France et politique française - Page 3598
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Journal du mardi 19 Mai 2015
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L’égalité, cette tromperie républicaine.
La fin d'année scolaire approche et c'est le temps de la préparation des derniers cours de Seconde : entre deux paquets de copies et quelques lectures des journaux du jour, je suis en train de compléter ceux qui porteront sur la Révolution française. Autant dire que je me régale, même si la période n'est pas forcément la plus heureuse de l'histoire de France... En fait, elle est l'une des plus denses et des plus agitées, et m'apparaît de plus en plus comme la trahison des espérances populaires et la prise de pouvoir d'une « classe », d'ailleurs pas du tout homogène, ni dans ses formes ni dans ses idées, que l'on pourrait qualifier, par facilité plus que par réel discernement, de « bourgeoise », à rebours de ce que pensait Maurras (et tant de conservateurs de son temps), qui voulait sauver la bourgeoisie de cette sorte de péché originel révolutionnaire : il y voyait plutôt le fait de déclassés et d'esprits rousseauistes, sans convaincre totalement. Bernanos était plus sévère, et plus lucide, sans doute, sur cette question.
Je me souviens d'une préface de Pierre Chaunu au livre magistral de Victor Nguyen intitulé « Aux origines de l'Action française » dans laquelle il chiffrait aux alentours de « 80.000 » les personnes ayant tiré un profit économique et financier de la Révolution française, ce qui, en définitive, n'est pas beaucoup au regard du sang versé et des souffrances endurées jusqu'au retour des Bourbons sur le trône, en 1814 puis 1815, et cela « sans que 20 millions de paysans ne récoltent mieux qu'une broutille ». Pour une Révolution qui se voulait égalitaire, quel drôle de bilan !
En fait, l'égalité proclamée par les révolutionnaires de 1789 et « appliquée » durant la Terreur de 1793, n'était pas celle des fortunes ni celle des conditions mais devait se comprendre comme, d'une part un grand mouvement d'unification (d'uniformisation ?) au sein de la Nation (celle qui se voulait « Une et indivisible ») qui en finissait avec les « privilèges » provinciaux ou professionnels, d'autre part un mouvement visant à l'égalité de traitement des individus, en particulier par -et devant- la loi, ce qui, pour ce dernier, n'a rien pour me choquer, même si la réalité sera, en ces temps-là, beaucoup moins favorable...
Là où je considère qu'il y a escroquerie, c'est que cet idéal d'égalité cache, le plus souvent, une forme malsaine et détestable de jalousie sociale, et qui pourra se traduire par une terreur (avant même qu'elle ne devienne majusculaire), un vandalisme et un brutalisme (dans le sens que lui donne, sur le plan architectural, le prince Charles d'Angleterre) sans égale mesure dans l'histoire de notre pays jusqu'alors, sauf peut-être au moment des guerres de religion. Il suffit de se promener en France et de constater que, lors des visites de monastères ou de cathédrales, de châteaux ou de beffrois, l'on n'échappe pas à une évocation, parfois discrète et un peu gênée, des « destructions de la période révolutionnaire », quand il serait plus simple et historiquement plus juste de parler des « destructions de la Révolution » elle-même ! La rage égalitaire qui motivait les saccages et les pillages au nom d'une « table rase » qualifiée de « républicaine » m'a toujours effrayé, et je suis d'autant plus sensible aux massacres archéologiques actuels qui ravagent le patrimoine de la Syrie et de l'Irak, que j'y aperçois, à deux siècles de distance, la même fureur contre un passé pourtant millénaire, la même détestation de ce qui n'est pas « l'ordre nouveau » du moment, républicain ou islamiste, la même haine contre les « inégalités protectrices » que sont les diversités familiales, sociales, religieuses ou communautaires.
