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France et politique française - Page 3601

  • La débandade interne du parti socialiste


    Samedi 16 mai, gros titre et grande angoisse   du journal officieux de la classe politique. La rédaction du Monde s'inquiète en effet, car : "au PS, (on assiste à) la grande hémorragie des militants".

    Le congrès du parti s'ouvrira le 5 juin aura lieu à Poitiers et durera jusqu'au 7. Mais la gauche caviar commence à déplorer que cet événement ne devrait mobiliser que 80 000 d'entre eux.

    Les chiffres sont plus lamentables encore pour ce grand parti de gouvernement, dont, en fait, et depuis fort longtemps, plus de la moitié des cotisants, à jour ou en cours de renouvellement détiennent un ou deux mandats électifs.

    En moins de 10 ans, entre le record enregistré en 2006 à hauteur de 280 000, puis le lent déclin jusqu'en 2012 où le PS comptait 170 000 encartés lors de l'élection de Hollande en mai et la victoire de la gauche aux élections législatives en juin, le nom d'adhérents théoriques a diminué de plus de 50 % : ils n'étaient plus que 131 000 en janvier 2015, et sur ce contingent la moitié n'étaient plus à jour de leur cotisation.

    Toutes les formes et toutes les causes de démissions, d'écœurements, de divisions se conjuguent. La plus redoutable pour la gauche correspond, comme toujours, aux gens qui partent sans bruit, dans l'indifférence, sur la pointe des pieds. Ils resteront conseillers municipaux, administrateurs de mutuelles, vénérables de loges, permanents d'associations subventionnaires, etc. Mais on ne les verra plus dans les rendez-vous du parti, au point que bientôt le principal parti de gauche sera de nouveau le "bon vieux" PCF. Dans l'hypothèse malheureusement imaginable où Hollande, ou son actuel premier ministre, l'emporterait en 2017

    La masse de nos compatriotes ne s'y trompe pas : seuls 23 % d'entre eux considèrent que le PS proposerait "un projet pour la France". Politiquement ce parti demeure certes attaché à l'union de la gauche, c'est-à-dire à son indéfectible alliance de second tour avec les communistes, auxquels il ne manque aucune voix socialiste lorsqu'ils arrivent en première position et lorsqu'une liste d'union a été constituée. Sociologiquement, en revanche la transformation de la population l'éloigne de plus en plus de sa mythologie.

    Entre 1985 et 2011, une étude du CEVIPOF démontre ainsi que la proportion de cadres supérieurs dans les effectifs du PS a doublé pour atteindre 38 % des adhérents, contre seulement 17 % issus des classes populaires : 14 % d’employés et seulement 3 % d’ouvriers. En trente ans les non-diplômés ont quasiment disparu ne représentant plus que 4 % des effectifs.

    Et, maintenant grâce au projet de réforme des collèges que porte Najat Vallaud-Belkacem, même les enseignants désertent ! à qui se fier ?

    Au plan local, par ailleurs, chacun peut constater que "Gérard Colomb mène à Lyon la même politique qu’Alain Juppé à Bordeaux."

    Le 21 mai les adhérents auront à choisir parmi quatre motions.

    La première (A) est portée par Cambadélis, ancien gras droit de Dominique Strauss-Kahn. Quand il fut désigné premier secrétaire en 2014, après l'échec désastreux de Harlem Désir, ce député du 19e arrondissement de Paris constatait que "toute la maison est à reconstruire. Cependant, or sa motion chèvre-chou, soutenue par le gouvernement, signée personnellement par Manuel Valls, autre strauss-kahnien, on perçoit mal l'avancement du chantier qu'appelait cette mâle et réaliste déclaration.

    La seconde (B) est menée Christian Paul au nom des frondeurs et de l'aile gauche. Elle est signée par Benoît Hamon. Elle se propose essentiellement de détricoter les concessions faites au Medef par Hollande, Valls et Macron.

