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France et politique française - Page 3069

  • Election départementale à Orange : la Ligue du Sud a su mobiliser

    Les chiffres montrent que La Ligue du Sud est le parti qui perd le moins de voix par rapport à 2015 :

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    Bernard Antony s'en réjouit :

    "Yann Bompard avait précédemment remporté son élection de conseiller général d’Orange avec quelques voix d’avance sur le candidat du FN. Ce dernier ayant obtenu l’annulation en raison de cet écart trop faible, une nouvelle élection a eu lieu hier.

    Dès le 1° tour, Yann Bompard dispose d’une avance considérable. Avec plus de 41 % des voix, il devance cette fois très largement le candidat de Marion Maréchal (25 %). C’est évidemment dû au mérite de Yann qui s’est rapidement affirmé comme un élu efficace. Comme ses parents : Marie-Claude, maire de Bollène, et Jacques, député et maire d’Orange.

    Il est vrai aussi que Marion Maréchal qui n’est peut-être pas tout à fait la nouvelle « Jeanne d’Arc » que certains s’efforcent de voir en elle, ne s’entoure pas toujours très bien. Ainsi a-t-elle engagé comme « nègre » le sieur Jacques de Guillebon qui, ne sachant rien de la législation antiraciste, avait attaqué l’AGRIF comme si on y considérait le catholicisme comme une race (sic !). Cet infatué ne savait même pas que la loi Pleven de 1972 dite antiraciste considère les délits perpétrés « en raison de l’appartenance à une race, à une nation, à une religion ».

    On ne fut pas surpris de le retrouver parmi les néo-cathos qui, pour être dans le vent des cultureux, dénigrèrent les opposants courageux aux spectacles ignobles de dérision anti-chrétienne, contre lesquels s’éleva l’AGRIF. Avec tout le pays réel du catholicisme de conviction.

    Le voilà aujourd’hui dans le registre de ceux qui, parmi les ouvriers de la onzième heure, croient nécessaire de cracher sur ceux de la première. Ignorant que Bernard Antony n’est plus au Front National depuis douze ans, il a cru bon de dénigrer injurieusement les « aînés » de Marion symbolisés pour lui  (pas pour elle, du moins espérons-le) par « Bruno Gollnisch et Bernard Antony » (sic).

    À l’évidence, il ne sait pas non plus que ceux qui sont dans le conformisme jeuniste du mépris pour « les vieux cons » sont toujours assurément perçus par le peuple comme des « jeunes cons ». Que pense de cela son cousin Hervé de Lépinau, ancien vice-président de la Ligue du Sud, suppléant de Marion et qui fut l’avocat de l’AGRIF à Avignon dans l’affaire Piss Christ ?"

    Michel Janva

  • Louveciennes deviendra Calais !

    À Louveciennes, l’installation d’un camp de migrants projetée en secret par le préfet – le maire et les habitants ont été alertés par des fuites dans la presse – suscite inquiétude et colère.

    Jeudi soir, c’est dans une salle archi-comble que le maire de cette ville bourgeoise et familiale non loin de Versailles a tenu une réunion publique. Le préfet n’a pas souhaité s’y rendre.

    http://www.bvoltaire.fr/reportage/louveciennes-deviendra-calais,285922

  • Quand "Le Monde" relate la Journée de Synthèse nationale, ça donne : Jean-Marie Le Pen navigue dans les eaux radicales de « Synthèse nationale »

    Le Monde Droite extrême cliquez ici

    Le Front national ne veut plus de lui ? Qu’à cela ne tienne. Jean-Marie Le Pen a décidé de grimper sur toutes les tribunes où il est encore invité à s’exprimer. Y compris les plus radicales.

    Le député européen était l’invité d’honneur, dimanche 2 octobre, de la revue identitaire Synthèse nationale, qui fêtait ses dix ans, à Rungis (Val-de-Marne). Dirigée par Roland Hélie, un ancien du FN, période années 1980, cette revue – dans laquelle le pro-nazi belge Léon Degrelle, ancien de la division SS Wallonie, est traité avec égards – se veut un pont entre les différentes chapelles de l’extrême droite radicale.

