France et politique française - Page 3298
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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n° 425
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Retour vers la Quatrième République...
Le remaniement ministériel de jeudi est l'exemple même de ce qu'il aurait fallu éviter si l’État et la politique voulaient garder quelque crédit aux yeux de nos concitoyens... Il n'a été, en définitive, que le retour assumé par le chef de l’État aux us et coutumes de la Quatrième République, défunte de ses errements (et de ses principes aussi) en 1958, et que nos socialistes molletistes (référence à Guy Mollet, et non aux œufs du même nom...) contemporains semblaient regretter au point, pour le président de la République, de ne gouverner que par « ententes et compromis ». Ainsi, l'entrée au gouvernement d'un radical de gauche, dont la qualité politique principale est surtout d'être le dirigeant d'un vieux parti-témoin de la République, et celles de présumés écologistes qui confondent « remaniement » et « reniement » (en particulier Mme Cosse, exemple caricatural de l'arrivisme et de la combinaison), montrent bien l'ampleur de l'hypocrisie d'une certaine Gauche dont les principes sont grands et la vertu, elle, bien petite...
Dans l'opinion publique, et je parle aussi de celle qui ne se contente pas de s'exprimer dans les urnes, c'est, non pas l'incompréhension, mais plutôt ce désaveu méprisant à l'égard d'une classe politicienne qui, visiblement, n'entend rien et ne veut rien comprendre : alors que l'on demande des hommes d’État, il n'y a que des individualités et des calculateurs... La faute à ces derniers, ou, bien plutôt, la faute à un régime qui, au-delà de quelques uns de ses serviteurs qui sont aussi bons commis (dans le sens honorable du terme) du Bien commun, oublie le sens même de l’État et de son service ?
Si le général de Gaulle, issu d'une tradition monarchiste pour laquelle il importait d'abord de servir et non de « se » servir, avait voulu en finir avec la Quatrième République, c'était pour restaurer l’État et le libérer de la pression des partis et, au-delà, de la Finance, cette « fortune anonyme et vagabonde » qu'il exécrait au plus haut point. Son jugement à l'égard du dernier président de la Troisième République, Albert Lebrun, pour lequel il éprouvait « compassion et cordialité », serait sans doute encore plus sévère à l'égard de nos politiciens et gouvernants actuels que cette simple reconnaissance désolée qui condamnait l'ancien « fantôme de la Troisième République » et, plus encore alors, cette dernière disparue dans la défaite de juin 1940 : « Au fond, comme chef de l’État, deux choses lui avaient manqué : qu'il fût un chef ; qu'il y eût un État », soupirait de Gaulle...
En somme, en quelques mots et en restant poli à l'égard de ceux qui occupent la tête de ce « semble-État » qu'est devenue la Cinquième République, tout est dit : pour hier, certes, mais encore plus, désormais, pour aujourd'hui...
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Les Républicains et la loi Taubira : petit résumé
LR tient aujourd'hui son Conseil National. Luc Chatel, qui avait introduit l''idéologie du genre à l'école, a été élu à 55% président du conseil national, fonction honorifique abandonnée fin 2015 par Jean-Pierre Raffarin. Il était opposé à Michèle Alliot-Marie.
Un lecteur nous propose un petit résumé de la position des candidats déclarés à la primaire LR (pour mémoire, il n'est pas besoin d'être membre du parti pour voter à cette primaire) :
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Valls 3 : c’est parti pour le dernier tour !
C'est le dernier remaniement du quinquennat. François Hollande vient d’annoncer la nomination de Jean-Marc Ayrault au ministère des Affaires étrangères, en remplacement de Laurent Fabius. Celui qui avait été éjecté de son siège en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, Jean-Marc Ayrault, reprend des galons en étant nommé ministre des Affaires étrangères, poste abandonné par Laurent Fabius qui devient président du Conseil constitutionnel. Ce qui est extraordinaire en politique, c’est que tous les sièges sont éjectables mais qu’il est toujours possible de revenir et dans de meilleures conditions, surtout si vous avez accepté de partir avec fair-play.
Absents du précédent gouvernement, les écologistes signent un retour remarqué avec Emmanuelle Cosse, Jean-Vincent Placé nouveau secrétaire d'Etat chargé de la Réforme de l'Etat, et Barbara Pompili qui devient secrétaire d'Etat chargée des Relations internationales sur le climat. Quelques petits nouveaux auront à faire leurs preuves.
