

    Ainsi, Bellamy peut écrire avec colère et tristesse : « La crise que traverse notre pays, sous toutes ses formes, est profondément liée à sa faillite éducative. S’il faut refaire l’école, c’est parce qu’elle est le premier lieu de notre défaite collective. Ne gardons qu’une seule statistique, l’une des plus récentes : l’enquête Cedre, publiée par le Ministère de l’Éducation nationale en juillet dernier, se concentrait cette année sur la maîtrise de la lecture. Cette enquête statistique officielle fait apparaître que, parmi tous les collégiens en fin de 3e, seul un quart d’entre eux peuvent être considérés comme “bon lecteurs”. De l’autre côté du spectre, 15 % des élèves “s’avèrent n’avoir pratiquement aucune maîtrise ou une maîtrise réduite des compétences langagières” ; cette situation, qui selon le ministère lui-même les rend “incapables de poursuivre leurs études”, concerne donc chaque année près de 125 000 jeunes… Entre les deux, des centaines de milliers d’autres naviguent dans le flou, ayant passé des milliers d’heures sur les bancs de nos classes sans avoir pu même devenir “bons lecteurs”. Cette pauvreté langagière, culturelle, intellectuelle est une bombe à retardement pour notre pays. »

    Elie Collin

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  • L'Etat impose des migrants : le maire démissionne

    Entre 500 et 600 personnes étaient rassemblées le 20 octobre pour une réunion publique houleuse dans la salle polyvalente de Saint Bauzille de Putois (Hérault) concernant l’arrivée prochaine de 87 migrants issus de la Jungle de Calais.

    Une arrivée qui n’est pas du tout du goût de la population ni de celle du maire soutenu par son Conseil, lequel a largement communiqué son avis. En effet, c’est suite à un simple appel téléphonique de la sous-préfecture que le maire a appris que sa commune avait été choisie. La raison invoquée par les services de l’Etat étant que Saint Bauzille de Putois est la seule commune du département à posséder une structure d’accueil aux normes.

    Michel Issert, maire de la commune a tenu à remercier les nombreux soutiens reçus en mairie suite à sa décision de rendre public le passage en force de l’Etat dans la commune. Soutien reçu du Conseil municipal à l’unanimité. Ensuite de la part de ses administrés, une écrasante majorité étant opposés à cette arrivée. Les communes situées aux alentours ont également apporté officiellement leur soutien. 

    Le Préfet de l’Hérault, Pierre Pouëssel, plein de morgue, a essayé de convaincre les habitants du bien fondé de cette implantation obtenue au forceps. Ses arguments techniques avancés par ce dernier n’ont recueilli que des concerts de protestation d’une population très remontée.

    Conséquence immédiate, vendredi matin, le maire de Saint Beauzille a annoncé qu’il démissionnait de ses fonctions.

    Michel Janva

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  • Des guerres sans merci ni pardon

