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France et politique française - Page 3165

  • Philippe de Villiers : « La question identitaire est la question centrale »

    « La question identitaire est la question centrale et toutes les autres sont secondaires. Un pays peut perdre sa souveraineté, mais il ne peut survivre en perdant son identité », assène Philippe de Villiers dans le numéro 2 du magazine France, où il succède, en couverture, à Marion Maréchal-Le Pen.

    L’entretien exclusif que Philippe de Villiers a accordé à France s’étale sur dix pages. Le fondateur du Puy du Fou y cite ce propos que lui avait tenu Alexandre Soljenitsyne en 1993 : « Un pays peut perdre sa souveraineté et c’est grave, mais le plus grave c’est s’il perd son identité. » Soljenitsyne avait ajouté : « Mais vous avez, à l’est de l’Europe, des pays qui ont perdu leur souveraineté (on se souvient de la souveraineté limitée de Brejnev) mais qui ont gardé leur identité. Ces pays s’en sortiront. » Mais la France ? Mais le reste de l’Europe ? Extraits de ce magnifique entretien avec Philippe de Villiers.

    France : Vous diriez que la double menace dont vous parlez est historique pour la France, vitale peut-être même ?

    Philippe de Villiers : La menace est vitale, unique et inédite, oui. La France a connu des périodes extrêmement difficiles, parfois de guerre civile, souvent de guerres extérieures et elle a très souvent été occupée depuis la Révolution française. On a transformé le peuple français en chair à canon au nom d’une idéologie du genre humain avec laquelle la patrie devenait non pas la terre charnelle, mais un outil au service même de l’idéologie.

    Mais jamais une telle menace d’implosion et d’explosion à la fois n’a pesé sur la France. Nous n’avons jamais vu s’installer sur notre territoire, avec l’aide de la cinquième colonne de nos élites, une population appartenant à une autre civilisation incompatible avec la nôtre et avec un taux de fécondité différentiel qui laisse peu de doute sur l’issue démographique.

    La seule question importante pour les quelques années qui viennent, avant qu’il ne soit trop tard, c’est la question de l’identité française. La question identitaire est la question centrale et toutes les autres sont secondaires. Un pays peut perdre sa souveraineté, mais il ne peut survivre en perdant son identité. Un pays peut être accablé d’impôts, mais s’il garde son identité, il pourra se libérer.

    Car un pays qui perd son être, sa substance, la science exacte de son passé et de son patrimoine, qui perd sa langue, porte d’accès à ses chefs d’œuvre et vecteur de la compréhension de lui-même, ne peut survivre.

    Je ne dis pas ça pour paraître romantique, mais parce que l’Histoire nous l’enseigne. Nous connaissons des cas glorieux de nations, de grandes cités, et même de civilisations qui ont disparu. Il ne faut jamais oublier le mot de Paul Valéry : « Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. » Les Amérindiens, les Spartiates, les Grecs, Athènes et Rome ont disparu.

    France : Pour vous, il faudrait donc défendre l’identité avant la souveraineté ?

    Philippe de Villiers : La question identitaire est liée à la question de la souveraineté, mais elle prime sur cette dernière et je vais vous expliquer pourquoi. Un pays qui n’a plus le pouvoir ne peut plus se commander lui-même. Quand il est commandé par d’autres, il est une colonie. C’est notre cas, nous sommes une colonie des firmes a-nationales qui conduisent la politique américaine, puisque les commissaires de Bruxelles ne sont que des pantins.

    Les Polonais ont connu cette situation, les Hongrois aussi, mais ils n’ont pas perdu leur identité. Ils ont cultivé leurs souvenirs, leurs affections, leurs us et coutumes, leurs traditions, leurs équilibres, ils ont gardé leurs tissus.

    Dans le cas français, c’est au moment où nous perdons notre souveraineté que nous perdons également notre identité. Prenons un exemple : la ministre de l’Éradication Nationale, Najat Vallaud-Belkacem, fait bien son travail, elle détruit tout. C’est l’Attila de l’éducation, il ne repousse pas d’herbes derrière elle et c’est bien la mission qui est la sienne : détruire les humanités, la langue française et l’histoire de France et en finir avec la liberté de l’école.