    Plus significative la motion (C) déposée par Karine Berger soutient en fait le gouvernement, tout en souhaitant lui redonner une impulsion. Émanant d'un courant qui se nomme lui-même "Cohérence socialiste", animé, outre Karine Berger, par des députés tels que Valérie Rabault, Alexis Bachelay et Yann Galut, soutenus par l’ancienne ministre de la famille Dominique Bertinotti, par l’ancien ministre de l’intérieur Paul Quilès, et par les déçus du choix de Martine Aubry, ils reformulent le programme du PS, avec 15 ou 20 ans de retard, avançant 86 propositions comme celle de la "grande réforme fiscale" (1)⇓ fusionnant l’impôt sur le revenu et la CSG, comme un moratoire sur la baisse des dotations aux collectivités locales ou le déménagement du siège du PS en banlieue parisienne. "Nous voulons changer de fond en comble le PS", prétend Karine Berger, qui s'inspire probablement du Guépard : "tout changer pour que rien ne change". Son but véritable est d'abaisser la motion Cambadélis au-dessous de la barre des 50 %, pour que le premier secrétaire soit forcé de négocier. On revient clairement par de telles aux congrès radicaux-socialistes de la troisième république.

    En fin une motion (D) déposée par Florence Augier trouve le PS pas assez "diversifié".

    Après cette sorte de sondage du 21 mai, on procédera le 28 mai à l'élection du premier secrétaire du parti, par un vote des adhérents à jour de leurs cotisations, ayant à choisir entre les rédacteurs des deux motions qui auront recueilli 7 jours plus tôt le plus grand nombre de partisans. L'apothéose, ou la métamorphose des cloportes, s'accomplira les 5, 6 et 7 juin à Poitiers lors du Congrès charge d'entériner tous ces choix.

    Dès 2008 Hollande, annonçait un parti "réformiste", partisan "d'une économie sociale et écologique de marché, une économie de marché régulée par la puissance publique, ainsi que par les partenaires sociaux."

    En 2014, les états généraux du PS avaient déjà réaffirmé le désir de "réguler le capitalisme pour le maîtriser".

    En 2015 un pas de plus sera franchi. En direction de l'abîme et de l'incohérence ?

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  À l'examen de ce dangereux projet porté par Piketty j'ai consacré mon petit livre "Pour une libération fiscale" écrit en 2011-2012 et dont il reste quelques exemplaires.

    http://www.insolent.fr/

  • Le responsable des Jeunes de la Droite Populaire du Var rejoindrait le FN

    Le responsable des Jeunes de la Droite Populaire du Var, Sébastien Ausserre, va rejoindre le FN. Durant les dernières départementales, Sébastien Ausserre n'avait pas respecté la consigne du "ni-ni" et appelé à voter FN au second tour dans le Var. Ce qui lui avait valu d'être suspendu de l'UMP.

    Sébastien Ausserre a récemment rencontré le sénateur FN David Rachline. Son ralliement au FN doit être officialisé à la fin du mois de mai.

    Michel Janva 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Des djihadistes de l’EI parmi les migrants selon un conseiller du gouvernement libyen

    Le conseiller du gouvernement libyen Abdul Basit Haroun, en visite en Algérie pendant deux jours, a affirmé que des terroristes de l’Etat islamique se sont introduits clandestinement en Europe par le biais des bateaux de migrants qui traversent actuellement la Méditerranée. Cet officiel libyen a tenu à préciser que les policiers européens seraient de toute façon bien incapables de distinguer un migrant d’un djihadiste de l’Etat islamique, au moment de la traversée comme du débarquement.

    L’agence européenne de contrôle des frontières, Frontex, a déjà affirmé cette année qu’il était « possible » que des combattants islamistes étrangers utilisent les routes clandestines de migration pour entrer en Europe…. L’ambassadeur d’Egypte en Grande-Bretagne a également mis en garde contre la venue de « bateaux remplis de terroristes » si la communauté internationale n’agit pas.

