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France et politique française - Page 3471

  • PS, le bateau ivre

    À mesure qu’approchent les élections régionales, les socialistes s’affolent à la perspective d’une victoire du Front national dans le Nord et en PACA. Incapable de contenir lui-même cette poussée, discrédité par trois ans de hollandisme appliqué, le parti se tourne de tous les côtés pour trouver des alliés et des supplétifs dans ce combat désespéré. Mais, tel le maréchal Soubise à Rossbach, Valls constate : « J’ai beau chercher, où diable est mon armée ? »

    Souvenons-nous qu’en mars, dans la Vienne, le Premier ministre avait sommé les « intellectuels » de se mobiliser devant le « danger » frontiste : « Où sont les intellectuels  qui doivent monter, eux aussi, au créneau  contre le Front national ? s’interrogeait-il. Ils sont là ! Mais pour certains, et non des moindres, plus proches de Marine que de Valls… »
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    La gauche plurielle est singulièrement absente, seuls les radicaux de gauche et ses troupes maigrelettes lui répondent. Les autres n’entendent pas embarquer dans le Titanic socialiste, ils ne croient pas Valls quand il leur dit qu’il va réussir à éviter l’iceberg. Des communistes aux Verts en passant par le Front de gauche, chacun préfère prendre son petit canot de sauvetage. Les socialistes, dans cette immense solitude, sombrent dans la panique, disent et font tout et son contraire. Cambadélis, son Premier secrétaire, n’est plus que le capitaine d’un bateau ivre.

    Les dirigeants des partis « frères » ne veulent pas faire alliance avec sa formation ? Qu’à cela ne tienne, le patron du PS décide d’organiser un référendum au sein du « peuple de gauche » pour solliciter son avis, ne doutant pas qu’il désavouera les appareils partisans. Il joue sur du velours.
    Demandez à n’importe qui s’il préfère l’union à la division, l’entente à la discorde, l’unité à la séparation, vous pouvez être sûr de la réponse : c’est oui, comme choisir entre la guerre et la paix, la pluie ou le beau temps. Mais, au fait, passer outre les partis pour en appeler directement au peuple, n’est-ce pas une de ces démarches typiquement « populistes » contre lesquelles le PS est en croisade permanente ?

    Le Premier secrétaire du PS, pour tenter de sauver quelques sièges aux régionales, avait décrété la fin du « front républicain » au motif que le FN et Les Républicains constituaient un « bloc réactionnaire ». Mais, jeudi, le Premier ministre a dit le contraire : « Tout sera fait pour empêcher le FN de gagner. » Car, a-t-il assuré, une victoire de Marine Le Pen dans le Nord serait « un choc pas uniquement en France, mais en Europe et dans le monde ». Bigre ! Le Nord-Pas-de-Calais devient le nombril du monde ! Le chef du gouvernement d’insister : « Vous vous rendez compte, l’année 2015 commence avec la manifestation du 11 janvier et se termine avec la victoire de l’extrême droite dans certaines régions ! » Quel rapport ? On avait cru comprendre que la manifestation était contre le terrorisme islamique et non contre ce qu’il appelle « l’extrême droite ». Peut-il penser sérieusement qu’en proférant de telles énormités, il arrêtera l’ascension du Front national ?

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

  • Le 600 LMPT déployé à Helsinki

    Le "600" de La Manif Pour Tous a été déployé deux fois ce week end à Helsinki pour encourager l'initiative citoyenne en vue de la réouverture du débat sur la loi dénaturant le mariage. De fait, la pétition approche la date finale et l'association Aito Avioliitto ("le mariage véritable"), partenaire de La Manif Pour Tous, espère atteindre les 100 000 (le minimum requis est de 50 000 pour réexaminer la loi). 97000 signatures ont été collectées sans relai médiatique, avec le dévouement de bénévoles. La loi dénaturant le mariage a été signée en mars 2015 mais elle ne sera en vigueur qu'en mars 2017. Ou pas.

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Emission "Bureau politique" du 20 septembre 2015 avec Jean-Marie Le Pen


     

  • "Valérie Pécresse ne reviendra pas sur le mariage pour tous"

    Le Petit Journal a suivi Valérie Pécresse en campagne pour les régionales. Le reportage dure 6mn30. A partir de la 4ème minute, on voit que Valérie Pécresse est plusieurs fois interrogée par des militants de Sens Commun ou de la Manif pour Tous au sujet de la loi Taubira. Ces derniers reprochent notamment à Valérie Pécresse d'avoir mis sur sa liste Chantal Jouanno, qui a soutenu la dénaturation du mariage.

