France et politique française - Page 891
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STANISLAS CONTRE CORBIÈRE DANS FACE À BABA !
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Anne Hidalgo en phase terminale de candidature
Le sort s’acharne sur Anne Hidalgo. Déjà moquée pour sa découverte des distributeurs de billets de train dans les gares, « Madame 4,5 % » voit ressurgir une vidéo enregistrée le 27 mai 2019, au cours de laquelle elle déclare découvrir Paris à bord d’un taxi. « C’est génial, on découvre Paris, je découvre Paris aussi avec le taxi… » Deuxième vague de rigolade. Aucun vaccin. Le QG de la candidate est aux abois.
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Macron et l’Histoire : le vote algérien en ligne de mire
Évoquant le récent déplacement, à Vichy, du Président, le journal Le Monde rapportait, le 9 décembre, que les « stratèges de la majorité » se disaient persuadés que l’élection présidentielle se jouerait « en grande partie sur l’émotion et les symboles ». Voilà qui a le mérite de l’honnêteté. Et, en effet, la présence du chef de l’État dans la ville qui fut le siège du gouvernement de Pétain n’était sans doute pas dépourvue d’intentions électoralistes. Face à l’éternelle menace d’un retour des « heures sombres de Vichy », Macron pouvait se présenter comme le champion de la lutte contre une « droite identitaire » à laquelle Valérie Pécresse peut, à l’occasion, faire des œillades.
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Éric Zemmour et l’écologie – Pour une présidentielle à la hauteur des enjeux du temps
L’écologie serait-elle l’angle mort de la droite, comme l’immigration celui de la gauche ? Dans sa déclaration de candidature, Éric Zemmour a eu le mérite d’aborder de front la seconde question, mais pourquoi occulte-t-il l’enjeu non moins central de l’écologie et du changement climatique ? C’est d’autant plus absurde qu’une écologie bien comprise permettrait de remettre au centre des débats le local et le national.
Suite à la diffusion de l’appel d’Éric Zemmour annonçant aux Français sa candidature à l’élection présidentielle, des observateurs, favorables ou hostiles, ironiques ou sincères, ont fait remarquer que la déclaration d’une dizaine de minutes ne comportait aucune référence aux enjeux climatiques. D’aucuns, en particulier à gauche, ont fait mine de le déplorer, croyant démontrer que le polémiste devenu candidat ne faisait ainsi que détourner l’attention vers des sujets jugés par eux illégitimes ; d’autres, du côté surtout d’une certaine droite vaguement trumpiste, s’en sont réjouis, pleins de mépris pour une préoccupation perçue comme une lubie pour bobos.
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La France et l'Europe : le "Que faire ?" de Jacques Julliard. Partie 3 : La vaine Union européenne ?
La France et l’Europe ne sont pas les seules dimensions du monde, et le monde n’obéit pas à la France ni à l’Europe, ce qui n’est pas si mal, en définitive : les civilisations sont diverses dans l’espace comme dans le temps, et résumer le monde à un seul mode d’appréhension de celui-ci serait une négation de ce qu’il est, depuis que les hommes existent « en société » (ce qui est d’ailleurs la condition même de la vie humaine, hormis pour les Robinson Crusoé et les ermites qui, par le fait ou la volonté assumée, se retrouvent seuls à assumer les contraintes et les joies de la vie).
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Mais où sont donc passés les Gaulois réfractaires ?
De Stéphane Buffetaut, élu vendéen et ancien député européen, pour le Salon beige:
Avec sa délicatesse habituelle Emmanuel Macron avait raillé les « Gaulois réfractaires » depuis Copenhague tandis qu’il vantait les vertus des Danois luthériens. Mais, en vérité, depuis le début de la crise sanitaire on n’a guère rencontré de « Gaulois réfractaires » mais, tout au contraire, un peuple abreuvé de propagande anxiogène, obéissant, voire soumis, qui accepte sans broncher des injonctions contradictoires et des mensonges éhontés à répétition. Le Sieur Véran semble réellement passé maître en la matière, à tel point que l’on pourrait faire un florilège de ses affirmations vigoureuses démenties en tout quelques semaines plus tard.
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Emmanuel Macron – Défense d’un bilan désastreux
Fallait-il vraiment attendre autre chose de l’interview par TF1 de l’actuel chef de l’Etat et futur candidat à sa propre succession qu’une grossière opération de séduction des Français à l’approche de l’élection présidentielle ? Si la réponse est bien entendu négative, on ne peut cependant aujourd’hui qu’être indigné par l’incroyable degré de démagogie, d’hypocrisie, de cynisme et, au fond, de mépris de nos compatriotes, dont Emmanuel Macron a fait preuve lors de cet entretien enregistré à l’avance pour éviter les mauvaises surprises, et avec deux journalistes pour le moins complaisants.
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Sortir enfin de la France des guignols !
Le billet de Patrick Parment
Voici des décennies maintenant que les Français ont largement compris que les programmes électoraux des différents candidats – à droite comme à gauche – sont un ramassis de promesses jamais tenues. D’ailleurs, on se demande bien qui s’impose de les lire, tant ils sont aussi indigestes les uns que les autres ? En fait, hormis les élections municipales qui sont un vrai enjeu pour les électeurs, qu’il s’agisse des départementales, des régionales et plus encore de la présidentielle, toutes se jouent à la gueule du client. Et souvent sur un slogan, comme ce fut le cas avec Chirac et sa fameuse « fracture sociale », soufflée par Philippe Séguin, et bien évidemment jamais réduite.
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Mieux vaut en rire (ou pas) : Hidalgo, Castaner, Attali et Rousseau se surpassent
Chaque semaine, Boulevard Voltaire sélectionne dans l’actualité des infos insolites et extravagantes qui nous ont fait sourire, ou des sujets plus sérieux.
En meeting à Perpignan, Anne Hidalgo s’essaye à des comparaisons assez douteuses. Christophe Castaner, à la tribune de l’Assemblée nationale, qualifie l’élection présidentielle d’« élection locale ». Sur le plateau de Quotidien, le comédien Louis Garrel, sous le regard approbateur de Laetitia Casta, avoue son admiration pour cette belle jeunesse gavée d’idéologie progressiste. Jacques Attali, lors d’une interview, applique le fameux principe « Faites ce que je dis, pas ce que je fais ». Enfin, Sandrine Rousseau fait part de sa phobie pour les serre-têtes !
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Le Marteau de ZEMMOUR. Le bien, le moins bien & le reste