    Alors la question est simple : combien de temps un pays peut-il vivre en tenant ses enfants dans l’ignorance de sa propre histoire ? Ou pire encore : combien de temps un pays peut-il survivre quand il donne à ses enfants une image ignominieuse de son propre passé ? Est-ce qu’un pays peut survivre lorsqu’il pratique ad nauseam la honte de lui même ?

    Nous sommes devenus un pays dans lequel on ne propose plus nos drames, nos larmes, nos gloires, nos fiertés. Nous prenons donc le risque que des jeunes qui habitent chez nous aillent chercher ailleurs d’autres drames, d’autres larmes, d’autres gloires et d’autres fiertés. Aujourd’hui, les héros qui sont mis à la dispositions de la jeunesse française sont doubles : les héros consuméristes sans âme de la Coca-colonisation ou alors les héros du djihad.

    Je me souviens avoir dit un jour à Pasqua : « Toi et moi voulons le retour à la souveraineté, très bien. Mais après, qu’est ce qu’on en fait de la souveraineté ? » Il nous faut bien sûr rétablir la souveraineté mais surtout retrouver notre identité, la préserver tant qu’il est encore temps.

    http://fr.novopress.info/

     
  • Journal du Jeudi 23 Juin 2016 - Brexit / Bruxelles craint l’effet domino

  • Démence, niaiserie ou machiavélisme monnayé ?

    Dr Bernard Plouvier

    Un certain nombre de dirigeants politiques et religieux font douter le public éclairé ou de leur bon sens ou de leur sincérité. Il en va ainsi de la Chancellière germanique, du locataire actuel du Vatican ou d’une quantité ahurissante de seconds couteaux, comme nos Hollande, Valls et autres Juppé.

    Ne pas apercevoir le danger évident que l’islam conquérant fait courir aux Occidentaux, réfuter la réalité de l’immigration-invasion de l’Europe occidentale et scandinave, nier la délinquance quotidienne et la criminalité des migrants africains, proche- et moyen-orientaux, en très grande majorité musulmans, peut résulter de diverses raisons.

    En médecine, nier l’évidence des faits, c’est la définition même du délire. Le délire aigu relève dans la quasi-totalité des cas de l’usage des stupéfiants ou d’une encéphalite, souvent virale. Mais nos dirigeants, effectifs ou supposés, délirent de façon chronique, ce qui évoque une démence, une tumeur cérébrale ou les complications cognitives d’une maladie métabolique ou d’une dégénérescence cérébrale, comme la maladie de Parkinson. Bref, il est urgent de faire passer une IRM cérébrale et un entretien psychiatrique aux délirants authentiques. Toutefois, s’agit-il pour tous d’un délire vrai ? On peut en douter.

    Comparer la niaiserie chrétienne de l’agapè à l’islam djihadiste, comme il semble que le pape actuel l’ait fait, relève non pas d’un défaut de connaissances (ce serait une absurdité, s’agissant d’un jésuite), mais soit d’un dérèglement cognitif (la « folie » en terme vulgaire, trop général pour être médicalement satisfaisant) soit d’une subtilité politique, dont le machiavélisme laisse pantois… et pas d’admiration.

    Que la Chancellière teutonne, qu’un scribouillard ou un vulgaire politicien français courent après un Prix Nobel de la paix, cela peut se comprendre. C’est d’un excellent rapport, en publicité et en royalties sonnantes et trébuchantes. Un souverain pontife peut, vanité aidant, ne pas dédaigner non plus ce genre de gloriole… il a bien accepté un Prix Charlemagne.

    Toutefois, les prestations des uns et des autres, si elles ne relèvent pas de la pure psychopathologie – même si les coïncidences existent, l’on a du mal à envisager que plusieurs dirigeants politiques soient atteints simultanément de délire -, font penser à une planification, à une orchestration.

    Certes, aucun complot à l’échelle planétaire n’a jamais existé, n’est même envisageable étant donnée la haine que se vouent mutuellement les Divas de la finance, du négoce, de la production et du maniement des opinions publiques. Tout Pouvoir divisé, réparti sur plusieurs titulaires, est forcément multidirectionnel.