Le nouveau gouvernement Valls compte 38 ministres et secrétaires d'Etat, en plus du Premier ministre, contre 32 dans le gouvernement précédent. Le gouvernement souligne la parité (quel intérêt ?) : 19 hommes, 19 femmes. La parité est aussi respectée au niveau des 18 ministres et 20 secrétaires d'État. Applaudissez, c’est le moment : et une fois encore puisque tous ces élus ont été choisis pour leur expérience. Autrement dit, avant ? bien que royalistes, il nous faut nous intéresser à la politique politicienne républicaine de notre pays, pour ne pas nous laisser rouler dans la farine, même de haute qualité. En sachant que seules leurs carrières comptent, si éphémères soient-elles !
Voici la liste complète du gouvernement Valls III
Ministre des Affaires étrangères et du Développement international: Jean-Marc Ayrault
Ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer: Ségolène Royal
Ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche: Najat Vallaud-Belkacem (hélas, elle est toujours là !)
Ministre des Finances et des Comptes publics: Michel Sapin
Ministre des Affaires sociales et de la Santé: Marisol Touraine (impossible de la décrocher)
Ministre de la Défense: Jean-Yves Le Drian
Garde des sceaux, ministre de la Justice: Jean-Jacques Urvoas
Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social: Myriam El Khomri
Ministre de l'Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales: Jean-Michel Baylet
Ministre de l'Intérieur: Bernard Cazeneuve
Ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Fôret, porte-parole du gouvernement: Stéphane Le Foll
Ministre du Logement et de l'Habitat durable: Emmanuelle Cosse
Ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique: Emmanuel Macron
Ministre de la Culture et de la Communication: Audrey Azoulay
Ministre de la Famille, de l'Enfance et des Droits des femmes: Laurence Rossignol
Ministre de la Fonction publique: Annick Girardin
Ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports: Patrick Kanner
Ministre des Outre-mer: George Pau-LangevinSecrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement: Jean-Marie Le Guen
Secrétaire d'État chargée de l'Égalité réelle: Ericka Bareigts
Secrétaire d'État chargé de la Réforme de l'État et de la Simplification: Jean-Vincent Placé
Secrétaire d'État chargée de l'Aide aux victimes: Juliette Méadel
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes: Harlem Désir
Secrétaire d'État chargé Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l'étranger: Matthias Fekl
Secrétaire d'État chargé du Développement et de la Francophonie: André Vallini
Secrétaire d'État chargé Transports, de la Mer et de la Pêche: Alain Vidalies
Secrétaire d'État chargée de la Biodiversité: Barbara Pompili
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche: Thierry Mandon
Secrétaire d'État chargé du Budget: Christian Eckert
Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion: Ségolène Neuville
Secrétaire d'État chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie: Pascale Boistard
Secrétaire d'État chargé des Anciens combattants et de la Mémoire: Jean-Marc Todeschini
Secrétaire d'État chargée de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage: Clotilde Valter
Secrétaire d'État chargée des Collectivités Territoriales: Estelle Grelier
Secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire: Martine Pinville
Secrétaire d'État chargée du Numérique: Axelle Lemaire
Secrétaire d'État chargée de la Ville: Hélène Geoffroy
Secrétaire d'État chargé des Sports: Thierry BraillardIl nous reste à surveiller tous ces élus pour voir ce qu’ils font de leur statut. Il serait de bon ton de les féliciter. Je n’en ai nulle envie et retourne à mes petits moutons.
Solange Strimon
http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/politique/1800-valls-3-c-est-parti-pour-le-dernier-tour
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Emmanuelle Cosse : une anti-française et immigrationniste fanatique
Emmanuelle Cosse, nouveau ministre du Logement, déclarait il y a peu vouloir accueillir « sans limite » les « migrants » !
Nos 3,8 millions de mal-logés sont entre de bonnes mains !
