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France et politique française - Page 3297

  • Barbara Mazières (FN) : "il faut pouvoir dialoguer avec cette droite de conviction"

    Barbara Mazières (FN), chargée de mission à la tête de la fédération FN du Maine et Loire, déclare à Nouvelles de France :

    "Le Front national sort d’un séminaire interne. Il semble que la ligne « Philippot » s’impose à votre mouvement. Qu’en pensez vous ?

    Nous n’avons pas dû avoir les mêmes informations. Il y a eu des discussions franches et libres. Certains points ont pu être affirmés comme la défense de la souveraineté – mais nous sommes tous d’accord là-dessus. Pour le reste, le Front National n’est pas un mouvement monobloc dans lequel un politburo dicterait ce qu’il faut penser de tout. Ce qui nous rassemble c’est la volonté de préserver notre souveraineté.

    Vous venez des milieux catholiques engagés en politique à la faveur de la Manif pour tous. Vous avez même affirmé que le combat contre la loi Taubira était l’une des raisons de votre engagement auprès de Marine Le Pen, vous qui militiez auparavant au RPF de Charles Pasqua et Philippe de Villiers. Comment réagissez vous aux déclarations laïcistes ou néo-jacobines de certains cadres du FN ?

    Concernant la défense de la famille, je note surtout que le FN est le seul parti à affirmer qu’il abrogera la loi Taubira, et je pense que les reniements sur le sujets de bon nombre de ténors républicains, pourtant mis en avant lors des Manif pour tous, devraient faire réfléchir nos amis restés aux LR.

    S’agissant du laïcisme, je crois qu’il faut distinguer deux choses: la laïcité, saine distinction entre spirituel et temporel, concerne l’État, mais la société n’a pas à être laïque. Comme le disait De Gaulle : « La République est laïque, mais la France est chrétienne. » Dans la société, ce qui doit primer, c’est la liberté, notamment la liberté d’expression. L’Etat doit rester dans sa sphère et n’a pas à s’immiscer dans la conscience des citoyens. La religion a toute sa place dans notre société.

    Mais sur l’union des droites que vous défendez également, ne vous opposez-vous pas à la ligne actuelle du FN ?

    Les notions de droite et gauche n’ont plus vraiment de sens aujourd’hui. Je pense que le débat se situe entre mondialistes et souverainistes, atlantistes et partisans d’un monde multipolaire composé de peuples libres et divers. Personnellement, je retrouve dans le Front National les thèmes défendus par Charles Pasqua; j’y retrouve aussi la vision gaullienne qui me tient à cœur. Je me situe clairement dans le camp des souverainistes. Tous les souverainistes doivent s’unir dans le combat de la dernière chance. Il est sûr, qu’à titre personnel, je me sens clairement plus proche d’un Philippe de Villiers ou d’un Thierry Mariani que d’un Jean-Pierre Chevènement, mais je remarque que les jeunes ne s’embarrassent pas de ces détails: le syndicat étudiant La Cocarde, présidée par Maxime Duvauchelle est en ce sens une très belle initiative. Il entend intégrer, sans les fondre, les différents courants du souverainisme. L’important est de ne pas vouloir être hégémonique. Dans un combat politique, nous pouvons avoir des alliés qui ne soient pas des vassaux et qu’il faut respecter.

    En France, une élection présidentielle ou législative se gagne, on peut le regretter, à deux tours. Nous avons un réservoir de vote énorme à droite; il faut pouvoir dialoguer avec cette droite de conviction qui n’ose pas encore franchir le pas de voter pour nous. Il faut en avoir conscience. Nos ennemis jouent de nos divisions et de nos égos. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/02/barbara-mazi%C3%A8res-fn-il-faut-pouvoir-dialoguer-avec-cette-droite-de-conviction.html

