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France et politique française - Page 3439

  • Marine refuse la mascarade de France 2

     (Présent 8468)

    Nicolas Sarkozy et Jean-Christophe Cambadélis ont donc obtenu ce qu’ils exigeaient : que Marine Le Pen fût empêchée de s’exprimer jeudi soir dans l’émission « Des paroles et des actes », ce qui n’a pu réussir que grâce à la servilité de France 2 à leur égard.
    Que la chaîne publique et ses journalistes ne viennent plus nous parler de leur indépendance, eux qui cèdent à la pression de deux partis sur le déclin à la première sommation !
    8468 Present

    L’émission était préparée depuis plusieurs semaines, la présidente du Front national était d’accord sur ses interlocuteurs et laissait à Pujadas le choix des thèmes et voilà que, deux jours avant, Cambadélis et Sarkozy se réveillent ! Sous prétexte que nous sommes à quelques jours de l’ouverture de la campagne officielle des Régionales, ils réclament que les adversaires de Marine Le Pen dans le Nord, puissent être présents (pas tous, les leurs seulement, Bertrand et Saintignon !).
    Pujadas hésite un instant puis se couche lamentablement.
    Dans la nuit de mercredi à jeudi, il informe Marine Le Pen qu’il a ajouté un débat supplémentaire avec ses rivaux nordistes – dans un souci d’« apaisement » (sic). Elle est priée de se soumettre. Cette muflerie est sans précédent, jamais aucun autre invité politique n’a été traité avec tant de désinvolture et d’arrogance.

    Marine Le Pen a donc refusé de participer à ce qu’elle appelle justement une « mascarade ».
    Cambadélis qui voulait l’interdire de parole a maintenant le culot de prétendre qu’elle « refuse le débat » ! Ce débat devait avoir lieu avec des seconds couteaux.
    Pour la droite, Jean-Christophe Lagarde, pour la gauche, Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement ; chacun sait que, lorsque les « ténors » ne veulent pas y aller, on envoie les porte-parole au feu.

    Auparavant, France 2 avait sollicité des personnalités appartenant aux Républicains : ils se sont tous récusés, sous des prétextes divers ! Nathalie Kosciusko-Morizet, auteur de Le Front antinational, répond qu’elle se consacre aux questions économiques, le vice-président de LR, Laurent Wauquiez a une réunion électorale ce soir-là, tout comme François Baroin, Christian Estrosi n’est pas disponible non plus, il doit ferrailler avec la nièce, explique-t-il, Hortefeux, voudrait bien, mais ce n’est pas de chance, il sera à Madrid, etc.
    Qui donc se défile ?

    Comme symbole vivant de l’UMP-PS il y avait la photo de François Hollande et Nicolas Sarkozy posant ensemble à la « une » de Paris Match, en campagne pour le oui à la Constitution européenne.
    Il faudra désormais y ajouter la démarche commune du même Sarkozy et de Cambadélis pour bâillonner Marine Le Pen. Le premier a expliqué qu’il s’agissait là d’un « acte de solidarité entre partis républicains ». Rappelons que lors des attentats de janvier le même Sarkozy avait refusé de prendre au téléphone le premier secrétaire du PS sous prétexte que « ce n’était pas de son niveau ». Nous étions à l’heure de « l’union nationale » contre le terrorisme, l’ex-président ne la conçoit donc que contre Marine Le Pen. On voit qu’il peut toujours se surpasser dans la médiocrité satisfaite.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

  • Encore un procès contre la liberté d'expression et d'opinion en France

    Décidemment, la police de la pensée unique traque ses proies cette semaine. C'est au tour de Christine Boutin d'être jugée aujourd'hui pour "provocation à la haine ou à la violence envers les homosexuels" en raison de la partie en gras decette déclaration prononcée  en avril 2014 :

