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France et politique française - Page 3275

  • 20 mars : salon du livre de l'Agrif

    A

    Le dimanche 20 mars 2016 de 13h30 à 19h Espace Charenton Paris 12e 327 Rue de Charenton, 75012 Paris

    Interventions de Bernard Antony, Guillaume de Thieulloy, Jeanne Smits et Jérôme Triomphe.

    Environ 100 auteurs seront présents.

    L'AGRIF cherche des bonnes volontés pour l'organisation sur place : vous pouvez appeler le 01 40 46 96 31.

    Michel Janva

  • Le Quadrilatère maurrassien

    Article paru sur a-rebours.fr et dans L’AF2000

    « Oui ou non, l’institution d’une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée est-elle de salut public ? » Telle est la question fameuse posée par Maurras en 1900 à ses contemporains, - et particulièrement aux nationalistes français -, dans son Enquête sur la monarchie. Ces quatre adjectifs sont un excellent moyen de résumer l’ensemble de la doctrine d’Action française.

    « Traditionnelle, héréditaire ». L’unité du commandement est bonne en elle-même, - « qu’un seul soit chef, qu’un seul soit roi » selon la formule homérique -, mais elle ne suffit pas. Le dictateur, le César, sorti des urnes ou des circonstances, est un ambitieux, un individu d’exception pour le meilleur mais aussi pour le pire. Napoléon par sa grandeur et par son échec final incarne parfaitement cet écueil. À l’inverse le monarque héréditaire bénéficie d’une légitimité qui dépasse sa seule personne ; il n’a pas non plus à prendre le pouvoir, à intriguer, à séduire pour l’obtenir ; surtout il est préparé à sa tâche dès l’enfance. L’Action française n’envisage donc pas d’autre monarchie que la royauté capétienne qui a fait la France. [.....]

    La suite sur A Rebours

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-Quadrilatere-maurrassien

  • Cette révolte qui vient... (partie 1)

    Le projet de loi de Mme El Khomry a ouvert la boîte de Pandore d'une contestation dont il est difficile aujourd'hui de prévoir le destin et les conséquences, et la date du 9 mars est devenue celle que certains redoutent tandis que d'autres espèrent qu'elle sera le début d'une crise politique qui mettrait le gouvernement en difficulté.

    Ce n'est pas le projet de loi lui-même qui a, aujourd'hui, le plus d'importance, et il semble bien qu'il devienne vite, quelles que soient les modifications qui y seront apportées, un simple épouvantail pour les uns tandis qu'il sera un étendard, sans doute bien effiloché, pour les autres : à ce moment-là, les faits et le texte lui-même comptent moins que les intentions qu'on lui prête ! Quant à sa contestation, elle peut vite devenir un simple point de départ pour une contestation plus large et plurielle : assistera-t-on alors à une sorte de « convergence des luttes » qui n'aurait plus comme objectif que de dézinguer le gouvernement Valls-Macron (ou simplement Valls...) ? C'est fort probable, au regard des rancœurs accumulées et des haines recuites à l'égard du Premier ministre et de sa politique social-libérale ou, plus exactement, euro-libérale, en laquelle beaucoup ne veulent voir que le libéralisme et non l'européisme qui la sous-tend...

    La grande crainte du gouvernement est, évidemment, que les jeunes (en fait, des minorités actives -les minorités énergiques évoquées par Maurras- entraînant des étudiants et lycéens aux motivations parfois bien peu politiques, surtout s'il fait soleil...) descendent dans la rue et l'occupent, la monopolisent aux yeux des médias, au risque d'affrontements violents et répétés avec les forces de l'ordre, dans une geste renouvelée des grandes heures de Mai 68, véritable mythe urbain d'une gauche qui n'a, depuis les années 1980, plus guère d'idéal...

