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France et politique française - Page 3244

  • I-Média S03E09 Commémoration des attentats : monopole des bisounours

  • La Pologne encourage les naissances quand la France encourage l'avortement

    Lu dans Présent sous la plume d'Olivier Bault : 

    "A compter du 1er avril, les familles polonaises vont percevoir une allocation de 500 zlotys (environ 120 euros) par enfant, à partir du deuxième enfant, sans condition de revenu. Depuis la chute du communisme en 1989-90, c’est la première fois que la Pologne met en place des allocations familiales. Le but déclaré est d’encourager les Polonais à faire plus d’enfants. Cette allocation sera également versée à partir du premier enfant aux familles dans lesquelles le revenu par tête est inférieur à 800 zlotys (ou à 1200 zlotys en cas d’enfant handicapé). Il s’agissait d’une mesure phare du programme électoral du PiS, qui a gagné les élections législatives le 25 octobre dernier. Car les Polonaises ont un taux de fécondité de 1,3 enfant par femme et différentes études ont montré que les contraintes financières sont un obstacle majeur à partir du deuxième enfant. [...]"

    En France, également à partir du 1er avril, tous les actes liés à un avortement (consultations, échographies, analyses médicales...) sontremboursés à 100% par la Sécurité sociale. Ce n'est pas le cas si vous décidez de garder l'enfant. L'acte en lui-même était déjà pris en charge intégralement depuis 2013.

    Michel Janva

  • Loi travail: une forte mobilisation émaillée de violences

    Entre 270.000 et 1,2 million de manifestants ont été recensés jeudi, par la police et par les syndicats, pour contester la loi El Khomri. 

    La mobilisation contre la loi travail, jeudi, à l'appel des syndicats contestataires (CGT, FO, Solidaires et FSU) et de plusieurs organisations de jeunesse (Unef, Fidl et UNL) était en hausse par rapport à celle du 9 mars. C'est un premier succès pour les syndicats et particulièrement la CGT de Philippe Martinez qui joue très gros. La centrale de Montreuil est toujours le premier syndicat français dans le privé. Mais elle a affronté depuis les dernières échéances électorales de 2012 de nombreux déboires, notamment autour du départ de son ancien secrétaire général, Thierry Lepaon.

    Dans ce contexte, et alors que de nombreux observateurs prédisent que la ligne réformiste de la CFDT pourrait s'imposer lors des nouvelles échéances électorales de 2017, il est essentiel pour la CGT de regagner en légitimité. Les dates des nouvelles journées d'action, fixées à l'issue de cette mobilisation, les 5 et 9 avril, ne sont pas non plus un hasard. Elles tombent fort à propos pour regonfler les troupes de l'organisation juste avant l'ouverture du 51e congrès du syndicat à Marseille, où Philippe Martinez remet son mandat en jeu.

    Le cortège parisien s'est élancé de la place d'Italie en début d'après-midi, sous une pluie battante. À sa tête, Philippe Martinez (CGT), Bernadette Groison (FSU), Jean-Claude Mailly (FO) et William Martinet (Unef). Comme lors des journées de manifestations précédentes, ce sont les étudiants des universités de Paris-VIII et de Paris-I qui étaient les plus présents. Selon William Martinet, président de l'Unef, «c'est une mobilisation importante avec beaucoup de jeunes, de salariés et de fonctionnaires. Ce 31 mars ouvre une nouvelle séquence dans l'opposition contre le projet de loi El Khomri. Nous construisons un rapport de force avec le gouvernement qui doit bouger et reculer sur le texte.»

    Sur les pancartes qui émaillaient le cortège, on pouvait lire: «Loi travail - Précarité à perpétuité», «On ne veut pas perdre notre vie à la gagner», «1916: chair à canon, 2016: chair à patrons» ou encore «La nuit c'est pour b… pas pour travailler». Pour Samira et Sapphire, lycéennes dans le XVIIIe, «cela n'a aucun sens de travailler plus pour gagner moins. Penser que c'est un gouvernement de gauche qui est à la manœuvre nous dégoûte encore plus.»