  • Attentats de Paris : révélations sur l'autre commando de Daech

    Deux de ses complices présumés, soupçonnés de vouloir mener d'autres actions en Europe, ont été arrêtés en Autriche.
    L'enquête ouverte après les attentats du 13 novembre révèle de nouveaux éléments glaçants sur les cibles visées par Daech — notamment un aéroport — et sur l'infiltration de ses combattants en Europe depuis la Syrie.
    Ce ne sont pas seulement deux terroristes, morts en kamikazes au Stade de France, qui sont rentrés via l'île de Leros, en Grèce, mais au moins quatre. Deux nouveaux suspects ont en effet été identifiés après les attaques terroristes de Paris et interpellés en Autriche. Les services de renseignement français sont persuadés qu'ils étaient chargés de frapper un autre pays européen.
    Tout part de l'île de Leros, en Grèce, le 3 octobre dernier, lorsqu'un bateau surchargé de 198 réfugiés s'échoue près de la plage. A son bord, deux des futurs terroristes du Stade de France, mêlés à la foule. Parmi ces anonymes, deux hommes qui se présentent comme des ressortissants syriens n'attirent pas encore l'attention. Les djihadistes voyagent en fait avec des passeports syriens volés, selon une tactique mise en œuvre par Daech pour faire transiter ses commandos en Europe. Ce 3 octobre, ils passent sans difficulté mais laissent derrière eux empreintes et photos, enregistrées par les autorités grecques.
    Le choc du 13 novembre donne le signal d'une traque internationale contre les commandos de Daech. Il apparaît bien vite que deux des kamikazes du Stade de France faisaient partie des migrants de Leros. Une course contre la montre s'engage pour retrouver la trace des autres passagers, et notamment de ceux arrivés avec de faux passeports syriens. Un mois plus tard, le 10 décembre, la première alerte arrive d'Autriche. Un Algérien et un Pakistanais, Fozi B. et Faysal A., viennent de déposer une demande d'asile à Salzbourg et, pour cela, ils ont dû donner leurs empreintes. La coopération européenne permet de faire le lien avec l'embarcation de Leros. Les deux hommes sont interpellés dans un foyer de la ville. A l'époque, cette arrestation rencontre peu d'échos dans les médias, mais intéresse fortement les juges antiterroristes français.
    Cette piste autrichienne se trouve plus que jamais au coeur des investigations. Selon nos informations, lors de la fouille des deux suspects, un numéro de téléphone étranger a en effet été découvert. Une ligne bien connue des enquêteurs français, car elle a été jointe par l'un des terroristes morts au Stade de France. Le lien avec les attaques du 13 novembre est définitivement établi. Cette découverte en amène d'autres. L'analyse des échanges téléphoniques de Fozi B. et de Faysal A. renvoie en effet à l'entourage direct d'Abdelhamid Abaaoud, le coordonnateur des attentats. Et à sa planque, en Grèce, au mois de janvier 2015.
    A l'époque, Abaaoud se vante de circuler comme il le souhaite dans l'espace Schengen. De fait, il se trouve à Athènes pour coordonner à distance des attaques contre des commissariats en Belgique, dans la ville de Verviers. Son plan échoue. Il manque même de se faire arrêter, car les écoutes réalisées par la police belge permettent de comprendre qu'il se trouve en plein centre de la capitale grecque. Le 17 janvier 2015, la police grecque lance donc des perquisitions, rue Chomatiuanou et Asteropis. Les empreintes d'Abaaoud sont relevées dans l'un des logements. Rue Asteropis, un ordinateur gris livre de précieuses informations : il contient un manuel destiné à confectionner des bombes et « des plans d'attaque, notamment dans un aéroport », indique une source proche du dossier. Abaaoud, lui, échappe au coup de filet. Mais son colocataire, Omar D., un Belge de 32 ans, est arrêté puis incarcéré.
    L'autre occupant des lieux, Walid H., est relâché par erreur. Ce Français arrive à masquer sa véritable identité alors qu'il est en réalité mis en cause dans une affaire de filière d'acheminement de combattants en Syrie depuis Trappes (Yvelines). Activement recherché, il n'est pas le seul à échapper à la traque planétaire pour stopper les cellules dormantes de Daech.