    A la fin, le Petit Journal interroge Chantal Jouanno qui affirme que

    "Valérie Pécresse ne reviendra pas sur le mariage pour tous".

    Michel Janva

  • RSI : ne pas se tromper de combat

    Reprenant cette chronique interrompue par une mauvaise grippe, très fatigante mais sans gravité, je ne saurais rattraper tous les sujets d'actualité des dix derniers jours.

    Cependant je ne peux pas passer sous silence, à défaut d'avoir pu y participer, le rassemblement protestataire des travailleurs indépendants et entrepreneurs individuels le 21 septembre, contre ce qu'on persiste à ne considérer que comme les "dysfonctionnements" du RSI.

    Le Monde parle à ce sujet, plus pudiquement encore, de "carences" en précisant qu'il s'agit de "leur" régime de protection sociale.

    Et cet incontournable journal de faire mine de s'interroger, de "décoder" : "Pourquoi la grogne contre le RSI ne retombe-t-elle pas ?" Arrêtons donc de "décoder" ! La "grogne"caractérisant les cochons, on ne saurait se montrer moins disgracieux et, à tout le moins, condescendant à l'endroit de ces professions, qui pratiquent si peu les 35 heures et au sein desquelles la CGT reste si peu représentée, si mal comprise sans doute.

    Plusieurs millions de Français se trouvent ainsi additionnés, "assujettis", autant dire incorporés de force, à des "régimes", encore un mot piège, comme le RSI ou la MSA.

    Les ressortissants du prétendu Régime social des indépendants, pour leur part, ont en effet vu fusionner en un seul organisme par la grâce de la réforme Fillon de 2003, les caisses maladie et vieillesse des artisans, commerçants et professions libérales.

    Cette idée aberrante a circulé pendant des années, dans des réunions où on se congratulait entre élus "politiques" et permanents des chambres de commerce, sous le nom de "guichet unique". Cette fausse bonne idée était alors présentée pour beaucoup plus simple, à vrai dire beaucoup plus simpliste. Plus simple était sans doute la guillotine réforme considérée comme humanitaire en son temps.

    Il a fallu une bonne dizaine d'années pour que tous les dossiers soient rassemblés par cette nouvelle administration, héritière des anciennes Cancava, Organic et caisses régionales maladie.

    Un surcroît fort dommageable de désordre en est résulté, des dizaines de milliers de dossiers tout simplement perdus, des centaines de milliers de mécontents, etc.

    Prenons donc garde que la "réforme" qui prétendra "répondre" à ces dysfonctionnements ne propose, – l'idée commence à circuler, d'incorporer désormais, – après les élections de 2017, les professions indépendantes au régime dit "général", supermonopole qui coifferait les mini-monopoles.

    Il en résulterait, pour commencer, une nouvelle vague de désordres analogues au précédent. Le processus durerait probablement aussi, à son tour, une dizaine d'années, ce qui nous mènerait au moins à 2027 ou 2028. Combien d'entrepreneurs individuels auront entre temps disparu, fermé boutique, ou émigré vers des cieux plus propices à la libre entreprise ?

    Dans l'immédiat cela prolongerait une tendance paradoxale et sournoise à une collectivisation rampante qui s'insère discrètement d'année en année alors même qu'on imagine la France officielle disposée à se réformer dans un sens moins socialiste. Observons à cet égard les "réformes" effectivement entreprises depuis 2012 par Cécile Duflot, Frédéric Cuvillier, et Marisol Touraine. Des mesures comme le tiers-payant généralisé, l'obligation de l'assurance complémentaire dans les entreprises, etc. s'accumulent ainsi dans ce sens mortifère, aboutissant à toujours plus de prélèvements obligatoires, toujours plus d'étatisme stérile.

    Sans que le grand public y prenne garde, depuis 2012, la vraie tendance souterraine est à ne supprimer aucun impôt, aucune cotisation personnelle, aucune interdiction professionnelle, aucune contrainte : au contraire on tend a en créer de nouvelles. Mais nous devons observer aussi les solutions proposées par les oppositions : s'agit-il de plus de libertés, de plus de responsabilités, de plus de concurrence ou de plus de contraintes, de plus de répression, de plus de monopoles.

