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France et politique française - Page 3600

  • La GPA bientôt imposée à la France par l’Union européenne

    La semaine dernière le Tribunal de Grande Instance de Nantes a obligé la transcription sur les registres de l’état-civil des actes de naissance de 3 enfants nés à l’étranger par GPA (qui est pour le moment, interdite en France).

    Désavouant ainsi les jugements rendus par le parquet de cette même ville, le TGI a considéré que la primauté de l’intérêt supérieur de l’enfant avait priorité sur l’intérêt général, obéissant ainsi aux arrêts rendus par la CEDH (Cour européenne des droits de l’homme).

    Le gouvernement français se trouve devant une situation intenable entre la loi nationale et la législation européenne.


    En octobre 2014 notre Premier Ministre affirmait : « La reconnaissance des enfants nés par GPA restera interdite en France »

    Ce n’est plus qu’une question de temps et cela malgré l’opposition et les déclarations de Manuel Valls : « Il est inimaginable d’automatiser la retranscription des actes de naissance étrangers aux régistres d’état-civil français, ce qui équivaudrait à accepter et normaliser la GPA »

    Et nos lois l’interdisent formellement.

    La France européenne n’est plus maîtresse de ses décisions ni de ses lois puisque, quand elle les applique l’Europe la condamne.

    En matière d’état-civil le parquet de Nantes était, jusqu’à présent, seul compétent pour toute la France du fait de la présence dans cette ville du service national qui lui est dédié. Il s’était opposé à la transcription des actes de naissance d’enfants nés en Ukraine, en Inde et aux USA.

    Notre justice, jusqu’à aujourd’hui, considérait que l’autorisation de la GPA en France porterait atteinte à l’état-civil de l’enfant car elle serait assimilée à une supposition d’enfant : donc une infraction qui condamne le fait de prêter à une femme un accouchement qui n’a pas eu lieu.

    Pour cette décision la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) en juin 2014 : notre pays n’avait pas le droit de refuser la transcription d’actes d’état-civil pour des enfants nés par GPA aux Etats-Unis.

    La Cour européenne avait décrétée que : « Si la France avait le droit d’interdire la GPA sur son territoire, elle ne pouvait porter atteinte à l’identité des enfants nés de mères porteuses à l’étranger en refusant de les reconnaître. »

    Il s’agit là d’un véritable et grave problème pour notre pays car on donne ainsi la nationalité française à des enfants nés hors de France, puisque cette nationalité française serait acquise de droit quand l’un des deux parents est français et devrait donc être officialisée, en attendant l’autorisation de la GPA !

    La France n’aura pas d’autre choix que d’accepter un jour prochain la « gestation pour autrui » respectant ainsi la justice européenne qui a une valeur supérieure à nos législations internes.

    Et cela sans aucun doute à la très grande satisfaction de la Garde des Sceaux, Christiane Taubira qui, après le mariage pour tous verra le feuilleton se poursuivre avec la PMA puis la GPA et puis plus tard ??

    Le gouvernement français se trouve devant une situation intenable entre la loi nationale et la législation européenne.

    Dans l’état actuel des choses il ne peut que s’incliner devant le diktat européen (*).

    Manuel Gomez, 18/05/2011

    Note : « Après l’espoir, la douche froide. Le parquet de Nantes vient de faire appel des jugements rendus le 13 mai lui ordonnant d’inscrire à l’état civil français les actes de naissance de trois enfants nés par gestation pour autrui (GPA) à l’étranger: en Ukraine, en Inde et aux Etats-Unis. »
    (Libération.fr – 18/05/2015 – 19.40)

    http://www.polemia.com/la-gpa-bientot-imposee-a-la-france-par-lunion-europeenne/

  • Colloque Annuel du Réveil Français

    Le Réveil Français, Groupe de réflexion stratégique au profit de toutes les organisations patriotiques, vous invite à son colloque annuel le samedi 13 juin 2015

    FIAP Jean MONNET, 30 rue Cabanis – 75013 PARIS Saint-Jacques

    Venez nombreux rechercher des solutions concrètes pour la France

     

    AU PROGRAMME :

    Introduction (Olivier DEJOUY)

    Politique étrangère (Elie HATEM)

    Défense (Jean-Marie FAUGÈRE, Général d’armée (2s) et le Colonel Jacques HOGARD (cr))

    Faut-il sortir de la zone euro ? (Bernard LEDUC)

    Immigration/Intégration (Camel BECHIK)

    l’Éducation (Anne COFFINIER – Fondation pour l’École et Espérance banlieue)

    Environnement – Écologie humaine (Denis BLANC et Patrice VERMEULEN)

    Anthropologie et Société (Guillaume de PRÉMARE)

    Conclusion (Axel TISSERAND

    Voir le programme détaillé

    Inscription en ligne

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Colloque-Annuel-du-Reveil-Francais

  • Christiane Taubira, la coquille vide

    Tout en elle sonne creux : ses joutes oratoires, ses postures d’opprimée, ses plaidoyers de pasionaria de l’antiracisme. Excessive, donc insignifiante.

