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religion - Page 55

  • Où Michel De Jaeghere montre commrent Rémi Brague pulvérise les dogmes relativistes

    Rémi Brague explore le sophisme qui tend à confondre toutes les religions dans une même réprobation en projetant sur elles la violence de l'islamisme. Michel De Jaeghere donne ici une excellente recension du dernier essai de Rémi Brague, Sur la religion    LFAR

    1394325399.jpgRémi Brague n'a pas de chance, et il doit lui arriver de ressentir comme une fatalité sa situation. Philosophe, servi par une érudition immense, une acuité dans l'analyse que colore un regard d'une humanité profonde, il s'efforce depuis quarante ans d'affiner de manière toujours plus juste et plus subtile nos connaissances sur l'interaction de la métaphysique et de la culture, la place des traditions religieuses dans l'essor des civilisations, l'actualité de la pensée antique et médiévale, les dangers que représentent les ruptures de la modernité. Venu trop tard dans un monde trop vieux, il doit confronter sa pensée avec les slogans, les idées toutes faites que répandent à foison des leaders d'opinion peu curieux de ces subtilités.

    La nocivité générale du « fait religieux », sa propension à susciter intolérance, guerre et persécutions, à maintenir dans l'obscurantisme des peuples qui ne demanderaient, sans lui, qu'à s'épanouir au soleil de la raison pure et au paradis de la consommation de masse, fait partie de ces évidences indéfiniment ressassées. C'est à elle qu'il s'attaque dans Sur la religion, son dernier essai, en montrant qu'elle relève de la paresse intellectuelle ou de l'ignorance, quand elle ne sert pas de paravent à notre lâcheté: « Pour fuir la peur que [l'islam] suscite, remarque-t-il, une tactique commode, mais magique, consiste à ne pas le nommer, et à parler, au pluriel, des religions. C'est de la même façon que, il y a quelques dizaines d'années, on préférait, y compris dans le milieu clérical, évoquer les dangers que représentaient “les idéologies” pour ne pas avoir à nommer le marxisme-léninisme

    Que d'autres religions que l'islam aient été parfois associées à la violence, Rémi Brague se garde certes de le nier. Que le meurtre et la guerre soient les inévitables conséquences de la croyance en un Dieu créateur auquel on rende un culte et qu'on s'efforce de prier dans l'espérance d'un salut qui dépasse notre condition mortelle, voilà qui demande des distinctions plus exigeantes. Explorant les relations de ceux que l'on désigne, non sans ambiguïtés, comme les trois grands monothéismes - le judaïsme, le christianisme et l'islam - avec la raison, la violence et la liberté, scrutant les textes saints et les fondements du droit, évaluant les pratiques (le crime d'un adepte n'engage pas nécessairement sa croyance, s'il l'a commis pour d'autres motifs, ou des motifs mêlés, ou en violation manifeste de la morale qu'induit la religion injustement incriminée), il montre au prix de quels amalgames on est parvenu à jeter le discrédit sur une aspiration qui est au fond de l'âme humaine et dont on a le témoignage depuis quelque trois cent mille ans.

    Dans la multiplicité des pistes de réflexion ouvertes par ce livre provocateur - au meilleur sens du terme -, l'une des plus fécondes se trouve sans doute dans la comparaison qu'il risque, après Benoît XVI, des relations entre foi et raison dans le christianisme et l'islam. Le premier, souligne-t-il, admet avec Pascal que si la raison permet de pressentir l'existence d'un Dieu créateur, elle est, seule, incapable d'accéder à des vérités qui la dépassent. Il lui faut le secours de la grâce : ce qu'on appelle la foi. Mais le chrétien peut et doit ensuite faire usage de sa raison pour ce qui relève de son ordre : la connaissance des choses et le choix des actions conformes à la justice, à l'accomplissement de sa nature, sous le regard de sa conscience. Pour le musulman, nous dit-il, c'est l'inverse. L'existence de Dieu a le caractère d'une évidence, que la raison devrait suffire à attester : cela rend inexcusable l'incrédulité. La raison est en revanche impuissante à découvrir par elle-même les comportements que ce Dieu transcendant, muet, inatteignable attend de sa créature. Elle devra dès lors s'en remettre aveuglément à la loi qu'Il a lui-même dictée à son prophète dans le Livre où a été recueillie une parole incréée, irréformable, indiscutable. La première conception fonde le droit naturel, clé de voûte de notre liberté face à l'arbitraire, dans la mesure où il déduit, de notre condition de fils de Dieu, les droits et les devoirs qui s'attachent à la créature. La seconde justifie l'application - toujours et partout - de règles de comportement conçues pour des Bédouins illettrés dans l'Arabie du VIIe siècle : la charia.

