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France et politique française - Page 3442

  • Régionales en Paca : le débat tourne au duel entre Maréchal-Le Pen et Estrosi

    Les thèmes de la sécurité dans les trains régionaux, des repas de substitution dans les cantines ou encore des mosquées ont suscité de nombreuses passes d'armes entre les deux favoris des sondages.

    Le premier débat entre les quatre principaux candidats aux élections régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur, Marion Maréchal Le Pen (FN), Christian Estrosi (Les Républicains), Christophe Castaner (PS) et Sophie Camard (EELV- Front de Gauche), a viré à un duel ce mercredi soir.

    Les passes d'armes ont été nombreuses notamment sur les thèmes de la sécurité dans les trains régionaux, des mosquées, des repas de substitution dans les lycées, suscitant les reproches des candidats de gauche, Christophe Castaner et Sophie Camard, sur la défensive, estimant que leurs adversaires étaient ainsi favorisés.

    Le maire Les Républicains de Nice, plutôt calme, s'est attaché à se différencier de la député du Vaucluse, très offensive, tant sur les repas de substitution (Estrosi y est favorable alors que Maréchal Le Pen y est hostile car selon elle, «après ce seront les jours fériés de substitution et les lois de substitution») que sur la sécurité ou l'économie. Ses adversaires lui ont renvoyé l'endettement sensiblement accru là où il était passé, le conseil général des Alpes-Maritimes puis la ville de Nice et enfin la Métropole. Ce à quoi il a répondu: «Madame Le Pen confond dette et investissement. Quel Français n'emprunte pas pour acheter son appartement?» Tous affirment vouloir mettre l'économie et l'emploi au centre de leurs préoccupations. Des tas de chiffres ont été jetés dans le débat, tous différents et contestés par les autres. L'électeur n'aura pas été éclairé sur ce sujet alors que la Région a été dotée de nouveaux pouvoirs en matière économique.

    Distancé par ses deux principaux concurrents dans les sondages et comptable du bilan du socialiste Michel Vauzelle dont il a été un des vice-présidents, Christophe Castaner a peiné à développer ses propositions. Mais pour se démarquer, il s'est fait le chantre d'une réhabilitation de la classe politique, ce qui passe selon lui par une «opération mains propres» pour lutter contre la corruption dont il n'a pas donné le programme. «La gauche n'a pas donné l'exemple de la probité!», lui a fait remarquer Marion Maréchal Le Pen en évoquant des «détournements de l'argent des Français».

    Christian Estrosi a ironisé sur sa jeune rivale, en lui lançant qu'elle avait un programme «celui de sa tata», Marine Le Pen, ce qui lui a valu en retour beaucoup de critiques sur les réseaux sociaux. Il a également tenté un coup en déclarant qu'il n'accepterait pas de «verser des subventions à des associations qui ne sont pas en règle avec les lois de la République», sans vouloir en dire plus.

    Estrosi et Maréchal-Le Pen au coude-à-coude

    Ce débat s'est appuyé sur un sondage réalisé du 13 au 17 octobre par Ifop pour Europe1, ITélé et La Provence. Celui-ci confirme que l'élection tourne à un duel très serré entre la benjamine de l'Assemblée nationale et le maire de Nice, la première étant créditée au premier tour de 34% des intentions de vote (32% dans un précédent sondage de l'Ifop en juin) et le second de 32% (29% en juin), soit un écart non significatif compte tenu de la marge d'erreur des sondages. Ils distancent le candidat socialiste crédité de 18% (17% en juin) et la candidate EELV-Front de Gauche, (11,5% contre 7%). Au second tour, Christian Estrosi et Marion Maréchal-Le Pen font jeu égal avec 36% des intentions de vote, huit points devant Christophe Castaner qui perd quatre points entre les deux enquêtes et ferait ainsi un score inférieur de 8 points à celui de Michel Vauzelle en 2010. Face à deux candidats bénéficiant d'une forte notoriété, Castaner peine à se faire entendre. Selon une enquête d'Odoxa réalisé du 12 au 16 octobre pour Le Parisien et BFMTV, il est un inconnu pour 69% des sondés.

    Aliette de Broqua

    source : Le Figaro 

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuVuZFykllroNxztF.shtml

  • "Le Président et le gouvernement ont peur de la «Manif pour tous»"

    Selon Caroline Mécary, avocate du lobby LGBT.

    Michel Janva

  • L'épineuse question des retraites.

    La question des retraites, lancinante, revient depuis quelques jours sur le devant d'une scène sociale déjà bien encombrée... La décision prise par plusieurs partenaires sociaux de reculer l'âge de la retraite à 63 ans pour les salariés du privé, pour pouvoir toucher, en fait, leur retraite complémentaire à taux plein pour ceux qui auraient accompli leurs annuités nécessaires, n'est pas anodine et ouvre des perspectives nouvelles sur cette question particulière sans, pour autant, résoudre le problème du financement, plus général, des retraites elles-mêmes.