    Bien sûr, l'extrême-gauche est à la manœuvre, et les Jeunes Socialistes tentent d'organiser la contestation pour mieux la contrôler et, en fait, la stériliser, comme en de multiples occasions ces dernières décennies. Je me souviens encore de ce responsable trotskiste qui, en novembre 1986, apparaissait régulièrement devant les caméras, et qui « représentait » les étudiants en colère contre le projet de loi Devaquet sur l'Université, avec des mots qui fleuraient bon la lutte des classes et le souvenir du cuirassé Potemkine : il s'appelait (et s'appelle toujours) David Assouline et il est aujourd'hui sénateur socialiste et a même été porte-parole du Parti Socialiste de 2012 à 2014... Mais je pourrai aussi évoquer Henri Weber, l'un des dirigeants de la contestation en Mai 68 et ancien responsable de la Ligue Communiste de Krivine, devenu lui aussi sénateur, puis député européen jusqu'en 2014, et toujours ponte du même Parti Socialiste. Sans oublier l'inénarrable Daniel Cohn-Bendit, responsable anarchiste à Nanterre devenu symbole de Mai 68, devenu cet homme politique « libéral-libertaire » et symbole fort de ce « politiquement correct » qui cherche à étouffer toute pensée « dissidente » (même si je fais crédit à Cohn-Bendit d'accepter toujours le débat, y compris avec les adversaires de ses opinions)... Et combien d'autres responsables lycéens et étudiants récupérés par un système politique qu'ils prétendaient dénoncer, d'Isabelle Thomas à Bruno Julliard en passant par Nasser Ramdane pour les trois dernières décennies... Ces trois cités sont aujourd'hui des responsables et élus politiques du Parti Socialiste : étonnant, non ? Pas vraiment, en fait...

    C'est pour cela que je reste un brin sceptique sur cette contestation qui monte et cherche à s'affirmer dans la rue, mais qui est, sans le savoir, prisonnière des petits jeux politiciens propres au Parti Socialiste et, plus largement, à cette République des apparences et des faux-semblants. Après tout, pourquoi servir de faire-valoir à quelques futurs politiciens qui voient dans les événements contestataires une simple occasion de rentrer de plain-pied dans une République dont ils espèrent quelque reconnaissance politicienne ou financière (l'une n'empêchant pas l'autre, d'ailleurs) ? 

    Mais, ces réserves mises à part, ne doit-on pas profiter de l'occasion pour faire entendre une véritable voix dissidente et éminemment politique sans être politicienne ? « Le Diable porte pierre », pourrait-on dire...

    (à suivre : les limites de la contestation de gauche, et comment les dépasser ; pourquoi le 9 mars peut être une heureuse occasion ; le « Que faire » des royalistes en ce mois de mars 2016 ; la notion de « tiers-pouvoir lycéen et étudiant » ; etc.)

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Éditorial de L’Action Française 2927 - « LES PANTINS DE L’EUROPE »

    En 1964, De Gaulle avait effectué une vaste tournée de trois semaines en Amérique latine avec l’objectif très net de contester la division bipolaire du monde et d’encourager les Etats sud-américains à affirmer leur indépendance vis-à-vis des Etats-Unis.

     

    ENTRE ÉLECTORALISME ET TOURISME... Bien moins ambitieuse, car dépourvue de toute visée internationale et franchement électoraliste, fut la petite semaine qu’Hollande a passée à la fois en Amérique latine et dans la France du Pacifique. Pour cette dernière, il s’agissait de tenir une de ses promesses électorales ...à quatorze mois de la prochaine échéance : visiter tous les Français durant son mandat. Quant aux trois jours partagés entre le Pérou et l’Argentine, rythmés par deux nuits de fiesta, ils constituèrent un simple séjour touristique, culturel et gastronomique aux frais du contribuable. Il est vrai, quel message international aurait pu lancer l’autre côté de l’Atlantique celui qui, se mettant dans les pas de son prédécesseur, a fini d’aligner la diplomatie française sur celle des Etats-Unis ? Le seul fait notable de ce séjour fut un but marqué par le président lui-même dans les cages, sans gardien, du célèbre stade de la Bombonera de Buenos Aires, piteuse image donnée de notre pays par un chef d’Etat se conduisant à l’étranger comme un conseiller départemental inaugurant un terrain municipal. Quel symbole, également, que ce but évidemment réussi : signifie-t-il qu’Hollande ne saurait plus gagner que sans adversaire, voire qu’il envisage une présidentielle dépourvue d’opposants, du moins d’opposants qui le menaceraient sérieusement ?