    La facilité qui conduit trop souvent, sous couvert de neutralité, intellectuels et responsables à traiter des différentes religions comme d'un phénomène interchangeable et, après en avoir utilisé les dérives pour disqualifier le christianisme, à se les représenter avec ses catégories pour plaquer sur l'islam des caractères qui lui sont profondément étrangers ne se révèle plus seulement, à la lecture de ce livre, comme une manifestation de pusillanimité : bien plutôt comme une utopie mortifère.  

    Sur la religionde Rémi Brague, Flammarion, 256 pages, 19 €.

    Michel De Jaeghere

    Directeur du Figaro Histoire et du Figaro Hors-Série.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • L’islam est remis en question à l’intérieur de ses terres

    Mohammed Christophe Bilek, ancien musulman converti au christianisme en 1970, fondateur de l’association Notre-Dame de Kabylie consacrée à l’évangélisation des musulmans et à leur accueil dans l’Eglise catholique, fondateur du Forum Yeshua el Messiah (Jésus le Messie), répond à Olivier Bault sur Reinformation.Tv. Extraits :

    "La loi musulmane est le gros problème pour ceux qui veulent se débarrasser de l’islam, car il y a justement un grand mouvement de remise en question de l’islam. Mais il faut faire ici la distinction entre les pays de tradition chrétienne et les pays musulmans où l’islam domine. C’est là où l’islam domine qu’il y a une remise en question de l’islam. Le fait le plus incroyable qui s’est passé l’année dernière, c’est la suppression en Tunisie de la loi qui interdisait aux musulmanes de se marier à un non-musulman. Il y a même eu une réaction de l’université [égyptienne] d’Al-Azhar et aussi de l’université Zitouna en Tunisie. C’est la preuve que les choses sont en train de bouger, mais dans les pays musulmans.On a encore, dans une moindre mesure, ce qui vient de se passer en Arabie saoudite : l’autorisation donnée aux femmes de conduire et surtout, semble-t-il, la détermination du prince héritier à mettre de l’ordre dans les hadiths afin de moderniser la loi musulmane. La première chose à laquelle il va certainement s’atteler, c’est la loi sur l’apostasie, qui fait que celui qui quitte l’islam est d’office condamné à mort s’il ne se rétracte pas dans les trois jours. Il y a donc ce mouvement de fond.

    En Egypte, il semblerait qu’il y ait quatre millions de personnes – ce sont des chiffres donnés par des Egyptiens – qui ont apostasié l’islam, et certains le déclarent ouvertement, par exemples chez les intellectuels. Je ne parle pas ici de conversions au christianisme, mais de personnes qui ont rejeté l’islam. Cela, on le voit bien en Algérie, et même au Maroc. En Tunisie, cela fait longtemps qu’il y a des personnalités qui remettent en cause des choses dans l’islam. Ce mouvement de fond vient du début du XIXe siècle, il est dû à l’Europe et à la confrontation avec les civilisations chrétiennes qui a amené cela. Progressivement, il y a eu une réaction musulmane qualifiée de renaissance, à la fin du XIXe siècle, qui a abouti à la naissance des nationalismes locaux un peu partout, puis à un repli sur les positions pures et dures de l’islam, avec le salafisme, le wahhabisme. Mais ces tendances pures et dures sont en train de s’essouffler après la défaite d’Al-Qaïda puis de l’Etat islamique. Quelque chose est en train de changer mais l’Occident ne le voit pas : l’islam est remis en question à l’intérieur de ses terres.

    Qu’en est-il de la France pour les gens qui veulent abandonner l’islam au profit du christianisme ? Constatez-vous une évolution ?