    Pour Alma, également lycéenne à Bondy, «ce gouvernement c'est la gauche caviar. Tout pour les riches, rien pour les pauvres». Bernard, employé chez Air France, déplore cette «volonté évidente de licencier» que cache, selon lui, cette «loi inique». «Quant à travailler soixante heures par semaine, non merci!», ajoute une conductrice de la RATP, faisant référence à une version provisoire du projet de loi, qui avait fuité dans la presse mais a été depuis abandonné.

    Une quarantaine d'interpellations

    Cette mobilisation était également marquée par des grèves dans les transports (SNCF, Air France...), à la tour Eiffel, chez EDF, dans la fonction publique, la presse et des dizaines de blocages de lycées et d'universités. La journée a par ailleurs été émaillée de violences, avec une quarantaine d'interpellations et une vingtaine de policiers blessés.

    Dans la matinée, la manifestation parisienne des lycéens - la quatrième depuis début mars - était une nouvelle fois électrique. Comme les semaines précédentes, les policiers et CRS ont essuyé des jets de projectiles. Dans le cortège d'un millier de jeunes, un groupe d'une trentaine de lycéens, encagoulés et parfois armés de barres de bois, se sont attaqués régulièrement aux forces de l'ordre. Ils ont également visé des agences bancaires, des Abribus et des vitrines de magasins. Il y a eu une vingtaine d'interpellations au total à Paris. Même spectacle à Rennes, Grenoble, Nantes, Marseille ou Toulouse.

    Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a appelé «tout le monde au calme», pour «ne pas donner l'occasion à certains de casser ou d'avoir des actes de violence».

    Marie-Estelle Pech, Paul de Coustin et Anne de Guigné

    Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuVAuZuZpVRjaxbisw.shtml

  • "Radical" : un adjectif médiatique qui ne veut plus rien dire

    "La une radicale de ’Charlie Hebdo’ avec Stromae fait polémique", titre le gratuit 20 minutes :

    2203014877-47271.jpg« Charlie Hebdo toucherait-il le fond ? » s’interroge même le quotidien belge La Dernière Heure. De nombreux autres médias belges ont également fait part ce mercredi matin de leur indignation. Selon l’éditeur Didier Pasamonik, directeur de collection et historien de la BD interrogé par Le Figaro, cette couverture nuit surtout à l’image du chanteur belge. « En tout cas, le premier affecté par cette une, ce sera sûrement Stromae, dont le père a disparu lors du génocide des Tutsis au Rwanda, explique l’éditeur, précisant, au sujet du dessinateur Riss : plus rien ne l’effraie maintenant qu’il a connu la mort. Riss n’a jamais été tendre. Mais là, il faut bien reconnaître qu’il a radicalisé son humour. Sans doute doit-il se dire qu’il n’y a plus de demi-mesure possible… »

    Que le rédacteur de ce commentaire me pardonne, mais ce qu’il écrit n’a aucun sens. "Radicaliser" veut dire aller à la racine, tirer toutes les conséquences, prendre des décisions complètes et drastiques. En quoi cette une commerciale de Charlie Hebdo est-elle "radicale" ? En quoi dit-elle "qu’il n’y a plus de demi-mesures possibles" ? "Mesures", "demi-mesures" : quel est ce charabia ? Cette une ne veut que vendre en choquant ; son auteur n’a que faire des familles des victimes de Bruxelles, ni du propre père de Stromae qui mourut découpé à la machette au Rwanda... Le dessinateur Riss est à l’image non seulement de Charlie Hebdo, mais de la plupart des humoristes audiovisuels : leur fonds de commerce est l’insulte au malheur, stade suprême de la posture libérale-libertaire. M. Guillon ricanait aux dépens d’un malade. M. Sourisseau (alias Riss) ricane aux dépens d’un cadavre. On n’ira pas plus bas. Ici ’’radicalité’’ veut dire surenchère, entre marchands de néant. [....]

