Le Système, cette caste qui contrôle les pouvoirs, ne maîtrise plus ses coups. Contre le peuple qui se réveille, les « élites » tiennent des propos de guerre civile. Elles usent de l’assommoir pour faire taire les protestataires, à quelques jours de l’échéance présidentielle. La haine, qui déborde des accusations portées par ces « humanistes », dit le mépris dans lequel ils tiennent près de la moitié du corps électoral, assimilé à des sous-citoyens. Samedi, lors du meeting clairsemé du président-candidat à Marseille, Mourad Boudjellah, soutien du macronisme, a déclaré : « A tous ceux qui votent Front National (sic), regardez vous, vous êtes racistes ». Ce lundi, dans Libération, la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, assure que Marine Le Pen veut « mettre au pas les artistes, les journalistes et les responsables d’institutions culturelles ». Vendredi, dans Le Parisien, 500 personnalités du monde de la culture ont appelé à voter contre « la xénophobie et le repli sur soi », en assurant : « Nous ne mettons pas sur le même plan la démocratie et le populisme ».
France et politique française - Page 813
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Le précédent Trump : « Le peuple n’écoute plus ses élites »
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Les entretiens du PdF - n°28 - Didier Rochard (17/04/2022)
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LE DANGER N’EST PAS LE POPULISME, MAIS L’OLIGARCHIE QUE NOUS SUBISSONS !
Le Nouvel Observateur, l’OBS, pour faire “chébran” offre toujours le spectacle d’une prétention sans mesure : la gauche caviar aime à se parer de références culturelles et à s’enorgueillir de l’autorité des spécialistes reconnus. C’est ainsi que récemment Marc Lazar, professeur d’histoire et de sociologie politique qui dirige le Centre d’histoire de Sciences-Po et préside la School of Government de la Luiss (Libre Université internationale des Etudes sociales, Rome), a été brandi comme un étendard dans la guerre sainte contre Marine Le Pen. Il est l’auteur, avec Ilvo Diamanti, d’un ouvrage au titre barbare : “Peuplecratie”. En bon français, et avec l’équilibre de ses deux racines grecques, le mot est “démocratie”, mais ce néologisme moche entend justement souligner la dérive de la démocratie en France et en Europe.
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MEETING RATE ET DESERTE DE MACRON A MARSEILLE : LE 2è TOUR SE PRESENTE MAL
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« Signe incroyable » sur l’affiche de Marine Le Pen : le complotisme macroniste a frappé
Gabrielle Cluzel sur BVoltaire
Ce mardi matin, Nicolas Vanbremeersch, conseiller en communication numérique ayant son rond de serviette dans nombre de grands médias, a dénoncé sur son compte Twitter (certifié) ce qu’il appelle un « signe incroyable » (sic) : sur la toute nouvelle affiche de campagne de Marine Le Pen. On y voit la candidate souriante adossée à un bureau, les mains en appui sur le plateau en bois derrière elle. Nicolas Vanbremeersch a fait un gros plan sur la main droite et il est formel : dans les trois doigts posés, bien droits et le pouce qui rejoint comme négligemment l’index, Nicolas Vanbremeersch a immédiatement reconnu le « signe de reconnaissance utilisé par toute l’extrême droite mondiale ».
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Après un contact téléphonique entre Gérard Larcher et son homologue algérien et l’appel de la Grande mosquée de Paris à voter Macron, le quotidien El Watan estime que «les Français d’origine algérienne peuvent faire basculer le résultat de l’élection»
Dans un article sur l’élection présidentielle en France, intitulé « L’Algérie a choisi son camp », le quotidien algérien El Watan estime que « les deux candidats en lice pour le second tour sont conscients que, quoique minoritaires, les Français d’origine algérienne peuvent faire basculer le résultat de l’élection. » Le président Macron avait besoin de signaux d’Alger pour la communauté algérienne en France. En trois jours, il a eu deux signaux envoyés par Alger. Le premier est venu du président du Conseil de la nation (Sénat) Salah Goudjil. Mercredi, il a eu un entretien téléphonique avec son homologue français Gérard Larcher.
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Journaloperies
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
La guerre en Ukraine charrie comme tous les conflits son flot inévitable de fausses informations et de propagande tant du côté de l’agresseur russe que de l’agressé ukrainien. Dans ces circonstances tragiques, le système médiatique occidental d’occupation mentale n’hésite pas à tordre la réalité ou à créer des faits imaginaires afin d’émouvoir les masses crédules. La découverte de charniers dans la banlieue de Kyïv devrait inciter ce petit monde médiatique à la plus grande prudence. A-t-il déjà oublié l’affaire des couveuses de Koweït-Ville débranchées en 1990 par des soldats irakiens ?
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Ruffin, une pute comme les autres
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Sarkozy, Jospin, MEDEF : le vieux monde au secours de Macron
Emmanuel Macron devait tout dynamiter. En poussant la France à « penser printemps », en se voulant « disruptif », en envoyant à l'Assemblée un mélange d'ambitieux de seconde zone et de vieux politicards sans convictions, il avait, disait-on, bouleversé les équilibres. Comme un vertigineux trou noir, il a fait disparaître la gauche en 2017 et la droite en 2022. Le nouveau monde, c'est donc du vide, un vide fascinant, qui absorbe tout et ne rend rien.
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Le vandalisme des imbéciles, encore ! (Sorbonne 2006-2022)
Les incidents de cette semaine à la Sorbonne m’ont rappelé de mauvais souvenirs : ceux d’une précédente occupation de la célèbre et symbolique université parisienne, en mars 2006, qui avaient (déjà) donné lieu à des dégradations importantes du patrimoine culturel et universitaire des lieux et, en particulier, des bibliothèques. Rebelote, donc, jeudi dernier. L’argument des vandales se voulait politique : « Contre Macron et contre Le Pen, contre les résultats du premier tour de l’élection présidentielle », disaient-ils. Au regard des dégâts et de l’attitude de ces petits messieurs de l’antifascisme autoproclamé, je doute que leur message ait été entendu, bien au contraire. Sans doute sont-ils les « idiots utiles » d’un régime ou d’un système qu’ils prétendent combattre mais que, en définitive, ils renforcent dans ses certitudes et ses attitudes, tout aussi fausses et déplorables que les leurs.