    Toutes les options sont ouvertes, tant la situation politique est devenue incertaine, voire explosive. Son inauguration du salon de l’agriculture écourtée par l’accueil hostile des paysans, premières victimes de son refus des ruptures nécessaires, si radicales soient-elles, dans l’intérêt du pays, a montré bien mieux que des sondages, combien le président est devenu impopulaire, combien aussi, non seulement ses échecs, mais surtout sa politique d’esquive, ses petits compromis d’ancien premier secrétaire du PS, son absence de courage politique ou son habileté à la petite semaine compromettent la dignité de la fonction qu’il est censé incarner — ainsi ce lundi 29 février, le report, avant son abandon ?, de la présentation en conseil des ministres de l’avant-projet de loi sur le travail. Comment dès lors reprocher aux agriculteurs d’avoir, par leurs huées, manqué de respect à une fonction présidentielle que le chef de l’exécutif dévalue lui-même par la caricature qu’il en donne tous les jours ?

    LES PANTINS DE L’EUROPE - On le dit lucide, habile, voire génial tacticien : c’est possible, quand il s’agit des minables combats politiciens qui forment toute sa culture politique. Il n’est pas certain, en revanche, qu’il soit à la hauteur de cette tâche historique qu’est la direction d’un pays vieux de quinze siècles. Se rend-il compte seulement du mépris dans lequel le tiennent les Français, et avec lui toute une classe politique dont les mensonges ne font plus illusion, même si on arrive encore à se scandaliser de son abyssal cynisme ? Ainsi, alors que le gouvernement socialiste n’a pas remis en cause la réforme de la politique agricole commune voulue et signée par Sarkozy, responsable des difficultés actuelles des producteurs de lait, Valls, accompagné au Salon par Le Foll, son intermittent à l’agriculture — il a séché en 2015 40% des conseils européens —, a osé plaider, ce même lundi 29 février, avec un ton aussi lénifiant envers les paysans que servile envers Bruxelles : « Nous agissons au niveau européen pour que la Commission européenne entende pleinement la détresse d’une partie du monde agricole français. » « Vous êtes les pantins de l’Europe », lui a rétorqué un éleveur, avant d’ajouter : « Ils sont là pour se pavaner mais ils n’ont aucun pouvoir et nous on crève. »

    La remarque est d’autant plus juste que ce pouvoir, nos prétendus dirigeants politiques l’ont abandonné avec préméditation, en se soumettant, majorités après majorités, aux impératifs européens de libre-concurrence via des traités toujours plus asservissants — le prochain sera signé au nom de l’Europe avec les Etats-Unis. On est atterré du manque de réaction du gouvernement français aux dernières provocations de la Commission visant les accords, passés en 2015 et du reste déjà obsolètes, de certains grands distributeurs visant à acheter plus cher le porc français, accords passibles d’une amende pour entrave à la concurrence étrangère ! Le gouvernement s’est-il insurgé ? A-t-il exigé que la Commission, dans cette affaire aux ordres de Berlin, rende enfin ses conclusions sur les accusations de distorsion de concurrence en matière agricole portées à l’encontre de l’Allemagne, depuis plusieurs années, en raison de sa politique de main-d’œuvre, assimilable à du néo-esclavagisme ? Menace-t-il Bruxelles d’une crise ? Non, il se soumet, et avec lui toute la classe politique qui continue de chérir une des causes principales du mal français, qu’est notre soumission au Moloch européen alors que notre salut impose la remise en cause de traités qui, au seul plan économique, signent l’arrêt de mort de l’agriculture française après avoir concouru à notre désindustrialisation.