    La suite sur Patrice de Plunkett : le blog

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Radical-un-adjectif-mediatique-qui

  • "Radical" : un adjectif médiatique qui ne veut plus rien dire

    "La une radicale de ’Charlie Hebdo’ avec Stromae fait polémique", titre le gratuit 20 minutes :

    2203014877-47271.jpg« Charlie Hebdo toucherait-il le fond ? » s’interroge même le quotidien belge La Dernière Heure. De nombreux autres médias belges ont également fait part ce mercredi matin de leur indignation. Selon l’éditeur Didier Pasamonik, directeur de collection et historien de la BD interrogé par Le Figaro, cette couverture nuit surtout à l’image du chanteur belge. « En tout cas, le premier affecté par cette une, ce sera sûrement Stromae, dont le père a disparu lors du génocide des Tutsis au Rwanda, explique l’éditeur, précisant, au sujet du dessinateur Riss : plus rien ne l’effraie maintenant qu’il a connu la mort. Riss n’a jamais été tendre. Mais là, il faut bien reconnaître qu’il a radicalisé son humour. Sans doute doit-il se dire qu’il n’y a plus de demi-mesure possible… »

    Que le rédacteur de ce commentaire me pardonne, mais ce qu’il écrit n’a aucun sens. "Radicaliser" veut dire aller à la racine, tirer toutes les conséquences, prendre des décisions complètes et drastiques. En quoi cette une commerciale de Charlie Hebdo est-elle "radicale" ? En quoi dit-elle "qu’il n’y a plus de demi-mesures possibles" ? "Mesures", "demi-mesures" : quel est ce charabia ? Cette une ne veut que vendre en choquant ; son auteur n’a que faire des familles des victimes de Bruxelles, ni du propre père de Stromae qui mourut découpé à la machette au Rwanda... Le dessinateur Riss est à l’image non seulement de Charlie Hebdo, mais de la plupart des humoristes audiovisuels : leur fonds de commerce est l’insulte au malheur, stade suprême de la posture libérale-libertaire. M. Guillon ricanait aux dépens d’un malade. M. Sourisseau (alias Riss) ricane aux dépens d’un cadavre. On n’ira pas plus bas. Ici ’’radicalité’’ veut dire surenchère, entre marchands de néant. [....]

    La suite sur Patrice de Plunkett : le blog

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Radical-un-adjectif-mediatique-qui

  • Congrès nationaliste : participation de Roger Holeindre

    Le grand rendez-vous de la résistance nationale :

    www.congres-nationaliste.fr

    holeindre2016

     

  • Livre Libre - Gilbert Collard / Laurent Avice : Le racisme anti-blancs

  • Enquête sur la mort de Clément Méric : la justice désavoue Manuel Valls

    Après la mort du militant antifasciste Clément Méric, le 5 juin 2013 à Paris, Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, avait dénoncé un « assassinat », c’est-à-dire un meurtre avec préméditation. L’enquête judiciaire, qui s’est récemment achevée, pulvérise la thèse de l’actuel premier ministre.

    Selon l’AFP, qui a pris connaissance des conclusions de la justice – et des zones d’ombre qui demeurent –, « les juges d’instruction se sont orientés vers la thèse d’une bagarre qui tourne au drame » et ont « écarté une intention de tuer ». Le scénario du drame a pu être en partie reconstitué et « selon plusieurs témoins, les invectives [sont parties] des militants d’extrême gauche » !

    De même, l’utilisation des poings américains n’est pas avérée. Toujours selon l’AFP, « les expertises médicales n’ont pas aidé à y voir plus clair. Selon l’une d’elles, les blessures constatées chez les antifascistes, dont Clément Méric, “ne sont pas évocatrices et en faveur de coups portés avec un “poing américain“. »

    A ce stade, quatre personnes demeurent cependant mises en examen, dont deux encourent la cour d’assises, mais « la fin de l’enquête judiciaire ouvre un délai théorique de trois mois durant lequel les parties peuvent faire des observations ou demander de nouveaux actes d’enquête. Ensuite, il appartiendra au parquet de Paris de prendre ses réquisitions, avant la décision des juges d’instruction de renvoyer ou non les protagonistes en procès ».

