France et politique française - Page 3059
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Christian Vanneste sur la souveraineté de la France 2/3 #metatv
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Christian Vanneste sur la souveraineté de la France 1/3 #metatv
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Deux France
Oui, deux France : celle de Vincent, 28 ans, qui était fier de porter l’uniforme et qui le paye de sa vie. Et celle de la Grande Borne, l’un des endroits les plus dangereux du pays, 3 600 logements pour environ 12 000 habitants, le quartier d’enfance d’Amédy Coulibaly, notamment, le tueur de l’Hyper Cacher.
Vincent est entre la vie et la mort. Brûlé à 30 % au visage, aux mains et aux poumons, ce jeune adjoint de sécurité a été grillé vif dans son véhicule de police samedi par des assaillants de la cité de la Grande Borne qui ont bloqué les portières tandis qu’il hurlait à l’intérieur. Ces tueurs hyperviolents, aux mœurs de barbares, Cazeneuve les a qualifiés de « sauvageons », il est dans les aventures de Fripounet et Marisette. Toujours cette volonté de minimiser, ce déni, ce handicap à ne jamais nommer ni identifier l’ennemi et finalement à ne jamais le combattre à la hauteur de ce qu’il est. Que fait-on de « sauvageons » ? On les renvoie chez eux après leur avoir tiré les oreilles ?
Vincent travaillait chaque jour pour passer son concours de gardien de la paix. Ses collègues disent qu’il était particulièrement fier de porter l’uniforme de la police française. Face à lui une autre France : celle des cités, gangrenées par les trafics et l’islamisme. La France de la Grande Borne.
« Ces individus ont voulu tuer vos collègues, je vous l’atteste », a déclaré Manuel Valls sur les lieux de l’agression, comme pour contrebalancer l’effet désastreux des déclarations de Cazeneuve. Avant d’avancer cette réplique digne du Père Noël est une ordure : « Il n’y a pas de zone de non-droit, il y a des territoires particulièrement difficiles » (cf. : « Thérèse n’est pas moche, elle n’a pas un physique facile. »)
Si vraiment il n’y a pas de zones de non-droit, pourquoi plutôt que de surveiller une caméra de surveillance régulièrement attaquée à la meuleuse, la police en force (et avec des ordres clairs) n’est-elle pas allé chercher les racailles qui frappent et dépouillent les automobilistes à ce carrefour depuis des années ? Puis qui foncent se réfugier dans la cité avec leur butin sans qu’il n’y ait jamais d’interpellation. « Aucune interpellation » a rappelé la mairie centriste. Pourtant tout le monde sait qui ils sont.
Mais pour cela il faudrait entrer dans les quartiers et déranger les trafiquants de drogue de la Grande Borne parfaitement connus des services de police, qui dealent des centaines de kilos de stupéfiants chaque semaine. A tel point qu’on nous prévient que malgré la gravité des faits, la tâche des enquêteurs de police « s’annonce d’ores et déjà délicate », dans un quartier « sensible », « où prévaut la loi du silence ».
Les deux syndicats policiers affiliés à la CFDT, le SCSI et Alternative-Police rappellent qu’« il existe toujours des zones de non-droit en France, aux mains de gangs délinquants et criminels ». Eux-mêmes se demandent « si les forces de l’ordre ont vraiment les moyens de pénétrer ces quartiers pour y rétablir la sécurité ».
Caroline Parmentier
Article paru dans Présent daté du 11 octobre 2016
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Policiers brûlés à Viry-Châtillon : Passé un certain seuil de violence, autoriser la police à tirer. A balles réelles ...
Les deux fonctionnaires les plus gravement blessés effectuaient leur mission de surveillance lorsque « une dizaine d’individus s’en sont pris à eux avec des jets de cocktails Molotov » sur leur voiture de police. Photo AFP
Trop, c'est trop ! Deux riveraines du carrefour où a eu lieu la tentative d'assassinat des policiers ont été interrogées sur BFM : l'une explique que pour aller à la grande surface d'à côté, elle fait un grand détour en partant d'abord vers l'autre côté de la ville, pour ne pas utiliser « son » carrefour; la seconde dit simplement « on a peur ». Voilà, non pas la France, mais l'état dans lequel le Système a mis la France ; nuance ! Pour ce qui est des policiers, l'un des deux brûlés a été plongé dans un coma artificiel, et son pronostic vital est engagé.
