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France et politique française - Page 3241

  • Cette révolte qui vient... (partie 6) Et si le 31 mars n'était qu'une étape, et non un baroud d'honneur ?

    Comment interpréter la journée du 31 mars ? Quand certains la voient comme le début d'un vaste mouvement qui pourrait bien emporter le gouvernement lui-même, d'autres, au contraire, croient à l'inverse que les violences de la journée, d'un bout à l'autre de la France, marquent en fait l'épuisement de la contestation. En cette affaire, la prudence est de mise, et les semaines qui viennent répondront sans doute à cette question de la pérennité ou de l'extinction sans pour autant résoudre la grande question du travail et de ses formes et limites du siècle à venir, plus importante encore.

    Néanmoins, l'occupation nocturne et répétée de la place de la République, qui pourrait bien devenir une nouvelle ZAD si le gouvernement n'y prend garde, semble indiquer une volonté d'élargir le sens du mouvement, en prenant la forme jadis initiée par les Indignés espagnols et par les Veilleurs opposés au « Mariage pour tous », même si les références ne sont pas forcément les mêmes. Bien sûr, au petit matin, quand les CRS évacuent la place, ils ne sont plus que quelques dizaines à hanter les lieux. Mais ils ne sont plus seuls : les médias s'intéressent à eux, les interrogent, et, même, les valorisent, au grand dam d'un gouvernement et d'un Parti Socialiste qui ont visiblement fait leur deuil d'une jeunesse qui, désormais, les boude et les conspue sans beaucoup d'égards... 

    Une nouvelle journée d'action de protestation contre la loi El Khomry a lieu mardi 5 avril, à l'initiative des syndicats, en particulier étudiants : là encore, verra-t-on des lycées fermés ou bloqués, des pancartes de moins en moins sympathiques à l'égard des ministres, du gouvernement et, qui sait, du président lui-même ? Pour l'heure, les lycéens ne demandent « que » le retrait du projet de loi El Khomry mais, l'exaspération s'exacerbant au fil d'un temps de plus en plus lourd, il n'est pas impossible que la contestation se fasse plus générale et plus politique, voire institutionnelle. Si l'on a bien entendu quelques rares « Valls démission ! » ces jours derniers, rien ne serait pire pour la gauche gouvernementale que d'entendre des milliers de jeunes poumons scander « Hollande démission ! ». Nous n'en sommes pas là, certes, et le gouvernement espère bien que le temps joue pour lui, une partie de la France scolaire étant déjà en vacances et la zone parisienne dans moins de deux semaines : après les congés, approchent les examens, le baccalauréat, et de multiples concours, de quoi désarmer tranquillement toute contestation de la part d'une jeunesse condamnée, si l'on suit les préceptes et les habitudes de la République héritée de Jules Ferry, à obtenir bonnes notes et diplômes pour espérer un avenir radieux... Ce calcul politique et social est sans doute peu glorieux mais il est le plus efficace contre tout risque de révolte prolongée des lycéens et étudiants ! 

    Que l'on me comprenne bien : je ne suis pas un anarchiste qui se réjouirait du désordre dans la rue et du blocage des établissements scolaires ou des usines, mais je dénonce le premier désordre qui est celui des institutions et de l'esprit qui le sous-tend, ce « désordre établi » déjà épinglé en son temps par Emmanuel Mounier, ce désordre géré par le Pays légal quand le Pays réel s'en trouve prisonnier et parfois transformé en « victime consentante » grâce au « consommatorisme » officiel de la mondialisation dite, à tort, « heureuse ».