    Éric Pelletier et Thibault Raisse - Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_mondialisme/EuVVFZlFylanzBpVSj.shtml

  • Au fait, avons-nous besoin d’une immigration d’origine extra-européenne ? par le Dr Bernard PLOUVIER

    L’année 2015 fut un grand cru de l’ignominie islamique en France : multiples attentats meurtriers, décapitation au couteau à céramique, assassinats d’enfants blancs et – c’est devenu une habitude depuis les années 1980 – multitude de viols de « petits culs blancs » par les honorables rejetons de l’immigration africaine et proche-orientale… avec à chaque fois la ritournelle « Allah akbar » éructée par le criminel, comme si la référence religieuse était une circonstance atténuante, voire une justification. 

    Elle fut également un grand cru de l’ignominie en Allemagne, en Suède, en Finlande, où les langues ne se sont déliées qu‘à l’occasion des violences (vols, viols et attentats pédophiles, incivilités permanentes à l’encontre des citoyens et des « forces de l’ordre ») perpétrées en Allemagne durant toute l’année, avec un pic exceptionnel dans la dernière nuit… là encore, il fallut le scandale de la Saint-Sylvestre pour apprendre que les « réfugiés » s’étaient aussi mal comportés en terres allemandes qu’à Calais (ou ailleurs en notre ex-beau pays). 

    Même si Français, Belges, Scandinaves et Germains semblent avoir la mémoire très courte en matière de vilenies islamiques, tout le monde n’a pas oublié les atrocités de 2014 : soldats et policiers britanniques et français poignardés (l’exemple de Joué-lès-Tours devrait être dans toutes les mémoires françaises, survenant un an juste avant la grande soirée du 13 novembre 2015), obligation faite à des Français d’hurler des slogans coraniques sous peine d’égorgement ou de castration (à Perpignan, entre autres endroits), sans oublier la recrudescence de vols, de mises à sac d’églises et de cimetières, d’attaques de magasins et, bien sûr, toujours les viols en tournante. 

    Or, en France, nous comptons, en estimation basse, 5 millions de chômeurs. Nos caisses sociales, ultra-déficitaires, ne sont maintenues en survie que par des emprunts, ce qui aggrave considérablement la Dette, et un déficit budgétaire toujours existant, malgré des promesses de sens contraire maintes fois renouvelées. Alors, pourquoi importer de nouveaux immigrants qui, par leur comportement de vandales ou de parasites (même les immigrants clandestins ont droit à une allocation d’État), non seulement n’apportent rien à la communauté nationale, en dehors de leur merveilleuse présence, mais aussi coûtent très cher ? 

    Devons-nous être les complices d’une immigration-invasion qui, à terme – dans un délai d’un demi- ou d’un siècle -, génèrera une substitution de population dominante en France, par le seul effet de la différence de comportement matrimonial entre les Françaises de souche européenne et les immigrées, qui conservent une natalité de type africain ou proche-oriental, favorisée par l’octroi des allocations familiales même à des immigrés qui n’ont pas encore ou jamais travaillé en France… alors que ces allocations ont été mises en place pour les familles de travailleurs ? 

    Dans un pays où l’on a enfin mis un terme aux guerres et guérillas de religions, faut-il importer une religion de type médiéval par son fanatisme, une religion où la guerre sainte – le Djihâd – est rendue obligatoire à tout fidèle en bonne santé par neuf sourates de son livre réputé saint, le Coran ? Et ce, au moment où un calife autoproclamé invente une nouvelle forme de terrorisme djihadiste ? Est-ce opportun, est-ce simplement raisonnable ? Après tout, la Loi de 1905 séparant les Églises de l’État exige un culte strictement privé et réprime tout débordement. Avant la Grande Guerre, certains maires socialistes ou radicaux francs-maçons interdisaient le port de la soutane dans leur commune. De nos jours, on laisse des musulmans obstruer des rues sous prétexte de prière et on accepte l’amalgame entre « salles de prières » et salles de sports (de combat) !