Bien évidemment, aucun nom, aucun visage, à part celui des deux riveraines : les autres personnes interrogées ont un accent qui dit suffisamment leur origine; et on parle de « jeunes ». On a compris...On ne peut plus continuer comme cela. On ne peut plus continuer à entendre le sinistre trio Hollande-Valls-Cazeneuve débiter leurs rodomontades aussi grandiloquentes qu'inutiles : « rien ne sera toléré », mais chaque jour c'est pire; « les coupables seront arrêtés », mais de plus en plus de violences se produisent, maintenant presque chaque jour; « tout sera fait », mais tout empire...Pour que cela cesse, il n'y a pas trente-six mille solutions : les voyous, délinquants, terroristes-assassins doivent être prévenus et recevoir ce genre de message : attention, au-delà d'un certain seuil de violence - par exemple s'il y a jet de cocktaisl Molotov ou blocage de portières pour empêcher les policiers de sortir d'un véhicule en feu - la police, les policiers tireront. Ils tireront à balles réelles. Ils tireront pour mettre hors d'état de nuire. C'est ce qu'ils font déjà, d'ailleurs, en face des terroristes : ils tuent des assassins avant que les assassins ne les tuent.Et que ceux qui ne veulent pas de cette mesure ne viennent pas se plaindre, après, si la violence augmente et si, d'aventure, ils en sont un jour victimes.Réagissons, ou ne nous plaignons pas ! -
Un centre de vacances tout neuf pour nos migrants! (Alexandre Gabriac)
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Approuvez-vous l'installation de nouveaux migrants, imposée par l'État, sans consultation du conseil municipal?
C'est la question que Robert Ménard souhaite poser à ses administrés le 8 janvier 2017 dans le cadre d'une "consultation locale pour avis".
Robert Ménard est néanmoins conscient que c'est l'Etat qui décide :
"Dans un contexte économique difficile, l'arrivée prochaine de migrants, probablement dans le centre-ville, n'est pas sans conséquence sur notre commune. Que ce soit par l'augmentation du nombre d'enfants scolarisés ou par l'atteinte à la redynamisation du centre-ville", détaille la proposition que soumettra le maire.
"Le but de la municipalité, avec cette consultation et les affiches, est de dire la vérité aux Biterrois, c'est-à-dire que l'État a décidé d'imposer, sans daigner consulter le conseil municipal et le maire, l'installation de nouveaux migrants dans le centre-ville de Béziers. Le maire n'est pas d'accord avec cette manière de fonctionner et il souhaite poser la question aux Biterrois"
Cette annonce a été accompagnée d'une nouvelle campagne d'affichage dans les rues de Béziers...qui provoque la colère de la bien-pensance :
Midi-Libre publie une photo pour illustrer cette campagne d'affichage qui montre qu'ils sont déjà là :
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Découvrez la carte de répartition des migrants de Calais
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Ce que coûte un ancien président de la République
A eux trois, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy coûtent près de 10 millions d'euros à l'Etat par an.Combien coûte un ancien président de la République ? Alors qu' un décret publié au Journal officiel par François Hollande instaure la réduction des privilèges accordés aux anciens chefs de l'Etat, de quoi parle-t-on vraiment ?En avril dernier, le député de l'Aisne René Dosière, spécialiste des questions de surveillance des dépenses publiques, a chiffré à près de dix millions d'euros par an le coût des ex-présidents de la République pris en charge par l'Etat, un chiffre proche des 10,3 millions, calculés par la Cour des comptes et du Conseil d'Etat, dans son rapport publié le 20 septembre par Mediapart . Sur ce montant, 6,8 millions sont consacrés à leur protection et 3,12 millions aux dépenses de revenus et de personnels.6.000 euros par moisCe calcul prend en compte le traitement mensuel des anciens chefs d’État, d'environ 6.000 euros nets. Un défraiement pour leurs années passées à servir le pays qui, selon le rapport de la Cour des comptes et du Conseil d'Etat, revient précisément à "65.000 euros bruts par an" pour chacun des trois. A cela, il faut ajouter l'indemnité de membre du Conseil constitutionnel que seul Valéry Giscard d'Etaing (VGE) touche ( Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy n'y siégeant plus) et