    Que des jeunes gens, confusément, ressentent ce malaise que j'éprouve depuis des décennies devant cette société, sa République et les injustices manifestes de ce monde-là, et qu'ils tentent, maladroitement, de se rebiffer, parfois avec des mots, des attitudes et des idées qui ne sont pas miennes, tout cela m'intéresse, mais je ne m'en contente pas et je ne perds pas conscience de ce qui est et de ce qui n'est pas ! Tant d'idées (d'illusions ?) agitées par les révoltés du jour me sont étrangères, et je les combats, aujourd'hui comme hier et demain, qu'il s'agisse d'un égalitarisme béat ou d'un angélisme dévastateur, entre autres : mais si le vieux royaliste que je suis ne savait plus écouter le désarroi d'une part de la jeunesse (qui n'est pas « une et indivisible »), s'il renonçait à lui parler et à lui montrer les chemins qui pourraient mener à « autre chose », à cette alternative que j'appelle de mes vœux depuis mon adolescence, si j'abandonnais le terrain aux joueurs de flûte des utopies dévastatrices ou aux charlatans du globalitarisme, à quoi mes années de lecture, d'études, de combats aussi, auraient-elles servi ? Lire Bernanos, ou Boutang, ou Clavel, ou même Maurras (qui fut et reste pour moi, malgré la distance que je peux désormais avoir avec lui, une sorte d'éveilleur à la politique et à sa complexité), se revendiquer de la geste des rois de France et du combat de Jeanne d'Arc et des chouans, et, dans le même temps, regarder les trains de l'histoire passer en maugréant qu'ils abîment le paysage mais sans rien faire pour les détourner, voilà qui est inconvenant et ridicule, voire criminel ! 

    J'entendais ce matin un jeune déplorer les conséquences supposées de la loi El Khomry avec des mots maladroits, et son propos était plutôt confus : en fait, à bien l'écouter, je comprenais surtout qu'il posait, à travers sa manifestation, des questions... Y répondre et bien répondre, proposer des pistes de réflexion et ébaucher des chemins de pensée, instruire et débattre, encore et toujours : voici le sens de mon action, éminemment royaliste, politique et sociale !

    Dans ses premières années d'Action Française, Maurras expliquait qu'il s'adressait en premier lieu aux insatisfaits de la situation présente mais aussi aux « Français actifs », ceux qui ne se contentaient pas des malheurs ou des fatalités du moment, et qui souhaitaient changer le cours des choses sans méconnaître les leçons de l'histoire et le bien général du pays, ces derniers éléments devant être, parfois, redéfinis et expliqués aux publics concernés : en ce printemps dont les fleurs et les fruits n'apparaissent pas encore clairement, il n'est pas inutile de suivre cette feuille de route, en toute conscience politique...

    (à suivre)

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1303:cette-revolte-qui-vient-partie-6-et-si-le-31-mars-netait-quune-etape-et-non-un-baroud-dhonneur-&catid=50:2016&Itemid=61

  • Chronique ordinaire du racisme anti-blanc

    Le racisme contre les personnes ayant le teint hâve, ça commence aussi par des mots.

    Si l’on peut considérer que le racisme est l’une des choses les plus abjectes qui soient, on devrait en toute logique applaudir à tout rompre les campagnes ayant pour dessein d’éradiquer le fléau. Depuis peu, les chaînes de télévision françaises font tourner en boucle des clips alarmistes et, pourtant, on se trouve en peine de valider les scénarios peu connectés avec le réel.

    Sans que cela ne surprenne, les chevaliers de la cause universaliste ont omis le racisme qui touche les Blancs, les white, les blancos, les babtous, comme si celui-ci n’existait pas, alors qu’il est probablement le seul en recrudescence dans nos pays où il ne fait parfois pas bon d’être, selon l’expression consacrée, « de souche ». La preuve par cette histoire tirée de faits réels, se déroulant en Belgique, mais qui aurait fort bien pu avoir lieu en France ou ailleurs dans l’Europe des Lumières.

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  • Démissions en cascade

    Pour un «Syrien» installé ou renvoyé en Turquie, un «Syrien» accueilli en Europe: le deal conclu entre l’UE et la Turquie début mars démarre officiellement ce lundi. Une date fixée par la vraie dirigeante de l’Europe, la chancelière allemande Angela Merkel, qui,  après avoir inconsidérément ouvert les vannes, tente maintenant de contrôler autant que faire se peut le tsunami migratoire. Si la Grèce étranglée par des décennies de gestion fantasque et le remède de cheval de la troïka BCE-FMI-Commission européenne croule sous le nombre de migrants, certains européistes veulent croire que cet accord aura un effet bénéfique et durable, là ou tous les autres ont échoué. Les premiers Syriens qui ont vocation à être dispersés dans plusieurs pays de l’UE, dont la France, sont arrivés hier en Allemagne. Le site Sputnik citait «l’orientaliste américain» Daniel Pipes,  universitaire et journaliste  neocon avec lequel nous avons de nombreux  désaccords de fond,  dont nous ne partageons pas toutes  les analyses géopolitiques, les  orientations, mais  qui notait, pour le coup assez justement, que la situation « offre au président turc un outil très pratique pour faire chanter l’Union européenne (…). L’Europe doit récompenser généreusement Ankara et autoriser quelque 80 millions de citoyens turcs à circuler en Europe sans visa. Dans le cas contraire, la Turquie laissera déferler sur le continent européen les réfugiés non seulement de Syrie, mais du Proche-Orient tout entier. La Turquie elle-même risque de se retrouver confrontée à des problèmes migratoires: en soutenant les islamistes sunnites, Erdogan favorise l’afflux de réfugiés venus de Syrie. Il est peu probable que la population locale accueille avec enthousiasme les migrants, ce qui risque de provoquer une explosion sociale dans le pays, considère l’historien américain ».