    Depuis la chute de Mouammar Kadhafi, les migrants voguent par milliers vers l’Europe : parmi eux, des terroristes ? L’ONU estime que 60.000 personnes ont déjà essayé de traverser la Méditerranée cette année. Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est morcelée et sous la coupe de milices rivales essentiellement formées d’ex-rebelles soutenus par les Occidentaux…

     

    Abdul Basit Haroun, conseiller du gouvernement libyen, met l’Europe en garde L’ampleur de cette crise migratoire est liée à la chute de Mouammar Kadhafi en 2011. Un an plus tôt, l’Union européenne tentait encore de normaliser ses relations avec le dictateur : le pétrole jouait un rôle important, mais le contrôle des migrants également. Mouammar Kadhafi entendait parfaitement les inquiétudes des pays européens sur la question migratoire et il s’en était largement servi pour renforcer sa position.

    Mouammar Kadhafi avait prévenu
    Dès 2004, Kadhafi avait passé des accords avec certains pays européens pour gérer les flux migratoires en provenance des côtes de son pays. Il avait prévenu lors d’un voyage en Italie en août 2010 : sans son aide, l’Europe deviendrait « noire ». « Demain, l’Europe ne sera plus européenne, mais noire, puisqu’ils sont des millions qui espèrent y parvenir », avait-il affirmé en présence de Silvio Berlusconi : « Quelle sera la réaction des Européens blancs et chrétiens qui devront faire face à cette afflux d’Africains affamés et ignorants ? Nous ne savons pas si l’Europe restera un continent uni et développé ou s’il sera détruit, comme cela est arrivé lors des invasions barbares. » Après un accord passé entre Khadafi et l’Italie, le nombre de migrants avait chuté de 75 % Et Khadafi avait prouvé son efficacité. Après un accord passé avec l’Italie en juin 2009 pour contrôler les départs de migrants, le nombre d’Africains pris en train d’entrer illégalement en Italie avait chuté de 75 % dès l’année suivante.

    A la chute de Khadafi, la situation a empiré pour les migrants Africains. Des centaines ont été exécutés, soupçonnés d’être des mercenaires de Khadafi, malgré leur pauvreté, leurs pieds nus et leur absence d’armes… La vie est devenue impossible en Libye et les vagues de migration vers l’Europe ont repris de plus belle. Parmi les migrants, des terroristes de l’Etat Islamique, prévient un officiel Libyen Avec qui discuter désormais ? Il y a trop d’argent à prendre pour les terroristes qui contrôlent désormais les côtes libyennes, par le biais de ces trafics de migrants, pour qu’ils entament la moindre discussion sur la question avec les pays européens. D’autant que les politiques d’accueil de ces migrants sont une occasion en or d’envoyer des terroristes sur le sol européen, comme prévenait il y a deux jours ce responsable libyen.

    Source

    http://www.contre-info.com/des-djihadistes-de-lei-parmi-les-migrants-selon-un-conseiller-du-gouvernement-libyen#more-37961

  • Tentative d'intrusion massive des migrants à Eurotunnel

    La nuit dernière, des centaines de personnes ont fondu sur les camions qui empruntent le tunnel sous la Manche pour se rendre en Grande-Bretagne. 
    Dans la nuit de lundi à mardi, trois cents à quatre cents migrants ont tenté une intrusion massive dans la zone d'Eurotunnel, selon une source policière. Ils ont fondu sur les camions arrêtés sur l'autoroute située aux abords, s'accrochant aux bâches des remorques ou aux essieux, parvenant parfois à pénétrer à l'intérieur des poids lourds qui empruntent le tunnel sous la Manche pour se rendre en Grande-Bretagne. Des effectifs policiers de Boulogne-sur-Mer ont aussitôt été dépêchés sur place en renfort. «Une pagaille sans nom…», commente un policier sur place. 
     
    L'incident s'est produit aux alentours de 3h30. «D'ordinaire, il y en a 100 à 150 mais là ils étaient au moins le double», signalent les autorités préfectorales. Les migrants montraient aussi «une agressivité» nouvelle, en raison de leur «technique» pour ouvrir les camions, «désormais avec des barres de fer», précisent-elles. Si bien que pour les interventions des forces policières et interpellations, «les risques sont plus importants», confirme un policier en poste à Calais. Cependant, «il n'y a eu aucun blessé, aucune intervention des pompiers», souligne la préfecture du Pas-de-Calais. 
     