    Toutefois, après l’expérience néoconservatrice et pro-sioniste des USA (soit les règnes des deux Bush encadrant la double prestation de Clinton), il semble qu’une majorité de dirigeants économiques aient concerté la destruction de l’Europe par l’islam, excellent agent de pourrissement des sociétés par sa barbarie et fabuleux outil de déclin scientifique et technique par son obscurantisme médiéval. Il faut croire que l’Europe, dont le déclin paraît monstrueux aux Européens teintés de culture historique, a encore un potentiel qui terrifie les maîtres de la globalo-mondialisation.

    À l’évidence, ce potentiel, c’est la race européenne, qui est à la source de la plus fabuleuse civilisation intellectuelle et technique de l’humanité. Si d’autres ont perçu cette évidence, il serait bon que les autochtones d’Europe se pénètrent de cette réalité, qu’ils reprennent confiance en eux et rien qu’en eux, refusant l’occupation étrangère autant que les charmes pervers du métissage.  

    L’on comprend ainsi qu’un pape latino-américain joue sa partition démagogique, tiers-mondiste, non pas « au service de l’islam » (ce qui est une formulation absurde), mais au service de la globalo-mondialisation, dont l’islam n’est qu’un pion parmi d’autres, mais probablement le plus intéressant pour le moment. Après tout, la pure doctrine chrétienne a toujours été universaliste, antinationale et métisseuse.

    Pour d’autres pitres politiques, l’argent doit jouer un rôle, ou la psychopathologie, ou encore une repentance elle-même pathologique par son intensité et sa durée.

    Plutôt que de surenchérir en qualificatifs injurieux et en habiles paradoxes, il est urgent de réfléchir à ce qu’est notre monde : un peu plus de 7 milliards d’individus, dirigés par quelques milliers de super-hyper-riches et puissants (dont le pape), qui manipulent des dizaines de milliers de collaborateurs du milieu du spectacle : politique, media, et le show-business où le sport de compétition et les religions se disputent la première place. Manifestement, les maîtres n’ont pas encore décidé qui des clergés ou des gladiateurs seront leurs meilleurs agents de propagande.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Incendie raciste : un socialiste mis en examen

    Le procureur de Valenciennes a mis en examen le socialiste Yohan Senez, directeur de cabinet du député-maire de Denain Anne-Lise Dufour-Tonini, mercredi 22 juin, pour complicité de l'«incendie volontaire» d'une épicerie roumaine, «commis en raison de la race, l’ethnie, la nation, la religion de la victime».

    Dans la nuit du 20 au 21 mars 2016, un incendie avait frappé un magasin d’alimentation et de produits roumains, dans la petite ville de Denain, dans le Nord. Quelques jours plus tard, deux employés municipaux avaient été mis en examen, après qu'ils auraient reconnu être à l'origine de l'événement. L'un des employés municipaux aurait indiqué au magistrat instructeur «avoir organisé l’incendie criminel à la demande» du directeur de cabinet. Des échanges de SMS entre l’un des employés municipaux et Yohan Senez au cours du week-end précédant l'incendie attesteraient de la responsabilité de ce dernier.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/06/incendie-raciste-un-socialiste-mis-en-examen.html

  • ZOOM - L'imposture de la démocratie : vers un nouveau régime politique

  • Deux sondages…deux frontismes?

    A en croire les articles parus dans différents médias, le FN ferait actuellement le grand écart,montrerait ses divisions,  étalerait ses divergences sur le soutien à apporter (ou non)  aux actuelles grèves  et manifestations contre  la loi El Khomri. L’information peut faire sourire quand on compare le FN avec  LR ou le PS, véritables auberges espagnoles idéologiques, partis traversés par des postures, des  courants antagonistes…du moins sur le papier car une fois au pouvoir… A dire vrai, il peut  certes y avoir des nuances au sein du Front  sur la manière de matérialiser cette opposition à ce texte, taillé avant tout pour les entreprises du CAC 40,  à la fois insuffisant dans ce qu’il pourrait avoir de positif  et outrancier dans ses aspects négatifs. Il  n’est  d’ailleurs que la transposition de décisions prises par des technocrates bruxellois dans le cadre des  « Grandes Orientations de Politique Économique »  (GOPE) fixées officiellement  par la Commission européenne aux 28 États membres de l’Union européenne.  Mais il est combattu unanimement  par le Front National.  Bruno Gollnisch l’a dit et redit, une remise à plat de notre kafkaïen code du travail  serait très légitimement concevable, mais  une des conditions pour que la France retrouve le chemin du plein emploi ne consiste pas tant à fragiliser les droits du salarié qu’à rétablir les libertés économiques, à  libérer VRAIMENT nos PME-PMI-TPE-TPI,   qui sont les premières  employeuses de France,  d’une bureaucratie qui paralyse et d’un fiscalisme qui spolie. 