    Explosion sociale qui est déjà une réalité en France pour des catégories entières de la population et dans de nombreuses zones sinistrées. Et au moment même ou la  déréliction, l’affaiblissement  des instruments de  l’Etat de droit sont  de plus en plus visibles. Le successeur de la calamiteuseChristiane Taubira, le garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, décrivait ainsi dans un entretien paru au Journal du Dimanche une justice«à bout de souffle, sinistrée, en état d’urgence absolue.»

    Une  justice exsangue  et un gouvernement qui atteignant des records d’impopularité, reste   tétanisé par la rue, la crainte de la bavure  et n’ose plus faire respecter l’Etat de droit. Les Français l’ont encore constaté lors des manifestations contre la contre la loi El Khomri la semaine dernière:  à  Grenoble, à Rennes, à Marseille,  à Paris,  casseurs anarchistes, antifas et autres No Bordercagoulés ont cassé,  vandalisé, brûlé, agressé les forces de  l’ordre.

    Malgré l’état d’urgence, la guerre des gangs, sur fonde de trafic de stupéfiants,  se poursuit aussi de plus belle  dans la capitale phocéenne ou trois jeunes  ont  été exécuté à l’arme de guerre samedi soir dans une cité des quartiers nord.  Dix individus ont été  tués par balle dans l’agglomération marseillaise depuis janvier. Malgré le langage de fermeté républicaine  du ministre de l’Intérieur, les édiles socialistes marseillais ne cachent plus leur impuissance à juguler l’insécurité dans les territoires perdus de la république.

    Maire des 15e et 16 e arrondissements , la  sénatrice socialiste Samia Ghali a confessé  que la situation «ne donne pas beaucoup d’espoir pour les générations à venir ». « C’est dramatique et désespérant » ; «il y a un vrai travail de fond à faire ». Un travail de fond qui est pourtant  censé être mené depuis quarante ans à en croire les partis dits de gouvernement, à croire que la recette socialo-libérale ne fonctionne pas…

    Député socialiste du centre-ville de Marseille, candidat malheureux face au frontiste  Stéphane Ravier  dans le 7éme secteur lors des dernières municipales,  Patrick Mennucci a déclaré lui aussi  à l’AFP que faute de pouvoir enrayer les trafics…il convenait de capituler, c’est-à-dire de  légaliser le cannabis. « La lutte contre ces homicides ne peut être menée « si on ne crée pas une filière d’Etat sur la distribution du cannabis

    «Rendez vous compte: c’est 15% des forces de police qui sont mobilisées sur le trafic de cannabis, c’est énorme, dit-il. C’est pourquoi j‘ai demandé au président de l’Assemblée nationale de mettre en place un groupe de travail (…) pour rouvrir le débat sur la dépénalisation du cannabis, a-t-il précisé. »

    Dans le quotidien La Provence, M. Menucci enfonce le clou:  «Nous avons dans notre pays 6 millions de consommateurs réguliers, 9 millions occasionnels et 17 millions qui ont déjà expérimenté le cannabis. Tant qu’un tel marché existera et demeurera dans l’illégalité, des groupes de malfaiteurs se battront pour le contrôler; l’État doit légaliser le cannabis, créer une filière et un monopole d’État et en assurer la distribution. Il s’agit de la seule solution pour priver ces réseaux de cette attractivité et de ces moyens financiers considérables.»