    Cette intrusion massive a été causée par un ralentissement du trafic routier, en raison d'un incident dans le tunnel survenu dans la soirée de lundi. Une navette Eurotunnel s'était «échauffée» en empruntant le tunnel sous la Manche et a dû être évacuée, provoquant trois heures de retard sur le trafic fret et une demi-heure sur les Eurostar. La retenue des camions aux abords du tunnel s'est d'autant plus densifiée que les chauffeurs, avec la présence des nombreux migrants, «se sont beaucoup plus présentés aux contrôles», précise la préfecture. 
     
    Depuis le déplacement de la «jungle» du centre de Calais vers le cordon dunaire, à 5 km, près du centre d'accueil de jour Jules Ferry inauguré par Bernard Cazeneuve en janvier, et surtout depuis la sécurisation du port de Calais où l'édification de hautes clôtures barbelées sur des kilomètres rend son accès presque impossible, les tentatives de traversée des migrants se sont reportées sur Eurotunnel, à Coquelles. Chaque jour désormais, on peut les voir déambuler par centaines autour de la zone, empruntant à pied les accès autoroutiers, témoignent riverains et forces de l'ordre. «Au nez et à la barbe» de la Police aux frontières (PAF) qui a les locaux de sa direction départementale juste à côté, se désole un entrepreneur de transport et logistique qui, voisin des lieux, craint pour son fret et ses chauffeurs. 
     

  • Zyed et Bouna: Maréchal-Le Pen évoque la "racaille"

    La députée FN Marion Maréchal-Le Pen a estimé lundi que la relaxe des deux policiers poursuivis après la mort de Zyed et Bouna "prouvait" que "la racaille" avait mis "par plaisir" les banlieues françaises "à feu et à sang".

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  • Le Printemps Français s'invite à la gay pride de Poitiers

    Le cortège LGBT a été perturbé place du Marché à Poitiers. 500 personnes ont défilé selon la Nouvelle République, en présence de plusieurs élus, parmi lesquels le député écologiste Véronique Massonneau, du conseiller régional Cyril Cibert (PS), de la première adjointe au maire de Poitiers Laurence Vallois-Rouet. Le cortège a joué la provocation en organisant un miss in devant la cathédrale.

    Sur la place Charles-de-Gaulle, le défilé a été perturbé quelques minutes par un couple juché sur un toit du marché Notre-Dame, qui agitait une banderole sur laquelle on pouvait lire les mots "Printemps français". Les policiers ont procédé aussitôt à leur interpellation (19/20 de Poitiers de samedi).

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    Michel Janva

  • Nous pas

    Prédécesseur de Najat Vallaud-Belkacem au ministère de l’Education «nationale», l’humaniste Vincent Peillon, promoteur en son temps de la théorie du Gender à l’école,  idéologue franc-maçon de l’espèce extrémiste, soucieux d’«arracher l’élève  à tous les déterminismes », et donc aux « déterminismes familiaux »,a pris logiquement sur RTL ce matin la défense de la catastrophique  réforme du collège. De son côté un communicant de  Manuel Valls a pondu en son nom  dans Libération une tribune du même métal pour en vanter les bienfaits, avec ce culot mensonger inaltérable qui caractérise le parti de l’étranger socialiste. Une volonté de nivellement par le bas qui est bien perçue et dénoncée par les Français. Quand on connait le peu de sympathie dont jouissent les syndicats dans l’opinion il est ainsi significatif que 60 % des Français,(et 72 % des sympathisants de droite !) , selon le dernier sondage réalisé par Odoxa, soutiennent la journée d’action et la grève des syndicats enseignants de mardi contre ladite réforme.  