    Demeurons vigilants. Nos amis, ceux que nous devons soutenir, sont ceux qui combattent les monopoles, certainement pas les autres.

    Évoquer cette manif courageuse et nécessaire du 21 septembre nous impose donc de souligner que ce qu'il faut abolir ce ne sont pas les dysfonctionnements du RSI, c'est l'affiliation obligatoire, d'office, à tel "régime", quel qu'il soit. L'existence de la libre concurrence et le libre choix réformeront ces administrations ankylosées beaucoup mieux que ne le feront les réformateurs autoproclamés, issus eux-mêmes de l'arrogante, insupportable et incorrigible administration prédatrice et centraliste parisienne.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • [Aix] Reprise du café d’actualités d’Aix

    Le prochain café d’actualités d’Aix en Provence aura lieu le mardi 6 octobre au café "Le Festival", Cours Mirabeau, sur le thème suivant :

    NOTRE AVANT GUERRE(S)

    Débat animé par Antoine de CRÉMIERS

    Cette fois, ce n’est pas un mauvais rêve, ou l’effet d’une vision trop pessimiste du temps présent. L’histoire connaît ainsi de brutales accélérations… Nous parvenons très précisément là où nous ont conduits, au nom du bien, toutes les « autorités » politiques, religieuses, enseignantes…qui nous ont débarrassés des derniers fondements de notre civilisation.

    Psychorigides et monomaniaques, ils persistent, et nous convient à ouvrir nos portes….au nom de la morale et… des exigences économiques (Croissance quand tu nous tient !) accomplissant ainsi un crime contre l’humanité.

    Après l’hybris (Démesure, illimitation….) les sagesses antiques nous disent que vient inévitablement Némésis (Châtiment).

    Vous avez sans doute beaucoup de choses à dire, et j’espère que nous serons nombreux pour en parler.

    • 18h45 : Accueil.
    • 19h : Début de la séance
    • 20h30 : Fin de la séance.

    Entrée libre. Participation sous la forme d’une consommation. Renseignements : 06 16 69 74 85

     

    Merci de commander et de régler vos consommations à la caisse en arrivant.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Aix-Reprise-du-cafe-d-actualites-d

  • 2014 : plus de 37% des nouveaux-nés en France métropolitaine étaient des non-blancs

    Et 69% en Ile-de-France !

    En réalité les chiffres sont plus élevés car de nombreuses naissances d’enfants métis ne donnent pas lieu au dépistage de cette maladie génétique qui permet de contourner l’interdiction des statistiques ethniques.

    La carte que nous présentons ci-dessous est basée uniquement sur les chiffres de France métropolitaine.

    Drépanocytose en FranceCliquer pour agrandir

    Comment comprendre la carte : en Ile-de-France, en 2014, 69,06 % des nouveaux-nés ont été dépistés, car considérés comme « à risque ». En d’autres termes, en 2014, en Ile-de-France, au moins 69,06% des nouveaux-nés avaient un ou deux parents « originaires des Antilles, d’Afrique noire mais aussi d’Afrique du Nord » essentiellement. Ce chiffre s’élevait à 67.90% en 2013, 65,95% en 2012, à 60 % en 2010 et à 54,15% en 2005.

    Trouvé sur FDS

    Bilan d’activité 2014 de l’AFDPHE (Tableau page 66)

    Vous pouvez retrouver les cartes des années précédentes ici

    http://www.contre-info.com/

  • De la capacité d’attraction de la planète FN

    Si le FN, à dieu ne plaise, parvenait enfin au pouvoir pour y appliquer son programme de salut public, il ne fait aucun doute qu’historiens et chercheurs s’emploieront à étudier la panique qui s’est emparée du microcosme dans les années qui auront précédé sa victoire. Un mélange de peur et de maladresse dans les rangs de ses adversaires qui illustrent la déréliction intellectuelle de ceux qui ne cessent de répéter que l’opposition nationale défend des idées  simplistes, inadaptées et dangereuses. Une frayeur qui naît de l’incapacité des élites à légitimer plus avant le désastreux logiciel euromondialiste qui, globalement, leur sert de mauvaise boussole. Une fébrilité qu’illustre aussi  ces dernières heures le tollé suscité par les propos tenus par l’élue au parlement européen (LR) Nadine Morano et diffusés samedi soir dans l’émission de M. Ruquier sur France 2. Mme Morano aurait franchi la ligne jaune, coupable d’avoir évoqué, un peu approximativement, une citation le général De Gaulle, rapportée par   Peyrefitte est devenue célèbre : « Le peuple français est tout de même avant tout un peuple de race blanche, de culture gréco-latine et de religion chrétienne. »