    Un panel radical

    De fait, le panel était large. Entre l’ancien chef skinhead Serge Ayoub, le patron du Parti de la France Carl Lang, celui des néopaïens de Terre et peuple Pierre Vial, le responsable de l’association islamophobe Riposte laïque Pierre Cassen, ou encore le chef de file des identitaires de la Ligue du Midi Richard Roudier, c’était ambiance « auberge espagnole » dans les couloirs de l’espace Jean-Monnet, notait en s’amusant un participant. La légèreté en moins.

    Sur les stands, les convives – Roland Hélie revendiquait la présence de 700 personnes – avaient le choix pour faire leurs emplettes : portraits du maréchal Pétain, bagues arborant une croix de fer ou une croix celtique, livres aux titres évocateurs (Ces Français qui ont choisi Hitler, Adolf Hitler, chef d’Etat et chef de guerre)… Mais aussi CD des Brigandes, le girls band adepte du salut nazi, qui s’est produit en fin de journée, après les différentes tables-rondes.

    Carl Lang fait huer Marine Le Pen

    Un peu plus tôt, Jean-Marie Le Pen avait suscité une franche curiosité à son arrivée dans les lieux. Alors qu’il répondait aux questions de la presse « amie », un homme s’est posté à quelques mètres de lui pour effectuer un salut nazi, avant de repartir tout sourire, comme si de rien n’était.

    L’ancien président du FN s’est retrouvé sur scène aux côtés, entre autres, de son vieux compère Roger Holeindre, cofondateur du parti d’extrême droite en 1972, de Carl Lang, ou encore du chef de file du Vlaams Belang belge Filip Dewinter.

    Carl Lang est parvenu à faire huer sans trop de difficulté Marine Le Pen (« Il y a eu la volonté d’offrir sous une forme d’holocauste la tête de Jean-Marie Le Pen à des forces de l’anti-France »). Filip Dewinter, lui, s’est attiré des applaudissements en dénonçant « la troisième invasion musulmane de l’Europe » et en défendant la nécessité de « rejeter l’islam de l’autre côté de la Méditerranée » et de préserver la « civilisation européenne et blanche ». Le Vlaams Belang est allié du FN au niveau européen.

    Jean-Marie Le Pen cite Brasillach

    Enfin, Jean-Marie Le Pen a pris à son tour la parole. Le temps pour lui de citer l’écrivain collaborationniste Robert Brasillach, de pointer le péril de « l’explosion démographique » et de s’interroger pour savoir si « nos temps » ne sont pas « ceux de la fin du monde ». « Le principal problème, parce qu’il est mortel, c’est l’immigration massive. C’est elle qu’il faut bloquer, avant même d’organiser la rémigration. C’est cela, ou ce sera la disparation de notre peuple », a lancé le patriarche de 88 ans, faisant se lever la salle.

    L’ancien candidat à la présidentielle était accompagné de son avocat Me Frédéric Joachim, qui va plaider, mercredi 5 octobre, devant le tribunal de grande instance de Nanterre pour la réintégration de Jean-Marie Le Pen au sein du FN. Même s’il parvenait à ses fins, ses pérégrinations radicales le rendent a priori peu compatible avec la stratégie de normalisation du parti dirigé par sa fille. Cette dernière lancerait, à n’en pas douter, une nouvelle procédure d’exclusion contre son père.

    Olivier Faye

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Ho ! Hé ! Lâchez-nous la grappe avec le Front national !

    Le FN, faute d’avoir jamais été aux affaires, est le seul parti totalement innocent du désastre qui s’étale sous nos yeux.

    Éric Zemmour publie un livre et hop ! tous les pleurnichards patentés et prébendés s’étranglent : « Il fait le jeu du Front national. » Bernard de La Villardière fait un reportage de 90 minutes sur l’islam et c’est la curée : « Ce n’est pas une méthode, Monsieur », tance doctement Libé-la-morale en traitant le journaliste de « caillera ». « Le drôle de journalisme que voilà », ironise L’Express. 20 Minutes tracte que l’émission a scandalisé les téléspectateurs : où est le sondage ? Enfin, injure suprême : en déparlant de l’islam, La Villardière « fait le jeu du Front national ».