    "Je n'ai jamais condamné un homosexuel. L'homosexualité est une abomination. Mais pas la personne. Le péché n'est jamais acceptable, mais le pécheur est toujours pardonné. (…) J'ai des amis homosexuels. (…) Ils sont pécheurs comme je le suis, on est tous pêcheurs. Je suis dans le péché, moi aussi, je suis une pécheresse, mais vous ne me verrez jamais faire l'apologie d'un péché

    Christine Boutin est présente à son procès et se défend. Elle répète qu'elle ne condamne pas les personnes mais maintient son opinion que l'homosexualité est une abomination. Elle regrette d'avoir éventuellement blessé des personnes mais explique qu'une personne ne se réduit pas non plus à ses actes :

    "J'ai de l'expérience en politique, mais je suis catholique. Tout péché, pour un catholique, est une abomination. Même le petit péché de gourmandise est une abomination (...) Mon objectif n’était pas de blesser.Je suis une femme directe, monsieur le président. J’essaye d’être en cohérence avec mes convictions profondes. Je n’ai pas changé d’avis. Mais cela ne veut pas du tout dire que je condamne les personnes homosexuelles. Je ne pensais pas pouvoir blesser avec ce mot. Je regrette, je suis absolument désolée."

    De son côté, l'association LGBT Le Refuge l'accuse du péché suprême : "Dans la famille humaine, vos propos blessent les enfants de la république". Le procureur est visiblement opposé à la liberté d'expression puisqu'il considère qu'il s'agit "incontestablement d'un appel à la haine" et requiert 3 000€ d'amende.

    L'avocat de Christine Boutin défend la liberté d'expression et met en garde :

    La décision demandée par le parquet aura des conséquences énormes sur la liberté d'expression. [...] Si vous suivez les réquisitions du procureur, alors il faut faire saisir la Bible !"

    Christine Boutin n'a fait qu'exprimer avec ses mots l'enseignement de l'Eglisecomme le montre cet extrait du Catéchisme de l'Eglise Catholique :

    "S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme desdépravations graves, la Tradition a toujours déclaré que " les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés ". Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas." (CEC n°2357

    Verdict le 18 décembre.

    Philippe Carhon

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  • Le Déclin français et les années 1970

    Le rapport Gallois le relève dès ses premières pages : le début du déclin français date des années 1970. Pour autant il ne cherche pas à tirer quelque enseignement que ce soit de cette constatation : il s'abstient de toute allusion directe à la période extraordinairement brillante qui précédait ces années 70; et pas davantage il n'aborde les événements et décisions politiques de l'époque qui pourraient être responsables de ce déclin. (1)

    Or en dépit de leur ancienneté, ces années méritent grande attention. P.M.

    Des Trente Glorieuses à aujourd’hui

    Quelques chiffres permettront de situer la brillante période 1950-1970 et l'exceptionnelle prospérité que connut alors la France et qu'on ne peut attribuer à la reconstruction de l'après guerre. Certes celle-ci avait stimulé l'activité mais son influence ne pouvait être que passagère : en 1949 l'économie française avait retrouvé son niveau de 1938 et l'élan de la reconstruction ne pouvait plus expliquer la persistance de l'expansion.

    Or de 1949 à 1969, le taux moyen de croissance annuelle évolua entre 5 et 5,5% et le chômage resta extrêmement faible : 1,2% de la population active jusqu'en 1958, même s'il augmenta ensuite quelque peu (2,2% dans les années 1960). Dans les dernières années de cette période, la France était même en mesure, grâce à ses résultats en commerce extérieur, d'exiger le remboursement en or de ses avoirs en dollars. (2)

    Or à partir des années 1970 tout a changé. Notre situation économique a entamé une détérioration dont rien, et pas même les hauts et les bas circonstanciels, ne peut masquer l'implacable continuité :  ici 

    http://archives.polemia.com/article.php?id=5448                          

    Les changements des années

    Sauf cécité volontaire, il est impossible de ne pas se demander quelle est l'origine de ce renversement de tendance.