    Enfin et surtout, pourquoi ne réprime-t-on pas les très nombreuses manifestations de haine islamique, les innombrables paroles et actes de racisme anti-Blancs ? Quel peut être, en définitive, l’intérêt d’importer d’honorables criminels, délinquants, trafiquants de drogues et d’armes ?

    La Nation française doit-elle être punie pour des crimes commis aux colonies il y a des siècles, au plus tard il y a quelques décennies ? Ou doit-elle être remerciée par les ex-colonisés pour avoir, à ses frais (car si la colonisation fut profitable à certains entrepreneurs et financiers, elle fut effroyablement coûteuse pour les contribuables français), introduit dans leurs pays d’origine : l’hygiène, la fin des guerres tribales, l’explosion des rendements agricoles, la mise en valeur du sous-sol, l’instruction publique, des routes, aérodromes et voies ferrées, faisant passer d’un coup au monde moderne l’Afrique noire qui en était restée au néolithique ou à l’âge de bronze, comme le Maghreb et le Proche-Orient passaient très rapidement du Moyen Âge à la modernité ? 

    Non seulement, l’immigration-invasion paraît une absurdité, démographique autant qu’économique, en période de chômage d’une ampleur inédite dans notre patrie, en plus d’être un crime contre la Nation. Mais la repentance n’est nullement ce qu’elle devrait être. Ce sont les immigrés qui devraient présenter leurs plus humbles excuses à la Nation française pour l’ignoble comportement en France des fruits pourris issus de leur milieu. 

    Dr Bernard Plouvier 

    • D’abord mis en ligne sur Synthèse nationale, le 16 janvier 2016.

    http://www.europemaxima.com/

  • LR : « Ce parti est devenu une coquille vide en voie de calcification où les gens font semblant de s’écouter»

    Les Républicains tenaient aujourd'hui leur Conseil National, qui comprend 2000 membres. Moins de la moitié (980) ont voté pour élire Luc Chatel face à Michèle Alliot-Marie. Mais avec seulement 55%. Plusieurs élus y ont vu un signe de la perte d’autorité de Sarkozy. Comme Philippe Gosselin :

     « Chatel aurait dû faire au moins deux tiers des voix ou les trois quarts. La volonté d’indépendance de Michèle Alliot-Marie a plu. Cela montre que Nicolas Sarkozy ne tient pas vraiment le parti ».

    Ce devait être une journée de débats sur la ligne politique du parti. Ce fut une litanie de prises de parole. Nicolas Sarkozy a déploré :

    « Un parti, ce n’est pas une succession de discours qu’on fait et après, on n’entend pas ce que vous dites ! ».

    Le président des Républicains a annoncé qu’il présenterait dimanche un texte sur les orientations du parti pour 2017 qui l’ « engagera » et sera « soumis au vote des adhérents en avril ». Sauf que ses concurrents ne se sentent pas tenus pas ses initiatives. Alain Juppé juge que le projet sera d’abord celui du candidat choisi à la primaire. Idem pour Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno le Maire.

    Sarkozy a annoncé sa volonté d’attribuer les investitures pour les législatives, en juin, soit avant la primaire. Là encore, Alain Juppé, François Fillon et Bruno Le Maire ne veulent pas en entendre parler.

    François Fillon a déclaré à la tribune :

    "C’est une bonne chose de débattre de la ligne politique, sous réserve de ne pas oublier qu’une ligne politique est le résultat d’un projet pour la France et pas une synthèse hollandienne".