L'égalité est trop souvent la négation des différences, de l'altérité et des libertés, et non la correction des injustices qu'elle se prétend être, ou que prétendent ceux qui parlent pour elle. Durant la période révolutionnaire, elle fut aussi le paravent d'une confiscation et d'un détournement des fortunes, non pour le partage mais pour la rapine de quelques uns. Quand Balzac s'écriait que « derrière chaque grande fortune, il y a un grand crime », sans doute avait-il à l'esprit ce qui s'était passé dans les années 1790, et que dénonçait Pierre Chaunu : « La Révolution, c'est la distribution d'une bonne partie de la propriété noble (…) à un taux truqué (entre 7,5 et 12,5 % de la valeur du marché de 1789) à 80.000 apparatchiks et affidés. (…) La Révolution c'est aussi le vol ! Et le non-dit. La redistribution au profit d'une nouvelle couche dirigeante d'une catégorie de notables qui comprend les anciens et majoritairement des nouveaux (…). » L'on sait aussi que les grands hommes de la Révolution (hormis les incorruptibles de la Terreur, du moins ceux qui disparurent brutalement de la scène politique en Thermidor) aimaient l'argent, comme Danton qui passe désormais pour le modèle-type du corrompu, ou Fouché, et quelques autres au républicanisme si bien avéré qu'on les vantait jadis dans les manuels d'histoire de la IIIe République...
Deux siècles après, l'on mesure mieux, sans doute, l'imposture égalitaire de la Révolution : l'égalité a beau être inscrite au fronton des mairies et des écoles primaires, il n'y jamais eu autant d'injustices, en particulier sociales, et les citoyens, se sentant trahis, désertent les partis qui se réclament trop bruyamment d'une République qui, en définitive, n'a pas su répondre aux intérêts de tous, une République prisonnière des féodalités de l'Argent qui, désormais, font les élections présidentielles...
Dans le même temps, à défaut de favoriser une certaine et nécessaire justice sociale, la République pratique un égalitarisme niveleur des intelligences, non pour assurer l'égalité des chances mais pour « égaliser » des élèves qui, pourtant, ne demanderaient pas mieux, au moins pour une partie d'entre eux, d'aller plus loin dans l'acquisition de nouvelles connaissances ou dans la curiosité intellectuelle : alors qu'il faudrait se mettre à la portée des élèves et leur donner à la fois l'envie et les moyens de s'élever, l’Éducation nationale, par ses réformes « néopédagogistes » préfère que les professeurs se mettent à leur niveau (ce qui n'est pas du tout la même chose) par des pédagogies « ludiques » ou « informatiques » qui négligent l'effort et la réflexion personnels... Là encore, l'égalité sera un leurre pour les générations futures, juste une « valeur de la République » que l'on apprendra en « éducation à la citoyenneté » (ou « à la laïcité », selon la titulature du moment...), et qui tentera de cacher l'échec d'un système éducatif déjà bien malade...
A moins que... Mais cela, c'est déjà, au double sens du terme, une autre histoire !
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Droite, gauche, même collège (Présent 8358)
Au-delà des polémiques, un demi-siècle d’idéologie
La droite libérale en général et l’UMP en particulier s’en prennent à la réforme des collèges et aux nouveaux programmes que veut imposer le pouvoir, c’est de bonne guerre, l’opposition que peut-elle faire d’autre que s’opposer ? Mais là encore, c’est un trompe-l’œil : entre la droite libérale et la gauche socialiste, il n’y a pas rupture mais continuité.
Cela est éminemment vrai de l’éducation où libéralisme et socialisme révèlent, là aussi, leur gémellité. Il peut y avoir désaccord ponctuel çà et là et modifications cosmétiques, mais leur vision de l’école se déploie dans le même « cercle de la raison » pédagogique et idéologique dont la matrice est le collège unique qu’un ministre de Giscard, René Haby, mit en œuvre en 1977. Cela dans la continuité du plan Langevin-Wallon, du nom de deux universitaires communistes qui furent chargés par le gouvernement du général de Gaulle de « démocratiser l’enseignement » dans le cadre du programme du Conseil national de la Résistance. Leur plan prévoyait un tronc commun pour les élèves de 11 à 15 ans par l’unification des programmes des cours complémentaires, collèges et lycées. C’était la première mouture du « collège unique », la droite n’a rien inventé…
L’égalitarisme forcené de Najat Vallaud-Belkacem entraînant le nivellement par le bas en est le dernier avatar. Mais aucun ténor libéral n’a remis ni ne remet en cause ce collège unique. Bruno Le Maire le souhaite « diversifié », François Bayrou, alors ministre de l’Éducation nationale voulait un collège unique « mais pas uniforme », un de ses successeurs, Luc Chatel disait clairement : « Sur le principe, je ne suis pas favorable à la suppression du collège unique, qui est une vraie avancée. »
L’idée de René Haby était qu’en regroupant tous les élèves, sans distinction, entre la 6e et la 3e, avec le même programme on allait démocratiser l’enseignement, ce collège devenant un « levier de l’égalité des chances ». Le postulat utopique étant celui-ci : en mettant tous les enfants sur la même ligne de départ, tous arriveront au même endroit au même moment.