    Une chute de niveau que le ministère de peut même plus cacher. Nouvelle matérialisation de cette dégradation, de plus en plus accélérée, selon une étude portant sur l’année  2014, émanant  de l’Education nationale,  portant sur  8000 collégiens de troisième , inscrits dans 323 collèges publics et privés sous contrat, un élève sur cinq est incapable de traiter des exercices de mathématiques de niveau CM2 ou de sixième. Quant au pourcentage des élèves dits de «très faible  ou de «faible niveau», il est  passé de 15% en 2008  à 19,5% l’année dernière….

    Redisons-le ici, cette faillite dans la transmission des savoirs élémentaires n’est pas nouvelle. Elle est aussi de la pleine et entière responsabilité des gouvernements de «droite », il faut se souvenir  notamment des initiatives et des bilans calamiteux d’un Xavier Darcos ou d’un Luc Chatel sous la présidence Sarkozy. Une involution qui doit autant au refus, à la peur de remettre en cause les oukases de la gauche progressiste, du pédagogisme soixante-huitard,  qu’à la poursuite de l’immigration qui entraîne une babélisation problématique des établissements.

    Comme il était noté très justement sur le site des Quatre vérités hebdo, la suppression des options latin et grec voulue par Najat Vallaud-Belkacem est aussi une aberration du fait que «bien des enfants issus de l’immigration font du latin. C’est l’assurance pour eux de mieux comprendre le français, matière de base pour comprendre toutes les autres. Le latin est un moyen d’intégration pour ces enfants. A l’heure où on insiste tant sur l’intégration, supprimer le latin est une absurdité. Quant à l’allemand, notre ministre souhaite en réduire l’enseignement, parce qu’il ne profiterait qu’à une élite. Mais toute nation n’a-t-elle pas besoin d’une élite ? Pourquoi ne pas écouter les enfants prêts à travailler plus que les autres ? ». Certes mais la méritocratie est devenue un gros mot, et  a disparu du  langage de la gauche depuis des lustres.

    Non, ce qui obsède le PS c’est le Front National et son prêt de neuf millions d’euros contracté en toute légalité auprès de la  First Czech Russian Bank, le seul établissement bancaire a avoir accepté de prêter de l’argent à notre Mouvement il y a quelques mois. Le lab d’europe 1 rapporte que ce prêt sera « l’angle d’attaque du «groupe PS à l’Assemblée nationale (qui)  va en effet mettre en place en octobre prochain une commission d’enquête visant le Front National.». « On va passer au laser les finances et le fonctionnement du FN. C’est ce que confie un député socialiste à la manœuvre dans ce qui est présenté clairement comme une entreprise de déstabilisation (du FN)» visant  à «plomber l’entrée en campagne de Marine Le Pen».

    Car en effet, «il est impossible de se soustraire à une commission d’enquête parlementaire. Marine Le Pen et tous les responsables du FN convoqués devront donc répondre lors de séances publiques et filmées. Le supplice (sic) est prévu pour durer jusqu’à six mois, avec une possible enquête jusqu’en Russie. Autrement dit, cette commission, qui s’ajoute à l’enquête judiciaire en cours sur le financement de plusieurs campagnes du FN, va notamment feuilletonner pendant les élections régionales ».

    Qu’un Parti socialiste,  symbole depuis des décennies  de l’affairisme, de la corruption et des magouilles diverses et variées, se lance sur ce terrain avec le but avoué de semer le doute sur la probité du Front, tout en sachant pertinemment que ce prêt n’a rien d’illégitime, en dit long justement sur la faiblesse des «angles d’attaque» dont il dispose contre l’opposition nationale.