    1) L'orthodoxie contemporaine fournit une réponse « politiquement correcte » qui a l'avantage de situer la cause du malheur dans un événement extérieur, dans une sorte de cas de force majeure exonérant l'idéologie du moment de toute responsabilité : est accusé en l'espèce le choc pétrolier de 1972, c'est à dire la décision des pays producteurs de pétrole de brusquement et fortement augmenter le prix du baril

    On ne saurait évidemment nier l'effet nocif de cette décision. Mais il n'est pas possible de lui attribuer la responsabilité des quarante années, ni même des dix années suivantes : en effet le choc pétrolier a été absorbé en quelques années grâce aux efforts entrepris pour économiser l'énergie et développer l'utilisation des sources de substitution. C'est ainsi que la part de la consommation d'énergie dans le PIB après avoir évolué entre 5 et 6% dans les années 1950-1970 et avoir presque doublé à partir de 1974 était revenue autour de 7% dès 1980 avant de retrouver le niveau des années de prospérité (d'ailleurs le contre-choc pétrolier des années 1980 favorisa ces efforts).

    En vérité il s'est produit dans ces années 1970 un bouleversement d'ensemble qui a particulièrement affecté la France. En quelques années nombre des traits qui caractérisaient le modèle français ont été effacés l'un après l'autre

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  • Les succès prévisibles du FN seront la conséquence d'une politique qui échoue

    Philippe Bilger offre une analyse sans concession de la situation politique actuelle. Extraits :

    "(...) Le pouvoir me fait penser à un avocat qui, en cour d'assises, perdrait tous ses procès mais s'obstinerait à n'incriminer que les jurés pour expliquer ses déconvenues systématiques sans jamais s'interroger sur sa propre responsabilité, voire son incompétence de plaideur. Il est symptomatique, en effet, de les entendre, président de la République, Premier ministre, ministres, président de l'Assemblée nationale, Premier secrétaire du PS, constater, s'émouvoir, dénoncer, faire peur, s'indigner, faire la morale mais jamais se questionner, se mettre en cause, débattre de leur politique, l'analyser pour chercher en elle, qui sait?, les causes de l'implacable, mais non inéluctable, montée du FN.

    Il y a comme une amère volupté, pour ce pouvoir, à nous décrire ce qui nous attend et ce dont il est, pourtant, le principal, voire l'exclusif maître d'œuvre ou d'inaction. Comme si prédire le désastre lui permettait de faire croire que nécessairement il ne pourrait pas y être impliqué (...)

    Mais c'est la gauche qui n'a cessé de se poser en instructeur éthique à l'égard d'un adversaire qui l'a trop longtemps accepté. Et c'est la gauche qui, depuis 2012, contemple ce phénomène qui la dépasse et qui conduit une part importante des citoyens non seulement à la rejeter mais à mettre son espérance dans un parti dont l'opposition violente et sans concession lui fait du bien.

    C'est donc que le FN n'a pas surgi de nulle part et qu'il ne s'est pas accru par magie comme une sorte d'objet partisan atypique. Son ampleur d'aujourd'hui et ses succès prévisibles de demain sont et seront la conséquence directe d'une politique sociale et économique qui échoue, d'une politique pénale calamiteuse oublieuse du peuple français et, plus généralement, de l'indifférence que manifeste l'Etat à l'égard de ces France sacrifiées au sein de la France abstraite vantée par les discours (...)

    Il y a une forme d'impudence à culpabiliser, sur le ton du deuil démocratique, les citoyens qui s'égareraient, à déplorer les avancées du FN mais de demeurer à l'abri de toute critique dans le contentement socialiste de soi et la bonne conscience d'un pouvoir qui ne saurait fauter ni mal agir puisque, de gauche, il est forcément irréprochable.Pourtant le FN progresse à cause de lui (...)

    La lamentable politique pénale de Christiane Taubira [maintenue] contre l'évidence démocratique ? (...) Je suggère encore un effort à François Hollande: il serait courageux de sa part de s'imputer toute la responsabilité. Que les populismes montent partout ne l'exonère nullement. L'impuissance ne sera jamais une circonstance atténuante en politique. Ce pouvoir, pour l'instant et face au FN, est vigilant mais les yeux fermés et les mains vides."