C’était oublier que, si tous les hommes sont égaux en dignité, ils ne le sont pas en aptitudes, tous les collégiens ne sont pas aptes à poursuivre des études secondaires. Alors, pour ceux-là, on a abaissé le niveau d’exigences dont ont pâti les autres. C’est à ce moment-là que l’apprentissage s’est effondré.Cette dérive égalitaire a abouti au diplôme pour tous, Jean-Pierre Chevènement souhaitant que 80 % d’une classe d’âge obtiennent le baccalauréat, nous y sommes, ou peu s’en faut, et il n’y a jamais eu autant de bacheliers chômeurs. Dans sa volonté de développer « l’égalité des chances » en supprimant les matières et les filières jugées « élitistes », Najat Vallaud-Belkacem ne fait donc que développer la funeste logique qui prospère dans l’enseignement depuis la Libération, sous tous les gouvernements de droite ou de gauche. Les apparatchiks syndicaux et les pédagogues rousseauistes y veillent, qui cogèrent l’école dans notre pays ; les ministres passent, eux restent.
L’UMP, par la voix de Luc Chatel, a promis qu’elle abrogerait les programmes nouveaux quand elle serait de retour aux affaires… comme elle avait promis d’abolir le Pacs et les 35 heures. Si elle n’en fait jamais rien, ce n’est pas d’abord par lâcheté mais par complicité idéologique.Guy Rouvrais
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TVL : Roger Holeindre : "il faut apprendre aux jeunes à aimer la France"
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Les "Républicains" : la synthèse parfaite de Nicolas Sarkozy
De Renaud Dozoul dans Les 4 Vérités :
"Les 28 et 29 mai prochains, les adhérents de l’UMP seront appelés à se prononcer sur le changement de nom du parti, pour devenir, selon le souhait de Nicolas Sarkozy, « les républicains ». Que l’on soit ou non inspiré par la République, on peut reconnaître à son ancien président le sens de la trouvaille. La gauche avait pourtant tout bien préparé. Alors qu’elle n’a plus de programme économique (le seul qu’elle ait jamais eu consistant à augmenter les impôts, ce qui devient compliqué), et bientôt plus de programme sociétal (une fois qu’elle aura marié tout le monde, encouragé le massacre des bébés dans le ventre de leur mère, et tué nos plus vieux qui coûtent si cher, il ne lui restera plus grand-chose à détruire), il lui restait « la République ».
« L’esprit du 11 janvier », les « valeurs de la République » à toutes les sauces, la République en danger par-ci, le « front républicain » par-là, Cambadélis, qui « ne connaît pas l’identité française », mais qui « ne connaît que l’identité républicaine », etc. La défense de la République était son ultime projet, son dernier mantra. Contre les terroristes, contre « tous les extrémismes », contre les réactionnaires, contre les ennemis de la liberté, contre les ennemis de l’égalité, contre les ennemis de la fraternité… Eh bien non. Avec son sourire en coin et son épaule qui saute, Sarkozy pique le bébé sous leurs yeux sidérés.
Alors que la droite, qui traîne depuis 70 ans les acronymes les plus lourdingues, aurait pu trouver encore plus nul que l’UMP, il ringardise tout le monde en un coup: « les républicains ». Le pluriel, en plus de créer une dynamique collective, sonne à la fois à gauche (avec les enfoirés et les verts…) et à droite (avec l’éléphant américain).
C’est, en réalité, la synthèse parfaite de Nicolas Sarkozy. La fascination pour la gauche et pour les États-Unis.Par ailleurs, avec ce choix, il prépare méticuleusement son deuxième tour contre Marine Le Pen. Il y aura donc, d’un côté, les obscurantistes d’extrême droite et, de l’autre, « les républicains ». Après avoir passé 200 ans à menacer les républico-sceptiques d’excommunication, la gauche se retrouve ainsi prise dans son propre piège, et devra manger son chapeau, en appelant à voter pour son antéchrist Sarkozy, au deuxième tour de l’élection présidentielle. On comprend mieux qu’elle crie, qu’elle se débatte, ou qu’elle attaque en justice ! (attaque loufoque et vraiment désespérée, si l’on regarde combien de fois est utilisée la République dans les noms qui ont jalonné l’histoire de la droite depuis 1958, entre l’UNR, l’UDR, le RPR, DLR, ou le PR.)