    En France, il se passe quelque chose d’assez curieux, que je pense vrai aussi pour l’Angleterre et pour l’Allemagne. On y constate au contraire un repli des Algériens, des Tunisiens, des Marocains et des autres musulmans. La France est marquée par le relativisme ambiant, militant, des médias et des hommes politiques favorisant l’islam, avec une conjonction de trois éléments qui contestent le christianisme. Pour parler de façon générale, il s’agit d’une part de la franc-maçonnerie et de la tendance anticléricale, mais il y a aussi, qu’on le veuille ou non, un travail contre le catholicisme de la part de ceux qui se réclament du judaïsme. Dans mon chemin de conversion, les juifs que je rencontrais étaient toujours surpris de m’entendre dire que je quittais l’islam. C’est anachronique, mais pour eux, l’islam vaut beaucoup mieux que le christianisme. Il y a donc aussi une tradition judaïque militante à l’égard du catholicisme. Enfin, depuis en gros Mai 68, il y a dans la société française cette idée que c’est le catholicisme qu’il faut abattre. Même l’islam vaut mieux pour certains – pour une grande partie de la gauche. Aujourd’hui, dans tous les pays occidentaux importants, y compris aux Etats-Unis, mais à l’exception des pays de l’Est, on constate un phénomène de remise en question de la tradition chrétienne la plus ancienne, et c’est ce qui est dangereux. [...]

    Mais le phénomène qui m’étonne le plus, indépendamment de ces trois courants qui militent contre le catholicisme, c’est que même au sein de l’Église catholique en France et dans d’autres pays, notamment en Allemagne et en Espagne, certains sont presque favorables à l’islam. C’est assez incroyable. Pour moi, ce n’est pas l’islam en tant que tel qui est en train de se battre contre le catholicisme : ce sont plutôt des éléments issus de la tradition chrétienne ancienne. [...] Le problème rencontré en France aujourd’hui par les musulmans qui se convertissent, ou qui sont en voie de conversion, est celui d’un aspect identitaire de l’islam, très nouveau. Depuis la Marche des Beurs, sous Mitterrand, il y a eu un retournement. Ce n’est plus le nationalisme algérien, tunisien ou marocain, mais l’identité musulmane qui est désormais la référence – une identité beaucoup plus difficile à remettre en question que celle des origines. C’est pour cela que les conversions se font dans le silence, car il y en a, même si les médias n’en parlent pas. Elles se font aussi dans la peur, d’autant plus que cette identité est devenue visible avec le voile, le port d’une tunique pour les hommes, la barbe, le halal, la prière manifestée publiquement, etc. C’est pour cela que ceux qui veulent quitter l’islam le font avec beaucoup plus de discrétion. [...]

    Michel Janva

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  • Malgré la neige les Sentinelles veillent à Montpellier

    Malgré la neige et la bourrasque peu habituelles à Montpellier, des braves Sentinelles ont tenu à interpeller le gouvernement en marche et les passants le mardi 6 février soir devant la Préfecture afin de dénoncer les projets de la PMA Sans Père dans les cartons de la loi bioéthique soi disant débattue.

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    Il est des principes non négociables et garantir à un enfant le droit d'avoir un père et une mère tant au niveau de la conception que de l'éducation en fait partie. Ce type d'action digne et symbolique sera reconduit régulièrement. Ne Rien Lâcher reste plus que jamais d'actualité.

    Le Salon Beige

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  • Véronique Lévy : un juif accompli ne peut être que catholique

    De Véronique Lévy, juive convertie (et soeur de BHL) :

    6a00d83451619c69e201bb09f1206d970d-800wi.jpg"Que signifie être juif, depuis l'Incarnation du Verbe éternel Jésus Christ... Sinon la fidélité absolue à la Promesse ayant éclairé le peuple de la Première Alliance, scellée dans la reconnaissance du Christ, "l'Oint "de Dieu, Roi de nos coeurs, couronnant cette Espérance dans le Sacrifice Unique et éternel de la Croix. Ainsi, un juif accompli ne peut être que catholique. Sinon, il reste au mieux, dans l'attente et le silence d'une révélation inachevée ; au pire, prisonnier de l'imposture d'une Loi ayant méconnu la Grâce de l'Incarnation du Verbe récapitulant tous les préceptes et commandements en Son Amour. Le mot "juif" ne devrait donc renvoyer qu'aux douze tribus d'Israel et au royaume de Juda d'il y a plus de 2000 ans...et dont certains palestiniens sont les justes héritiers, selon la chair et le sang.