    Philippe Carhon

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  • Des paroles, des actes et une comédie

    Si les producteurs de DPDA avaient décidé d’inviter la présidente du FN, c’était parce qu’ils étaient assurés de faire de l’audience.

    Essayons d’y voir clair dans la petite comédie fertile en rebondissements et riche d’arrière-pensées qui s’est jouée toute la journée d’avant-hier entre la direction de France 2, les responsables de l’émission Des paroles et des actes, Nicolas Sarkozy, Jean-Christophe Cambadélis, Marine Le Pen, plus un certain nombre d’intervenants extérieurs qui ne se sont peut-être pas tous manifestés publiquement. Le spectacle, très réussi, a tenu en haleine un large public jusqu’au coup de théâtre final qui a aussitôt entraîné le baisser du rideau.

    Premier point, à ne pas perdre de vue. L’actuel président de la République et son prédécesseur, candidats non encore officiellement déclarés mais dont personne, à commencer par eux, ne doute qu’ils s’affronteront de nouveau en 2017, s’ils le peuvent, développent deux stratégies parallèles pour le premier tour, et convergentes pour le second, à ce détail près, évidemment, que chacun des deux se voit y accéder et souhaite l’élimination de son rival.

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  • Le socialisme, c'est la misère !

    Faisant un parallèle avec la célèbre formule prononcée au Parlement européen par François Mitterrand et visant Jean-Marie Le Pen, "le nationalisme c'est la guerre", le fondateur du FN a sans doute usé pour la dernière fois de son temps de parole au conseil régional de PACA pour dresser un bilan épouvantable des 18 années de gouvernement socialiste dans cette région.

    Malgré les tentatives menées pour lui couper la parole, sa conclusion est un appel plein et entier à la victoire de sa petite-fille Marion Maréchal Le Pen en décembre prochain :  

     

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/10/le-socialisme-cest-la-mis%C3%A8re-.html

  • Les collabos de l’immigration jettent le masque

    Sur l’affaire des “migrants”, en fait celle concernant les vagues d’immigrés illégaux à l’assaut de3203.jpgl’Europe, la grosse presse, largement subventionnée, gorgée d’argent public et de recettes publicitaires, nous sert jusqu’à la nausée son brouet libéral-libertaire, européiste, mondialiste et cosmopolite, celui que refusent un nombre croissant de lecteurs à mesure que croît le décalage entre ce que les Français y voient ou lisent et la réalité qu’ils perçoivent et vivent au quotidien. Il s’agit, bien entendu, selon nos grandes âmes par procuration, d’accueillir avec enthousiasme l’Autre, celui venu d’ailleurs, nimbé de toutes les vertus et paré de toutes les supériorités dont pourraient et même devraient se réjouir des peuples vieillissants et fatigués qu’ils auraient pour mission de régénérer. Heureusement, pour faire pièce à ce déferlement totalitaire d’un conte mièvre destiné aux esprits les plus fragiles, nombreuses sont les sources d’information alternative, sites internet, blogues et quelques courageux journaux résistants à opposer un autre son de cloche.

    L’épisode migratoire intensif subi par la France et un certain nombre de nations européennes et son aggravation subite depuis le mois d’août dernier ne doivent évidemment rien au hasard, pas plus que l’imposition foudroyante, y compris, hélas, dans les milieux hostiles à cette immigration illégale et qui devraient se garder de dangereuses dérives sémantiques, du terme “migrants” qui n’a rien à voir avec les tics langagiers que nous imposent régulièrement les media.

    Les milieux libéraux entonnent en chœur, avec la gauche, les refrains connus du déficit démographique qu’il convient de combler au plus vite, d’un système social qu’il nous faudrait consolider en accueillant la misère du monde — cherchez l’erreur —, de la nécessaire solidarité à mettre en œuvre et du grand cœur qu’il convient de porter en bandoulière tout en affichant une exaltation bienveillante devant un fléau de grande ampleur qu’il faudrait feindre de prendre pour une inégalable opportunité. C’est un véritable festival dans lequel il n’est pas toujours aisé au néophyte de distinguer les authentiques collabos des véritables tartufes. La télévision et la presse libérale comme de gauche, fidèles et dociles à leurs commanditaires aura une fois de plus joué son rôle, pilonnant sans répit, sans le moindre sens de la nuance.