    D'abord, rappelons que cette question dépend aussi du taux de chômage de notre pays : moins il y aura de personnes sans emploi, plus les retraites seront assurées et financées. Là encore, c'est bien la lutte contre le non-emploi ou le mal-emploi qui doit être privilégiée pour relancer l'économie sans, pour autant, tomber dans les pièges de la croissance. D'ailleurs, il n'est pas inutile de rappeler aussi que, si l'on en croit le syndicat CFDT, « 60 % des salariés ne sont déjà plus en emploi quand ils liquident leur retraite : femmes au foyer, chômeurs, invalides... Ceux-là n'ont pas vraiment le choix de rester au travail un ou deux ans de plus ». Dans l'industrie, la proportion est, me semble-t-il, plus importante encore, conséquence d'une désindustrialisation accélérée ces dernières décennies pour cause de mondialisation, mais aussi du fait des maladies squeletto-musculaires ou des infirmités liées au travail à l'usine ou dans le bâtiment.

    Il est évidemment plus simple de constater que de proposer, et beaucoup m'expliquent que, en tant que royaliste, je ne peux guère appliquer de solutions, n'étant ni au pouvoir ni en situation de l'être dès les années prochaines, ce que je reconnais sans m'y résigner... A quoi je tiens à rétorquer qu'il me reste, en attendant mieux, le droit (et même le devoir) d'avancer des pistes de réflexion que, peut-être, d'autres utiliseront sans que je n'en éprouve aucune jalousie.

    Pour ce qui est des retraites elles-mêmes, il me semble possible d'user de plus de souplesse dans leur gestion, en particulier en tenant compte des souhaits de chacun et des possibilités réelles, locales ou professionnelles : j'ai toujours clamé mon opposition à « la retraite à 67 ans », c'est-à-dire à l'imposition d'un âge légal qui serait le même pour tous les métiers et tous les salariés ou travailleurs, quelles que soient les conditions de travail et de vie, les lieux et les milieux. Pourtant, depuis 2011, c'est la « suggestion », plutôt appuyée, de l'Allemagne faite à la Commission européenne qui s'est empressée de la reprendre, au moins dans ses prospectives, et qui, depuis quatre ans, devient légale dans de nombreux pays de l'Union européenne, le dernier gouvernement à avoir fait voter cette mesure étant celui de la Gauche radicale (ou supposée telle) de M. Tsipras, en Grèce... Mais, cela ne signifie pas que je veuille empêcher qui que ce soit de travailler jusqu'à et au-delà de l'âge de 67 ans : ce qui est une possibilité et une liberté individuelle ne doit pas devenir une obligation pour tous !

    Plutôt que d'imposer un âge légal de départ à la retraite, mieux vaudrait instaurer un système à points plus complet que celui d'aujourd'hui, et qui tienne compte des professions, de leurs particularités et difficultés, voire dangerosités, et qui laisse une plus grande liberté dans le choix de l'âge de départ, avec des pensions adaptées à ces différents cas de figure, plus personnalisés, particulièrement dans une époque où les périodes de chômage, les changements de profession ou les temps de travail peuvent être très différents d'une personne à l'autre. Cela pourrait fonctionner comme un système d'épargne-retraite, et le salarié pourrait ainsi y verser, par un système de cotisations variables (mais avec un plancher obligatoire, bien sûr), les sommes-points qu'ils souhaiteraient.

    Dans ce cas de figure, le rôle de l’État se limiterait à contrôler et à garantir le système mais non à en avoir la gestion et la direction qui seraient laissées aux associations professionnelles, aux organisations de représentation des salariés et « indépendants » mais aussi aux pouvoirs publics locaux, dans un cadre qui resterait national mais fortement décentralisé (voire fédéral ?), et qui pourrait ainsi admettre plusieurs « variantes » selon les régions.

    Cette restructuration (« corporative et fédéraliste », diraient certains) du système des retraites pourrait s'inscrire dans une politique plus vaste de l'aménagement du territoire, celles-ci devant tenir compte des conditions locales d'emploi et d'employabilit

    Je ne suis pas, en ce domaine comme en d'autres, un dogmatique, et j'essaye juste, en quelques lignes trop rapides, de tracer une voie possible pour surmonter un problème qui se pose à notre société, et qui se posera d'autant plus que celle-ci, par la faute d'un système politique incapable de relever les défis du temps, se fragilise de plus en plus, au risque permanent de l'explosion et de l'effondrement... Que mes lignes soient incomplètes, insuffisantes ou maladroites, j'en suis bien conscient, et elles n'ont pas d'autres ambitions que de poser quelques questions et quelques jalons dans le cadre d'une réflexion qui, au-delà de l'économique, se doit d'être aussi sociale et politique.