    TOUT FAIRE POUR GAGNER - Sauf le FN, dira-t-on ? Si la prolongation de la loi d’urgence et son inscription probable dans la Constitution ne peuvent que nous inspirer la méfiance la plus grande quant au respect par le pays légal de nos libertés fondamentales ou à la sincérité des prochaines échéances électorales — oui, nous le répétons, toutes les options sont ouvertes, même un coup de force du pays légal contre l’État de droit lui-même au nom des valeurs de la république —, toutefois, il n’est pas certain que l’oligarchie ait besoin d’en arriver là pour terrasser la Bête immonde. Nous évoquions à l’instant l’Europe et la nécessité de lutter contre une Union qui a toujours été pensée contre les nations, d’où le chantage actuel de Cameron sur un éventuel Brexit — qu’il rejette évidemment. Il n’est pas certain, en revanche, qu’en délivrant un message anxiogène sur une éventuelle sortie de l’euro, voire un éventuel Franxit en cas d’arrivée au pouvoir, le FN ne soit pas le meilleur allié des candidats socialiste et « républicain » à la présidentielle de 2017, quels qu’ils soient par ailleurs. Il faut savoir s’accorder à l’état de l’opinion publique, qui, depuis plusieurs décennies, s’agissant de l’Europe, a subi un vrai matraquage idéologique. On ne saurait compromettre l’avenir du pays par des slogans ressentis comme provocateurs.

    Hollande rêve, dit-on, d’un nouveau « 21-Avril », mais cette fois à son profit. Quant aux Républicains, chacun sait que Juppé, positionné à l’extrême centre, serait le meilleur, car le plus politiquement correct, pour rassembler au second tour en cas de duel avec Marine Le Pen. Encore faudrait-il que celle-ci y arrivât. Le FN croit-il encore possible une victoire en 2017 alors que les dernières régionales ont confirmé la persistance d’un plafond de verre ? Et qu’il n’est même pas certain qu’il réalise l’ambition, pourtant encore accessible, d’atteindre le second tour ? En l’état actuel des choses, l’oligarchie serait de toute façon gagnante dans les deux cas. La seule différence serait que, si Marine Le Pen est évincée, le nom de l’impétrant ne sera connu qu’au soir du second tour, et non du premier.

    Le FN se contente toujours de capitaliser sur le vote protestataire, qui croît en même temps que l’insatisfaction des Français. Pour vaincre, il lui faudra changer de culture, en termes de programme comme d’alliances. Il serait encore temps, même pour 2017. Mais le veut-il vraiment ? Nous y reviendrons.

    François Marcilhac - L’Action Française 2917

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-Action-Francaise,10189

  • Mardi 8 mars, les Sentinelles de Nantes contre la GPA

    Les Sentinelles de Nantes communiquent :

    Chers amis,

    6a00d83451619c69e201b7c81e2769970b-500wi.jpgSavez-vous que mardi prochain sera célébrée la Journée de la Femme?
    Et savez-vous quelles perspectives on propose à la Femme, pilier de notre civilisation, aujourd'hui ? 
    On lui propose la GPA. Voilà son prochain horizon, voilà comment la cause de la femme "avance" dans le monde aujourd'huiGPA que l'on pourrait renommer la Grossesse Pour Abandon : un double esclavage où le corps des femmes les plus pauvres est exploité pour ses fonctions les plus intimes, et où le bébé à naître devient l'objet d'un commerce, d'un contrat. 
    En France, quelques lueurs d'espoir existent, mais le Conseil de l'Europe lui ne semble pas encore exempt des jeux des groupes de pression. Un vote à haut risque aura lieu le 15 mars et nous ne devons pas relâcher la pression!
    Les Sentinelles ne se satisferont jamais d'un monde qui est prêt à instrumentaliser le corps des femmes les plus démunies. Le respect qui est dû a dignité humaine n'est pas compatible avec de telles pratiques, avec cette marchandisation.
    Alors à l'occasion de la Journée de la Femme, la première victime de cet odieux trafic, les Sentinelles de Nantes vous donnent rendez-vous :
    le 8 mars 2016 
    de 12h30 à 13h30
    en face du monument des 50 otages
    Silencieux, résolus, respectueux de l'ordre public, espacés, sans signes distinctifs, bienveillants, nous nous tiendrons debout pour réclamer l'interdiction universelle de la GPA et l'annulation de la circulaire Taubira! 
    A mardi, ONLR JAMAIS!
    Les Sentinelles de Nantes