    L’Agence France Presse ajoute aussi cet élément qui éclaire un peu plus les violences d’extrême gauche : « Signe des tensions récurrentes entre ces militants, l’un des skinheads mis en examen avait été violemment agressé le 12 avril 2015 dans le XIIIe arrondissement de Paris. Un jeune homme et une jeune femme, proches de la mouvance antifasciste, ont été mis en examen pour cette agression, à coups de planche, visiblement préparée. » La préméditation n’était décidément pas là où Manuel Valls prétendait l’avoir vue…

    http://fr.novopress.info/

  • «Ni moujiks ni peaux-rouges» – Entretien avec Jeune Nation de 1982

    Jeune Nation Solidariste : Pierre Sidos, vous êtes, je crois, issu d’une famille du Roussillon qui a toujours été au premier rang au premier rang et de tradition bonapartiste. Vous avez dans votre jeunesse milité dans les rangs du Francisme. Quelle contribution actuelle pensez-vous que cette tradition de lutte apporte au nationalisme populaire français d’aujourd’hui ?Pierre Sidos : Ma famille paternelle est issue -comme celle de Robert Brasillach, avec laquelle existe un lien de parenté – des environs de Perpignan, chef-lieu du pays catalan français. D’où le nom patronymique qui, chose curieuse, signifie «la Paix» en langue celtique. La tradition bonapartiste (dans le sens de la IVème dynastie française) provient plus précisément du côté maternel. Tout jeune homme j’ai porté la chemise bleu-horizon de la Jeunesse Franciste, formation de scoutisme politique agréée par le Secrétariat d’État à la Jeunesse de l’État français d’alors. Sans discontinuité depuis, j’ai respecté mon juvénile engagement solennel de combattre sans répit les ennemis de notre nation et de notre civilisation.
    Une telle tradition apporte aux lutte populaires nationalistes actuelles la garantie d’une expérience continue exceptionnelle et d’une fidélité exemplaire constante.
    J.N.S. : Fondateur du Mouvement «Jeune Nation» en 1949 vous fûtes l’un des chefs historiques du combat pour l’Algérie française. Bien sûr, aujourd’hui, la situation est entièrement différente puisqu’il ne s’agit plus de maintenir notre rôle de colonisateur, mais au contraire d’abolir notre situation du colonisés. Pensez-vous que sur ce terrain nous puissions être maintenant solidaires du Tiers Monde ?

    P.S. : J’ai fondé «La Jeune Nation» en 1949, devenue le Mouvement Jeune Nation en 1954. J’étais le directeur du journal «Jeune Nation» pendant la période politique cruciale de la dernière partie du conflit algérien. Il s’agissait de maintenir notre patrimoine historique et de préserver notre indépendance énergétique. Dans ce combat mené par nous avec clairvoyance, marqué par une répression rigoureuse, nous n’avons été ni aidé ni compris par ceux qui détenaient les moyens en métropole et en Algérie. Notre but à nous était d’associer, non de dominer, d’avancer et pas de piétiner. Il est arrivé ce qui n’aurait pas dû arriver : la séparation brutale, préjudiciable à tous. Bien des choses étaient encore rattrapables après. Rien n’a été fait dans ce sens par la cinquième république, successivement gaulliste, pompidolienne, giscardienne et maintenant mitterrandiste. Tant que le contentieux franco-algérien ne sera pas réglé au fond, il est vain d’envisager une politique efficace vis-à-vis du Tiers-Monde, en général. Il faut à la France un gouvernement nationaliste comme condition préalable au succès d’une telle entreprise mondiale.