    Nadine Morano a reproché à Sarkozy d’avoir « eu tort de supprimer le ministère de l’immigration ». Hervé Mariton a lancé à propos de la loi Taubira : 

    "Je veux l’abroger parce que je vais tenir la promesse que tu avais faite. » 

    Edouard Philippe, proche du maire de Bordeaux, estime :

    « Ce parti est devenu une coquille vide en voie de calcification où les gens font semblant de s’écouter, où il n’y a même pas la moitié des conseillers nationaux qui votent ».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le président al-Assad à l’AFP : La France doit changer ses politiques erronées envers la Syrie pour lutter contre le terrorisme

    Damas / Le président Bachar al-Assad a accordé un entretien à l’AFP sur les développements en Syrie et dans la région.

    Entretien de Monsieur le Président avec l’AFP

    Journaliste : Monsieur le Président quels sentiments vous inspire la vue de dizaine de milliers de vos compatriotes affamés sur les routes qui tentent de rejoindre la Turquie pour échapper aux bombardements de vos alliés russes sur Alep, et aussi la vue d’enfants syriens qui sont noyés en tentant de traverser la mer pour rejoindre l’Europe ?

    Monsieur le Président : Si vous voulez qu’on parle des sentiments, j’appartiens bien à ce peuple. Il est donc évident que j’éprouve les mêmes sentiments que lui. Tout spectacle douloureux nous fait tous ressentir de la peine en tant que Syriens. Mais en tant que responsable, la question devrait être non pas quel est votre sentiment, mais qu’est-ce que vous allez faire devant une telle situation.
    Lorsque la cause n’est pas véritablement les bombardements russes, comme le prétendent aujourd’hui les médias occidentaux, mais plutôt les terroristes; lorsque l’embargo imposé par l’occident depuis déjà cinq ans est l’une des causes de la migration, il est normal que ma première mission, comme celle de tout responsable dans ce pays, dans cet Etat, soit d’abord de lutter contre le terrorisme, essentiellement par des moyens syriens, tout en demandant le soutien de nos amis pour combattre ce terrorisme. Le problème des réfugiés qui se trouvent à l’étranger, de même que celui de la famine comme vous dites, sont deux problèmes auxquels ont contribué les terroristes et l’embargo imposé sur le peuple syrien.

    Journaliste : Justement nous parlons d’actes pour alléger cette souffrance, est-ce que vous pourriez envisager de cesser les bombardements sur la population civile et surtout le siège des villes, comme le demande d’ailleurs l’opposition, comme condition pour retourner à Genève ?

    Monsieur le Président : Depuis le début de la crise, le conflit portait sur qui pourrait gagner la base populaire en Syrie. Théoriquement parlant, il nous est impossible de bombarder les civils et de vouloir en même temps les gagner à nos côtés. Quant à la pratique, vous pouvez vous-même effectuer des tournées en Syrie, dans les régions contrôlées par l’Etat. Vous trouverez alors que toutes les composantes de la société syrienne, y compris les familles des hommes armés, vivent sous la protection de l’Etat. En plus, pour ce qui est de la ville de Raqqa qui est totalement sous la domination de Daech, nous payons toujours les salaires des fonctionnaires et envoyons les vaccins aux enfants qui s’y trouvent. Il est donc illogique que l’Etat bombarde les civils en offrant tous ces services ; à moins qu’il y ait des erreurs, qui peuvent d’ailleurs se produire dans n’importe quel combat. La règle générale c’est d’avoir dans toute guerre des victimes innocentes, mais ce n’est certainement pas la politique de l’Etat syrien.

    Journaliste : Que dites-vous des gens qui s’en vont pour l’Europe, vous leur dites revenez, qu’est-ce que vos leur dites ?