    C'est le socialiste Guy Mollet qui avait le premier parlé de "la droite la plus bête du monde". Alain Peyrefitte s'en inquiétait également, pensant que, sans ses bêtises et ses divisions, la majorité à laquelle il appartenait pourrait conserver le pouvoir encore très longtemps. Aujourd'hui, on en est encore là. Ressuscitant des querelles dignes de leurs prédécesseurs, en encore plus violent, Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin sont en passe de se livrer une guerre sans merci. L'affaire de Karachi est un prétexte en or pour l'ancien Premier ministre. Le grand air du soupçon est à l’œuvre, avec le soutien des victimes de l'attentat qui a provoqué, en 2002, la mort de onze techniciens français de la Direction des constructions navales (DCN). Le débat sur les responsabilités des différents dirigeants, depuis Édouard Balladur jusqu'à Jacques Chirac, et désormais de leurs successeurs politiques, [peut fortement envenimer les débats]. L'opposition n'a même pas besoin d'en rajouter, tant les intéressés s'en occupent eux-mêmes. La haine est là entre Sarkozy et Villepin, sur fond d'affaire Clearstream. Les boules puantes vont valser. Avec leur effet délétère.
         On a déjà connu cela. Les compétitions internes à droite ont régulièrement charrié leur tas de boue. On se rappelle comment Valéry Giscard d'Estaing avait déstabilisé son futur concurrent Jacques Chaban-Delmas en laissant (en faisant ?) dévoiler sa feuille d'impôt. On découvrait que, grâce à l'avoir fiscal, le populaire maire de Bordeaux s'exonérait de toute participation à l'effort fiscal supporté par ses concitoyens. Ravageur. Une paille à côté duel suivant, entre VGE et Jacques Chirac. L'équipe du premier ne se privait pas de railler les conditions d'achat du château de Bity (acquis par l'élu de Corrèze contre les conseils de prudence de son mentor, Georges Pompidou). Les amis du second se délectaient de l'"affaire des diamants", avant de fournir l fichier des militants RPR au Parti socialiste pour mieux faire battre l'"usurpateur" qui régnait à l’Élysée, objectif atteint en 1981. Raymond Barre, suivant sur la liste des victimes du parti néo-gaulliste, a vu sa réputation de rigueur écornée par les "révélations" sur l'acquisition du terrain et la construction de sa villa de Saint-Jean-Cap-Ferrat obtenues, selon ses détracteurs, par une faveur de l'administration. Bilan : en 1988, François Mitterrand est réélu. Heureusement pour la droite, aucun socialiste ne s'est révélé depuis en état de le battre.
    "Traître". Mais pas grâce à la majorité, qui a consciencieusement alimenté et nourri ses haines intra-utérines. En 1995, la bataille fait rage entre Jacques Chirac et Édouard Balladur. C'est la première fois que deux membres du RPR se disputent le pouvoir. Le "traître" Balladur se fait malmener : on lui impute d'étranges revenus en Suisse, laissant entendre qu'il n'aurait pas toujours été si vertueux qu'il veut bien le paraître et on se répand sur l'affaire Schuller-Maréchal. Dans l'autre sens, on s'en prend à des terrains de Bernadette Chirac, un coup tordu attribué à Brice Hortefeux. Le fondateur du RPR est élu et élimine tous les balladuriens, à commencer par Nicolas Sarkozy. L'amertume et la rage subsisteront de part et d'autre, malgré des réconciliations de façade. Quand survient l'affaire Clearstream, Sarkozy, qui en a déjà gros sur le coeur à l'égard des chiraquiens, menace de pendre "à un croc de boucher" l'auteur présumé du forfait, Dominique de Villepin. On connaît la suite. Maintenant, on a la bombe à fragmentation de l'affaire Karachi qui atteint jusqu'à un chiraquien rallié à Sarkozy, Alain Juppé. C'est à qui mouillera le mieux le voisin. Hervé Morin, prédécesseur du maire de Bordeaux à la Défense, tente même d'impliquer son rival centriste François Bayrou, pour ses liens avec la campagne de Balladur...
    Le Point n°1993

  • Création d'une section du GUD en Bretagne

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    En savoir plus cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Police : la contestation enfle

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    Ils partirent plusieurs centaines de la place du Trocadéro pour arriver plus d’un millier devant les grilles de l’Elysée.

    Les policiers se sont encore une fois rassemblés jeudi soir pour exprimer leur ras-le-bol. « Descendre dans la rue ? Ça nous travaillait depuis un certain temps », me glisse une policière affectée à Nanterre. « Cazeneuve et Falcone [ndlr : directeur de la police nationale] sont complètement déconnectés de la réalité, je les invite à aller sur le terrain. Ils ne se rendent pas compte, la guerre civile, on est en plein dedans ! »

    Les collègues rassemblés ont d’autres projets pour leurs supérieurs hiérarchiques. Ils réclament purement et simplement leurs démissions. En direction de la place de l’Etoile, le cortège enchaîne les slogans : « Falcone t’es foutu, la police est dans la rue. » Et les policiers d’entonner La Marseillaise sous les fenêtres des gens saluant le cortège. « Les citoyens avec nous », ont-ils appelé plusieurs fois. Certains sont venus leur apporter leur soutien, arborant une pancarte : « Gazé en 2013, mais pas rancunier », en référence aux répressions policières post-Manifs pour tous. A noter également le soutien de nombreux chauffeurs de taxi, organisant des navettes pour raccompagner gratuitement les policiers chez eux.