    En effet, aujourd'hui, très peu de "juifs" descendent du Roi David, mais d'un peuple d'Europe centrale converti après le moyen âge, bien ultérieurement au christianisme, au Talmud de Babylone ... non au Pentateuque (Thora), qui lui, est un livre Sacré. Les Kazars s'autoproclament fidèles, mais leur légitimité n'est autre que celle qu'ils s'octroient, dans l'allégeance aux sectes talmudique et cabalistique servant leur rêve d'expansion impérialiste économique... confisquant l'universalité du Salut promis par Abraham aux nations païennes, et la dénaturant aux privilèges d'un système de caste, excluant de la Promesse, "ceux qui ne sont pas bien nés": les "goyims".

    Et puis il y a le peuple de la Première Alliance, l'aîné bien-aimé d'une "multitude de frères" ... (Il y avait un ''talmud'' contemporain du Christ : C'était la tradition orale de commentaires profonds sur la Parole de Dieu, et il s'est fondu aux Evangiles, comme l'estuaire se jette et se perd dans l'océan de la Révélation.) Ce sont eux, prophètes et patriarches... les anawims... d'Abraham à la Vierge Marie,"nos frères aînés dans la Foi;" eux, dont parle l'Eglise; eux pour qui l'amour de Dieu est sans repentance ... car ils espéraient et annonçaient le Christ.

    Aujourd'hui encore, certains attendent de bonne Foi le Seigneur sans Le voir ... Jésus s'adresse à Nathanael en lui disant: "tu es un Vrai israelite ; il n'y a pas de ruse en toi". Je fais donc la distinction, entre le peuple de la Promesse ayant reconnu le Messie dans l'accomplissement des Ecritures et dont le christianisme vient couronner la longue Espérance ... et les pharisiens d'aujourd'hui scrutant les Saintes Ecritures sans Le voir car leur regard et leur coeur s'est égaré à l'ésotérisme et légalisme obsessionnel.. dans l'étude de la Kabbale et du Talmud. ..''vous filtrez le moustique et avalez le chameau' dira Jésus.

    Il y a encore les innocents, n'y connaissant rien, victimes des distorsions de leurs frères autoproclamés (les kazars talmudiques), mais dont le coeur reste ouvert pour accueillir la Grâce du Jour de Dieu... et réintégrer le véritable Israel, la Sainte Eglise catholique, de la terre et du Ciel, Corps spirituel de Notre-Seigneur, guettant leur retour avec l'amour et la sollicitude d'une mère : "A Sion chacun dira Mère car en Elle, chacun est né".

    Et enfin, les fanatiques et les sionistes ne trahissent-ils pas la Parole de Dieu deux fois ? Dans l'ésotérisme et le légalisme talmudique et cabaliste; dans l'enlisement politique et athée d'une colonisation sanglante. Qu'ils cessent d'agiter le chiffon rouge de l'antisémitisme au nez de ceux qui cherchent la Vérité et dont l'Unique Visage est Celui du Christ! L'amour n'est-ce pas annoncer la Vérité que certains tentent de baïllonner par ce mot ensorcelé: antisémite? Ensorcelé, car source de confusion, de douleur et de culpabilité injustifiée : étymologiquement, être antisémite serait la détestation ethnique de tous les peuples sémites ( donc tous les peuples du Moyen Orient et du Maghreb ). Or il n'en est rien, chez ceux qu'on fustige de cette accusation ... qui souvent d'ailleurs sont eux même des sémites ... ( je pense au peuple palestinien). Mais cette stigmatisation inventée en toute mauvaise foi par une caste de portiers schismatiques (les pharisiens dont se plaignait Jésus), propagée et orchestrée par certains médias, pour culpabiliser le peuple de Dieu, tente d'occulter le mensonge et la manipulation d'un système distordant la Promesse en la défigurant dans une colonisation politique, économique et idéologique. Hélas, entre leurs mains illégitimes, l'universalité de l'Appel de Dieu, proclamé dans les Saintes-Ecritures (déjà chez le prophète Isaie, et dès l'annonce de la Promesse faite par l'Ange à Abraham), s'enlise dans un cosmopolitisme temporel évacuant le Don de la Grâce offrant le Salut à tout homme, jusqu'à l'impur, le dernier, le muet, le meurtrier... converti en Son amour, assis parmi les princes au Royaume de Son Eternité !