    Monsieur le Président : bien sûr. J’espère certainement que toute personne ayant quitté la Syrie y retourne. C’est normal, mais cela ne suffit pas. Les sentiments ne suffisent pas. Ces gens-là vont me demander qu’est-ce qui nous pousse à revenir ? Est-ce que le terrorisme a cessé? Est-ce que les premières nécessités de la vie sont désormais disponibles? Beaucoup de ceux qui ont émigré ne sont pas contre l’Etat, ni pro-terroristes. Mais il y a parfois des circonstances qui vous obligent à émigrer. Aussi ma réponse à cette question sera-t-elle la suivante : lorsqu’il y aura un recul du terrorisme et que les choses s’amélioreront, ils retourneront de leur propre gré sans invitation. Plutôt donc que d’inviter ce citoyen à revenir, je vais appeler les gouvernements européens qui ont contribué directement à cet exode en assurant d’abord une couverture aux terroristes, et en imposant l’embargo à la Syrie, à aider au retour des Syriens chez eux.

    Journaliste : Est-ce que la reprise d’Alep est une question de jours, et après quelles sont les prochaines étapes : la reprise totale de Lattaquié, d’Alep, d’Idleb ?

    Monsieur le Président : Actuellement, le combat à Alep n’a pas pour but de récupérer la ville, car nous y sommes déjà. La bataille principale vise plutôt à couper la route entre Alep et la Turquie qui constitue la voie principale de ravitaillement des terroristes. Nous menons actuellement des combats sur plus de dix fronts, du Nord au Sud, à l’Est et au Nord-Est, de même qu’à Lattaquié à l’Ouest. Il y avait également des combats à Homs, lesquels ont maintenant pris fin. Toutes les étapes vont donc en parallèle.

    Journaliste : Pensez-vous être capable de reprendre tout le territoire syrien et dans quel délai ?

    Monsieur le Président : Que nous soyons capables de le faire ou non, c’est un but que nous œuvrerons à atteindre sans hésitation. Il n’est pas logique de dire qu’il y a une partie de notre territoire à laquelle nous renoncerons. Quant au délai, cela dépend de deux cas : à supposer d’abord que le problème est uniquement syrien, c’est-à-dire que la Syrie est isolée de son entourage, dans ce cas-là, nous pouvons régler le problème sur deux axes : le combat contre le terrorisme, et l’action politique. Dans le deuxième cas, le cas actuel où il y a ravitaillement permanent des terroristes à travers la Turquie, la Jordanie, et parfois encore à travers l’Irak bien sûr, puisque Daech s’y trouve avec les soutiens saoudien, turc, et qatari, il est évident que les délais de la solution soient longs et les prix lourds. Il est donc difficile de donner une réponse précise quant aux délais.

    Journaliste : Vous ne pouvez pas dire dans combien d’années la paix reviendra en Syrie ?

    Monsieur le Président : La question est de savoir combien d’années la Turquie et l’Arabie Saoudite maintiendront leur soutien au terrorisme. Telle est la question. Et quand l’Occident fera–t-il pression sur ces pays pour qu’ils cessent leur soutien au terrorisme.

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  • Sarko-j’ai-changé-et-je-vais-rechanger-encore

    Sens commun nous dira s’il soutient toujours "Sarko-je-vais-rechanger" ou s’il maintient ferme une exigence sine qua non de défense du mariage traditionnel.
    Souvenons-nous combien l’on regretta l’absence des principaux dirigeants de l’UMP dans la rue en 2013. Des cinq anciens Présidents ou Premiers ministres – Sarkozy, Juppé, Raffarin, Hortefeux, Fillon -, pas un ne vint faire un pas lors des manifs. Chacun, tenu par le poids du médiatiquement correct et la peur du sociétalement-bogochisé-obligatoire, se tint coi.
    En novembre 2014, Nicolas Sarkozy, dans un meeting de second rang de Sens commun, chahuté par une jeunesse frondeuse qui réclamait son engagement, prononça les mots fatidiques dans une formule dont chacun se souvient : « Si ça vous fait plaisir, etc. » Propos tenus sans conviction mais bien pour satisfaire l’audience. Exemple topique d’une promesse n’engageant que ceux qui l’écoutent mais qui suscita les cris de joie que l’on imagine de Sens commun ; et la satisfaction légitime de la Manif pour tous.
    Fin janvier 2016, veste retournée, emmanchant ses habits de campagne de 2016, Nicolas-j’ai-changé sort son livre programmatique : une œuvre réfléchie qui ne dépend pas des vociférations d’une salle ou du feu roulant des questions d’un journaliste. Bref, un contenu plus formel et engageant. Mais il n’est plus question d’abrogation de la loi Taubira, contrairement à son (pseudo)-engagement de fin 2014. L’on perçut naturellement une protestation fort crédible de nos deux mouvements amis mais distincts.