    LA GROSSE PRESSE MOBILISÉE POUR UN VÉRITABLE LAVAGE DE CERVEAU

    Paris-Match, magazine à grand tirage reste l’un des titres-phare de l’empire de presse Hachette Filipacchi Media (HFM), filiale de Lagardère Active possédant des filiales aux États-Unis, au Japon, en Espagne et en Italie, éditant et commercialisant 260 titres dans 34 pays. Ce magazine grand public affichait en couverture de son numéro du 10 septembre une fillette au regard triste, tenant à la main un chapelet, islamique bien entendu, et juchée sur les épaules d’un père visiblement fourbu et le regard baissé, avec pour titre « Accueillez-nous . Le grand défi de l’Europe ». Pas moins de 24 pages étaient consacrées au problème des “migrants”, accompagnées de photos suggestives destinées à attendrir le chaland.

    La couverture du magazine Le Point ne faisait pas non plus vraiment dans la dentelle avec son gros plan sur le visage souriant d’Angela Merkel barré du titre « L’incroyable Madame Merkel. Si seulement elle était française… ». Il s’agissait alors de la Merkel 1, celle de l’ouverture inconditionnelle des frontières de l’Allemagne. On sait que l’hommasse teutonne, Merkel 2, se ravisa bien vite, quelques jours après, non en raison d’une quelconque velléité de bon sens ou d’intérêt national mais plus prosaïquement sous la pression de la partie la moins avachie de la population. Ses premières déclarations en faveur d’un accueil inconditionnel des immigrés illégaux avaient pourtant rencontré un large écho positif dans la population mais les nuées ne mirent pas longtemps à se dissiper et la réalité tangible de la submersion lui fit, en quelques jours, rétablir le contrôle aux frontières, nonobstant les laxistes accords de Schengen qui, depuis 1985, les suppriment au sein de la Communauté européenne.

    Quant à l’Obs, sa couverture du 3 septembre affiche sur fond noir le visage de Miran, présumé kurde iranien et restaurateur en France, barré d’une énorme titre manuscrit « J’ai été migrant ». Le dossier consacré au sujet constitue une véritable anthologie de témoignages d’immigrés à l’intégration irréprochable. Rien, ni personne n’y manque, de Zukhra, hôtesse d’accueil et étudiante en art, aux Maliens Cissé Seydou et Galadio Cissé, réciproquement épicier et restaurateur, en passant par Madina, tchétchène et traductrice et enfin Haytam, inscrit dans une classe préparatoire scientifique à Orsay, ce dernier ayant l’outrecuidance de déclarer : « c’est en France que j’ai découvert la pauvreté ». Il y a vraiment des ordres d’expulsion qui se perdent.