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1268:lepineuse-question-des-retraites&catid=49:2015&Itemid=60

  • "François Hollande s'exprime non pas pour les citoyens mais pour les médias", affirme Éric Zemmour

  • Pourquoi j’ai démissionné des Républicains

    C’est finalement l’ancien chef de l’État, en qui j’ai longtemps cru et qui aujourd’hui me déçoit, qui m’a fait devancer la date de mon départ.

    Je ne m’appelle pas Madeleine. Cependant, comme elle et d’autres, je viens de claquer la porte de LR.

    Cette décision me tourmentait depuis plusieurs semaines. Je l’ai prise plus tôt que je ne l’avais envisagé. De moins en moins en phase avec ceux qui représentent « Les Républicains», ne trouvant plus la force de défendre l’indéfendable dans l’attente d’une improbable prise de conscience salutaire de ces derniers, ne voulant pas assister de l’intérieur au spectacle des primaires qui ne pourra être autre que pitoyable, j’avais décidé de m’en aller vers d’autres horizons au lendemain des élections régionales.

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  • Le front républicain et l'UMPS ne sont pas morts

    Quand il s'agit de s'opposer à l'invitation de Marine Le Pen dans l'émission politique de France 2 Des Paroles et Des Actes (jeudi 22 octobre à 20h50) :

    Mercredi, c'est le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, qui a dénoncé «une distorsion dans l'équité médiatique». Le député de Paris a adressé une lettre à Nicolas Sarkozy pour lui proposer de saisir à ses côtés le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). «Il n'est pas admissible que le service public fasse plus de deux heures de publicité pour Madame Le Pen au détriment des partis républicains représentés à l'Assemblée nationale», écrit Jean-Christophe Cambadélis (...)

    En fin d'après-midi, l'entourage de Nicolas Sarkozy a indiqué à l'AFP que le président des Républicains avait répondu favorablement à la démarche de Jean-Christophe Cambadélis. «Ils partagent la même analyse concernant cette affaire, c'est une violation manifeste de la règle républicaine de l'équité du temps de parole», a-t-on précisé, confirmant un contact téléphonique entre les deux responsables politiques. Dans la foulée, une nouvelle lettre, cette fois-ci signée de Frédéric Péchenard, le directeur général des Républicains, a été envoyée à France Télévisions et au CSA. Le gendarme des médias a justement réagi mercredi via un communiqué, préconisant qu'une «expression contradictoire (soit) rapidement offerte aux concrrents» de Marine Le Pen."

    Les socialistes étaient pourtant moins regardants lorsque François Mitterrand a fait pression sur les chaînes de télévision pour qu’elles ouvrent davantage leurs antennes à Jean-Marie Le Pen, notamment à l’Heure de vérité en 1984...

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Hollande hué à La Courneuve !

    Il pensait se faire de belles images de popularité en allant prendre un bain de foule à La Courneuve, qui avait voté à 75 % pour lui aux dernières présidentielles. 10 ans après les émeutes qui avaient secoué la ville, François Hollande est venu soutenir les entreprises et rencontrer la population de cette commune de Seine-Saint-Denis. Les caméras et les commentaires flatteurs étaient prêts… Mais l’opération de comm » a fini sous les sifflets et les huées… « un accueil mitigé » dira le commentateur de BFMTV… Même auprès des militants de gauche et des populations immigrées traditionnellement favorables au PS, le « président » ne fait plus illusion.

    http://fr.novopress.info/193926/beaucoup-huees-francois-hollande-en-visite-courneuve/

  • Anne Hidalgo interdite de séjour à Maisons-Laffitte : un exemple à suivre ?

    Jacques Myard a pris un arrêté municipal interdisant le séjour de la dame sur sa commune.

    L’humour et les bonnes blagues en politique ne sont pas si fréquents, alors il faut les saluer lorsque cela arrive. D’autant qu’à bien y réfléchir, quand la situation atteint le niveau de blocage où elle est actuellement, la farce est peut-être une arme beaucoup plus efficace qu’on ne l’imagine.

    Jacques Myard, maire de Maisons-Laffitte, est furieux de la nouvelle lubie du maire de Paris. Anne Hidalgo veut, en effet, « piétonniser les quais bas de la rive droite à partir de l’été prochain », comme on dit dans le jargon municipal, cela sans doute du tunnel des Tuileries jusqu’au port de l’Arsenal, à la Bastille. Ce qui va créer une pagaille encore plus inextricable sur les quais hauts de la Seine, et sûrement pas arranger le niveau de pollution déjà extrême dans la capitale.

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