    Depuis l'Incarnation du Verbe éternel, il n'y a plus d'intouchable ! Mais des sauvés ! Des rachetés au prix de Sa Passion et de Son Sang ! Dénonçant la bêtise d'une légitimité fondée sur la race dont se réclament certains... Car la SEULE et UNIQUE légitimité est celle de la Grâce de la naissance en Dieu, nous couronnant par le baptême, fils et filles, princes et princesses en Son ''Alliance nouvelle et éternelle" annoncée déjà par le prophète Jérémie...nous abreuvant à un Même Corps et à un Même Sang, Celui de jésus-Christ ... à la chambre nuptiale, du Saint Sacrifice de la Messe renouvelé de manière non sanglante. Et, en nous unissant en Lui et par Lui s'offrant au Père, nous brûlons en cette Alliance, tout ce qui n'est pas pour Son Amour... et Son Eternité... Car ... ce qui ne Lui est pas donné entièrement est perdu !

    Laissons parler St Paul ... Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit. Ou: Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. Et pardon à ceux que j'aurais pu blesser par ces paroles.. C'est en Sa charité que je bouscule votre froideur [...]"

    Michel Janva

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  • Islam: écoutons les convertis !

    6a00d83451619c69e201b8d2d6a41b970c-800wi.jpgL'émission religieuse de TV Libertés du 4 février reçoit Cécile Edel, présidente de Choisir la Vie, pour tirer un bilan de la Marche pour la vie 2018: sous des trombes d'eau, 40 000 défenseurs de la vie humaine, dynamiques et déterminés, ont donné le coup d'envoi d'une année à haut risque pour la personne humaine avec la révision des lois de bioéthique. Elle en profite pour revenir sur les propos haineux du Mouvement rural de la jeunesse chrétienne (MRJC) à l'encontre des défenseurs de la vie et la polémique qui s'en est suivie au plus haut niveau de l'Eglise de France.

    Moh-Christophe Bilek, converti de l'islam au christianisme et président de l'association Notre-Dame de Kabylie, évoque ensuite sur le plateau les attentes des convertis de l'islam au christianisme qui prennent parfois comme une gifle personnelle la complaisance (doublée de méconnaissance) de tant de clercs pour l'islam. Il montre aussi combien nombreux sont les musulmans qui attendent sans le savoir clairement une annonce claire de l'Evangile et seraient prêts à se convertir et à sortir du carcan de soumission que leur impose leur culture d'origine.

    Enfin, Cyril Brun, rédacteur en chef d'Infocatho, mais aussi chef d'orchestre, présente le CD et le livret qu'il a dédiés au Requiem de Mozart et à la spiritualité du grand compositeur. 

    Michel Janva

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  • Des ex-musulmans devenus catholiques écrivent au pape François au sujet de son attitude vis-à-vis de l’islam

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    2293089609.13.jpgVoici le texte d’une Lettre ouverte au Pape François que des ex-musulmans devenus catholiques, et leurs amis, lui ont adressée le 25 décembre 2017 au sujet de son attitude vis-à-vis de l’islam. Les lecteurs de Lafautearousseau en prendront connaissance avec intérêt et sympathie, y compris si l'on s'en tient au terrain politique et social.  LFAR 