    Tout en elle sonne creux : ses joutes oratoires, ses postures d’opprimée, ses plaidoyers de pasionaria de l’antiracisme. Excessive, donc insignifiante. Christiane Taubira a beau passer sa vie à se victimiser, elle est tout sauf la cible des xénophobes qu’elle s’applique tant à incarner. Elle est même exactement le contraire : un mauvais garde des Sceaux qui ne doit sa longévité ministérielle qu’à son statut de minorité visible. Si Christiane Taubira était efficace, elle ne serait pas attaquée. Si Christiane Taubira était blonde aux yeux bleus, elle ne serait plus au gouvernement.

    La justice selon Christiane Taubira, c’est la fin des peines plancher pour les récidivistes, les peines de substitution pour éviter aux racailles le traumatisme d’un séjour en prison ; c’est s’opposer à ce que l’administration pénitentiaire puisse procéder à des écoutes ; c’est sept ans de cabane pour le buraliste de Lavaur qui a abattu un cambrioleur ; c’est une circulaire qui demande la plus grande fermeté face aux actions des Bonnets rouges ; c’est six mois ferme pour un salaud de souchien qui avait commis un tag pro-France ; 

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  • Manuel Valls fut membre de la loge maçonnique "ni maîtres ni dieux"

    Lu sur ce blog franc-maçon :

    Une-LExpress-20-mai-2015-226x300"Le long passage de Manuel Valls au Grand Orient de France, de 1989 à 2005, est très étonnant à au moins deux titres. Primo le fait que l’actuel Premier ministre n’en parle jamais, pas plus que les journalistes qui signent des biographies ou des portraits de lui dans la presse écrite ou audiovisuelle. Deusio, par le choix de sa loge-mère, « ni maîtres ni dieux», où il fut initié en 1989, un atelier de trublions, de rebelles, de libertaires, d’anarchistes, de socialistes autogestionnaires ou de communistes… Surprenant pour ceux qui voient en lui à Matignon l’incarnation du social-libéralisme sécuritaire. Au terme de plusieurs semaines d’enquête, L’Express publie ce 20 mai un dossier de couverture titré «Un franc-maçon nommé Valls».

    Contrairement à une légende logique mais fausse, son ami de trente cinq ans Alain Bauer n’est pour rien dans l’entrée en maçonnerie de Manuel Valls. Bauer a été initié en 1981 au GODF avant de devenir Grand Maître en 2000. Il assure n’avoir jamais parlé de franc-maçonnerie avec son ami Manuel jusqu’en 1995. J’ai découvert que le parrain de Manuel Valls fut en fait le rocardien Jean-Pierre Antebi, à l’époque Grand Secrétaire aux Affaires extérieures au Conseil de l’ordre du GODF, et que les deux hommes ont été présentés par le frère Yves Colmou (27 ans plus tard, il est aujourd’hui l’un de ses plus proches conseillers à Matignon). C’est Antebi qui a entraîné Valls dans la loge qu’il avait contribué à fonder en 1986, « ni dieux ni maîtres ».

    Dans mon article, je raconte l’histoire singulière de la création de cette loge «poil à gratter» pour laquelle le Grand Maître de l’époque Roger Leray a manifestement eu plaisir à allumer les feux en 1986. Il est rare que la naissance d’une loge soit un tel événement. Exceptionnel également qu’un atelier soit lancé avec la lecture d’une charte, un texte audacieux, percutant. Et toujours en vigueur. J’en publie dans L’express de larges extraits.

    J’ai pu rencontrer plusieurs anciens vénérables maîtres (qui se faisaient appeler «maillet d’Orient») de Ni maîtres ni dieux où Manuel Valls venait «s’encanailler», alors qu’il était déjà un socialiste ambitieux, conseiller au cabinet de Michel Rocard, à Matignon.

