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France et politique française - Page 911

  • Pour l’élection présidentielle de 2022, Emmanuel Macron choisit son terrain :

    Ce ne sera pas la France dont il se soucie comme d’une guigne mais… l’Union européenne qui, pour nous, n’est rien d’autre qu’une calamité !

    Et pourtant, ce choix repose déjà sur une imposture, la vraie-fausse présidence de l’union par la France à partir du 1er janvier 2022. Car de quoi s’agit-il ?

    Le président français qui , dans son discours aux Français du mardi 9 novembre 2021, devait faire le point sur la situation sanitaire de notre pays, a en réalité surtout a mis en avant la future « présidence française de l’Union européenne« , du 1er janvier 2022 au 1er juillet de la même année. Affirmant qu’il souhaite une entente européenne pour apporter un relais et une force de frappe à trois objectifs affichés : mieux protéger nos frontières​, mieux réguler les géants du numérique​, bâtir une stratégie crédible de réduction de nos émissions de CO2​.

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  • DE ROBESPIERRE AUX WOKES : UNE HISTOIRE MONSTRUEUSE DE L’UTOPIE

     
    © Révolution française : L'exécution de Louis XVI, place de la Révolution, collection du musée Carnavalet, Paris

    Ils ne sont pas neufs, contrairement à ce qu’ils imaginent : les wokes de notre temps renouvellent seulement le cauchemar totalitaire né de la Révolution française, gommer le passé, donc l’histoire, donc l’homme.

    Ce qui caractérise l’utopie, ce n’est pas seulement la finalité qu’elle se propose – établir sur terre ce que ses partisans considèrent comme le paradis – ce sont aussi les moyens qu’elle se propose d’utiliser pour y parvenir : éradiquer les obstacles, aplanir le terrain, éliminer les ennemis, et pour cela, liquider jusqu’au souvenir du passé où ces derniers occupaient une position dominante. L’utopie, quand ça l’arrange, n’hésite pas à pousser jusqu’au génocide : en revanche, elle ne peut jamais s’épargner le mémoricide. Dans la plénitude sans faille qu’elle prétend mettre en place, le passé, étant intrinsèquement mauvais, ne saurait subsister, même à l’état de traces, de résidu, même comme témoignage éducatif des horreurs anciennes ou comme encouragement à continuer le combat. La table rase est de rigueur : l’avenir radieux sera absolument pur, ou il ne sera pas. À cet égard, le « manichéisme total », qui selon Chantal Delsol caractérise les wokes (La Fin de la chrétienté, Éd. du Cerf), ne se distingue pas de celui des Jacobins de 1793 ou des gardes rouges de la Révolution culturelle chinoise. C’est pourquoi on peut, en observant les pratiques de ces ancêtres – car il s’agit bien de cela, d’ancêtres, et non de simples prédécesseurs – tenter d’éclairer les logiques du woke : ce qu’il fait, et ce qu’il ferait, si nul ne lui barre la route.

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  • Lancinante question scolaire

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    La question scolaire, autrefois mère des batailles politiques entre droite et gauche, ne semble pas en passe de s'inscrire au cœur de la double campagne électorale de 2022. Qu'il s'agisse en effet des postulants à la présidence ou des élus de terrain, qui pour la première fois depuis un quart de siècle pourraient bien reprendre une partie du pouvoir législatif que la cinquième république a tant abaissé, on ne les voit guère, pour le moment, brandir ce flambeau.

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  • 11 NOVEMBRE : L’UNION SACRÉE.

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    Que faut-il célébrer le 11 Novembre ? L’armistice qui mit fin à la première guerre mondiale, bien sûr. Mais la signification profonde du mot a évolué avec le temps. Ce n’est pas la fin des hostilités signée par le Maréchal Foch dans le wagon de Rethondes que l’on commémore. Celle-ci est un fait qui attendra le 28 Juin suivant pour devenir le Traité de Versailles imposé à l’Allemagne. C’est donc la victoire de la France qui a d’abord été célébrée. Peu à peu et depuis la loi de 2012, cette Fête Nationale du mois de Novembre est davantage devenue le jour d’hommage aux morts de la Grande Guerre.

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  • Les cadres LR qui apportent leur soutien à Éric Zemmour sont les dindons de la farce

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    J’assume avoir milité plusieurs décennies au sein du parti LR (depuis sa mouture RPR avant sa mue UMP pour finir avec son appellation actuelle), j’ai souvenance d’y avoir été taxé de militant proche de la droite extrême.

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  • Passe sanitaire et troisième dose : la première victime de la crise sanitaire, c’est la parole de l’État…

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    « Engagez-vous, rengagez-vous ! » claironnait, jadis, l’ pour recruter. Vaccinez-vous ! Revaccinez-vous ! exhortait, mardi soir, à la télévision, le généralissime de cette nouvelle drôle de guerre. Pour appuyer ses propos, il a souligné que « des milliards d’individus sur la planète ont déjà eu le vaccin et que nous avons maintenant un certain recul ». Tout est dans le « certain ». Que le Larousse traduit par « relativement important ». Tout est dans le « relativement ». Que le Larousse traduit par le contraire d’absolu, c’est-à-dire « jusqu’à un certain point ».

    Emmanuel Macron nous dit donc qu’il y a « jusqu’à un certain point » du recul. Oui, mais quel point ?

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  • L’intervention d’Emmanuel Macron : « Une déclaration de show-biz ! »

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    Nicolas Dupont-Aignan, qui revient de Colombey-les-Deux-Églises pour l’ au général de Gaulle, réagit à l’intervention d’Emmanuel Macron, ce mardi 9 novembre soir. L’occasion d’évoquer avec lui sa campagne présidentielle.

    Jean Bexon
  • Faut-il s’en prendre à la « nouvelle gauche identitaire ? », par Clément Martin

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    Le terme a de quoi surprendre. « Nouvelle gauche identitaire ». Il avait été utilisé dans les colonnes du Figaro pour évoquer Sonia Mabrouk, journaliste, et Matthieu Bock-Côté, essayiste, qui conspuent le « fanatisme identitaire » des théories indigénistes.

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  • Le baromètre du jour

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    Jarente de Senac

    Un certain… Sarkozy

     Nicolas Sarkozy, s’en est pris à Eric Zemmour alors qu’il était invité par le Chinese Businness Club, déclarant : « Quand on n’a pas beaucoup de racines, on essaye de s’en donner. Et plus on est hors sol, plus on essaye de se raccrocher à un courant politique (…) Je ne suis pas sûr sur le général De Gaule aurait forcément apprécié ce que Zemmour a dit de Pétain ». Côté racines, Zemmour en a sûrement plus que le dénommé Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, fils d’immigré hongrois. Et on ne peut pas dire que Sarko ait défendu avec vigueur la culture et l’identité française durant son quinquennat. Pour ce qui est de Pétain, Zemmour n’a certainement pas de leçon à recevoir de Sarko, ignare notoire. D’autant que Zemmour n’a dit qu’une seule chose : que le maréchal Pétain avait protégé les juifs français. Ce que corrobore nombre d’historiens et pas des moindres. Tandis que De Gaulle rêvait sa France à Londres avec la bénédiction de Staline, c’est bien le maréchal Pétain qui avait les pieds dans le bourbier allemand à défendre les intérêts des Français. Sarko, l’égérie de cette fausse droite ripoux aux remugles chiraquiens.   

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