qui s'élève à "14.400 euros bruts mensuels". Au total, les revenus des présidents s'élèvent à 367 366 euros par an.A ces traitements, il faut ajouter le coût des personnels de cabinet des trois anciens présidents (1,8 million d'euros) et tous les avantages dits de soutien : un appartement de fonction meublé, deux personnels de maison, sept collaborateurs, deux lignes de téléphone, etc... Le tout pour 912 667 euros. Les chauffeurs, deux par président, coûtent encore 377 000 euros de plus par an.Quant à la protection des ex-présidents, elle comprend des policiers statiques (5,5 millions) et les gardes rapprochées (1,3 million). C'est de loin le poste le plus important.Très chères propriétésLa raison ? La surveillance des propriétés provinciales des anciens chefs d'Etat. Ainsi, la protection du château de Valéry Giscard d'Estaing à Authon (Loir-et-Cher) par des gendarmes revient à 1,3 million d'euros par an. Tandis que celle du château de Bity, en Corrèze, propriété de Jacques Chirac, s'élève à 502.407 euros.Nicolas Sarkozy n'ayant pas de propriété en province, il est tout de même l'ancien président dont la protection du domicile parisien et la sécurité rapprochée (assurée par la police nationale et les CRS) coûtent le plus : 1,79 million d'euros au total. Il est suivi par VGE (1,13 million) et Jacques Chirac (800.756 euros).Valéry Giscard d'Estain, le plus cherDes trois anciens présidents encore en vie, Valéry Giscard d'Estaing coûte toutefois le plus cher, avec 3,9 millions d'euros de dépenses par an. Dont 2,5 millions en protection, 1,1 million en personnel et 300.000 euros en fonctionnement.Viennent ensuite Nicolas Sarkozy, avec 3,3 millions d'euros (1,8 million en protection, 1,2 million en personnel, 300.000 en fonctionnement), puis Jacques Chirac, qui coûte à l'Etat chaque année 2,4 millions d'euros (1,3 million en protection, 900.000 euros en personnel, 200.000 en fonctionnement). -
Petite leçon de sémantique globalo-mondialiste à l’usage des habitants de la Nouvelle-Hollandie.
Bernard Plouvier
Il ne faudrait en aucun cas, sous peine d’attrister notre bien-aimé et si dévoué chef de l’État, confondre acte légitime de guerre, fraiche et joyeuse, et crime de guerre, vil autant qu’abominable.
Lorsque les aéronavales US et française, avec ou sans le secours de l’aviation turque, bombardent la ville de Mossoul, il s’agit d’une action très honorable, en quelle que sorte d’une saine leçon infligée à d’immondes barbares… et pour le coup, on ne peut qu’approuver la propagande des sieurs Obama-Erdogan-Hollande.
Toutefois, s’il est logique, dans le contexte terroriste actuel, d’écraser sous les bombes la capitale de l’État Islamique (variantes : Daesh ou Daech, comme on voudra), il est important de constater que seuls des militaires ennemis, de vilains partisans fanatiques d’un dénommé allah, sont tués. Les chasseurs-bombardiers de la coalition du Bien, du Droit, pilotés par de preux chevaliers de Dame Démocratie, sont des gentils avions propres, qui ne touchent pas d’innocents civils… écoutez la propagande des media officiels globalo-mondialistes et vous ne pourrez qu’en être convaincus.
En totale opposition, il importe de conspuer radicalement les bombardements des quartiers rebelles de la ville d’Alep par les avions de l’armée régulière, obéissant aux ordres du chef légitime de l’État syrien et les aéronefs de son allié russe. Ces bombardements ne font que d’innocentes victimes civiles… et notre bien-aimé président d’entonner dévotement son antienne sur la nécessité d’en appeler à l’ONU (le « machin » si utile et si cher à de Gaulle), voire au Tribunal Pénal International de La Haye.
Car si les bombardements du premier type sont souhaitables, voire même éthiquement justes et bons, ceux du deuxième type sont ignobles, malsains, en un mot criminels. Bientôt, l’on ressortira à leur propos l’accusation infamante (et imprescriptible) de « crime contre l’humanité », soit l’horreur suprême, l’abomination de la désolation, un attentat presque aussi grave que le piratage des données les plus confidentielles de la Bourse de Wall Street.
Cette puérile opposition manichéenne, entre des individus tout pleins bons et de très hideux méchants, fait recette depuis l’aube des temps cléricaux. Toute religion bien organisée se dote d’ennemis mortels, suppôts haïssables d’un Satan quelconque.