En face, même Marine Le Pen sourit jaune. Elle qui ressasse à l’envi le slogan UMPS aurait pu jouer de cet aveu de consanguinité. Mais, trop occupée à saper l’héritage contre-révolutionnaire au profit de celui du MRC et du laïcisme, elle risque de ne plus trop savoir sur quel pied danser.Cela dit, le principal ennemi de Sarkozy n’est sans doute ni Hollande, ni Cambadélis, ni Marine Le Pen, mais bien lui-même. Il ne faut pas oublier que, dans son élan, il est capable de se tirer une balle dans le pied tout seul, en prenant non seulement le nom, mais également les idées de la gauche.
Pour le reste, que mes amis royalistes accablés par ce renouveau républicain se rassurent. Nicolas Sarkozy a si brillamment « désacralisé la fonction présidentielle », que je lui fais toute confiance pour définitivement dévaluer la République !"
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Les 3 forces, étrangères et alliées pour liquider la France
La France s’enfonce dans une dictature de plus en plus pesante et orwellienne. La question centrale est de savoir à qui ou à quoi sert cette dictature.
Historique récent
Suite aux attentats des 7, 8 et 9 janvier 2015 à Paris, le Système nous a déroulé la gamme :
Phase1. Attentats, de préférence meurtriers.
Phase2. Sidération-ahurissement de la population.
Phase3. Liquidation des libertés et basculement totalitaire.
La même gamme, bien préparée dans les think tanks, avait déjà été déroulée aux USA, base arrière et quartier général du Système, en septembre 2001. Quoi qu’il en soit, félicitons-nous que la mise en œuvre de la gamme totalitaire en France en janvier 2015 n’a coûté que 20 morts et 22 blessés, alors qu’elle avait coûté 180 fois plus de morts avec les attentats à New York en septembre 2001. Il est vrai que les USA sont un pays qui voit les choses en grand. Nous sommes un petit pays. Qui plus est, le niveau de violence aux USA est considérable, même si la criminalité en France a été multipliée par dix avec l’immigration extra-européenne depuis les années 1960. Rendez-vous compte, 20 morts dans les attentats de janvier 2015 à Paris, c’est le bilan de la mortalité pour un simple weekend de fusillade criminelle entre gangs à Chicago, autant dire pas grand chose pour les USA, qui ont 30 000 à 50 000 morts par balle chaque année. Pour choquer et sidérer les Américains, il en faut beaucoup plus que pour ahurir les braves Français.
C’est donc fait, un nouvel palier dans la liquidation des libertés et de la démocratie formelle a été franchi, dans une belle unanimité UMPS à l’Assemblée (qui n’a plus grand chose de) « Nationale », vestige fossile de l’ancien Etat Français, en cours de démantèlement depuis Maastricht 1992. Votes relatifs à la loi sur le renseignement et la surveillance généralisée des Français : 438 voix pour, 86 voix contre et 42 abstentions, zoom sur les collabos mondialistes étiquetés PS : 252 pour sur 288, zoom sur les collabos mondialistes étiquetés UMP : 143 sur 198. Honte à eux, honte à ces nouveaux collabos du vichysme bruxellois du 21ème siècle.
Pourquoi faut-il instaurer une dictature totalitaire en France ?
Nous décrirons plus loin les forces vouées à la destruction de la France. La raison fondamentale de la mise en place d’une dictature totalitaire en France, c’est que les Français sont de plus en plus en situation de dissidence, de défiance et de rébellion larvée contre le processus de liquidation en cours de leur pays, de leur nation, de leur mode de vie et de la souveraineté qui y était associée.