    Marie Bethanie

  • Réaction de Ludovine de la Rochère sur I-Télé au sujet du "Ministère des familles"

  • La grande muette frappe fort

    Trois généraux ont adressé une lettre au président de la République sur sa « responsabilité » face à la « zone de non-droit » de Calais.

    La grande muette retrouverait-elle une partie de sa voix ?

    On peut le croire quand on lit la lettre adressée par trois généraux au président de la République. Nous connaissions déjà l’aventure de Christian Piquemal, interpellé le 6 février par les forces de l’ordre alors qu’il manifestait, presque par hasard en écoutant ses dires, aux côtés du mouvement PEGIDA France. Placé en garde à vue immédiatement (normal, il n’est pas « No Border »), il est dans l’attente de son procès le 12 mai. Devant le silence de ses frères d’armes adorateurs de Ponce Pilate, notamment les présidents de l’UNP (Union nationale parachutiste) et de l’Amicale légionnaire, on pensait que l’affaire s’arrêterait là.

    Lire la suite

  • La crise migratoire en Europe, étude de cas

    Pour bien comprendre ce qui est en train de se jouer aujourd'hui en Europe, voici une étude de cas, réalisée par nos soins, sur l'arrivée dans un petit village français de 26 migrants.
    C'est une étude documentée qui contient l'ensemble des données nécessaires à la démonstration de l'absurdité du discours dominant sur la crise migratoire que nous traversons.
    Bonne lecture !
    ______________
    La Voix du Jura dresse le portrait des migrants arrivés récemment dans la commune de Lons-le-Saunier. (1)
    La composition du groupe est la suivante : un Pakistanais, un Iranien et 24 Afghans, aucune femme ou enfant. De quoi surprendre l'ingénu lecteur du Monde ou des Inrocks qui s'étonnera de n'y trouver que des hommes, qui plus est étrangers au conflit syrien. Et quelle étrange surreprésentation afghane...
    Tentative de décryptage et conclusions générales sur la question de la crise migratoire
    Selon les statistiques officielles de l'Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) concernant l'année 2015 (2), 209 367 Afghans sont entrés en Europe de manière illégale l'an dernier.
    Sur les 1 015 078 migrants arrivés - officiellement - en Europe en 2015, cela représente 20,6 %. De quoi expliquer ce nombre étonnant d'Afghans arrivant dans ce petit village jurassien.
    Pour comparaison, en 2014, il y a eu 216 054 entrées de migrants en Europe et 59 421 en 2013.
    Les premières données pour 2016 (3) montrent que, si les entrées ont logiquement baissé par rapport au pic de l'été 2015, l'hiver n'a pas tari le flux de réfugiés qui reste conséquent (plus de 100 000 à date du 22 février). On note d'ailleurs une augmentation de la proportion - officielle - d'Afghans (27 %).

    J'insiste beaucoup sur le terme de proportion "officielle". En effet, il est avéré que de très nombreux migrants se font passer pour des Syriens afin de bénéficier de meilleurs conditions d'accueil. (4) De plus, le chiffre d'environ 1 million d'arrivée est critiqué, même par Bild. (5)
    Sur la surreprésentation masculine, cet extrait d'un édito du Point(http://www.lepoint.fr/editos-du-point/michel-colomes/migrants-la-possible-bombe-demographique-08-01-2016-2007993_55.php) explique tout :

    D'après les statistiques de l'Organisation internationale pour les migrations établies pour les onze premiers mois de 2015 sur l'ensemble des migrants, toutes provenances confondues, plus de 69 % sont des hommes, contre 13 % de femmes et 18 % de mineurs. Parmi ces derniers, la moitié sont sans famille connue. Enfin, dans cette même population, 90 % sont de jeunes hommes.