    D’abord, le Front national ne joue pas, il fait de la politique, et la politique n’est pas un jeu. Sauf, peut-être, pour l’actuel Président : depuis bientôt cinq ans, Pépère joue à « qui perd perd » et, avec son petit seau et sa petite pelle, creuse des trous abyssaux dans la finance du pays sans parvenir à faire frémir son « électoragramme » plat.

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  • Manifester le 16 octobre pour que les politiques aient le courage de défendre la famille

    Dans La Nef, Ludovine de La Rochère explique pourquoi il faut aller manifester le 16 octobre :

    "[...] La deuxième raison essentielle de cette manifestation est bien sûr l’entrée dans une année politique majeure. Jusqu’à présent, la plupart des candidats aux futures échéances n’ont pas compris que l’homme est la finalité de la politique et la famille le socle de la société. Ils ne voient pas que notre identité nous est transmise par la famille, de manière personnelle et collective. Ils ne voient pas que c’est l’éducation reçue en famille qui permet de vivre en société, de s’intégrer à l’école puis de travailler pour vivre. Ils ne voient pas non plus que la solidarité familiale est irremplaçable, en particulier en temps de crise.

    Le 16 octobre sera le moment de faire entendre nos voix pour que les politiques aient enfin le courage de défendre l’enfant et sa famille, mais aussi notre identité, nos valeurs, notre civilisation.

    D’une certaine manière, les immenses manifestations des années 2012 à 2014 ne pouvaient que conduire à une nouvelle mobilisation de très grande ampleur au seuil de cette année : à droite comme à gauche, les politiques ont en effet bien du mal à entendre le peuple français. Or, plus que jamais, il y a urgence ! Il n’est pas envisageable d’attendre davantage pour lancer la reconstruction de notre pays !"

    Michel Janva

  • Agression à la prison d'Osny : une attaque djihadiste concertée

    Un surveillant a été agressé à l'arme blanche dimanche par un détenu islamiste, aidé par plusieurs complices. Des précisions obtenues par Le Figaro éclairent les circonstances de l'attaque.
    INF131a6d3c-7387-11e6-8ea9-35096576febc-300x372.jpgPas un acte isolé mais concerté entre plusieurs détenus... À la prison d'Osny, dans un quartier dédié supposé accueillir les candidats à la déradicalisation,l'agression dimanche de deux surveillants dont l'un gravement atteint fait froid dans le dos. Le détenu auteur des faits, Bilal T., a frappé sa victime à l'aide d'«une lame de 25 cm très fine et très aiguisée qui a transpercé de part en part la gorge du surveillant à 2 mm de la carotide puis est passée à quelques millimètres du poumon», affirme-t-on de sources pénitentiaires. Selon ces dernières, l'individu bénéficiait de fortes complicités parmi les autres détenus avec lesquels cette agression aurait été programmée. Les enquêteurs auraient trouvé sur un autre détenu des liens qui font penser que l'idée était de procéder à une «exécution» telle que Daech a l'habitude de les pratiquer. Selon des personnels pénitentiaires, l'auteur de l'agression «aurait badigeonné l'une des portes de cellules du sang du surveillant et aurait levé les mains afin de prier». Enfin, un téléphone portable a été retrouvé dans l'une des cellules de cette unité dédiée. Tous ces éléments ont conduit le parquet antiterroriste de Paris à ouvrir une information judiciaire pour terrorisme. D'autant que Bilal T., a toujours été considéré par les magistrats, dès son interpellation, comme un élément dangereux avec des finalités très claires. Il aurait été arrêté en Turquie, il y a plusieurs mois, en route pour la Syrie et serait un prosélyte violent qui n'aurait pas tout à fait sa place dans ces unités dédiées. Celle d'Osny serait particulièrement déstabilisée par l'arrivée de deux individus à forte dangerosité. Par ailleurs, les enquêteurs s'interrogent sur des liens éventuels entre l'auteur de l'agression et Larossi Abballa, le tueur du couple de policiers de Magnanville le 16 juin 2016. Ce dernier avait, dans une vidéo, incité à exécuter des surveillants de prison au même titre que des policiers.
    «Les établissements pénitentiaires sont assis sur une véritable poudrière»
    Jean-François Forget, secrétaire général de l'UFAP-UNSa
    Jean-François Forget, secrétaire général de l'UFAP-UNSa, le principal syndicat de surveillants de prison, ne décolère pas. «Les établissements pénitentiaires sont assis sur une véritable poudrière. Ils comptent 300 détenus prévenus pour faits de terrorisme et un millier en voie de radicalisation. Bien avant l'ouverture de ces unités, l'UFAP a demandé que la sécurité prévale et que ces quartiers soient totalement étanches du reste de la détention. Autrement dit, ces individus ne doivent pas se rencontrer, et il faut qu'il y ait au moins trois surveillants par détenu. Mais l'on préfère mettre en place des programmes qui n'ont ni queue ni tête. Nous sommes fatigués de ce mot de déradicalisation qui ne veut rien dire», s'insurge Jean-François Forget. «À Osny», poursuit-il, «ces détenus reçoivent des massages de masseurs professionnels et des cours d'escrime... De plus, le quartier arrivants de cette maison d'arrêt est tellement débordé par la surpopulation qu'il n'est pas rare que des détenus soient affectés dans l'unité dédiée alors qu'ils n'ont rien à y faire. À l'inverse, les détenus qui sont accueillis dans l'unité dédiée sont régulièrement remis en détention classique puisque les sessions ne durent pas plus de 8 semaines. Certes, depuis dimanche soir, des mesures ont été prises mais pour combien de jours?», s'interroge-t-il.
    source