    Très Saint Père,

    Plusieurs d’entre nous, à maintes reprises, et depuis plusieurs années, avons cherché à vous contacter, et nous n’avons jamais reçu le moindre accusé de réception de nos lettres ou demandes de rencontre. Vous n’aimez pas les mondanités, et nous non plus, aussi permettez-nous de vous dire très franchement que nous ne comprenons pas votre enseignement au sujet de l’islam, tel que nous le lisons par exemple dans les paragraphes 252 et 253 de Evangelii gaudium, parce qu’il ne rend pas compte du fait que l’islam venant APRÈS le Christ, est, et ne peut être qu’un Antichrist (Cf. 1 Jn 2.22), et l’un des plus dangereux qui soient du fait qu’il se présente comme l’accomplissement de la Révélation (dont Jésus n’aurait été qu’un prophète). Si l’islam est en lui-même une bonne religion, comme vous semblez l’enseigner, pourquoi sommes-nous devenus catholiques ? Vos propos ne remettent-ils pas en cause le bien-fondé du choix que nous avons fait… au péril de notre vie ? L’islam prescrit le meurtre des apostats (Coran 4.89 ; 8.7-11), l’ignorez-vous ? Comment est-il possible de comparer la violence islamique et la prétendue violence chrétienne ? ! « Quel rapport entre le Christ et Satan ? Quelle union entre la lumière et les ténèbres ? Quelle association entre le fidèle et l’infidèle ? (2 Co 6.14-17) » Conformément à Son enseignement (Lc 14.26), nous L’avons préféré, Lui, le Christ, à notre propre vie. Ne sommes-nous pas bien placés pour vous parler de l’islam ?

    En réalité, du moment que l’islam veut que nous soyons son ennemi, nous le sommes, et toutes nos protestations d’amitié n’y pourront rien changer. En bon Antichrist, l’islam n’existe qu’en étant l’ennemi de tous : « Entre nous et vous, c’est l’inimitié et la haine à jamais jusqu’à ce que vous croyez en Allah, seul !(Coran 60.4) ». Pour le Coran, les chrétiens « ne sont qu’impureté (Coran 9.28) », « les pires de la Création (Coran 98.6) », tous condamnés à l’Enfer (Coran 4.48), aussi Allah doit-il les exterminer (Coran 9.30). Il ne faut pas se laisser abuser par les versets coraniques réputés tolérants, car ils ont tous été abrogés par le verset du Sabre (Coran 9.5). Alors que l’Évangile annonce la bonne nouvelle de Jésus mort et ressuscité pour le salut de tous, accomplissement de l’Alliance initiée dans le peuple hébreu, Allah n’a rien d’autre à proposer que la guerre et le meurtre des « infidèles » en échange de son paradis : « Ils combattent dans le chemin d’Allah, ils tuent et se font tuer. (Coran 9.111) ». Nous ne faisons pas d’amalgame entre islam et musulmans, mais si pour vous le « dialogue » est la voie de la paix, pour l’islam il est une autre façon de faire la guerre. Aussi, comme il l’a été face au nazisme et au communisme, l’angélisme face à l’islam est suicidaire et très dangereux. Comment parler de paix et cautionner l’islam, ainsi que vous semblez le faire : « Arracher de nos cœurs la maladie qui empoisonne nos vies (…) Que ceux qui sont chrétiens le fassent avec la Bible et que ceux qui sont musulmans le fassent avec le Coran. (Rome, 20 janvier 2014) » ? Que le Pape semble proposer le Coran comme voie de salut, n’est-ce pas inquiétant ? Devrions-nous retourner à l’islam ?

    Nous vous supplions de ne pas chercher en l’islam un allié dans le combat que vous menez contre les puissances qui veulent dominer et asservir le monde, car ils sont tous en réalité dans une même logique totalitaire, fondée sur le rejet de la royauté du Christ (Lc 4.7). Nous savons que la Bête de l’Apocalypse cherchant à dévorer la Femme et son Enfant, a plusieurs têtes… Allah défend d’ailleurs de telles alliances (Coran 5.51) ! Et surtout, les prophètes ont toujours reproché à Israël sa volonté d’alliance avec les puissances étrangères, au détriment de la confiance absolue qu’il faut avoir en Dieu. Certes, la tentation est forte de penser que tenir un discours islamophile épargnera un surcroît de souffrances aux chrétiens en pays devenus musulmans, mais outre que Jésus ne nous a jamais indiqué d’autre chemin que celui de la Croix, en sorte que nous devons y trouver notre joie, et non la fuir avec tous les damnés, nous ne doutons pas que seule la proclamation de la Vérité apporte avec le salut, la liberté (Jn 8.32). Notre devoir est de rendre témoignage à la vérité « à temps et à contretemps (2 Tm 4.2) », et notre gloire est de pouvoir dire avec saint Paul : « Je n’ai rien voulu savoir parmi vous, sinon Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié. (1 Co 2.2) ».