    En clair : 85,2 % des migrants sont de sexe masculin.
    Deux éléments d'analyse à propos de cette surreprésentation des Afghans dans le flux de réfugiés :
    1/ Une majorité des migrants ne vient pas de Syrie (officiellement 47,9 % de Syriens en 2015) mais de pays où règnent la misère et/ou la violence. Or, si on accueille les migrants venant de pays répondant à cette description, le nombre potentiel de personnes à loger, nourrir, vêtir, former et éduquer dépasse sans doute 2 milliards d'individus.
    Peut-être y a-t-il possibilité de réfléchir à cela ?

    Pour rappel : Notre article "L'ouverture des frontières détruit l'emploi"
    2/ L’Afghanistan est un pays régi par un Islam rigoriste qui permet ce genre de scène (attention, vidéo extrêmement violente) :http://www.nytimes.com/video/world/asia/100000004108808/the-killing-of-farkhunda.html
    La différence culturelle entre les Afghans et les Européens est immense.
    Peut-on prendre le risque d'importer sur notre continent, jusque dans nos villages, des centaines de milliers de personnes ne partageant aucun trait civilisationnel commun avec nous ? Risque-t-on de nouveaux épisodes de violences comme celles ayant eu lieu à Cologne ?
    Ce qui implique par ailleurs de réfléchir à notre identité. Qu'est-ce qu'être Européen ? Qu'est-ce qu'être Français ? Tout le monde peut-il le devenir sans condition ?
    Pour rappel : Notre article "Défendre son identité n'est pas un crime" sur les prises de positions de Claude Lévi-Strauss.
    Plus largement, l'accueil des migrants doit interpeller tout citoyen sur deux éléments essentiels :