    Dans le journal économique Les Échos, propriété du milliardaire Bernard Arnault — première fortune de France et quatrième fortune mondiale —, dont le patrimoine professionnel seul est estimé à 35 milliards d’euros, le chroniqueur Éric Le Boucher s’en donne à cœur joie dans un article au titre prometteur : « L’immigration sera la chance de nos économies. » En bon laquais déférent de la ploutocratie, Éric Le Boucher nous assène ses vérités et surtout celles de ses maîtres. De but en blanc, il commence son article par un péremptoire « Les économistes ne sont jamais d’accord entre eux, sauf sur un sujet : les bienfaits de l’immigration. » Cette première phrase résume et donne le ton de l’article. Reprenant l’antienne des immigrationnistes, il relativise les chiffres, tempère les analyses et se veut rassurant en affirmant que « l’immigration apparaît “massive”, mais ne l’est pas tant que ça. On compte 230 millions d’immigrés dans une population mondiale de 7,2 milliards, soit 3,2 %. C’est peu ». Ce collabo de choc feint d’ignorer qu’une bonne partie de cette population mondiale n’accueille aucun immigré et que l’immigration de prédation converge essentiellement vers les économies les moins atones. Après avoir plaqué méthodiquement dans son billet l’essentiel des poncifs immigrationnistes, notre plume servile conclut que « tout cela devrait conduire à beaucoup relativiser l’angoisse d’invasion et, puisque l’immigration reste, somme toute gérable, à mener des actions de long terme pour profiter de ses bienfaits et éloigner ses inconvénients ». Il n’omet évidemment pas le mensonge éculé des vieux pays dont le système social a besoin d’être conforté par les immigrés. Gageons que ce rampant ne doit guère fréquenter les guichets des C.A.F., de la Sécurité sociale, ni du Pôle Emploi. Pas plus d’ailleurs que les mairies, les centres sociaux, les transports en commun, les hôpitaux et autres lieux où cet individu serait amené à réviser en accéléré ses belles certitudes remplacistes. Gloser sur l’immigration à Saint-Germain-des-Prés ou dans le seizième s’avère nettement plus plaisant et moins risqué.

    Réaliser un tour d’horizon complet de la grosse presse serait fastidieux et répétitif puisque une quasi-unanimité de celle-ci met en demeure nos contemporains d’ouvrir grandes les frontières et de profiter de cet horizon indépassable de félicité que représentent la submersion migratoire et la disparition de nos peuples autochtones. Les apôtres du suicide collectif semblent tout émoustillés et ragaillardis par le déferlement massif de la misère du monde aux quatre coins de l’Europe. […]

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    http://lacollaborationaujourdhuienfrance.hautetfort.com/archive/2015/09/28/les-collabos-de-l-immigration-jettent-le-masque-5691317.html

  • Demain la guerre civile ?

    Par Jean-Pierre Maugendre :

    M"[...] Hébétée ou enthousiaste, l’Europe assiste à un déferlement de populations issues du Moyen-Orient et d’Afrique d’une ampleur jamais égalée. L’Allemagne croit que les ingénieurs et les médecins syriens qu’elle accueille remplaceront les enfants qu’elle n’a pas eus. Les pays d’Europe de l’Est s’inquiètent pour leur identité. La France s’apprête à accueillir des dizaines de milliers de « migrants » qui ont bien l’intention de s’installer, certains d’entre eux sont des réfugiés, quasiment tous des clandestins.

    Un pays exsangue

    Or notre pays est exsangue. La paix sociale est achetée dans les banlieues, et ailleurs, au prix d’une dette colossale (plus de 1000 milliards d’euros) dont la facture sera transmise aux générations à venir. La génération, peu ou proue de Mai 68, qui a eu en moyenne moins de 2 enfants et qui part à la retraite voudrait que son niveau de vie soit préservé ; mais les cotisants font défaut en raison de la dénatalité et du chômage, les deux phénomènes étant étroitement liés.

    Un État, à la fois débile et totalitaire, applique les rigueurs de la loi à certains pendant que d’autres bénéficient d’une impunité de plus en plus manifeste. Sur l’autoroute A1, il vaut mieux bloquer la circulation pendant 24 heures en occasionnant 500 000 euros de dégâts que rouler à 135 km/ heure. Le discrédit de l’État rejaillit, bien sûr, sur ses agents. Il est grave pour une société que l’auctoritas se réduise à la potestas, c’est-à-dire que le respect dû, en tant que tels, aux représentants de la puissance en charge de la défense du bien commun ne soit plus qu’une obéissance imposée par la force. Le sentiment d’injustice détruit irrémédiablement le lien social.

    Une conception idéologisée de la solidarité, qui se manifeste dans une pression fiscale accrue à l’encontre des classes moyennes et l’installation dans l’assistanat de parts de plus en plus importantes de notre population, décourage les initiatives. Les plus audacieux et talentueux quittent notre pays ou se mettent en retrait de la vie sociale, ne souhaitant pas travailler pour un État de plus en plus incapable d’assurer ses fonctions régaliennes : justice et sécurité.