    Dans ce dossier que publie L’Express, je dresse le portrait du parrain de Valls, toujours resté dans l’ombre, Jean-Pierre Antebi, un courtier en assurances partagé entre trois passions militantes :le PS, le GODF et la Licra. Un homme haut en couleurs emporté par la maladie en 2007, à l’âge de 64 ans. Il était si fier de sa recrue pour laquelle il voyait il y a un quart de siècle un destin de président de la République !

    Manuel Valls restera six ans et demi à «ni maîtres ni dieux» avant de changer de loge fin 1995, car les jours des tenues (réunions) deux fois par mois n’étaient pas compatibles avec ses obligations au siège du PS. Là, il ne cherche pas midi à quatorze heures : il demande à Alain Bauer d’organiser son transfert dans la loge dont il est le vénérable maître, L’Infini maçonnique. Tout ce récit permet de mieux comprendre quel animal politique il est devenu -d’Evry à Matignon-, sa colonne vertébrale, ses valeurs, ses convictions. Il manquait une pièce au puzzle Valls."

    Michel Janva

  • Médias français: le bal des hypocrites

    La mise à l’écart de Caroline Fourest d’une émission phare de l’audiovisuel français, n’est qu’un éclair de lucidité qui ne doit pas faire illusion. Nos médias ont mis à l’index un individu. Ils n’en poursuivront pas moins leur propagande.

    Caroline Fourest est sans doute largement méconnue du grand public russe. Pour les Français, elle est en revanche incontournable. Journaliste de radio (France Culture, France Inter), de télévision (La Chaîne Parlementaire-LCP), de presse écrite (nombreuses publications dans le Monde, Charlie Hebdo…), c'est une cumularde des médias, émargeant dans une foule de rédactions. Figure de proue de la communauté homosexuelle, féministe tendance haineuse, laïcarde jusqu'à « bouffer du curé», cette militante libertaire, affirmant son ancrage à gauche, appartient au petit cercle des leaders d'opinion définissant dans notre pays ce qui est politiquement correct et ce qui ne l'est pas. A ce titre elle a, depuis des années, pris toutes les libertés avec la vérité, y compris vis-à-vis de la Russie et de Vladimir Poutine, le « russian bashing » étant l'un des exercices favoris de la presse française.

    C'est elle qui, il y a un peu plus d'un an, avait affirmé sans aucune preuve que les séparatistes du Donbass avaient arraché les yeux de trois prisonniers ukrainiens. Cela lui avait déjà valu les critiques de quelques journalistes soucieux de vérité et un avertissement du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA), gardien théorique de la déontologie des médias.

    Cette mise en demeure n'avait bien entendu été suivie d'aucun effet du point de vue de la présence médiatique de Caroline Fourest. Dans la mesure où, critiquant la Russie et les séparatistes du Donbass, elle s'inscrivait dans la lutte entre le camp du bien (l'Occident libéral-libertaire) et l'axe du mal (grossièrement un axe supposé unissant la Russie, ses alliés, le Front National et autres « eurosceptiques » de tout poil), elle avait aussitôt bénéficié d'une complète absolution de toutes les rédactions. Personne alors ne relevait que sa proximité avec le leader des FEMEN, l'ukrainienne Inna Shevchenko, à laquelle elle a consacré un livre d'amoureuse transie, était peut-être de nature à influer son jugement. On ne mêle pas, n'est-ce pas, vie privée et vie publique…

    Caroline Fourest est aujourd'hui critiquée pour un péché relativement véniel —elle a encore menti sur une affaire de justice la concernant — comparativement aux énormités qu'elle a tranquillement asséné par le passé sans que personne ne la fasse taire.

    Mais les conditions qui ont présidé à sa mise en accusation sont elles-mêmes révélatrices des règles implicites régissant la liberté d'expression dans les médias français.

    Ceux-ci ont titré sur le « mensonge de trop », de Mademoiselle Fourest. Cela signifie qu'ils étaient parfaitement conscients de tous ceux qui avaient précédé tout en continuant à l'inviter sur leurs plateaux, à leurs micros, dans leurs colonnes.