    Il est aussi intéressant de constater la permanence, au sein de l’électorat frontiste, de l’importance donnée aux questions touchant  à la justice sociale. Lors des grands mouvements sociaux de décembre 1995 contre la politique d’Alain Juppé (pour lequel toute la gauche ne manquera pas d’appeler à voter en cas de second tour l’opposant à Marine l’année prochaine…), entre 50 et 60 % des sympathisants FN, selon les enquêtes d’opinion, déclaraient leur « soutien », « sympathie » ou « compréhension » »pour ce mouvement social, alors même qu’il était cornaqué dans la rue, comme aujourd’hui , par une extrême gauche à l’antifrontisme rabique et qui avait largement pris en otage le pays en bloquant les transports.

    Aujourd’hui, si l’on en croit une tout récent sondage de l’institut Ifop dont les résultats ont été publiés vendredi, 72 % des électeurs Front National  estimeraient que le mouvement social contre la loi El Khomri est « justifié » ou « compréhensible » ( 46 % des nationaux interrogés répondent même « tout à fait justifié »). A titre indicatif  l’ensemble des réponses positives  à cette même question chez Les Républicains  ne dépasse pas 31 %. Assez logiquement 84 % des ouvriers et employés qui déclarent voter FN trouveraient le mouvement social « justifié » ou « tout à fait justifié ». Or, même chez les  retraités   et les  patrons de PME-PMI, commerçants, artisans votant  FN,   respectivement 63% et 58% d’entre eux partagent l’avis des ouvriers/employés frontistes sur ce point.

    S’il est un domaine sur lequel l’ensemble des catégories composant l’électorat fronto-lepéniste converge encore plus c’est bien sur la perception  du danger terroriste. A cette aune, le métier d’homme ou de femme politique n’est pas toujours sans risque. La mort tragique de la malheureuse Jo Cox l’atteste et samedi c’est encore un britannique, Michael Sandford, 19 ans, considéré comme dangereux, installé depuis un an et demi aux Etats-Unis, qui a été arrêté avant d’être inculpé  lundi pour avoir essayé de tuer Donald Trump lors d’un rassemblement à Las Vegas. Le jeune homme était-il un « dérangé » ou un extrémiste fanatisé par la propagande anti Trump?

    Dans le même registre, les médias ont révélé que deux complices présumés de l’assassin djihadiste de Magnanville, Larossi Aballa, ont été arrêtés et mis  en examen. Il s’agit de Charaf Din-Aberouz, et de Saâd Rajraji. Ce dernier était en lien avec l’islamiste connu pour ses appels au djihad, le réunionnais  Fabien Clain. Ils se seraient connus tous deux en 2011 en prison  à Fleury-Mérogis où les deux hommes faisaient partie, ça ne s’invente pas,  d’une association d’aide aux prisonniers musulmans. Si l’administration pénitentiaire comptait sur ladite association pour faciliter la « réinsertion » c’est inquiétant, à moins que ce type de structure, comme les  salles de prière clandestines tolérées dans certaines prisons, soit un moyen d’acheter la paix sociale, ce qui l’est tout autant…

    Ce qui inquiète pour le coup l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat), rapporte le site de L’Obs, c’est la « tolérance croissante de l’opinion publique française à l’égard de la pratique de la torture d’Etat ». « le climat post-attentat encouragerait-il les Français à être moins respectueux des Droits de l’Homme ? »

    « Un sondage, commandé à l’Ifop et publié mardi 21 juin à l’occasion du rapport annuel de l’ONG, révèle en effet que 54% des Français jugent justifié qu’un policier envoie des décharges électriques à une personne suspectée d’avoir posé une bombe prête à exploser pour l’inciter à parler. Ils n’étaient que 34% en 2000, d’après un sondage CSA pour Amnesty International, 36% des sondés acceptent « dans certains cas » l’emploi de la torture. Un chiffre en hausse de 11 points par rapport à 2000. Pire, 18% des personnes interrogées se sentiraient capables de pratiquer la torture elles-mêmes dans des cas exceptionnels. Ce chiffre atteint 41% chez les sympathisants du Front National. »