    Une dépénalisation soutenue aussi par les Verts, Jean-Luc Mélenchon mais aussi  par un  proche de François Hollande comme  Julien Dray… qui  attendent un éventuel bénéfice électoral des consommateurs abstentionnistes et autres libéraux-libertaires abolitionnistes ?   Sur RTL, M. Dray  prenait l’exemple du Canada: «le trafic de stupéfiants est devenu une industrie. On maintient une prohibition qui favorise le trafic.»  D’autres avancent encore le cas des légalisations opérées dans  certains Etats américains, pays occidental qui détient le record mondial de la consommation  de drogues diverses et variées… où la criminalité engendrée par les trafics de  drogue, notamment des plus dures,  bat des records.

     Il n’est finalement guère surprenant, souligne Bruno Gollnisch,  de voir une large partie de la gauche post soixante-huitarde utiliser l’argument de l’efficacité et de la lutte contre la criminalité pour justifier ses échecs et ses démissions. Il n’est pas difficile d’envisager qu’en cas de dépénalisation du cannabis,  les trafiquants auraient vite fait de diversifier  leur catalogue et de reporter leurs activités sur d’autres drogues illicites, encore plus nocives.

    http://gollnisch.com/2016/04/04/demissions-en-cascade/

  • Le Grand Remplacement est aussi à l’œuvre à Lyon

    Le Grand Remplacement de la population de la France, une vue de l’esprit ? Un fantasme ? Un mythe ? Hélas pas. Le Grand Remplacement est une réalité. La preuve en images sur le marché forain Saint-Antoine-Célestins à Lyon.

    http://fr.novopress.info/

     

  • A Arcachon, le FN met en garde contre la diffusion du film Tomboy

    Suite à la diffusion du film Tomboy l'initiative de l'Université du temps libre d'Arcachon, prônant la théorie du genre, Laurent Lamara, élu municipal et régional Front national d'Arcachon, a réagit :

    "Le FN regrette que cette théorie du genre soit instillée dans l'esprit des cinéphiles à travers un film au ton frais et naturel : un emballage séduisant qui masque une théorie aux conséquences possiblement néfastes chez les jeunes générations.

    Film militant, Tomboy déploie le grand principe de la théorie du genre : les identités sexuelles psychologiques ne sont pas biologiquement déterminées mais socialement construites. Ainsi, libre à chacun de refuser cette détermination sociale et de choisir son propre sexe, en faisant fi de son corps."

    Monseigneur Delmas, évêque d’Angers, avait souligné pourquoi ce film était contraire au projet éducatif de l'enseignement catholique (voir aussi ici) alors qu'il avait été diffusé aux classes primaires sans l'avis des parents, phénomène expliqué ici.

    Philippe Carhon

  • Bernard Monot présente le Bulletin économique du Front National - 01/04/2016

  • Politique et éco N°84 : La guerre perdue contre l'islam radical

  • Tribune libre – Le temps des traîtres, par Vincent Revel

    Selon nos responsables, l’Europe est en guerre contre Daesh. Les attentats commis sur notre continent auraient soi-disant permis à nos politiques de comprendre la situation. A écouter nos bonimenteurs, le drame de Bruxelles aurait réveillé les consciences. Nous sommes nombreux à savoir qu’il n’en est rien.

    Les attentats en Belgique n’ont rien permis et n’ont rien changé. Nous sommes toujours dans les mêmes impasses. Il suffit de voir ce que sont devenues la loi sur la déchéance de la nationalité française pour les binationaux et les déviances communautaristes de la loi El Khomry. Le monde des Bisounours est toujours en place, recroquevillé sur ses espérances utopistes. Rien n’a changé, au contraire, tout s’accélère !

    L’antiracisme profite même du contexte pour culpabiliser un peu plus les victimes et enfoncer le clou de la repentance avec des courts métrages hallucinants dénonçant le racisme antisémite, anti-noir, islamophobe, tout en oubliant volontairement le racisme le plus commun actuellement : celui qui vise les Blancs. Les Européens de souche sont priés de faire profil bas en évitant toute démonstration de force comme ont osé le faire des patriotes belges à Bruxelles, tout de suite condamnés par l’establishment comme d’affreux hooligans ! S’ils le désirent, les Européens peuvent pleurer, poser des bougies, participer à des marches blanches mais ils ont surtout le devoir d’endosser, en silence si possible, le rôle du salaud.