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  • Syrie : la mise en garde russe porte ses fruits ? accord sur la cessation des hostilités

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)
    Les États-Unis et la Russie sont tombés d’accord dans la nuit de jeudi à vendredi sur une « cessation des hostilités » en Syrie dans un délai d’une semaine afin de relancer le processus de paix et de stopper l’exode de civils.

    À l’issue de cinq heures d’intenses négociations à Munich (Allemagne), les deux pays et leurs principaux alliés ont convenu d’une cessation des hostilités dans tout le pays dans un délai d’une semaine et décidé un accès accru et « immédiat » de l’aide humanitaire aux civils en détresse.
    L’arrêt des hostilités concernera toutes les parties au conflit à l’exception des « groupes terroristes Daech (acronyme du groupe État islamique en arabe) et Al-Nosra (Al-Qaïda) », ont précisé les ministres des Affaires étrangères russes, Sergueï Lavrov et américain, John Kerry. Les États-Unis et la Russie vont piloter les « modalités » de mise en œuvre de cette cessation des hostilités. Sans doute les avertissements du premier ministre russe Dmitri Medvedev ont-ils été entendus.

    Dans un entretien au quotidien économique allemand Handelsblatt, paru aujourd’hui, le Premier ministre russe adresse une solennelle mise en garde aux États-Unis et à leurs vassaux.
    Dmitri Medvedev a en effet estimé qu’une offensive terrestre étrangère en Syrie présenterait « Le risque de déclencher une nouvelle guerre mondiale ». « Les Américains et nos partenaires arabes doivent bien réfléchir : veulent-ils une guerre permanente ? Pensent-ils qu’ils pourraient gagner rapidement une telle guerre ? Quelque chose de cet ordre est impossible, particulièrement dans le monde arabe », avertit M. Medvedev.

    L’Arabie saoudite a en effet récemment évoqué l’idée de dépêcher des troupes au sol en Syrie, dans le cadre de la coalition internationale contre le groupe jihadiste État islamique.
    Une proposition soutenue directement par le Pentagone. Pour Washington, il s’agit de contrer, par alliés interposés, l’offensive victorieuse de Bachar El-Assad contre Daech. À tel point qu’on peut se demander qui est l’ennemi principal pour les États-Unis : Bachar ou Daech… Rappelons qu’après la signature de l’accord nucléaire avec l’Iran, le Premier ministre israélien Netanyahu et son ministre des Affaires étrangères Moshé Yaalon n’avaient pas caché leur sympathie finale pour Daech. Rappelons également que depuis la mise sur pied de la coalition Occidentale anti-Daech, à l’été 2014, l’aviation américaine a mené quelque 10 000 sorties dont le seul résultat tangible semble d’avoir favorisé l’expansion du groupe islamo-terroriste. Vous avez dit bizarre ?

    Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a par ailleurs fait une offre concrète de cessez-le-feu, lors de la réunion du « Groupe international de soutien à la Syrie », hier à Munich.
    Offre qui a donc été acceptée et ce alors qu’au même moment, en parfait petit vassal des États-Unis, le président français François Hollande demandait l’arrêt des frappes aériennes russes en soutien à l’armée syrienne contre Daech. L’indépendance de la politique étrangère française n’est décidément plus qu’un souvenir.

    http://fr.novopress.info/

     

  • Hédonisme et sens de l’honneur : incompatibilité ou alternative ?

    Dr Bernard Plouvier

    L’étude de l’histoire démontre aisément l’opposition entre les partisans du bien-être, pour eux-mêmes et leurs proches, et les humains motivés par le sens de l’honneur… qui n’est pas l’équivalent de la gloriole.