A 57 secondes :
Par ailleurs, elle déclarait sur le plateau de France 2 en décembre 2013 :
« Le problème, c’est celui de l’État nation […] Je pense que l’Europe sera d’autant plus intéressante pour tout le monde qu’on arrivera à une dissolution de l’État nation, quelque chose de beaucoup plus intégré. Les écologistes ont toujours été extrêmement clairs là-dessus, moi je crois beaucoup à une Europe fédérale, avec des institutions et un sentiment européen. Il faut aussi arrêter avec ce sentiment national. »Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, immigration, lobby 0 commentaire -
L'intervention de Me Pascal Junod à la Table-ronde de Terre et peuple (29 novembre 2015)
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Le gouvernement socialiste, tolérant avec les islamistes et répressif avec les patriotes
Pendant que François Hollande expliquait son remaniement à la télévision, sur le parvis des Droits de l’Homme au Trocadero, plus de 300 Parisiens étaient rassemblées à l'appel du SIEL pour la défense des libertés publiques contre la dictature socialiste. Les dirigeants du SIEL, Karim Ouchikh et Frédéric Pichon avaient décidé dès lundi, suite à la scandaleuse arrestation du général Piquemal, d’organiser ce rassemblement.
Retrouvez ici les interventions de Karim Ouchikh, Béatrice Bourges, Pierre Cassen, le message de Robert Ménard, Christine Tasin, Jean-Yves Le Gallou, Frédéric Pichon.
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ZOOM - Xavier Raufer : 3 mois après les attentats, la vérité
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A Aix, retour de flamme de l’Action française
Libé tente de comprendre pourquoi la jeunesse échappe à la génération soixantehuitarde. Bravo aux camarades aixois.
Ils ont remisé flambeaux, banderoles et drapeaux. Samedi 6 février, les membres de l’Action française d’Aix-Marseille devaient se retrouver au cimetière de Roquevaire (Bouches-du-Rhône) à la nuit tombée. Pour commémorer, sur la tombe de l’idéologue Charles Maurras, les émeutes antiparlementaires d’extrême droite du 6 février 1934. La veille, la manifestation a été interdite par la préfecture de police, « compte tenu d’une récente série de heurts et d’agressions impliquant des individus se réclamant de l’Action française ». Une poignée de militants s’est néanmoins rendue sur place, bien après l’heure dite. Se heurtant au portail fermé et à une vingtaine de gendarmes, aux cris de « Vive le roi ! » et « A bas la République ! »
La tombe de Maurras - né à Martigues où est enterré son cœur, tandis que son corps repose à Roquevaire - est fleurie anonymement au gré de l’année. Et depuis plusieurs mois, entre Aix-en-Provence et Marseille, le groupuscule qui a pour symbole la fleur de lys et rêve de voir éclore une nouvelle monarchie en France, connaît une sérieuse montée de sève. « Avant d’être royalistes, on est nationalistes », pose d’emblée Luc, 24 ans, étudiant en droit. Pull bleu marine et yeux clairs, il a embrassé la cause il y a trois ans, après avoir cheminé du gaullisme au villiérisme. « L’Action française se développe à nouveau après quelques années discrètes. On crée de nouvelles sections, on se professionnalise. Une fois les militants formés intellectuellement, on peut passer à des choses plus sérieuses. Comme les actions qu’il y a eues depuis septembre. » [....]
La suite sur Libération
http://www.actionfrancaise.net/craf/?A-Aix-retour-de-flamme-de-l-Action
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Des nouveaux ministres liés à la franc-maçonnerie et aux sociétés secrètes
Analysons qui sont les nouveaux ministres choisis par François Hollande.
D’emblée, notons que les milieux maçonniques se réjouissent que deux nouveaux ministres, Jean-Michel Baylet et Jean-Vincent Placé, ont en commun avec Manuel Valls, Jean-Yves Le Drian et Alain Vidalies d’avoir été initiés au Grand Orient de France (GODF).
Jean-Michel Baylet, 69 ans, nouveau ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales, est un radical de gauche, ce qui ne l’empêche pas d’être également le PDG du groupe de presse La Dépêche et de faire partie des 500 plus grandes fortunes professionnelles françaises. Sa mère, Evelyne Isaac, née en Algérie dans une famille juive originaire d’Alsace, avait été la première femme présidente de conseil général en France, de 1970 à 1982.
Le 13 mars 2003, Jean-Michel Baylet avait été condamné par la cour d’appel de Toulouse pour abus de biens sociaux.
Jean-Michel Baylet, comme la plupart des radicaux de gauche, est un « frère » du GODF.
Jean-Vincent Placé, 47 ans, devient secrétaire d’Etat auprès du premier ministre, chargé de la réforme de l’Etat et de la simplification.
Passé par les radicaux de gauche avant d’entrer chez EELV. Il est également initié au GODF et a fréquenté le temple de la Loge La Pierre Angulaire. Il co-préside le Club EREL (Ecologie, République et Libertés) avec la sénatrice Esther Benbassa.