    Que faut-il en déduire? On se souvient que  Jean-Marie Le Pen fut  accusé (à tort) d’avoir pratiqué la  torture quand il était  lieutenant dans la Légion  étrangère pendant la bataille d’Alger. Torturer un terroriste  pour sauver des vies civiles, épargner femmes et enfants,  éviter des mutilés, des vies brisées, tel était alors  le dilemme. Une  pratique certes  terrible, et le ton avec lequel en parlait le général Aussaresse faisait froid dans le dos, mais qui a bien été utilisée, il faut le dire avec succès,  comme moyen ultime  pour obtenir à temps des informations, stopper la campagne de terreur du FLN posant des bombes dans les lieux publics.

    Une pratique qui dans la  période actuelle pourrait donc être tolérée, comprise, approuvée par un nombre croissant de de nos compatriotes explique le délégué général de l’Acat, Jean-Etienne de Linares :« On se doutait qu’il y avait une acceptation de plus en plus grande de la torture, dans le contexte de la montée du terrorisme, mais on ne se rendait pas compte que l’évolution était aussi dramatique. » « De renoncement en renoncement, un terreau se met en place et qui sait ce qu’il se passera s’il y a un, cinq, dix attentats de plus ». « Fragilisés par un climat social et politique anxiogène, insécurisés par les agressions intérieures et extérieures, les Français – les jeunes en particulier – sont plus perméables qu’avant à l’idée que la torture puisse être une manière de gérer la violence et de s’en protéger ».

    Toujours pratiquée dans un pays sur deux, moyen de coercition terrible, justement condamnée par « l’ article 5 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, article 7 du pacte international relatif aux droits civils et politiques », le FN condamne bien évidemment l’usage de la torture. Que ce soit à Guantanamo, dans les geôles de Corée du Nord ou de l’Etat islamique.

    Sur le site de l’ Acat, Michel Terestchenko, philosophe et maître de conférences à l’Université de Reims et à l’IEP d’Aix-en-Provence, affirme que « les attentats terroristes constituent un redoutable défi pour les sociétés démocratiques » en  « ce qu’ils mettent en péril (…), leur capacité de répondre à ces menaces dans la fidélité et le respect des principes qui constituent leur ossature. » Certes, mais au nombre des principes d’un Etat digne de ce nom figure aussi l’obligation de protéger l’intégrité physique de ses citoyens. Ce qui pousse une partie de nos compatriotes, notamment ceux qui ont une confiance limitée dans la capacité de ce gouvernement à les protéger, à justifier la torture, perçue alors comme une solution de dernier recours, quand elle est appliquée  à des tueurs de masse potentiels, quand tous les autres moyens ont échoué.

    Au nombre de ses moyens conventionnels figurent bien sûr en amont un  travail de collecte d’informations, de renseignements, de filatures, d’écoutes permettant de neutraliser des individus malveillants. Mais aussi, en dehors de nos frontières en général, l’élimination physique de membres de réseaux terroristes, notamment par des opérations du service action de la DGSE, validées par le président de la république sans que l’opinion n’en ait connaissance… ni même l’Acat. Toutes les guerres ne sont pas légitimes mais aucune n’est  propre.

    http://gollnisch.com/2016/06/23/deux-sondages-deux-frontismes/

  • La crise de l'autorité (partie 2) : La République, ce "semble-Etat".

    Je poursuis ce mercredi la retranscription de mon discours de dimanche dernier, prononcé lors du banquet de fin de printemps du Groupe d’Action Royaliste. A me relire, j’ai l’impression que mes propos trouvent confirmation de leur actualité en ce jour de cafouillage gouvernemental et de « victoire » (temporaire ?) des organisations syndicales contestataires. La suite demain, sans aucun doute…

    Un élément nouveau est apparu la semaine passée avec l’annonce du premier ministre et du président de la République, dès le lendemain des incidents du 14 juin, de la possibilité légale d’interdire les prochaines manifestations syndicales parisiennes. Certains, ironiques, y verront peut-être la fin du fameux « Interdit d’interdire », valorisé par la Gauche depuis Mai 68. (1)