  • Discours de Serge Ayoub à la 10ème jounée nationale et identitaire

  • Guerre culturelle, « le balancier revient plutôt dans le bon sens »

    Un peu moins de 40% des 8,3 millions d’électeurs Hongrois se sont rendus ce dimanche aux urnes pour participer au referendum sur l’accueil des « réfugiés », et répondre par  oui ou par non à la question suivante: « Voulez-vous que l’Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non hongrois en Hongrie sans l’approbation du Parlement hongrois? ». Selon l’opposition, des nationalistes de Jobbik aux partis de gauche en passant par l’UE et les officines immigrationnistes, c’est un échec personnel pour le Premier ministre hongrois Viktor Orban, à l’origine de cette consultation populaire, puisque le quorum légal de 50% de participants n’a pas été atteint. Pour autant,  les électeurs qui se sont déplacés ont voté NON à l’arrivée de migrants à 98%. M. Orban a logiquement déclaré que l’Europe ne pourrait « pas ignorer la volonté des électeurs » et « imposer sa volonté à la Hongrie ». Dimitris Avramopoulos, commissaire aux migrations de l’UE, ne l’entend pas de cette oreille. Il avait de toute façon « prévenu », dixit  Le Monde, que « le référendum n’aurait aucun impact juridique sur les engagements adoptés: Les États membres ont la responsabilité légale d’appliquer les décisions prises. Mais alors que le plan de répartition de 160 000 demandeurs d’asile entre les 28 États membres, adopté il y a un an, est à l’arrêt, les responsables européens craignaient que ce référendum ne porte un nouveau coup à l’UE »…

    Sur le site de l’Obs, Jacques Rupnik, directeur de recherches à Sciences Po, spécialiste de l’Europe centrale, ex conseiller du président tchèque Vaclav Havel, a pointé  le clivage existant  entre d’un côté les tenants de l’idéologie dominante bruxelloise et, de l’autre, les partisans de l’Europe des nations, les pays dits du  groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, Slovaquie, République tchèque). Ceux-ci, « sur le plan culturel », « rejettent l’idéologie européiste sans frontière, le libéralisme politique (l’Etat de droit: la séparation des pouvoirs, la cour constitutionnelle, l’indépendance des médias - mais ces choses là sont-elles bien établies en France? NDLR-), économique (ils prônent un patriotisme économique relatif car ils se portent bien) et sociétal (ils s’opposent au multiculturalisme, au mariage gay, à l’avortement comme en Pologne). L’idée est de défendre la nation, l’identité, la tradition, les valeurs religieuses. C’est donc véritablement une guerre culturelle, qui ne se joue plus vraiment sur la ligne droite/gauche mais sur ces autres clivages, pour instaurer un modèle de démocratie non libérale, comme l’appellent les Américains. »