    Corrélativement au discours de Votre Sainteté sur l’islam, et alors même que le Président Erdogan, entre autres, demande à ses compatriotes de ne pas s’intégrer dans leurs pays hôtes, que l’Arabie Saoudite et toutes les pétromonarchies n’accueillent aucun réfugié, expressions parmi d’autres du projet de conquête et d’islamisation de l’Europe, officiellement proclamé par l’OCI et d’autres organisations islamiques depuis des décennies, Très saint Père, vous prêchez l’accueil des migrants sans tenir compte du fait qu’ils sont musulmans, alors que le commandement apostolique l’interdit : « Si quelqu’un vient à vous en refusant l’Évangile, ne le recevez pas chez vous. Quiconque le salue participe à ses œuvres mauvaises. (2 Jn 10-11) » ; « Si quelqu’un vous annonce un évangile différent, qu’il soit maudit ! (Ga 1.8-9) ».

    De même que « J’ai eu faim et vous ne M’avez pas donné à manger. (Mt 25.42) » ne peut pas signifier que Jésus aurait aimé avoir été un parasite, de même «J’étais un étranger et vous M’avez accueilli. » ne peut pas signifier « J’étais un envahisseur et vous M’avez accueilli. », mais « J’ai eu besoin de votre hospitalité, pour un temps, et vous Me l’avez accordée ». Le mot ξένος (Xénos) dans le Nouveau Testament ne renvoie pas seulement au sens d’étranger mais à celui d’hôte (Rm 16.23 ; 1 Co 16.5-6 ; Col 4.10 ; 3 Jn 1.5). Et lorsque YHWH dans l’Ancien Testament commande de bien traiter les étrangers parce que les Hébreux ont eux-mêmes été étrangers en Égypte, c’est à la condition que l’étranger s’assimile si bien au peuple élu qu’il en prenne la religion et en pratique le culte… Jamais il n’est question d’accueillir un étranger qui garderait sa religion et ses coutumes ! Aussi, nous ne comprenons pas que vous plaidiez pour que les musulmans pratiquent leur culte en Europe. Le sens de l’Écriture ne doit pas être donné par les tenants du mondialisme, mais dans la fidélité à la Tradition. Le Bon Berger chasse le loup, il ne le fait pas entrer dans la bergerie.

    Le discours pro-islam de Votre Sainteté nous conduit à déplorer que les musulmans ne soient pas invités à quitter l’islam, que nombre d’ex-musulmans, tel Magdi Allam, quittent l’Église, écœurés par sa lâcheté, blessés par des gestes équivoques, confondus du manque d’évangélisation, scandalisés par l’éloge fait à l’islam… Ainsi les âmes ignorantes sont-elles égarées, et les chrétiens ne se préparent pas à la confrontation avec l’islam, à laquelle les a appelés saint Jean Paul II (Ecclesia in Europa, n°57). N’avez-vous jamais entendu votre confrère Mgr Emile Nona, archevêque catholique chaldéen, exilé, de Mossoul, nous crier : « Nos souffrances actuelles sont le prélude de celles que vous, Européens et chrétiens occidentaux, allez souffrir dans un proche avenir. J’ai perdu mon diocèse. Le siège de mon archevêché et de mon apostolat a été occupé par des islamistes radicaux qui veulent que nous nous convertissions ou que nous mourrions. (…) Vous accueillez dans votre pays un nombre toujours croissant de musulmans. Vous êtes aussi en danger. Vous devez prendre des décisions fortes et courageuses (…). Vous pensez que tous les hommes sont égaux, mais l’Islam ne dit pas que tous les hommes sont égaux. (…) Si vous ne comprenez pas ceci très vite, vous allez devenir les victimes de l’ennemi que vous avez accueilli chez vous. (9 août 2014) ». C’est une question de vie ou de mort, et toute complaisance face à l’islam est une trahison. Nous ne voulons pas que l’Occident continue à s’islamiser, ni que votre action y contribue. Où irions-nous à nouveau chercher refuge ?