    Arrivé en bas des Champs-Elysées et après négociation avec le commissaire faisant l’intermédiaire entre les manifestants et le gouvernement, le cortège s’est dispersé dans le calme après avoir obtenu la promesse d’une rencontre d’une délégation au ministère de l’Intérieur. « Mais ce ne sera pas les syndicats, prévient un des organisateurs, ils sont tous corrompus. » A suivre…

    Louis Lorphelin

    Article paru dans Présent daté du 22 octobre 2016

    http://fr.novopress.info/201184/police-la-contestation-enfle/#more-201184

  • Jean-Frédéric Poisson sera aux premières loges pour la recomposition de la droite de conviction

    De François Teutsch sur Boulevard Voltaire :

    "On peut ne pas partager toutes les idées de Jean-Frédéric Poisson. Après tout, c’est l’expression de divergences politiques qui fait la richesse d’un débat et nous sommes assez heureux, en France, de pouvoir confronter nos opinions sans tomber dans l’anathème systématique. Chacun est libre de penser ce qu’il souhaite. Mais l’homme ne peut pas laisser indifférent, au-delà d’un phénomène de mode qui ne semble pas le perturber.

    Poisson possède une qualité extrêmement rare pour un politicien : il a les idées claires. L’écouter est un plaisir pour cette seule raison. Même lorsqu’on pense qu’il a tort sur tel ou tel point, il exprime ses arguments de telle manière qu’on souhaite immédiatement en débattre avec lui. Le ton est calme et ferme, la parole est précise, les mots choisis avec soin, et le propos, qui évite toute attaque personnelle, porte la marque de la raison. Sans doute son doctorat en philosophie l’a-t-il prédisposé à l’argumentation, ce qui prouve, au passage, l’utilité de cette discipline un peu délaissée. Sans doute, aussi, son soudain succès trouve-t-il ici son explication.

    Le 19 octobre, invité sur le plateau de Zemmour et Naulleau, il a essuyé une attaque en règle du second à propos de ses convictions religieuses qui animeraient, selon le journaliste, ses engagements aux côtés des défenseurs de la famille. À la différence d’une Christine Boutin, il a su replacer le débat sur le terrain de la raison, affirmant avec pertinence que ses positions à propos de la loi Taubira – puisque c’était le sujet – procédaient avant tout d’une vision universelle de l’homme.

    Et, sur la délicate question du soutien à apporter au vainqueur de la primaire, sur laquelle Zemmour l’a épinglé, il s’est contenté d’une réponse qui lui fait honneur, bien qu’elle mette mal à l’aise nombre de ses soutiens : il a donné sa parole et ne la reniera pas. Quitte à soutenir Juppé, ce qui fait grincer quelques dents, et sans doute les siennes

    Mais c’est sur la question du Front national que son propos est intéressant : déclinant avec concision ses cinq principales divergences avec le parti de Marine Le Pen, il tient une ligne simple : en désaccord sur certaines questions, il ne le rejette pas d’un geste méprisant, mais au contraire entend débattre avec lui. Rappelant que nombres de questions posées par le FN sont au cœur des problèmes actuels, il refuse la stigmatisation imbécile dans laquelle la quasi-totalité de la droite libérale a enfermé la droite nationale. Et à la question qui tue, celle de son vote au deuxième tour de la présidentielle, il a clairement rappelé qu’il n’avait jamais voté socialiste, sans exclure a priori de donner sa voix à Marine Le Pen. Rien que pour cela, Poisson est un homme d’avenir.

    Présent au Rendez-vous de Béziers en mai dernier, tenant un discours audible et posé lors de cette campagne des primaires, Jean-Frédéric Poisson ne sera sans doute pas qualifié pour le second tour. Il serait paradoxal, sur le plan des idées, qu’il apporte un soutien actif à un Alain Juppé. Mais il prépare le terrain pour l’après-2017. Si, comme c’est probable, Marine Le Pen est battue au second tour par une vaste coalition de la bien-pensance et du mondialisme financier, un Poisson sera aux premières loges pour être un des animateurs de la recomposition de la droite française de conviction.

    Au prix de concessions réciproques, sans aucun doute. Mais c‘est le propre de toute action politique."

    Et c'est d'ailleurs sans doute pour cette raison que certains envisagent dès maintenant son exclusion de la primaire...

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html