    Une jeunesse à la dérive

    Incapable de maîtriser la langue française, étrangère aux rites élémentaires de la vie en société et en entreprise (ponctualité, propreté, obéissance, etc.), une jeunesse abêtie par un enseignement scolaire déficient, avilie par la pornographie, abrutie par le zapping et une musique infernale oscille entre chômage, minimas sociaux et révolte.

    À cette jeunesse il est sans cesse rappelé qu’elle est en partie responsable, par ses aïeux, de tous les maux qui ont frappé la planète : l’inquisition, l’esclavage, le colonialisme, la collaboration, le racisme… Sous cet aspect elle n’aura pas trop de toute sa vie pour expier les fautes passées et essayer de se faire pardonner.

    Le « grand remplacement »

    L’occasion lui en est donnée en accueillant généreusement les populations orientales ou africaines qui fuient la guerre ou simplement l’instabilité et la pauvreté de leur pays. Un peuple fragilisé, doutant de lui-même et vieilli est sommé d’accueillir, avec le sourire, une population jeune, totalement étrangère à sa civilisation et persuadée à la fois que l’avenir lui appartient et que l’heure de la revanche a enfin sonné. Jamais, en aucun temps ni aucun lieu, une population musulmane ne s’est durablement occidentalisée et donc christianisée. C’est un fait ! Les odes incantatoires à la laïcité n’y changeront rien.

    Sur la chaloupe déjà surchargée et qui menace de couler, accueillir de nouveaux passagers n’est ni une « obligation morale », selon l’expression de M. Cazeneuve, ni un acte de charité, mais une folie. Le responsable de l’embarcation ne devra pas s’étonner que les passagers en danger s’opposent eux-mêmes à de nouveaux embarquements s’il refuse d’assumer cette responsabilité. Il est à craindre que nous ne nous approchions de cette étape, cela d’autant plus que la réalité est que les hommes ne sont pas interchangeables. Ils ne sont pas que des producteurs ou des consommateurs mais le fruit de civilisations diverses qui informent et modèlent toutes leurs vies. Ainsi la pratique du ramadan avec sa fébrilité nocturne et son assoupissement diurne est incompatible avec le mode d’organisation et de fonctionnement de notre société.

    Le point de rupture approche entre des partis politiques de moins en moins représentatifs et le peuple français. Ainsi le Front national est le seul parti politique à clairement refuser toute nouvelle vague migratoire alors que les Français refusent très majoritairement l’arrivée de nouveaux immigrés dont certains sont, pour d’évidentes raisons politiques et mathématiques, des terroristes islamistes en puissance.

    Le sursaut ?

    Un des drames de notre condition humaine est que les erreurs se paient et que ce sont toujours les plus humbles qui versent le tribut le plus lourd à la justice immanente des faits. Inéluctablement, certaines causes entraînent certains effets. Plongée dans un bocal dont la température de l’eau s’élève peu à peu, la grenouille ne réagit pas et finit cuite. Précipitée dans l’eau bouillante, elle réagit immédiatement et saute hors de l’eau.

    Les tragiques événements du 11 janvier 2015 n’ont servi à rien. La caste politico-médiatique qui nous dirige refuse toujours de voir la réalité en face : nous sommes en guerre avec une partie non négligeable du monde musulman qui utilise, c’est de bonne guerre, nos faiblesses. Jamais un peuple, qui de plus fut un grand peuple, n’a accepté de disparaître sans se défendre. C’est l’enjeu des années qui viennent : résister au changement de civilisation en cours et pour cela nous réapproprier nos propres racines vitales. Cela ne se fera pas sans douleurs ni grincements de dents mais c’est la condition de notre survie comme peuple libre, fidèle à ses racines et maître de son destin. Si ce sursaut politique, culturel, démographique, spirituel et identitaire devait ne pas avoir lieu nous rejoindrions alors la longue liste des civilisations disparues."