    Permettez-nous de demander à Votre Sainteté de convoquer rapidement un synode sur les dangers de l’islam. Que reste-t-il en effet de l’Église là où l’islam s’est installé ? Si elle y a encore droit de cité, c’est en dhimmitude, à condition qu’elle n’évangélise pas, qu’elle doive donc se renier elle-même… Dans un souci de justice et de vérité, l’Église doit montrer au grand jour pourquoi les arguments avancés par l’islam pour blasphémer la foi chrétienne sont faux. Si l’Église a le courage de faire cela, nous ne doutons pas que par millions, des musulmans, et d’autres hommes et femmes cherchant le vrai Dieu, se convertiront. Comme vous l’avez rappelé : « Celui qui ne prie pas le Christ, prie le Diable. (14.03.13) ». Si les gens savaient qu’ils vont en Enfer, ils donneraient leur vie au Christ (Cf. Coran 3.55).

    Avec le plus profond amour pour le Christ qui, par vous, conduit Son Église, nous, chrétiens venus de l’islam, soutenus par nombre de nos frères dans la foi, notamment les chrétiens d’Orient, et par nos amis, nous demandons à Votre Sainteté de confirmer notre conversion à Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, seul Sauveur, par un discours franc et droit sur l’islam, et, Vous assurant de nos prières dans le cœur de l’Immaculée, nous sollicitons votre bénédiction apostolique.  

    Des ex-musulmans devenus chrétiens, et leurs amis, à Sa Sainteté le pape François, au sujet de son attitude vis-à-vis de l’islam

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Que la France soit chrétienne ne dépend pas de la conduite à géométrie variable de son peuple

    6a00d83451619c69e201bb09eccc71970d-250wi.jpgDans son dernier livre recensé par Denis Sureau, Patrice de Plunkett écrit :

    « Rien ne sert de dire que ''la France est chrétienne'' quand les Français ne le sont pas. »

    Faut-il que les Français soient chrétiens pour pouvoir dire que la France est chrétienne ? Et à partir de combien de Français pourrait-on dire que la France est chrétienne ? 50%+1 ? Comme pour le suffrage universel... ? A 100%, sinon elle ne serait pas totalement chrétienne ?

    Non, la France est intrinsèquement chrétienne et l'apostasie de la Fille aînée de l'Eglise n'y change rien. Une France qui ne serait pas chrétienne ne serait plus la France. Le pape Pie XII résumait cela ainsi : « Si le Christ ne règne pas par les bienfaits de sa présence, Il règne encore par les méfaits qu’entraîne son absence ! »."

    Dans L'Homme Nouveau, l'abbé Bonnet répond une question similaire :

    "Peut-on encore dire que la France est la Fille aînée de l’Église ?"

    Extrait de la réponse :

    "Je comprends d’autant mieux la pertinence de cette question, que je me la suis posée, bien avant de conclure qu’il était capital de remettre à l’honneur cette expression. Mes amis de l’époque la trouvaient tout à fait injustifiée, car la conduite de la Fille en question, c’est le moins que l’on puisse dire, ne semblait pas très catholique ! Et cela se passait avant mai 68 ! Jeune père de famille, méditant sur l’origine de l’expression, je me disais : « Même si ma fille faisait les quatre cents coups, ce serait toujours ma fille ! ». Mais comparaison n’est pas raison, et je sentais bien que ma réflexion était un peu courte ! Ce qui m’a mis sur la voie d’une réponse un peu plus construite, c’est le fait de constater que cette expression, devenue incompréhensible à la majorité de mes compatriotes, quand d’aventure ils l’avaient entendue, continuait à être régulièrement utilisée par les papes successifs. Or, lesdits souverains pontifes savaient très bien que la Fille aînée en question se prostituait, pour reprendre la formule biblique, avec toutes les idéologies les plus irréligieuses, les plus païennes, les plus amorales. Et malgré cela, ils s’obstinaient non seulement à lui garder ce nom prestigieux, mais encore à affirmer que ce rôle de Fille aînée était et resterait toujours le sien. Eh oui, malgré les turpitudes de la Fille en question !

    Dès lors, il devenait clair au jeune homme que j’étais à l’époque, que ce titre n’avait pas été attribué à notre Patrie en raison de sa conduite (à géométrie variable !), mais en raison d’une vocation ce qui me semblait assez mystérieux ! [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Piotr Gliński, vice-Premier ministre de Pologne : "La croix chrétienne symbolise notre culture"