    Plus curieusement, les gardiens du dogme et du bon goût se sont aussi déchainés contre une journaliste de canal plus, chaîne emblématique de la gauche bobo. En l’espèce  Maïtena Birabenqui, jeudi soir, sur le plateau du Grand Journal, face à son invité, l’avocat Eric Dupont-Moretti, a noté de manière factuelle que le Front National, «premier parti de France», tenait un «discours de vérité ». Mme Biraben a précisé par la suite que son expression désignait « la forme, pas le fond » du discours frontiste, mais le crime n’en est pas moins constitué pour certains.

    Le grand phare de la pensée qui officiait au même poste  que Maïtena Biraben il y a quelques années,Philippe Gildas, n’a pas manqué de fusiller sa consœur : « Une connerie comme ça, je ne l’ai jamais faite ». Il est vrai que sortir des clous du politiquement correct, voir la réalité en face, n’a jamais été le fort de M. Gildas.

    Sur son blog,  un du Grand Journal passé sur Europe 1, Jean-Michel Aphatie, n’a pas raté l’occasion de déverser sa colère amère : « Faute de regrets clairs de la part de l’animatrice, tout paraît brouillé: l’image de Maïtena Biraben, celle de l’émission, celle de la chaîne.» « Fussent-ils maladroits, les propos de Maitena Biraben ne peuvent être tenus pour anodins. Voilà des années que la société française débat du Front National et de sa nature : parti ordinaire ou pas ? Fréquentable ou pas ? Diabolique ou pas ? (…) En associant Front National et vérité, elle a tranché à sa manière une question qui taraude la société depuis des lustres. Outre son illégitimité à le faire, s’ajoute la violence de la manière.Certes, personne n’oserait accuser M. Aphatie, qui n’a  jamais fait mystère de son hostilité au FN, d’avoir  brouillé son image d’homme de gauche sectaire,  ni laviolence de ses manières.

    Autre sujet qui taraude les médias, le relais que trouve certaines idées du FN chez certainsintellectuels de gauche (pléonasme) jusqu’alors portées plus traditionnellement par des écrivains, des essayistes, des chercheurs, penseurs de « droite » se rattachant à la mouvance nationale et/ou identitaire au sens large du terme. Cette antériorité   des critiques de droite de l’Europe de Bruxelles, de l’ultra libéralisme, des ravages d’une certaine mondialisation, du multiculturalisme,  n’est pas ou très  rarement rappelée…

    Ce jeudi, par la voix de Bertrand Dutheil de La Rochère – «ancien chevènementiste »,   « trésorier du RBM, bras droit de Florian Philippot », écrit Ségolène de Larquier dans Le Point, « le FN a fait un pas à l’endroit des intellectuels de gauche qui se veulent toujours à gauche en les appelant au dialogue. Dans une tribune publiée sur le site du FN, il  s’adresse aux intellectuels qui se réuniront le 20 octobre à la Mutualité pour exprimer leur soutien à Michel Onfray, accusé par Libération defaire le jeu du FN (édition du 15 septembre). Sont annoncés à cet événement organisé par l’hebdomadaire Marianne,  Pascal Bruckner, Alain Finkielkraut, Jean-François Kahn, Régis Debray, ou encore Jean-Pierre Chevènement. Je connais vos préventions à l’égard du FN et du RBM. Il ne s’agit pas de les rallier. Il s’agit de constituer un vaste mouvement dans lequel chacun doit conserver son entière liberté de pensée et d’organisation. »

    « Marine Le Pen rêve de victoires électorales. Mais en lectrice assidue du penseur italien Antonio Gramsci,  la prétendante à l’Élysée est convaincue que la prise du pouvoir idéologique et culturel précède la prise du pouvoir politique . Le voile de la bien-pensance s’est déchiré. Qu’il est bon d’entendre des voix discordantes… Notre victoire idéologique doit se transformer en victoire politique, confiait-elle récemment ».