En matière de politique, ces niaiseries ont envahi le cirque médiatique lors de la Révolution française de 1789 sq. Plus tard, dès les premiers jours de cette guerre qui parut Grande parce qu’on y faisait entrer un nombre ahurissant d’États et qu’on immolait des millions d’êtres humains et détruisait des milliards d’unités de compte, ce fut un délit grave, voire un crime de haute trahison, que de ne pas approuver la propagande d’État, opposant les défenseurs du (bon) Droit, de la Justice et de la Liberté aux ennemis, inspirés par le Malin. Aux vrais soldats du front des combats, ces sornettes firent très rapidement l’effet d’un « bourrage de crânes ».
On fit bien mieux lors du conflit suivant, où, certes, les Allemands firent tout pour être aisément diabolisés, ce qui permit de passer à la trappe leur extraordinaire démonstration d’efficacité guerrière et le patriotisme héroïque de leur Nation.
On aurait pu croire qu’après les inepties du Traité de Versailles (et des autres « traités de la région parisienne », de 1919-1920), après le déni de justice de certains procès des années 1945 sq., l’opinion publique internationale serait devenue moins crédule, moins facilement dupe. Que nenni !
Au XXIe siècle de l’ère dite chrétienne (si l’on préfère : au premier et dernier – espérons-le – siècle de l’ère globalo-mondialiste), on réutilise les mêmes grosses ficelles, la même sottise digne d’un jardin d’enfants (et encore de jeunots pas très « cortiqués »). Et l’on en remet une couche : d’un côté le gentil Obama (et ses amis dévoués Hollande, Erdogan et consorts arabo-islamo-pétroliers), de l’autre les lucifériens Poutine et Hassad…. si l’on préfère Peter Pan et ses amis versus le capitaine Crochet et ses infects pirates.
Quand les intérêts politico-économiques globalo-mondialistes auront changé, les agents de publicité « du Monde libre » - si l’on préfère : de la Société ultra-libérale - recadreront les cibles.
Entre Chine, Iran, Corée du Nord, voire, pourquoi pas, de vilains Européens ayant la nausée des gentils Yankees et de leurs agents de pourrissement social – nos chers immigrés-réfugiés-envahisseurs -, il n’y aura que l’embarras du choix. On utilisera les mêmes schémas accusatoires en variant les noms des États et de leurs dirigeants… et les Margots de service viendront une nouvelle fois pleurer dans le casque du gentil capitaine des pompiers made in USA.
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Commencer l'année électorale par La Manif Pour Tous du 16 octobre
A l'approche de la grande manifestation pour la famille, dimanche, Le Salon Beige a interrogé Ludovine de la Rochère, présidente de La Manif Pour Tous :
Pourquoi manifester le 16 octobre ?
Comme souvent, cette manifestation répond à une double urgence, suivant un double tempo :
D’une part, la nécessité impérative de mettre un coup d’arrêt puissant à la reprise des offensives anti-famille de François Hollande.
En effet, le Président, quoiqu’incapable de gouverner la France, n’a qu’une seule obsession : sa réélection. Son seul domaine d’action possible et sa seule manière de rassembler la gauche est le domaine sociétal.
Or cette gauche considère que l’émancipation de l’individu doit être totale et elle s’appuie sur une liberté mal comprise. Cela explique la volonté de dissoudre la famille, le mariage et de redéfinir la filiation - laquelle devrait être fondée sur le « choix parental ». Cela explique aussi la volonté de donner à chacun la possibilité de s’auto-déterminer. Cela explique, enfin, la volonté d’une Najat Vallaud-Belkacem d’intervenir « dès le plus jeune âge » auprès des enfants, lesquels doivent être « libérés » de tout ce que leur transmettent leurs parents.
Les projets néfastes du gouvernement ont donc repris dans ce sens depuis le printemps dernier : volonté d’avancer vers la PMA pour les femmes célibataires ou lesbiennes, absence de réaction face à la nouvelle condamnation de la France sur la GPA par la CEDH, systématisation de la célébration des PACS en mairie – qui relativise encore davantage le mariage -, légalisation du changement d’identité sexuelle sans constat médical voire sur simple déclaration, ou encore instauration du statut du beau-parent qui mettrait en place des parents « sociaux » à côté des parents « biologiques » de l’enfant, premier pas vers la multi-parentalité.
A cela s’ajoute la politisation de l’école, notamment avec la diffusion rampante de l’idéologie du genre, mais aussi la volonté de restreindre la liberté scolaire. Dans ce contexte, comment les parents pourraient-ils faire confiance et continuer à déléguer l’instruction de leurs enfants à l’école ? Ils le peuvent d’autant moins que la Ministre, en plus, poursuit le nivellement par le bas du système scolaire par idéologie égalitariste.