    Quant à la mise en accusation en elle-même, seule les personnalités des procureurs qui l'ont instruite l'ont rendue possible. Qui sont-ils? Aymeric Caron et Laurent Ruquier, respectivement intervenant et présentateur-producteur de l'émission « On n'est pas couché ». Quel est le concept de cette émission? Simple: il relève de la fosse aux lions. Tous les samedis soirs artistes officiels, tendance bande à Goldman-restos du cœur, chroniqueurs-provocateurs adeptes de « l'esprit Canal », journalistes bien-pensants type Apathie-Quatremer, reçoivent un invité venu défendre ses positions politiques, son livre, son film ou son dernier album. S'ensuit suivant les cas une grand-messe de l'autosatisfaction, grand moment de « vivre ensemble » entre personnes qui pensent tous la même chose, ou, a contrario, une curée impitoyable vis-à-vis de l'invité susdit. On assiste dans ce cas à la résurrection de ce qu'ont dû être les tribunaux populaires du Kampuchéa démocratique ou les procès de Moscou en 1936-1938. L'invité, désormais accusé, est raillé, critiqué, traîné dans la boue. Dans le rôle du procureur général opère Aymeric Caron, journaliste de gauche sélectionné pour ses talents de Vichinsky. Avec un plaisir évident il déchiquette l'adversaire, le condamnant dans le pire des cas à un ostracisme médiatique bien souvent synonyme d'ostracisme professionnel. Laurent Ruquier ponctue cet exercice de sadisme public de ses ricanements complices, de petites blagues assassines ou de jugements péremptoires, soutenant l'accusation, Torquemada d'opérette.

    Disons-le tout net, ceux qui se rendent à cette émission en sachant pertinemment qu'ils ne rentrent pas dans le moule idéologique des animateurs savent ce qui les attend et, à ce titre, n'ont que ce qu'ils méritent.

    C'est pourquoi Caroline Fourest s'y est sans doute rendue en confiance. Entre gens de gauche, personnalités emblématiques des réseaux homosexuels et pontifes de la bien-pensance, on ne s'assassine pas en direct.

    Mais c'est précisément, uniquement, parce que ceux qui l'ont mis en accusation n'étaient en rien soupçonnables d'appartenir au camp des affreux réactionnaires de droite, tendance catholiques homophobes, ou aux ignobles « islamo-gauchistes », avec lesquels Mademoiselle Fourest aime ferrailler, que cette fois-ci le couperet est tombé. Seuls ceux qui pensent dans la ligne du parti sont habilités à juger.

    C'est pourquoi il ne faut pas se faire trop de souci pour Caroline Fourest. Ceux qui condamnent sont aussi ceux qui ont l'autorité pour réhabiliter, a fortiori lorsqu'il s'agit de sauver la tête d'un fidèle militant.

    Car c'est bien de militantisme qu'il faut parler lorsqu'on évoque la presse française, non de journalisme. Il est facile de critiquer le contrôle que le Kremlin exercerait sur tous les médias russes (les lecteurs de Vedomosti, Kommersant, Novaïa Gazeta ou les auditeurs de l'Echo de Moscou n'ont peut-être pas tout à fait cette vision). Il est moins fréquent d'entendre que les médias français n'ont pas besoin de contrôle parce que, hormis une poignée de rédactions, ils défendent tous le même créneau et s'autocensurent fort bien eux-mêmes. Massivement ancrés à gauche, les journalistes français n'ont nul besoin de faire l'objet d'un contrôle gouvernemental. Une telle mesure, vis-à-vis d'une clientèle électorale influente, serait contre-productive de la part d'une administration socialiste. Quant aux journalistes appartenant à des rédactions de droite, ils n'en sont pas moins d'accord sur l'essentiel avec leurs confrères de gauche. Que l'on se proclame social-démocrate ou démocrate-chrétien, le soutien à la nécessité de rester dans l'Euro, au libéralisme du point de vue économique, au libertarisme du point de vue social, à la vision strictement marchande de la construction européenne, à l'amitié transatlantique inconditionnelle, que ce soit dans le cadre de l'OTAN ou du TAFTA, relève du dogme. Ecartez-vous de ce credo et vous serez jugé pour hérésie, condamné, écarté sans ménagement. Les journalistes français n'ont donc pas besoin d'être muselés: ils coupent eux-mêmes les têtes qui dépassent.

    La presse française, si critique vis-à-vis de la presse russe qui serait, à l'en croire, un pur instrument de propagande du Kremlin, agit dans les faits comme l'Union des Ecrivains aux plus beaux jours du stalinisme, pratiquant l'anathème, organisant la marginalisation des hétérodoxes. Nos Pasternak, nos Grossman, s'appellent Zemmour, Onfray, Houellebecq, Michéa… Tous parviennent encore à s'exprimer. Mais tous, peu à peu, voient le cercle de ceux qui sont disposés à leur donner la parole se restreindre.