    Il y a deux mois Gabriel Robin sur Boulevard Voltaire affirmait que « Quand Viktor Orbán protège ses frontières, il respecte à la lettre les accords de Schengen initiaux. Plus encore : il protège les autres pays d’Europe. En avril dernier, le Premier ministre hongrois déclarait fort justement que l’Europe ne pouvait devenir le nouveau logis de millions de nécessiteux à travers le monde. Mieux : il le faisait aux côtés de Helmut Kohl dans une déclaration commune. »

    Désormais,  « la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie sont en train de faire la démonstration qu’une autre Europe est peut-être possible. Une Europe soucieuse de l’identité de ses peuples, garante des libertés souveraines des nations qui la constituent et protectrice vis-à-vis des menaces extérieures, présentes et à venir. Demain, si Norbert Hofer gagne l’élection présidentielle autrichienne (…), il ne sera pas exclu que le V4  s’élargisse pour devenir une sorte de néo-Empire austro-hongrois. Après demain, une France émancipée d’une classe politique déconnectée pourrait s’associer à ces pays pour contrer l’influence néfaste de l’Allemagne de Merkel. »

    Influence néfaste qui sévit aussi au sein de l’église catholique expliquait Jacques de Guillebon, aux lecteurs du site Causeur en fin de semaine, revenant sur la campagne de propagande menée par La Croix pour dissuader ses lecteurs de voter FN, et dont nous nous faisions l’écho jeudi.

    Certes,  Jacques de Guillebon, né en 1978,  n’est pas en odeur de sainteté chez les prescripteurs du bon goût médiatique. L’inénarrable Bruno Roger-Petit (dans Challenges) a fustigé à de nombreuses reprises ce « philosophe chrétien intégriste post-maurrassien » (sic), éditorialiste dans la  revue mensuelle catholique La Nef, « intellectuel catholique ultra qui serait devenu (l’ami et l’) inspirateur de Marion Maréchal-Le Pen. »

    Dans son édito pour  Causeur,  M. de Guillebon rappelle « la longue tradition de défiance des structures ecclésiales françaises vis-à-vis de ce qu’elles qualifient d’extrême droite« ; « de la condamnation de l’Action française en 1926″,  au « compagnonnage de route  avec un Parti communiste français, pourtant fermement condamné par l’encyclique Divini Redemptoris de Pie XI en 37″, « aux années 80, quand derrière le cardinal Decourtray, archevêque de Lyon et primat des Gaules, les prélats se levèrent comme un seul homme pour fustiger la xénophobie et le rejet de l’étranger décelés dans le programme du Front National. C’était, étrangement, l’année de la création de SOS Racisme.« 

    Un étrangeté qui n’en est pas vraiment une ajouterons-nous, mais bien une chasse en meute contre le FN à laquelle ont pris part aux côtés des partis du Systéme, des loges maçonniques, les officines immigrationnistes, les groupuscules d’extréme gauche et autres associations mondialistes et communautaires, des évêques dits progressistes.

    En juin 2011, nous l’évoquions sur notre blogue, le site du journal chrétien social La Vie, mettait en ligne un article de Jean Mercier dont le titre était emprunté à l’historien Émile Poulat:  « le FN est né hors de l’Eglise et y restera à jamais » (sic). Il énumérait les noms de quelques-unes des figures militantes de l’antifrontisme épiscopal. « Albert Decourtray (…) lançant publiquement dés 1985 ses anathèmes contre la droite nationale ; Jean Balland l’archevêque de Reims, en août 1992, qui interdit l’accès des militants FN à sa cathédrale ; Albert Rouet l’évêque de Poitiers qui en 1998 refuse le baptême à un lepéniste. Mgr Kratz l’évêque auxiliaire de Strasbourg qui en 2005 demande sa démission à une enseignante de religion, candidate FN pour les législatives; la quinzaine d’évêques qui appellent à ne pas voter pour un parti qui fait l’apologie du racisme et de l’exclusion; le cardinal  Jean-Marie Lustiger, qui ne cessera de dénoncer le néopaganisme du FN. »