D’autre part, nous sommes bien évidemment au seuil d’une année politique majeure pour la France.
Nous sommes immensément nombreux – et il faut précisément le dire et le montrer - à souhaiter un véritable bouleversement de la logique philosophique et politique qui prévaut depuis des années. La France a urgemment besoin de responsables qui agissent pour le bien commun avec, enfin, une vision à moyen et long terme. Cela implique, évidemment, de rebâtir tout ce qui concerne la famille : mariage, adoption, filiation. Cela suppose, également, un véritable changement de culture et de mentalité.
Nous souhaitons une politique qui corresponde aux valeurs de notre civilisation et à une ambition réelle pour la France, ce qui passe par la promotion de la famille, qui donne une identité personnelle et collective, veille sur chaque personne, transmets ses valeurs, humanise la société et assure l’avenir de la nation.
La participation de tous est indispensable le 16 octobre. Le RDV est à 13h Porte Dauphine et nous rejoindrons le Trocadéro (Pour des raisons de sécurité et pour réduire le temps d'attente (nous serons nombreux !), l'accès à la manifestation se fera depuis la Porte Dauphine).
Pensez vous vraiment que la GPA mobilise les Français ?
La GPA est une pratique véritablement sidérante en ce qu’elle rassemble tout ce qui porte atteinte à l’être humain : dans ce contexte, celui-ci est considéré comme un outil (la femme) ou un produit (l’enfant) dont on peut disposer suivant ses désirs, d’où le choix sur catalogue, les manipulations, l’eugénisme, l’achat, l’arrachement à sa mère, la déconstruction de sa filiation, etc.
Certes, on peut se dire que la GPA ne concerne que quelques centaines de personnes en France. Mais d’abord, n’y en aurait-il qu’une seule, ce serait déjà inacceptable ! Ensuite, la GPA parachève l’acceptation d’un nouveau statut de l’être humain : même pas celui d’un animal (beaucoup sont protégés), mais bien celui d’un produit.
C’est en cela que la GPA nous concerne tous : elle est la poursuite du changement de civilisation voulu par le François Hollande et incarné par Christiane Taubira.
Quant à savoir si ce sujet mobilise particulièrement, c’est difficile de le dire. Je peux simplement faire remarquer que la manifestation du 5 octobre 2014 contre la GPA avait été très importante. Je souligne aussi que cette pratique est rejetée par des personnes de toutes sensibilités philosophiques et politiques et que cette opposition, notamment par le travail de La Manif Pour Tous, n’a fait que grandir. Aujourd’hui, rares sont ceux qui osent se dire favorable à la GPA. Nous savons, enfin, que tous ceux qui se sont mobilisés en 2013 refusaient notamment le principe de la GPA.
A partir de combien de manifestants considérez-vous la mobilisation de dimanche comme réussie ?
La réussite dépend bien-sûr de l’ampleur de la mobilisation, mais aussi du déroulement de la manifestation. En 2013, le gouvernement a largement exploité la prétendue violence de tel ou tel moment des manifs pour nous faire passer pour des « extrémistes », c’est-à-dire pour nous décrédibiliser. Il s’agissait bien-sûr d’une manipulation énorme mais, j’allais dire, « plus c’est gros, plus ça passe » ! En 2014 d’ailleurs, le gouvernement et les médias étaient tous aux aguets, en particulier sur les fins de manifs, mais ils n’ont pas trouvé une seule photo de supposées violences… et nous avons obtenu le retrait complet et définitif du projet de loi « Familles » de Dominique Bertinotti.
Pour en revenir à votre question, je pense que nos voix seront entendues si l’ampleur de la mobilisation est incontestable. Et, croyez-moi, les récentes attaques politiques et médiatiques comme les très nombreuses questions qui nous sont posées révèle l’inquiétude de nos opposants et leur crainte d’une mobilisation immense. Ils savent que cela pèserait beaucoup dans les mois à venir.
Ce succès dépend de chacun d’entre nous : à chacun d’être l’ambassadeur de l’enfant et de la famille en mobilisant jusqu’au dernier moment notre entourage, nos amis, nos voisins, nos collègues… Il est aussi possible de contribuer au succès de la manifestation en participant activement à son bon déroulement en devenant volontaire (http://recrutement.lamanifpourtous.fr).
La suite demain