    - Source : Philippe Migault
  • Congrès du PS : Hollande et Valls redoutent une sanction

    Au travers du score de la motion majoritaire se joue la poursuite ou non de réformes voulues par Hollande et Valls.

    C'est assurément une bonne nouvelle pour l'exécutif qui défend bec et ongles ses réformes et revendique depuis de longs mois le maintien du cap économique. Mais c'est une nouvelle qui arrive bien tardivement et semble encore trop fragile pour changer la donne du prochain congrès du PS, du 5 au 7 juin à Poitiers, modifier les équilibres et les rapports de forces au sein du parti. À entendre nombre de socialistes, le regain de croissance de 0,6 % enregistré par l'économie française au premier trimestre, sans conséquence à ce stade sur le niveau de chômage, n'aura pas de réel impact jeudi, lorsque les adhérents socialistes se rendront dans les sections PS pour départager les quatre motions en lice.

    Un élu socialiste, proche du chef de l'État, estime ainsi que «les militants ne vont pas changer d'avis». «Jean-Christophe Cambadélis (le premier secrétaire du PS et premier signataire de la motion A, à vocation majoritaire, NDLR) est très lent. Ces chiffres sur la croissance ne sont pas l'argument de la dernière minute du congrès», affirme-t-il. Ce que confirme le député PS Christophe Borgel, en charge des élections au sein du PS. «S'il doit y avoir un effet sur les votes des militants, il sera assez marginal. Quand un parti perd des adhérents, beaucoup de ceux qui restent ont un avis déjà formé, une réelle inclinaison.»

    À l'Élysée aussi, on ne se berce pas d'illusions. «Tout ce qui montre que la politique que l'on mène donne des résultats aide au rassemblement de tous les Français et de la gauche. Cela permet d'apaiser les choses, cela crée de l'entraînement», analyse un proche conseiller du chef de l'État. «Mais je ne pense pas du tout que cela aura un effet sur le vote du congrès», ajoute-t-il toutefois. Le vote n'a lieu que jeudi. Mais tout se passe comme si, au sommet de l'État, les dés étaient déjà jetés pour ce congrès qui intervient après trois années d'une présidence socialiste marquée par quatre échecs électoraux successifs et une dégradation sans précédent de l'emploi. François Hollande et Manuel Valls savent déjà que le score de la motion majoritaire sera, cette fois, bien en deçà de celui du congrès de Toulouse, organisé dans la foulée de la présidentielle de 2012 (68 %).

    Loin du plébiscite

    Benoît Hamon et Arnaud Montebourg ayant quitté le bateau amiral pour faire alliance avec les frondeurs, beaucoup jugent que la motion A réaliserait un score de 54 % à 56 %, toutes choses égales par ailleurs. Autant dire que l'on est bien loin du plébiscite. Est-ce pour cette raison que le président et le premier ministre ont choisi de se tenir à l'écart de la grand-messe socialiste, après être parvenus à sauver les meubles en réussissant à convaincre Martine Aubry de rallier la motion A? C'est en tout cas l'impression que souhaitent donner les deux têtes de l'exécutif. «Aubry, c'était il y a plusieurs semaines. Maintenant, on est dans une phase du congrès qui appartient aux militants, pas au président et à l'exécutif», souligne un proche de Hollande, en faisant valoir que celui-ci «s'est concentré sur ses déplacements présidentiels en France et à l'étranger», depuis le ralliement de la maire de Lille à la motion majoritaire. Valls s'emploie aussi à apparaître comme détaché. Si le premier ministre «militant» a participé la semaine dernière à un meeting à Cenon (Gironde), il n'en a pas fait d'autre. Et, à ce stade, aucune autre réunion militante n'est inscrite à son agenda.

    Ce n'est pas vraiment une surprise. Matignon répète depuis des semaines que son statut de chef de la majorité place Valls au-dessus du grand rendez-vous socialiste. «Il ne met pas les mains dans le cambouis du congrès. Il ne passe pas son temps à négocier ceci ou cela», résume Francis Chouat, le successeur du premier ministre à la mairie d'Évry. Un élu socialiste ironise: «Il ne pouvait pas non plus rester totalement à l'écart. Il doit montrer qu'il a aussi contribué au résultat.» Ou, si le résultat est mauvais pour la motion A, ne pas être celui qui s'est le plus investi… C'est donc à Jean-Christophe Cambadélis «d'assurer le succès de la motion majoritaire et la réussite du congrès», souffle un socialiste.