    Dans cette offensive contre le FN, une figure tutélaire du PS comme Jack Lang, recasé grassement à la tête de  l’Institut du Monde arabe (IMA),  entend prendre toute sa part, moyen facile de voir sa prose relayée dans les médias. Ex ministre de la Culture qui comme le rappelait dernièrement un communiqué de Steeve Briois, tente peut être en fustigeant le FN de «faire oublier la facture impayée de 41 000 euros que lui réclamait le traiteur libanais de l’IMA ». Un détail peut être au regard des accusations portées contre lui par Sophie  Coignard et Alexandre Wickham, auteurs de L’Omerta française, qui l’ont accusé, rapportait L’Express en septembre 2005, « d’avoir gardé pour lui, en toute légalité, les fonds secrets que Matignon dispensait, jusqu’à leur suppression par le gouvernement Jospin ». « En 1999, Jack Lang perdit son procès en première instance » contre les journalistes… «  et gagna 1 franc de dommages et intérêts en appel »…

    Invité du Talk le figaro en mars dernier, ce même Jack Lang affirmait sans rire que «l’image de notre pays est salie par le FN». En déplacement la semaine dernière à Abou Dhabi (Emirats Arabes Unis), il a été rapporté par le  chargé de communication du lycée français visité par ce socialiste que ce dernier expliqué aux lycéens français que  « le FN est une secte néo-fasciste » !

    Le propos est ridicule et il y a fort à parier que M. Lang n’en croit pas un mot, l’important pour lui étant de maintenir un climat anxiogène autour de l’opposition patriotique. Pour autant, quitte à se draper dans la posture du vertueux  républicain fustigeant la bête immonde, les Français auraient certainement préféré que ce hiérarque socialiste réagisse fortement aux  accusations très graves de pédophilie  portées contre lui.  Notamment  il y a plus de quinze ans par Roger  Holeindre dans un discours audio circulant sur internet, qui évoquait l’affaire dite du Corral, centre d’accueil de jeune autistes et handicapés violés et torturés par des notables. Mais aussi que Jack Lang s’explique sur le sens précis de sa déclaration, le 31 janvier 1991 à la revue Gay Pied :« La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle den aborder les rivages ». C’est ce type de déclarations qui selon nous, salissent l’image de la France quand elles sortent de la bouche d’un ministre.

    Mais peut être qu’après tout, à l’instar du reste de sa famille socialiste qui voit la France tomber dans l’abîme sans se remettre en question, Jack  a-t-il fait sienne la  formule des squadristes du  fascisme mussolinien : « Me ne frego » (je m’en fous). Nous pas.

    http://gollnisch.com/2015/05/18/nous-pas/

  • Charlie Hebdo s’enlise dans la crise

    La mise à pied de la journaliste Zineb El Rhazoui a ravivé les tensions entre les journalistes qui appellent à une remise à plat de la gouvernance du journal et la direction. Selon Mediapart, Luz envisagerait de quitter la rédaction.

     

    Charlie Hebdo est sous tension. Quelques mois après l’attentat qui a décimé la rédaction, les relations entre la direction et les journalistes se sont envenimées. Dernière illustration en date : la mise à pied de la journaliste Zineb El Rhazoui. Cette dernière a été convoquée pour un entretien visant, selon la direction, à « la rappeler à ses obligations minimales vis-à-vis de son employeur, suite à de nombreux incidents ». La sociologue franco-marocaine s’est dite « choquée et scandalisée ». Plus symbolique encore : selon Mediapart, qui cite des sources internes à la rédaction, « le dessinateur Luz a confié récemment qu’il n’en pouvait plus, et a annoncé son départ pour septembre ». Luz qui fait d’ailleurs l’objet d’attaques sévères de la part de Jeannette Bougrab, ex-compagne de Charb, qui le qualifie d’ « usurpateur » dans un entretien à Valeurs Actuelles.

    Toutes ces tensions ont pour point de départ les 30 millions d’euros récoltés en dons, aides et ventes, et dont la gestion est concentrée entre les mains de trois actionnaires : les parents de l’ex-directeur de la rédaction Charb, qui détiennent 40% du titre, Riss, le dessinateur et nouveau directeur de la publication (40%) ainsi que le directeur financier Eric Portheault (20%). Dès le mois de mars, des salariés, réunis en collectif, réclamaient une remise à plat de la gouvernance afin d’instaurer une structure de capital beaucoup plus collégiale. Une demande qui selon l’avocat du titre, avait « navré » la direction. « Tout cet argent fait plus de mal que de bien », déplorait-il. [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Charlie-Hebdo-s-enlise-dans-la