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Le désastre de l’Education nationale (Claude Meunier-Berthelot)
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Sectaires, menteurs et dingos, l’affligeant spectacle de l’antifrontisme
A l’heure ou le Front National vient de réactiver officiellement lundi sa campagne contre le très nocif traité transatlantique (TAFTA en français ou TTIP en anglais), lancée lors des élections européennes; au moment ou l’affaire Kerviel-Société Générale connait un rebondissement spectaculaire, Jean-Luc Mélenchon lui dénonce…la Cour d’appel de Douai. Celle-ci vient d’annuler la condamnation de Marine Le Pen prononcée par le tribunal correctionnel de Béthune, pour « manœuvre électorale frauduleuse ». En l’espèce le dénouement du procès intenté à la suite du faux tract du Front de Gauche reprenant une vraie formule provocatrice-immigrationniste de M. Mélenchon, qui fut diffusé à Hénin-Beaumont lors de la campagne législative. M. Mélenchon avait envoyé au charbon dans cette affaire, Me Raquel Garrido, militante extrémiste et compagne du monsieur anti FN du Parti de Gauche, Alexis Corbière…cela ne lui a pas porté chance. Homme incontestablement intelligent, mais égaré certainement par la colère, l’ex candidat à la présidentielle de 2012 fustige de manière délirante sur son blogue « la bande des trois, UMP, PS et FN, (qui) a marché la main dans la main pour sauver le soldat Le Pen pourtant prise la main dans le sac ». Et « dénonce le soutien reçu par Madame Le Pen de la part des sommets d’abord UMP puis PS du ministère de la Justice » ! Bref, la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie serait «déjà sous l’emprise du FN avant même les régionales ». Nous en acceptons l’augure !
En fait de complicités inavouables transpartis, transcourants, dans le monde des affaires, de la justice, de la politique, et le frère grand oriental Mélenchon ne l’ignore pas, elles existent bel et bien au sein des fraternelles maçonniques, entre membres notamment de même obédience. C’est un marronnier de la grande presse, avec les dossiers sur l’immobilier et ceux sur le classement des hôpitaux, l’Express en ressort un sur les Francs-Maçons. En fait, pour signaler plus précisément « le long passage de Manuel Valls au Grand Orient de France (GODF), de 1989 à 2005 », lequel est-il écrit, « est très étonnant à au moins deux titres ». «Primo le fait que l’actuel Premier ministre n’en parle jamais, pas plus que les journalistes qui signent des biographies ou des portraits de lui dans la presse écrite ou audiovisuelle» –hormis des esprits libres comme Emmanuel Ratier, NDLR. «Deusio, par le choix de sa loge-mère, «Ni maîtres ni dieux», où il fut initié en 1989, un atelier de trublions, de rebelles, de libertaires, d’anarchistes, de socialistes autogestionnaires ou de communistes… Surprenant pour ceux qui voient en lui à Matignon l’incarnation du social-libéralisme sécuritaire ».
Le spécialiste de la question à l’Express, le frère François Koch auteur de ce dossier, explique sur son blogue qu’il y «dresse (aussi) le portrait du parrain de Valls, toujours resté dans l’ombre, Jean-Pierre Antebi, un courtier en assurances partagé entre trois passions militantes : le PS, le GODF et la Licra. Un homme haut en couleurs emporté par la maladie en 2007, à l’âge de 64 ans. Il était si fier de sa recrue pour laquelle il voyait il y a un quart de siècle un destin de président de la République ».
« Manuel Valls restera six ans et demi à Ni maîtres ni dieux avant de changer de loge fin 1995, car les jours des tenues (réunions) deux fois par mois n’étaient pas compatibles avec ses obligations au siège du PS. Là, il ne cherche pas midi à quatorze heures : il demande à (son ami) Alain Bauer d’organiser son transfert dans la loge dont il est le vénérable maître, L’Infini maçonnique. Tout ce récit permet de mieux comprendre quel animal politique il est devenu –d’Evry à Matignon-, sa colonne vertébrale, ses valeurs, ses convictions. Il manquait une pièce au puzzle Valls ».
Un engagement, cause ou conséquence plus ou moins directe, qui a peut être contribué à façonner la hargne, si ce n’est la haine antinationale d’un Valls qui a révélé l’image inquiétante d’un homme incapable de réprimer ses tremblements de rage quand il s’adressait à Marion Maréchal-Le Pen à l’assemblée nationale. Un Premier ministre qui dissimule sous les plis de l’«engagement républicain» ses combats récurrents contre la France, son âme et ses valeurs. Car sa république qui n’est pas celle des vieux Romains est aussi bien peu française. Sa république à lui c’est la république universelle, sans frontières, hors sol, marchepied d’une gouvernance mondiale «qui fera passer l’humanité de d’ombre à la lumière », selon l’idéologie même de la secte du Grand Orient.