    À ce stade, Hollande et Valls, à l'instar de nombreux socialistes, sont perplexes sur les résultats à venir. C'est, à n'en pas douter, une source d'inquiétudes au sommet de l'État. Les enjeux sont, il est vrai, cruciaux. Le parti qui sortira de ce congrès est celui qui accompagnera le président sortant en 2017. C'est également ce parti, aux contours et au centre de gravité différents de ceux qui étaient sortis du congrès de Toulouse, qui soutiendra ou non les réformes que compte bien poursuivre l'exécutif. «Si la motion A faisait 60 %, Hollande et Valls seraient vraiment très contents», glisse un élu. Le président et le premier ministre se gardent bien évidemment de tout pronostic. «Il nous faut une majorité claire» pour la motion A de Cambadélis, martèle-t-on à l'Élysée, sans plus de précision.

    Que faut-il entendre par «majorité claire»? «Plus de 50 % des voix pour la motion A», répondent bon nombre de socialistes engagés dans cette motion aux côtés de Valls. Cet objectif manque bien évidemment de souffle et d'ambition. Comme si l'exécutif voulait se prémunir d'un trou d'air dans le parti. Ou jouait à se faire peur pour mieux se réjouir une fois les résultats connus.

    Anne Rovan Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFEAuplkAdSkayNqS.shtml

  • Parlez-vous le Valls ?

    Yves Daoudal nous propose un exercice de traduction sur son blog :

    Manuel Valls :

    « La République a fait l’école, et l’école a fait la République. »

    Si l’on quitte la mythologie et le négationnisme pour se tourner vers l’histoire vraie, cela donne :

    « La Troisième République a fait l’école laïque et laïciste, et a expulsé les congrégations enseignantes qui faisaient l’école depuis très longtemps, et l’école laïque a perpétué une République laïcarde qui ne cesse de s’écrouler au fur et à mesure qu’elle bafoue davantage l’identité française qu’elle méprise et détruit. »

    Philippe Carhon

  • Sophie Marceau : être aimée par les Français lui suffit

    Quand on a une Sophie Marceau, on la protège comme une espèce en péril, on ne risque pas de la faire fuir.

    […] Si Sophie Marceau n’est pas de droite, elle pourrait l’être. Tant elle tranche dans un univers où seul l’intelligent et brillant acteur qu’est Christian Clavier lui tient compagnie. Si on oublie les anciens Jean-Paul Belmondo et l’évolutif Alain Delon.

    La gauche, dans les milieux artistiques, fait partie de la panoplie et il serait inconcevable que dans la multitude des entretiens où on demande aux acteurs de donner leur avis sur ce qu’ils ne connaissent pas, des poncifs mais progressistes, des banalités lourdes de sens, des dénonciations faciles et des propos convenus ne soient pas formulés. Avec toujours un zeste de révolte et de revendication. Cela fait toujours bien dans le confort et le luxe.

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  • Réforme du collège : Vallaud-Belkacem contre-attaque

    À l’avant-veille d’une journée de grève dans le monde enseignant, le ministre de l’Éducation nationale a défendu sa très controversée réforme du collège, d’inspiration bourdieusienne et pédagogiste. En proie aux critiques de l’opposition de droite, Najat Vallaud-Belkacem a dénoncé « Leur malhonnêteté intellectuelle ». Le Premier ministre Manuel Valls a volé au secours de son ministre en lançant à ses détracteurs une injonction aux accents orwelliens « Que l’on m’explique en quoi excellence et égalité sont inconciliables ! ».
    Décidément, la défense de notre culture ne fait vraiment pas partie de l’ADN socialiste, à l’image du premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis qui a déclaré dans une émission de radio de Frédéric Haziza « Je ne sais pas ce qu’est l’identité française. Je connais l’identité de la République ».

    Le Grand Rendez-Vous avec Najat Vallaud… par Europe1fr

    http://fr.novopress.info/

  • 21 mai : conférence de Béatrice Bourges à Chantilly

    Béatrice Bourges, porte-parole du « Printemps Français », Fondatrice du « Collectif pour l’enfant » donnera une conférence sur « Le Printemps de l’Espérance » Jeudi 21,Mai 2015 à 20H00 A l’Hôtel de Ville, salle des conférences, 60500 - CHANTILLY.

    Michel Janva