    Or, l’histoire humaine démontre également que certaines périodes favorisent la première attitude et d’autres la seconde. L’opposition n’est nullement permanente, mais se fait plutôt selon un phénomène de bascule, en fonction des conditions de l’époque. Autrement dit, l’inné et l’acquis jouent leur rôle dans ce choix individuel et collectif. On peut le démontrer par deux exemples suffisamment proches de nous pour que l’oubli et les déformations induites par les concepteurs de dogmes historiques n’aient pas embrouillé les faits.

    En août 1914, la quasi-totalité des hommes de 20 à 35 ans des pays d’Europe occidentale, danubienne et orientale se sont rués à l’assaut les uns des autres, emportés par leur chauvinisme. Cet enthousiasme guerrier, signalé par tous les témoins, n’est discuté que par les universitaires qui évoquent « l’été 14 » comme s’il formait un tout homogène. Or, s’il est évident qu’au mois de juillet la majorité des opinions publiques espérait encore que l’on puisse éviter une guerre pour un motif aussi futile que l’assassinat d’un prince héritier, en août, une fois la guerre enclenchée, les Nations (à l’exception de la magyare, où l’on haïssait l’archiduc assassiné) se sont ruées à la guerre, ignorant tout de ce que seraient ses tristes réalités.   

    L’été de 1939, il n’y a, certes, nulle passion guerrière en France, où aucun intérêt national n’est en jeu, mais l’on est enthousiaste par inconscience en Pologne, et en Grande-Bretagne, où l’on compte faire la guerre avec l’Armée française et la Royal Navy.

    Ce contraste ne fait que refléter la dissemblance entre les situations. Chauvinisme et croyance, fortement ancrée dans chaque opinion publique, en son « bon droit » en 1914. Refus « de se faire casser la gueule pour rien » en 1939. On ne peut pas reprocher les illusions, bellicistes pour les pères, pacifistes pour les fils (en outre, horrifiés par les récits des survivants du premier épisode), sans remarquer l’énorme différence de contexte entre les deux périodes.  

    Il existe des individus génétiquement programmés pour être, en toutes circonstances, des lâches et d’autres des téméraires. Chacun de ces deux groupes ne doit pas dépasser 5 à 10% de l’humanité. Le reste, soit l’écrasante majorité, choisira l’une ou l’autre option, en tenant compte de l’ambiance générale et de la conjoncture, c’est-à-dire de ce que l’on croit savoir des événements et des intentions de ceux que l’on présente comme des ennemis.

    Pourquoi évoquer ces banalités, objectera-t-on ? Parce que notre époque est l’un de ces moments de l’histoire des civilisations où se présente l’alternative : hédonisme versus sens de l’honneur.

    En Occident, les Nations autochtones sont confrontées à ce que la globalo-mondialisation pouvait offrir de pire. Face à la destruction rapidement progressive de l’industrie, de l’agriculture et du commerce nationaux, face à une immigration-invasion africaine et moyen-orientale, en énorme majorité musulmane, qui expose à la probabilité d’une substitution de population dominante durant la seconde moitié de notre XXIesiècle et à l’implantation de l’anachronisme islamique, face à la confiscation de tous les pouvoirs par les maîtres de l’économie, les Nations européennes autochtones doivent choisir entre les petits plaisirs, les petites joies, le confort et la révolte, l’insurrection, le refus de ce monde de médiocrité intellectuelle et spirituelle.

    Hédonisme versus Honneur. Il faut choisir… avant que d’être submergés. Car, s’il est vrai que ce sont les minorités agissantes qui font l’histoire, il n’en est pas moins vérifié que, sauf à pouvoir utiliser unilatéralement des armes de destruction massive, la guerre à un contre cinq ou six - ce fut la proportion des combats en Europe durant les années 1943-45 - est constamment perdue !  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/