    Est-ce une marque d’autorité ? Non, j’en doute : lorsqu’elle rencontre une difficulté, la République, surtout quand elle se dit « de gauche » (ce que je n’oserai lui dénier), tombe tout de suite dansl’autoritarisme qui n’est que la caricature de l’autorité. (2)

    Est-ce vraiment illogique, est-ce vraiment une surprise pour les royalistes qui savent d’expérience et d’histoire, en bons « empiristes organisateurs », que la République, sauf en de rares occasions qui ne durent et ne peuvent – par le principe même de la « République des républicains » - durer, n’est pas un véritable Etat mais, comme le disait fort bien le philosophe Pierre Boutang, un « semble-Etat » : cela ressemble à un Etat, il en porte les marques et les couleurs, mais cela n’est pas un Etat ! Il lui manque le temps, l’autorité et la légitimité qui fondent un Etat digne de ce nom. Le « semble-Etat » est le Canada Dry de l’Etat, rien de plus.

    C’est encore plus vrai aujourd’hui qu’hier, et c’est terrible pour la France et les Français qui en sont les premières victimes.

    Notes : (1) : L’interdiction de la manifestation a effectivement été prononcée le mercredi 22 juin… avant que d’être infirmée quelques heures plus tard devant la colère d’une bonne partie de la Gauche et des syndicats, y compris de ceux qui sont favorables au projet gouvernemental : cette valse-hésitation (formule qui se prête évidemment à nombre de jeux de mots, à moins qu’ils s’agissent de maux…) démontre à l’envi l’absence de constance et, encore plus, l’absence de cap du gouvernement. Cela confirme mes propos de dimanche dernier sur la crise d’autorité du régime.

    (2) : C’est une tendance lourde de la Gauche, en définitive, et cela dès les débuts de la République si l’on considère que la République des années 1792-1794 en est une incarnation et que le tandem Robespierre-Saint-Just en porte les « valeurs », ce qui reste, d’ailleurs, à expliquer et, parfois, à nuancer. Il faudrait sans doute revenir sur la fameuse formule de l’Archange de la Terreur qui proclame « Pas de liberté pour les ennemis de la Liberté », formule qui, jusqu’à une période récente, était hautement revendiquée par une part significative des hommes et des partis de Gauche, pas forcément communistes…

    Jean-Philippe Chauvin

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1321:la-crise-de-lautorite-partie-2-la-republique-ce-qsemble-etatq&catid=50:2016&Itemid=61

  • Un Baupin peut en cacher un autre

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    Le billet de Patrick Parment

    Non mais t’as vu sa tronche ? Avec un pareil attirail, ça respire le refoulé qui se prend taule sur taule avec les gonzesses ! Alors, forcément, un jour, ça craque.

    Cette gueule chafouine respire le délateur, celle de l’élève toujours au premier rang et prompt à balancer : « M’sieur, j’l’ai vu, c’est lui ! », c’est Aignan dans le Petit Nicolas.

    En entrant chez les écolos, Baupin s’ouvrait enfin les voies d’une partouze pas que politique : amour libre, mœurs légères, mais grande susceptibilité sur le droit des femmes à pisser debout. Sauf que dans l’arrière boutique, on trouve un gonze qui use et abuse de son pouvoir pour obtenir – enfin – des faveurs sexuelles de ces dames sur l’air de : « Tu suces, salope, où j’te vire ! »

    La morale de cette histoire sans morale, est que le Landerneau politique n’est pas différent de ce qui se passe dans les administrations et les entreprises. Que l’on se pose la question de savoir pourquoi ces dames, écolos-bobos, si promptes d’ordinaire à revendiquer leurs droits, se sont-elles tues ?

    Enfin, que risque Baupin face à des faits qui sont prescrits ? Au fait, elle est où la question ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/06/20/un-baupin-peut-en-cacher-un-autre-5817433.html

  • La crise de l'autorité (partie 1) : Le "Mai 68 rampant" de l'année 2016.

    Comme à chaque banquet dominical du Groupe d’Action Royaliste, j’ai prononcé un petit discours sur l’actualité et ses leçons politiques, dont je retranscris ci-dessous les principaux éléments, et ceci en plusieurs notes successives pour en faciliter la lecture.