Il est aussi dans l’ordre des choses que l’actuel Grand sachem du GODF, l’extrémiste Daniel Keller, initié comme M. Valls dans une loge d’inspiration anarchiste « Vérité Ni dieu Ni maître », est rappelé le combat fondamental de son officine contre l’opposition patriotique, la nécessité de faire barrage au FN et à Marine à toutes les élections. Dés son entrée en fonction, M. Keller a donc tenu à réaffirmer que «le Front National n’est pas francmaçonniquement compatible » -un avis qui n’est pas partagé par toutes les obédiences maçonniques.
Cette croisade, cette inquisition sectaire là menée contre les défenseurs de notre identité et souveraineté nationales, est certainement de peu d’effet sur un électeur décidé à voter FN et Marine. Mais elle contribue bien sûr à l’hystérie antifrontiste qui croitra inéluctablement affirme Bruno Gollnisch, au fur et à mesure que l’opposition nationale apparaîtra comme susceptible d’accéder au pouvoir, c’est-à-dire de précipiter la chute de ce Système, de mettre à jour ses réseaux, ses fromages, de dévoiler ses mensonges et ses trahisons.
L’utilisation de l’arme absolue, de la désinformation indigne contre les nationaux, la reductio ad hitlerum, est donc tentante pour tétaniser, faire trembler dans les chaumières, susciter les réflexes pavloviens, culpabiliser les mauvais Français qui votent mal.
Fin avril, l’ex médiocre ministre Roselyne Bachelot, reconvertie en mauvaise chroniqueuse dans l’émission de divertissement « Le grand huit », sur la chaîne D 8, disait toute sa colère au motif que le magazine Time avait classé Marine dans la liste des « 100 personnalités » qui compte. Et Mme Bachelot d’en tirer «l’analyse» suivante: «On avait connu Time Magazine plus pertinent mais c’est vrai qu’ils (les rédacteurs de Time) avaient appelé (sic) Hitler dans les personnalités en 1938 donc…». Donc chacun appréciera pour le coup la pertinence de cette comparaison. La piètre Roselyne gagnerait tout de même à parler plus souvent avec son frère!
Dans le même registre insultant, invitée de l’émission d’Europe 1 Le Grand Rendez-vous le 3 mai, Marine a été harcelée par le journaliste-procureur Arnaud Leparmentier sur le fait de savoir si elle irait « à Dachau », «à Auschwitz » pour prouver qu’elle «était en rupture avec son père ». Quant au maître de cérémonie, Jean-Pierre Elkabbach, il a aussi accusé Marine : «vous n’avez pas regardé le film shoah de Claude Lanzmann et vous n ‘avez pas été à Auschwitz il vous reste encore beaucoup de choses (à faire)».. Et M. Elkabach de feindre ensuite de s’étonner que la présidente du FN soit indignée par les sous-entendus de ses interlocuteurs !
Le pompon, comme souvent, a été décroché dernièrement haut la main par deux vieux militants antifrontistes qui utilisent le mensonge avec un art consommé, à savoir Serge et Beate Klarsfeld. Invités de l’émission PolitiqueS de Serge Moati jeudi dernier sur LCP, les deux époux ne sont pas contentés de rabâcher leur vision du régime de Vichy, qui n’est pas partagée, très loin s’en faut, par de très nombreux historiens honnêtes et sérieux.
Une entrée en matière qui a surtout permis à «Serge» de rappeler que tous deux restaient «très engagés dans le combat contre les Le Pen car Marine Le Pen a une petite chance pour les élections présidentielles mais ce serait une catastrophe pour la France. Aussi il faut absolument que le deux partis qui ont bâti la France après la défaite, après Vichy, restent en place et soient numéro un et deux aux élections et pas un parti extrémiste, démagogue qui profite de la crise, des peurs (…) » . Et M. Klarsfeld de préciser encore, sans être contredit par un Serge Moati opinant du chef, bien que connaissant pourtant parfaitement la famille Le Pen et le Front National, « qu’il ne faut pas croire que le FN va protéger (les Français) contre le terrorisme musulman. Il lancera des opérations policières contre les juifs aussi ; beaucoup de de juifs croyaient que Hitler était un barrage contre le bolchevisme et ont a vu la suite … ».