    J.N.S. : La violence nous entoure. À la première page des journaux il n’est question que de terrorisme international et d’insécurité en France. Ne pensez-vous pas qu’il faille vigoureusement mettre en garde la jeunesse contre la suggestion provocatrice du piège d’une violence programmée sinon manipulée ?

    P.S. : «L’information» transmise par les médias est conçue comme une succession ininterrompue de campagnes d’intoxication, sur tous les sujets. Le sensationnalisme est l’instrument privilégié d’une mise en condition, qui accentue les tensions, qui provoque des réactions de violence. Il n’y a pas de communication des nouvelles, il y a en permanence hypertrophie calculée de faits insignifiants en même temps qu’occutations d’informations indispensables. La violence individuelle ou sociale est suggérée, quand elle n’est pas exaltée. À la fois attrape-nigaud et chausse-trape à l’usage des consommateurs d’images et de commentaires, les tentations de la violence sont à rejeter catégoriquement. Il faut avoir le calme des veilles troupes, celles qui finissent par gagner sans avoir à livrer bataille.

    J.N.S. : Au temps d’Edouard Drumont, le cosmopolitisme (notre premier ennemi) prenait un visage bien spécial. Ne faut-il pas s’interroger sur le rôle tout à fait démesuré de la Surpuissance américaine qui éclipse et fédère (à la fois) les forces cosmopolites autrefois réduites à quelques réseaux sociaux minoritaires ?

    P.S. : Le cosmopolitisme, voilà l’ennemi. Son sanctuaire réside aux États Unis d’Amérique. Les U.S.A. sont le pandémonium de la planète. C’est en refusant obstinément d’être leurs nouveaux «Peaux-Rouges» que nous éviterons de devenir moujiks ou coolies.

    Ils ont amenés les armées soviétiques à 50 kilomètres de Strasbourg; facilité l’avènement de régimes marxistes en Indochine et en Afrique noire. Ce n’est pas eux qui les en délogeront. Il est donc nécessaire de le répéter : c’est en restant français, en cessant d’être «Américain», en refusant d’être «Européens», que nous ne serons pas «Russes» demain.
    C’est le cosmopolitisme idéologique et économique à prédominance yankee qui est présentement le mal immédiat. Phillippe Henriot avait déjà parfaitement raison de le répéter inlassablement jusqu’à son assassinat pendant la guerre. Mon Dieu, préservez nous de nos amis (Américains), nos ennemis (marxistes) nous nous en chargeons.
     

    J.N.S. : Si nous voulons rendre à la France sa grandeur, son honneur et son bonheur ne com vient-il pas désormais de s’en prendre aux couches possédantes qui ne croient plus en leur patrie et de se tourner vers un modèle économique et social résolument différent du nôtre ?

    P.S. : Le tout est de donner à la nécessaire initiative individuelle une indispensable discipline sociale; sans se rattacher à un quelconque système seulement économique. Toute personne qui fait passer son porte-feuille avant le drapeau est un ennemi de la collectivité nationale. La propriété c’est le colis elle n’est pas assumée comme un service social par son détenteur. Sa légitimité c’est son utilité sociale. Il en est de même du pouvoir politique. Le pouvoir d’État, le pouvoir d’Argent, les pouvoirs sur les hommes et sur les choses ne sont pas des droits mais des devoirs. Quiconque transgresse ce principe est en état de péché mortel vis-à-vis de la vie. La «biocratie» dont a parlé Alexis Carrel est la négation de la ploutocratie, et réciproquement.

    J.N.S. : Depuis 15 ans le travail de formation de cadres que vous avez accompli à la tête de l’Œuvre Française vous paraît-il avoir suffisamment avancé pour contribuer, maintenant, à une campagne de Nationalisation des masses dans un cadre qui pourrait être commun ?