    Rappelons que les travaux de ce    théoricien communiste italien (1891-1937) avaient connu une nouvelle notoriété  –voir à ce sujet les articles publiées sur le blogue de Bruno Gollnisch– lorsqu’ils furent exhumés il ya quelques décennies par Alain de Benoist, le GRECE et leurs vœux d’un« gramscisme de droite »…

    Certes, les intellectuels de gauche citées ici, ne manquent pas de dire tout le mal qu’ils pensent du FN souligne cet article, citant Michel Onfray qui dans Le Monde le 21 septembre dernier glosait sur le   «vide intellectuel » du FN, le caractère « aberrant » du reproche qui lui est fait  «d’être l’allié objectif de Marine Le Pen». ou encore Alain Finkielkraut , dans Le Point en avril dernier affirmant : « Je n’ai rien à voir avec le parti poutinien de Marine Le Pen et je combats, comme les antifascistes patentés, la haine de l’Autre et l’esprit de clocher. »

    « Mais, pour le FN, l’important n’est pas là. Les dirigeants frontistes se réjouissent que ces penseurs très médiatiques popularisent leurs idées » . Pour autant, cela n’empêche pas les   analyses tordues, partiales, simplistes ou fausses dans cette tentative d’explication du «succès intellectuel du FN », comme   celles à laquelle se livre, le professeur de sciences politiques Olivier Roy qui, Dans La Revue des deux mondes, à l’automne 2014, cité dans cet article.

    « Le parti de Marine Le Pen a réussi à  développer un modèle idéologique moderne, acceptable et en phase avec les évolutions sociales, expliquait le chercheur dans un article intitulé Pourquoi le FN est-il moderne ? Parce qu’il a compris Gramsci la modernité du FN, c’est d’avoir compris Gramsci et de savoir quoi en faire. »

    « Ainsi, pour devenir moderne, explique Roy, primo, le FN est passé d’un racialisme biologique (il n’a jamais eu cours au FN !!!, NDLR) devenu inacceptable à un différentialisme culturel fondé sur l’anthropologie moderne ; deuzio, il a entériné la révolution des moeurs (l’avortement n’est plus condamné, les gays sont les bienvenus au FN, Marine Le Pen ne s’est pas rendue aux manifs pour tous, même si elle promet d’abroger la loi sur le mariage gay) ; et enfin, le FN se présente désormais comme le champion de la laïcité – pour pouvoir mieux combattre l’islam – et a abandonné sa proximité historique avec le christianisme.»

    Le FN n’a bien évidemment pas abandonné « sa proximité historique avec le christianisme » puisquenotre défense de la laïcité basée, notons le, sur   la séparation   dans le domaine public du spirituel et du temporel, n’est en rien incompatible avec notre défense de la loi naturelle, des valeurs helléno-chrétiennes qui sont le socle de notre civilisation. La modernité du FN n’est donc pas à confondre, comme semble le faire ici M Roy, avec le   modernisme,  cache-sexe en réalité de l’ idéologie progressiste et hors sol.

    L’essentiel reste bien la capacité du FN, comme il l’a toujours fait depuis sa création, à rallier les Français de tous les bords, de sensibilités différentes mais unis par le même patriotisme. Le Parisienrapporte ainsi l’arrivée au FN de   « François Meunier, conseiller municipal Front de Gauche, élu aux élections municipales de 2014 », qui a annoncé « son intention de créer un groupe FN au conseil municipal » d’Antony (Hauts-de-Seine).

    Le FN est « le dernier à avoir une analyse marxiste de la société et encore un discours sur la lutte des classes. (…) Mais sur beaucoup d’autres sujets, notamment économiques, Front de Gauche et Front National ne sont pas si différents (…). Je n’aurais jamais adhéré à ce parti siJean-Marie Le Pen était encore là, assure-t-il, ajoutant :Force est de constater qu’aujourd’hui, ce discours antisémite a disparu. Certains peuvent penser que c’est une stratégie politique. Moi, je ne le crois pas » affirme François Meunier

    Tout juste est-il utile de préciser que le FN n’est pas porteur d’un « discours sur la lutte des classes », puisque il réfute ce concept, cette grille de lecture, considérant le peuple français comme un tout organique, qu’il refuse de diviser de manière antagoniste.  

    Enfin, mais M. Meunier le découvrira en discutant avec ses nouveaux camarades frontistes,  il n’y a jamais eu de discours antisémite au FN. Ce dont étaient déjà certainement convaincus les électeurs communistes   qui ont été nombreux à rallier le FN dés les années, 80, ce dont peut témoigner Bruno Gollnisch qui milita dés cette époque avec un certain nombre d’entre eux.

    http://gollnisch.com/2015/09/28/de-la-capacite-dattraction-de-la-planete-fn/