    1/ Cet accueil a un coût
    Extrait de l'article de la Voix du Jura (1) : "Les migrants sont installés dans les locaux de l’Afpa à Lons, et bénéficient d’un accompagnement social associatif géré par l’association Saint-Michel-le-Haut. Ils disposent de 6,80 euros par jour pour se nourrir. Les frais de logement et l’accompagnement social sont pris en charge par l’État."
    Si l'on multiplie ces frais par le nombre de migrants en France, on arrive très vite à des montants astronomiques. À ces sommes, il faut évidemment rajouter divers postes comme l'AME, la mobilisation des forces de Police, etc.
    Tout cela payé par la collectivité, évidemment.
    2/ Parmi les migrants, de nombreux combattants de l'État Islamique
    Annoncée par beaucoup depuis des mois, largement niée - et même moquée - par les médias et les hommes politiques, la présence de djihadistes au sein de la foule de migrants est aujourd'hui admise par tous. (6)
    La gestion calamiteuse de la crise migratoire aura donc aussi des répercussions gravissimes sur la sécurité publique.
    N'oublions pas également que, sans parler de combattants islamiques, l'essentiel des migrants sont des musulmans et que leur importation massive ne sera pas sans retombée.
    3/ Cet accueil a des conséquences significatives sur l'identité de l'Europe.
    Le regroupement familial, automatique une fois qu'ils seront Français, permettra à ces Afghans, Iraniens et Irakiens de faire venir leur famille. Par le biais de cet outil, le million de migrant arrivé en 2015 se multipliera, compte tenu des réalités démographiques de ces pays (7), par 4 ou 5.
    A court terme, il s'agit d'une modification profonde du substrat européen (déjà transformé par l'immigration massive des dernières décennies).
    Et l'avis du peuple dans tout ça ?
    Les conséquences financières, culturelles et démographiques de ce déversement du Proche-Orient et de l'Afrique sur l'Europe sont supportées par les peuples européens.
    Pourtant, jamais le peuple français - ni aucun autre d'ailleurs - n'a eu le droit de s'exprimer sur cette crise migratoire dont les conséquences sont énormes.
    Toute la caste culturo-politico-médiatique s'est quasiment unanimement mobilisée en faveur de l'accueil des migrants.
    Seuls quelques hommes politiques LR et FN ont osé critiquer publiquement l'accueil des migrants.
    Seules quelques publications de droite ont tenté d'apporter la contradiction à une presse militant à 95 % pour l'ouverture des frontières et le devoir d'humanité.
    Seules quelques personnalités publique se sont indignées de l'absence totale de vision à long terme de nos gouvernants.
    Peut-être faudrait-il s'étonner de cette application de la caste dirigeante à éviter au maximum le débat d'idée et l'inclusion des citoyens dans le processus de décision...
    Une chose est certaine. Si le processus d'immigration massive poursuit son cours, la France dans laquelle grandiront nos enfants ne sera pas celle dans laquelle nous avons, nous, grandi.
    Sources :
    (1) http://www.voixdujura.fr/ils-sont-arrives-en-france-pour-fuir-la-terreur_17010/
    Lons-le-Saunier, 18 000 habitants, la France profonde :https://www.google.fr/maps/place/Lons-le-Saunier/@46.6756777,5.5224216,9z/data=!4m2!3m1!1s0x478cd7ebb0af71b7:0x137ecc2793602023
    (2) Lien vers un fichier Excel récapitulatif :http://data.unhcr.org/mediterranean/download.php?id=490
    Site internet général : http://data.unhcr.org/
    (3) http://data.unhcr.org/mediterranean/regional.php
    (4) "Beaucoup" de migrants prétendent être syriens afin de se faire passer pour des réfugiés. https://www.washingtonpost.com/world/europe/migrants-are-disguising-themselves-as-syrians-to-gain-entry-to-europe/2015/09/22/827c6026-5bd8-11e5-8475-781cc9851652_story.html?tid=sm_tw
    "De nombreux migrants prétendent venir de Syrie mais ne parlent pas un mot d'arabe."
    http://www.lefigaro.fr/international/2015/10/05/01003-20151005ARTFIG00374-en-allemagneun-tiers-de-faux-demandeurs-d-asile-syriens.php
    (5) http://www.courrierinternational.com/article/migrants-15-million-de-refugies-en-2015-lallemagne-depasse-les-limites
    (6) http://www.dailymail.co.uk/news/article-3455254/There-5-000-ISIS-trained-jihadists-roaming-large-European-Union-warns-head-Interpol.html
    et http://www.lexpress.fr/actualite/societe/attentats-de-paris-sur-la-piste-d-autres-terroristes-travestis-en-migrants_1763428.html
    (7) http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/SP.DYN.TFRT.IN

    http://www.ventscontraires.fr/

  • Éric Zemmour : « Manuel Valls n’attend même pas que les jeunes soient dans la rue pour être foutu… »

    Sur RTL, Éric Zemmour livre son analyse sur la manifestation prévue le 9 mars à laquelle sont invités les jeunes.

    La loi sur la réforme du marché du travail a été précipitamment retirée par le gouvernement. L’appel à manifester lancé par les syndicats aurait-il fait peur à Manuel Valls ?

    Éric Zemmour livre une critique sans concession du gouvernement :

    Chirac est foutu, les jeunes sont dans la rue, Rocard est foutu, les jeunes sont dans la rue, Baladur est foutu, les jeunes sont dans la rue, Villepin est foutu, les jeunes sont dans la rue. La rime était riche, mais un brin répétitive. Elle avait besoin d’être renouvelée. On attendait beaucoup de ce nouveau gouvernement, on n’a pas été déçus”

    Pour l’éditorialiste, Manuel Valls « se prend pour Clemenceau, mais on surnommait Clemenceau “le Tigre”. Valls est un tigre de papier. Il n’attend même pas que les jeunes soient dans la rue pour être foutu. Avant, nos dirigeants se couchaient dès qu’ils apercevaient plus de trois boutons d’acné boulevard Saint-Germain. »