    Dans Causeur, Jacques de Guillebon note avec justesse qu’ « Ironie de l’histoire, ou plus sûrement, lâcheté de responsables et d’évêques soucieux de leurs bonnes relations avec les gouvernements et les partis républicainement corrects, depuis le Ralliement de Léon XIII, ce sont toujours les mouvances supposées réactionnaires et fortement catholiques qui ont subi les foudres de l’Eglise en France. » « Bizarrement encore, lesdits évêques reprochaient concomitamment au Front National d’avoir fait célébrer une messe dans un meeting, et d’être néo-païen. Quand l’extrême droite  est catholique, ils la condamnent ; par contre, quand elle est païenne, ils la condamnent, comme dirait Péguy. »

    « Au long des décennies suivantes, tout allait bien : le fascisme ne passerait pas, et le Front National demeurait infréquentable, l’on en parlait dans les salons de la banlieue ouest comme de la lèpre sous l’Empire romain. Et soudain tout s’est enrayé. La vieille garde des comiques troupiers Bernard Antony et Bruno Gollnisch a commencé de s’effacer (Pourquoi M. de Guillebon se sent-il obligé d’utiliser cette formule méprisante? Aucun ecclésiastique, favorable ou non, de droite ou de gauche, n’a jamais considéré Bernard Antony et  Bruno Gollnisch comme des comiques troupiers. On peut dire au contraire qu’ils ont  été pris très au sérieux, y compris par les plus hostiles…NDLR), remplacée par Marion Le Pen dont la séduction qu’elle exerce sur les catholiques n’a cessé de grandir. On l’a vu dans chaque Manif pour tous, à la messe, chanter les racines et la culture chrétiennes de la France, enfin être invitée à débattre par un diocèse. Scandale. L’antique discours du cordon sanitaire commence à balbutier. La peur monte, on ne sait plus quoi répondre quand une Marion Le Pen demande à un Hervé Mariton au nom de quoi son parti, qui dit-elle cherche à appliquer la doctrine sociale de l’Eglise, serait plus condamnable que tous les autres qui, par exemple, encouragent l’avortement ou le mariage gay. Pis : les enquêtes démontrent que le vote pour le Front National chez les catholiques pratiquants est passé de 4% en 2012 à 24% aux régionales de 2015. Du jamais vu. »

    Du jamais vu qui ne fait que confirmer, à la lumière des évolutions menaçantes, des événements récents,  la justesse des combats, des analyses portées historiquement par le Front National,  justesse  qui est perçue par les catholiques français, comme par nos autres compatriotes. En juin 2010,  interrogé sur le Forum Catholique, Bruno Gollnisch expliquait:  « Je ne préjuge pas de la mauvaise foi des hommes d’Eglise en général et des évêques en particulier. Certains sont sans doute sincères dans leur hostilité à notre égard, nourrie par la désinformation. D’autres sont assurément condamnables, portant des jugements téméraires et nous calomniant, parfois de façon insupportable (…).  J’ai des contacts avec des hommes d’Eglise ; ils sont de nature très divers. J’ai pu constater des évolutions favorables chez plusieurs d’entre eux. En particulier mon ancien évêque de Lyon, feu le cardinal Decourtray (décédé en 1994, NDLR), que j’ai rencontré trois fois, et chez lequel j’avais noté une nette évolution. Je crois que d’une façon générale le balancier revient plutôt dans le bon sens, mais beaucoup reste à faire… »

    Et d’ajouter encore à l’adresse des catholiques: « Le Front National reconnaît la valeur de l’apport du christianisme à la Civilisation française. Il l’honore de multiples façons (Jeanne d’Arc, commémoration du baptême de Clovis, etc. ) Il n’est cependant pas un parti confessionnel. Il y a des non-catholiques au FN, et même certainement des gens hostiles à la religion en général ou au catholicisme en particulier. Mais y-a-t-il une autre formation politique qui soit plus proche de la défense du droit naturel ? D’évidence, Non ! Dans ces conditions, les catholiques qui souhaitent s’engager en politique devraient lui apporter leur concours, quelles qu’en soient les imperfections. Il est évident que, s’ils désertent le combat politique, ils ne pourront se plaindre de ce que leur influence diminue ! » Ils sont nombreux à l’avoir compris et à nous rejoindre pour gagner ce  qui est aussi en effet, et ô combien,  une guerre culturelle.

    http://gollnisch.com/2016/10/03/guerre-culturelle-balancier-revient-plutot-sens/