    Pas plus aujourd’hui qu’hier, nous n’avons la possibilité d’avoir un véritable débat démocratique sur le danger de l’islamisation de l’Europe, sur l’immigration de masse et de remplacement, sur l’échec de l’idéologie multiculturelle et sur les fractures communautaires qui se dessinent un peu partout en Europe occidentale. Certains pays de l’Union, comme la Hongrie et la Pologne, essayent timidement de faire réagir leurs partenaires affaiblis.

    Au nom d’une globalisation, tueuse des identités charnelles, une volonté de dissolution et de déconstruction anime l’esprit des élites européennes. Timorées, molles, apeurées et enfermées dans des stéréotypes, ces élites ne sont plus capables actuellement d’être à la hauteur des événements tragiques qui nous touchent.

    La gestion calamiteuse de l’invasion des migrants, du soi-disant printemps arabe, de la crise en Ukraine et du conflit en Syrie en sont des exemples parfaits parmi tant d’autres. Nos élites, déconnectées de la réalité et des intérêts premiers de leurs patries, ne font que gesticuler au lieu d’agir. Leur grille de lecture des événements historiques ne fait qu’obéir à des impératifs idéologiques ou financiers extranationaux.

    Là où la Russie de Poutine, avec la Syrie, et dernièrement la libération de Palmyre, donne une leçon d’efficacité au camp occidental, nos dirigeants, empêtrés dans leurs nombreuses contradictions, ne peuvent qu’envoyer une image désastreuse de l’Europe. En continuant d’être les alliés inconditionnels de ceux qui financent l’islam sunnite wahhabite, directement impliqué dans les nombreux attentats islamiques, nos responsables politiques ne font qu’afficher leur incapacité à être de véritables chefs.

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/

     

  • Des propositions de réforme, seule la loi Taubira sur le mariage pour tous aura été imposée aux Français

    Bernard Antony réagit à l'abandon de la réforme constitutionnelle :

    "Le projet de loi qui devait nécessiter une réforme constitutionnelle sur la déchéance de la nationalité pour les terroristes est donc abandonné (...)

    Finalement, des propositions de réforme du gouvernement Hollande-Valls, ce n’est que la loi Taubira sur le « mariage » dit pour tous qui sera passée. Après la loi Veil sur l’avortement, elle est la seconde loi dite « sociétale » - c’est-à-dire en réalité antisociale – de la cinquième République, lois nihilistes impulsées par la culture de mort. Pourtant, jamais projet de loi n’avait depuis longtemps, depuis celui visant l’enseignement libre, suscité des manifestations d’opposition d’une telle ampleur.

    Et les foules ne se bousculaient pas pour soutenir cette loi allant tellement à l’encontre des sentiments naturels du peuple français sur cette question. Seulement voilà, ceux qui auraient du être ouvertement et décisivement à la manœuvre pour imposer le retrait se retranchèrent d’abord derrière Frigide Barjot puis, moins folle qu’elle mais pas d’une grande trempe politique, la sympathique Ludovine de la Rochère.

    La loi Veil fut votée en 1975, grâce à la gauche (...) mais surtout à cause de la mollesse de la droite dont la plupart des chefs ne manifestèrent en ordre plutôt dispersé qu’une opposition de façade juste à des fins électorales. Front National y compris. Quant à l’épiscopat, et même au rabbinat, il y en eu bien cette fois quelques-uns pour manifester leur opposition. Mais ce ne fut guère l’unanimité dans la combativité…

    La loi Taubira n’est donc passée qu’en raison de la hargne idéologique et flicarde de l’alliance circonstancielle Valls-Taubira, (...)

    La Manif pour tous fut certes un grand mouvement sain et sympathique ; notamment constitué de ce qu’il y avait de mieux dans le tissu paroissial encore subsistant mais néanmoins globalement anémié par un détournement de l’esprit chrétien de paix en pacifisme coupable. Mais surtout, il était ramolli par le haut par le refus et même la terreur de toute stratégie politique qui est hélas une des constantes de la droite bien pensante. Nous aurons à en reparler."

    Philippe Carhon