    P.S. : Nous l’emporterons tous ensemble, ou pas du tout. L’Œuvre Française apporte les résultats de sa méthode, de son application, de son implantation visible et invisible. La re-nationalisation de nos compatriotes doit partir de la concertation et du bon voisinage entre les formations politiques nationalistes. L’idéal, c’est tout de même le regroupement à l’intérieur d’un seul mouvement, au sein duquel les spécialisation indispensables seraient reconnues. Mais la manière la plus assurée pour y parvenir est de ne jamais s’écarter du corps constant de la doctrine nationaliste. Car, il ne s’agit pas de découvrir des vérités nouvelles ni différentes, mais de parvenir a utiliser des vérités bien établies pour résoudre les problèmes d’actualités. Les principes nationalistes et les positions politiques qui en découlent ne dépendent pas du contexte social, économique et politique, qui change d’une décennie à l’autre. Ces principes tirent leur origine de la nature humaine et des obligations immuables de la vie en société. Les circonstances changent, et en même temps problèmes crées par elles; mais les principes nationalistes demeurent seuls capables d’apporter la meilleure solution aux questions qui se posent à différentes époques, dans des situations nouvelles.

    J.N.S. : Il y a évidemment les Nationalistes et les «Nationaux». Ces derniers, qui sont parfois de bien brave gens, ne servent pas à grand chose. Ne pensez-vous pas que nous devrions, pour en finir avec leur nuisible voisinage, spécifier une fois pour toutes que nous ne sommes pas de Droite ?

    P.S. : Qu’est-ce que la Droite ? Ce n’est pas le contraire de la gauche, c’est son complément. C’est l’alternance à la gauche, la perpétuation d’un même système qui berne à chaque élection, les citoyens. Les masques changent, quelques sous-fifres valsent, mais si les majorités ne sont pas immuables, les inspirateurs souterrains du système général cosmopolite, eux, le sont. Ainsi, se poursuit la spoliation des indigènes français de leur patrimoine par une même bande d’accapareurs. Que faire ? Devant l’évidente incapacité de la Droite, comme de la Gauche à concevoir un dessein élevé pour notre pays, il est l’heure pour les français de reprendre leur destin en main. Les éléments de la base militante des partis socialiste et communiste, dont les conceptions sont proches du nationalisme, doivent se dissocier du pouvoir en place et de sa politique aventuriste, atlantiste, pro-sioniste et belliciste. Tous ceux qui sont intéressés à la reconquête de l’indépendance de la patrie peuvent se tourner vers leurs compatriotes de tous âges et de toutes professions, déjà militants nationalistes qui travaillent au rétablissement de la France en toute chose. Ni Gauche, ni Droite, une seule France.

    Entretien avec Pierre Sidos.

    Jeune Nation – Solidariste – N°165 – Janvier 1982.

    http://pierresidos.fr/2016/03/28/ni-moujiks-ni-peaux-rouges-entretien-avec-jeune-nation-de-1982/

  • Collectif Horizon : l’union de la carpe et du lapin ?

    Cette curieuse alliance déçoit de la part de Sébastien Pilard et Madeleine de Jessey.

    Né de la Manif pour tous, le mouvement Sens commun s’est créé au sein de l’UMP pour peser sur ses choix et influencer ses dirigeants et candidats. Tenant de valeurs humaines fortes, modérément libéral en économie, plutôt eurosceptique, Sens commun revendique 9.000 adhérents, ce qui constitue une jolie performance. Reste à déterminer quelle est son influence réelle.

    Sens commun, c’est la bourgeoisie catholique conservatrice qui pense peser sur les choix d’un parti eurobéat, libéral, libertaire, sans colonne vertébrale, sans philosophie politique ni anthropologie.

    Sens commun, ce sont aussi des jeunes courageux affirmant leurs convictions face aux requins de la politique. C’est un mouvement qui inspire de la sympathie, une large adhésion, du respect et du scepticisme : qui peut prétendre changer quoi que ce soit au sein d’une telle machine électorale ? Mais il a le mérite d’exister et, finalement, comme il est facile de critiquer, nul ne peut leur reprocher l’expérience qui mérite d’être menée.

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