    Les derniers mois ont été éprouvants pour qui aime la France, entre alertes terroristes, marasme économique, blocage social et désordres urbains…

    Tout d’abord, une situation sociale bloquée, avec la présentation d’une loi qui n’a pas, en soi, vocation à créer vraiment de l’emploi mais seulement à libéraliser un peu plus le marché du travail. La libéralisation elle-même est-elle toujours un mal ? Il peut y avoir évidemment débat sur ce thème, et les royalistes eux-mêmes n’échappent pas à ce débat… (1)

    Mais le trop est l’ennemi du bien, et cette loi n’est rien d’autre, dans son esprit général, que la transposition définitive dans le droit français de ce que l’on nomme (sans doute à tort, d’ailleurs) le « néolibéralisme », fruit bruxellois (je veux dire « européiste ») de la mondialisation, et dont on connaît les tristes conséquences en d’autres terres d’Europe mais aussi sur notre propre territoire (délocalisations, destructions d’emplois, désindustrialisation).

    Pourtant, il faudrait bien réformer le Droit du travail, l’alléger pour mieux le renforcer, le muscler : en fait, avec cette loi sans queue ni tête, ce ne sera pas pour cette fois encore…

    Dans cette affaire, la République a montré, une fois de plus, ses faiblesses et ses blocages, et, alors qu’elle avait placé le territoire en « état d’urgence », la France vient de connaître une sorte de « Mai 68 rampant » dont elle n’est, à ce jour, pas sortie.

    Manifestations, grèves, blocages, puis émeutes et casseurs, au cœur des villes de l’Ouest et de Paris, voici les formes multiples de cette crise du printemps 2016. Les derniers événements du mardi 14 juin n’en sont que le point d’orgue, peut-être provisoire, mais qui mérite d’être regardé de plus près, au-delà des postures et des indignations qui gênent la compréhension de ce qui se déroule et de ce qui est en jeu.

    Résumons : tout d’abord, une manifestation syndicale très importante en nombre et qui peut laisser entendre que la mobilisation des contestataires de la loi Travail (souvent baptisée du nom de son défenseur, Mme El Khomry) ne faiblit pas encore, malgré l’approche des vacances. Un sondage publié samedi dernier (18 juin) annonçait 60 % de Français favorables à cette contestation, sans pour autant que les raisons de ceux-ci soient toujours les mêmes, selon le milieu politique considéré : 90 % de sympathisants de la gauche de la Gauche, et près de 80 % d’électeurs du Front National, se retrouvent dans cette protestation qualifiée de « populiste » par les libéraux de droite comme de gauche qui, eux, sont majoritairement favorables à la loi et à son esprit… La convergence des luttes et la convergence des intérêts, ironiseront certains !

    Ensuite, la présence et la violence des casseurs et des émeutiers (sont-ils forcément les mêmes ? La question mérite d’être posée, et la réponse est moins simple qu’on le croit) qui s’en prennent à tout ce qui symbolise l’Etat ou la société, au risque de jeter une profonde confusion dans l’opinion et de noyer toute raison dans la fumée des pétards et des lacrymogènes…

    Et, en face, un gouvernement qui se veut « droit dans ses bottes », dans une posture qui n’est pas sans rappeler celle du premier ministre Alain Juppé en 1995, et un gouvernement qui tient en espérant que la tempête sociale se calme bientôt, 49-3 et vacances d’été obligent… 

    Une situation dangereuse pour le pays, si l’on n’y prend garde…

    Notes : (1) : Personnellement, je suis fondamentalement hostile au libéralisme comme idéologie parce qu’il n’est que la destruction des libertés concrètes, réelles, par une idée de la Liberté exagérée qui n’est rien d’autre que cette liberté illimitée « de la jungle », règne du plus fort sans devoir envers le plus faible. En revanche, je peux admettre, en certains cas, une certaine libéralisation comprise comme une désétatisation des rapports sociaux et professionnels, et comme une forme de responsabilisation qui concerne tous les acteurs d’un métier ou d’une activité professionnelle de production ou d’échange en un lieu et en un temps donnés : en somme, non un chemin vers le libéralisme mais une pratique intelligente et mesurée des libertés dans un cadre (et une logique) que l’on pourrait qualifier de « corporatif ».

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1320:la-crise-de-lautorite-partie-1-le-qmai-68-rampantq-de-lannee-2016&catid=50:2016&Itemid=61