A ce degré hallucinant de propagande caricaturale, on peut légitimement penser que celle-ci a, quand même, certainement l’effet inverse à celui recherché par ses initiateurs. Mais ne dit-on pas que Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre ?
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Régionales : Les négociations entre l'UMP et l'UDI
Extrait d'un article de Minute :
"«L’éternel problème avec les centristes, c’est qu’ils obtiennent beaucoup d’élus avec peu de militants », lâche quelque peu désabusé un cadre de l’UMP. Rappelons que l’UDI (présidée par Jean-Christophe Lagarde depuis le retrait de Jean-Louis Borloo) dispose de 30 députés, 40 sénateurs, 14 présidents de conseils départementaux (à comparer avec le Modem de François Bayrou qui ne dispose plus que de deux députés et trois sénateurs). Les dirigeants de l’UDI revendiquent donc trois présidences de régions: la Bourgogne- Franche-Comté, le Centre-Val-de-Loire et la Normandie.
En Bourgogne-Franche-Comté, c’est l’ancien ministre libéral François Sauvadet, 62 ans, ancien médecin, député et président du conseil départemental de la Côte d’Or qui revendique la présidence de la future assemblée régionale. Il a trouvé sur son chemin l’ancien ministre UMP de la coopération François Joyandet, 61 ans, actuel sénateur gaulliste de la Haute-Saône où il fut longtemps patron de presse locale. [...] Le « Figaro Magazine » a publié un sondage sans appel: une liste UMP d’Alain Joyandet obtiendrait 23 % au premier tour contre 9 % seulement à une liste centriste menée par François Sauvadet. Autant dire que c’est plié…
L’ancien ministre de la Défense et actuel député UDI de l’Eure Hervé Morin, 53 ans, brigue lui – assez mollement il faut bien le dire – la présidence de laNormandie réunifiée. Face à lui, un député UMP de Seine-Maritime proche de Nicolas Sarkozy et de Laurent Wauquiez, Françoise Guégot, 52 ans. Cette dernière a obtenu aux forceps l’investiture de son parti contre Bruno Le Maire, qui, en retour, soutient ouvertement Hervé Morin… [...] Sauf accident de dernière minute, c’est pourtant bien Hervé Morin qui devrait être désigné tête de liste[...]
La région la plus certaine de tomber dans l’escarcelle des centristes est probablement le Centre-Val-de-Loire, aux limites demeurées inchangées. Président du groupe UDI à l’Assemblée nationale et député d’Eure-et-Loir depuis 2007, Philippe Vigier lorgne sur la place. [...] En face de Vigier, on trouve Guillaume Peltier, 38 ans, simple maire de Neung-sur-Beuvron mais ancien secrétaire général du MPF de Philippe de Villiers et ancien vice-président de l’UMP. Peltier a emporté le titre de chef de file de l’UMP sur l’ancien ministre libéral Hervé Novelli. Parmi les poids lourds de la région, seul le maire UMP de Chartres, Jean-Pierre Gorges, s’oppose à la nomination de Philippe Vigier comme tête de file UMP-UDI. [...]
Pour céder la présidence de la Normandie et du Centre-Val-de-Loire à l’UDI, Nicolas Sarkozy exige que Chantal Jouanno retire sa liste en Ile-de-France. [...]"
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Mosquée de Mantes-la Ville : Le Bloc identitaire se mobilise
Plusieurs projets de construction de mosquée se développent à Mantes-la-Ville. L’un d’eux a été bloqué par le maire (FN) nouvellement élu, Cyril NAUTH, conformément à son engagement de campagne : initialement prévu dans la commune de Mantes-la-Ville, c’est finalement à la CAMY (Communauté d’agglomération de Mantes-en-Yvelines) qu’a eu lieu ce soir le vote pour la cession de l’ancienne trésorerie de Mantes-La-Ville pour en faire une mosquée, sous l’impulsion du préfet des Yvelines, ancien conseiller UMP de Nicolas Sarkozy.
Appuyant l’opposition du maire à ce projet de mosquée, les militants du Bloc Identitaire sont allés recouvrir d’autocollants « Pas de mosquée chez moi ! » les abords du siège de la CAMY à Magnanville (78), où doit avoir lieu le vote. Le Bloc Identitaire s’engage dans la bataille et annonce d’ores et déjà de futures actions à Mantes-la-Ville et ses environs si la CAMY confirme ce soir la transaction.