    Michel Janva

  • Violences à Moirans : quand l’autorité de l’Etat est à géométrie variable

    Alors que les CRS n’ont procédé à aucune interpellation après les violences des “gens du voyage” à Moirans, Hugues Moutouh – qui était conseiller spécial du ministre de l’Intérieur au moment de l’affaire Merah – estime que l’autorité de l’Etat est à géométrie variable.

    Ce n’est pas la première fois que l’on remarque une différence de traitement de la part des pouvoirs publics dans la réponse apportée à des problèmes d’ordre public. Souvenons-nous de la dureté avec laquelle la police parisienne a traité les personnes qui manifestaient contre la loi sur le mariage pour tous. C’était totalement disproportionné, notamment au regard de l’extrême indulgence dont avaient fait preuve les force de l’ordre face aux casseurs d’extrême-gauche à Nantes à peu près au même moment.

    http://fr.novopress.info/

  • «Des paroles et des actes»: la droite se débat dans le piège du FN

    L'offensive conjointe de Jean-Christophe Cambadélis et de Nicolas Sarkozy contre la participation de Marine Le Pen à l'émission politique de France 2, avant son annulation, a provoqué des critiques chez les Républicains.

    L'offensive conjointe de Nicolas Sarkozy et de Jean-Christophe Cambadélis contre le traitement réservé à Marine Le Pen par France 2, avant même l'annulation de l'émission Des paroles et des actes, a semé l'incompréhension à droite. Le président des Républicains avait appelé le premier secrétaire du PS mercredi pour répondre de vive voix à sa lettre. Cambadélis lui écrivait notamment que l'invitation de la chaîne publique à la patronne du FN introduisait «une distorsion dans l'équité médiatique, qui plus est au profit de l'extrême droite». Le numéro un du PS a été «très surpris», rapporte son entourage, que Sarkozy prenne son téléphone et encore plus qu'il approuve sa démarche. En mai, l'ex-chef de l'État disait de lui dans une interview au Figaro «un dirigeant du PS dont j'ai oublié le nom…».

    Les deux hommes ont pris soin de saisir séparément le CSA, mais cette précaution n'a pas suffi à désarmer les critiques chez les Républicains. «Je ne commente jamais les choix des journalistes, nous a affirmé Bruno Le Maire. Ayons des propositions fortes et répondons aux préoccupations des Français, mais ne laissons pas croire que nous voulons empêcher Marine Le Pen de parler!» 

    «(Marine) Le Pen remercie les Républicains et les socialistes d'avoir assuré la promotion de l'émission de ce soir… et France 2 pour sa complaisance», a tweeté jeudi Lionnel Luca. «Cette réaction conjointe est débile, se désole le député LR des Alpes-Maritimes. On accrédite la thèse FN de la collusion entre les socialistes et Les Républicains et on fait de Marine Le Pen une martyre. C'est comme si on s'ingéniait à lui distribuer toutes les bonnes cartes.»

    Luca considère cependant que France 2 n'est pas exempte de reproches. Selon lui, la chaîne «crédibilise Marine Le Pen comme seule opposante». «Moi, je combats le FN, mais je trouve totalement normal qu'elle soit invitée à ce genre d'émission», rétorque Thierry Mariani, d'accord en revanche avec Lionnel Luca, son collègue de la Droite populaire, pour juger «maladroites» les démarches «de nature à renforcer l'idée que le débat politique français se réduit à “tous contre Le Pen”».

    Pour Éric Ciotti, l'affaire est d'autant plus malencontreuse qu'elle intervient dans un contexte favorable au Front national. «Entre les flux non contrôlés de migrants, les atteintes à l'autorité de l'État, que ce soit à Air France ou à Moirans, qui restent sans réponse, tout est de nature à nourrir chez les Français un sentiment de colère qui profite au FN», se désole le député des Alpes-Maritimes.

    Judith Waintraub

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuVVApyApIMgneYNR.shtml