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Saint Bernard de Clairvaux | Au cœur de l’histoire | Europe 1
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Après Patrick Buisson, les déclarations de Michel Houellebecq : scandale pour la bien-pensance !
Les propos de Michel Houellebecq - qu'on va découvrir - n'étonneront pas ceux qui l'ont lu. Ont-ils surpris les lecteurs du Spiegel pour qui ils ont été tenus ? Ils ont été rapportés et commentés de toutes parts et notamment hier matin sur France Inter par Claude Askolovitch, au cours de sa revue de presse de 8 h 30, avec un mélange d'ironie et d'indignation à peine contenues. Mettons-nous à sa place : ce que dit ici Houellebecq est insupportable pour lui et ceux de son engeance. On lira ci-dessous l'information que 20 minutes a donnée en ligne dès hier. Nous y reviendrons. LFAR
Michel Houellebecq a donné une interview fleuve à Der Spiegel fin octobre. Elle a été traduite par Valeurs actuelles en étroite collaboration avec le romancier. Le magazine reproduit cette semaine le texte dans son intégralité et voilà un condensé de « la pensée de l’un des plus grands écrivains français des 30 dernières années ».
L’auteur des Particules élémentaires analyse la recette d’Emmanuel Macron, « une ode à l’optimisme ». Il y décrit le chef de l’Etat, « un être étrange » qu’il a rencontré avant son élection. « Il s’hypnotise lui-même, et ensuite hypnotise le pays tout entier », explique-t-il avant d’évoquer le retour du catholicisme.
Le retour du catholicisme pour éviter la guerre civile
Il a d’ailleurs la solution pour éviter la guerre civile en France. « Au fond, l’intégration des musulmans ne pourrait fonctionner que si le catholicisme redevenait religion d’État. Occuper la deuxième place, en tant que minorité respectée, dans un État catholique, les musulmans l’accepteraient bien plus facilement que la situation actuelle. Ils n’arrivent pas à se faire à l’État laïc, porteur d’une liberté de religion qu’ils ne comprennent pas. Le prophète Mahomet ne pouvait pas imaginer l’existence d’un athée », explique celui qui a écrit (...) Soumission, un livre d’anticipation où il imaginait l’arrivée au pouvoir d’un parti musulman.
Michel Houellebecq s’attaque ensuite à la politique. « La gauche (…) est à l’agonie. Ses idées sont mortes, le succès de Mélenchon ne reposait que sur lui-même, en aucun cas sur ses idées. » Et de poursuivre : « Il n’y a plus en France que la droite et l’extrême droite. La gauche a perdu sa force mobilisatrice. »
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La conversion des musulmans au christianisme serait le fait des… islamistes
Pour le Père Mitch Pacwa S.J., c’est une certitude, « Nous sommes à l’heure des premières conversions massives de musulmans » au christianisme. Le National Catholic Register qui a mené l’interview, n’est pas allé chercher un quidam pour cette assertion, mais un prêtre jésuite, multilingue, expert sur le Moyen-Orient (co-auteur du livre Inside Islam : A Guide for Catholics). Et c’est pour lui la violence de l’islam abouti, sous sa forme la plus poussée, celui des islamistes, qui serait à l’origine de ces défections individuelles qui se multiplient.
Et qui arrivent souvent dans des pays où toute abjuration équivaut à une mise à mort.
Le Père Pacwa raconte qu’il a commencé à entendre parler de ces conversions au christianisme vers 2005 sur Al-Jazeera, la chaîne de télévision la plus regardée du monde arabe qui cumule plusieurs dizaines de millions de téléspectateurs – une chaîne pourtant souvent jugée trop favorable aux islamistes, comme quoi tout arrive. -
MARC FROMAGER : « IL Y A 70 FOIS PLUS DE MOSQUÉES EN FRANCE QUE D’ÉGLISES DANS LA PÉNINSULE ARABIQUE »
Le 5 décembre, l’AED (Aide à l’Église en détresse) organise un colloque intitulé « L’après-Daech, entre géopolitique et mystique ». Pourquoi traiter ensemble ces deux thématiques ? Marc Fromager s’en explique au micro de Boulevard Voltaire. Il constate, notamment, qu’il y a de moins en moins de chrétiens au Moyen-Orient, et pourtant ces chrétiens sont un liant qui permet – y compris aux différentes communautés musulmanes entre lesquelles règnent de graves tensions – de vivre ensemble en paix.
Le 5 décembre, l’AED organise un colloque liant géopolitique et mystère au Moyen-Orient.
Pourquoi traiter ensemble ces deux thématiques ?Chaque année à cette époque, nous organisons un colloque. L’idée est de réfléchir sur ce qui se passe dans le monde en général autour d’un thème concernant l’Eglise.
La question du Moyen-Orient est bien-sûr prégnante aujourd’hui. Il est en pleine évolution plutôt positive. C’est assez surprenant, car nous n’avions pas l’habitude d’avoir de bonnes nouvelles de cette région du monde.
Le titre est L’après Daech, entre géopolitique et mystique.
« L’après-Daesh », c’est peut-être un peu tôt. En Irak ou en Syrie, l’État islamique a perdu son assise territoriale ces derniers jours. Mais une partie de leurs combattants est toujours-là, disséminée, qui pourra encore perpétrer des attentats. Il y a aussi tous les groupes affiliés de l’État islamique que ce soit ailleurs au Moyen-Orient, dans la bande sahélo-saharienne, en Afghanistan ou au Pakistan…L’idée est tout d’abord de faire un point géopolitique sur le Moyen-Orient.
Où en est la situation en Syrie et en Irak ?
Quelles sont les nouvelles du Moyen-Orient, y compris de l’Arabie-Saoudite qui est au cœur de l’actualité aujourd’hui?
Ensuite, nous allons essayer de prendre un peu de distance par rapport à cette thématique géopolitique pour essayer de voir si nous avons des réponses religieuses au chaos oriental.
Le sous-titre original est Les pères de l’Église dans le chaos oriental.
L’idée est de voir s’ils ont quelque chose à nous dire aujourd’hui sur l’unité de l’Église, un véritable enjeu là-bas, sur le dialogue entre chrétiens et musulmans, et sur la façon de trouver un chemin vers la paix.Ne craignez-vous pas que malgré la destruction de l’EI, les dommages faits au dialogue islamo-chrétien là-bas soient irréversibles ?
C’est trop tôt pour le dire.
Une des raisons de l’apparition de l’État islamique, notamment en Irak, est la dépossession du pays par les chiites. On se retrouve donc déjà en plein coeur de la crise interne à l’islam entre sunnites et chiites. La bouleversante invasion américaine de ce pays en 2003 a conduit à donner ce pays aux Iraniens. Ce résultat est assez impressionnant.
Aujourd’hui, les chiites contrôlent Bagdad. Les 35 % d’Irakiens sunnites veulent leur revanche, reprendre Bagdad et le pouvoir sur le pays ce qui était le cas avant.
Tant que nous n’aurons pas trouvé de solutions politiques à une juste répartition des responsabilités en Irak, alors, il y aura une tension sur les sunnites irakiens.
À travers toute cette crise, l’Iran aura marqué des points en Irak et en Syrie. Paradoxalement, cela a renforcé la présence et la puissance iranienne. Par conséquent, les sunnites irakiens ou d’ailleurs sont dans une situation de tension vis-à-vis des Iraniens et des chiites.
Même si l’État islamique disparaît, il est probable qu’il demeure un certain nombre de sunnites radicalisés. Certains auront goûté à l’État islamique et seront définitivement dégoûtés. Beaucoup de musulmans se posent des questions sur l’islam en voyant ce à quoi l’islam peut conduire.La surprenante critique du wahhabisme par le prince héritier saoudien Salman est-elle facteur d’espérance pour la pacification des éléments belliqueux du sunnisme ?
À ce stade, c’est un élément extrêmement positif qui nous arrive du Moyen-Orient.
Avant que cela rentre en application et qu’il y ait de réelles conséquences pratiques sur le terrain, il faut encore attendre. Nous espérons que cela aille vite, si c’est le cas, nous irons de surprise en surprise. Le simple fait qu’il ait eu ses propos est vraiment très encourageant.
Trois millions de chrétiens sont présents dans la péninsule arabique. La plupart sont catholiques. Des églises se trouvent dans tous les pays sauf en Arabie Saoudite. Ce n’est pas du tout assez. Il y a 3 millions de chrétiens et 22 églises pour les catholiques. Cela fait à peu près un lieu de culte pour 140.000 fidèles. En comparaison, en France, il y a 5 millions de musulmans et 2500 mosquées. Cela fait un lieu de culte pour 2000 fidèles. Proportionnellement, en France, il y a 70 fois plus de mosquées pour les musulmans que d’églises pour les chrétiens dans la péninsule arabique.Je ne dis pas qu’il faut que ce soit le même ratio, mais retenons ceci lorsque les musulmans en France viennent nous dire qu’ils n’ont pas assez de mosquées. Il ne faudrait peut-être pas exagérer.
De fait, les églises au Qatar, au Koweït, aux Émirats Arabe Unis sont parfaitement insuffisantes et sont totalement débordées. Il y a trop de monde. Etre curé là-bas n’est pas une sinécure.
Pour le moment, il n’y a toujours rien en Arabie saoudite, c’est pourtant là qu’il y en a le plus.
Ce sont tous des étrangers, expatriés, des Asiatiques, des Philippins ou des Indiens. De fait, il n’y a pas d’église. Les Occidentaux vont à l’ambassade, au consulat, mais encore une fois la plupart sont Philippins ou Indiens. Ils se retrouvent chez les uns et les autres par petits groupes de 50 personnes. Ils arrivent à avoir la messe dans ces conditions, mais en prenant énormément de risques.
La situation va-t-elle évoluer rapidement ? Espérons-le !Les religions peuvent-elles incarner un espoir de paix là-bas ?
La situation est différente selon les pays. En Syrie, ça se passe plutôt bien, il y avait de bonnes relations entre les catholiques et les orthodoxes. En Irak aussi, mais en Égypte c’était un peu plus compliqué. Il y a une diversité de situation.
Quelles que soient les tensions qui existaient au sein du christianisme, cela n’a jamais généré de guerre, en tout cas, pas dans les derniers siècles. Le problème venait des tensions entre chrétiens et musulmans. Les plus grandes tensions venaient au sein de l’islam lui-même entre sunnites et chiites.
La plupart des victimes d’attentats au Moyen-Orient sont des musulmans tués par d’autres musulmans. En général, les attentats commis par des sunnites contre les chiites et vice versa.
Je ne sais pas si on peut dire que plus de religion portera vers la paix. Mais si on estime que la plupart des tensions aujourd’hui sont le résultat d’une tension à l’intérieur de l’islam, alors l’islam doit évoluer et doit guérir de cette impasse dans laquelle il se trouve. Ce n’est donc pas plus ou moins, c’est peut-être une amélioration qualitative, une résolution d’un conflit qui existe entre eux et qui n’est toujours pas résolu pour le moment.
Est-ce qu’ils le résoudront un jour ? Je ne sais pas ! S’ils n’arrivent pas à résoudre ces tensions alors peut-être que se sera la fin de l’islam.
L’autre partie, c’est les relations entre chrétiens et musulmans. Il faudrait qu’ils se dépêchent, car il y a de moins en moins de chrétiens au Moyen-Orient. Les chrétiens ont un véritable rôle à jouer. Ils sont un liant, ils permettent aux différentes communautés de vivre ensemble. Ce n’est pas de l’idéologie, mais un constat objectif qu’on a pu voir au Liban où se trouvaient des villages mixtes.
Il y avait des sunnites, des chiites, des druzes et des alaouites à condition qu’il y eût des chrétiens. Le jour où les chrétiens sont partis, tous ces villages sont devenus monoreligieux. Il ne restait plus que des chiites ou des sunnites ou des druzes, etc.
Ne serait-ce que pour permettre aux musulmans de vivre ensemble en paix, il faudrait qu’il y ait encore des chrétiens au Moyen-Orient. En ce sens, on pourrait dire que plus de religion serait peut-être une solution, mais l’enjeu consiste surtout en une meilleure appréhension du fait religieux.http://www.bvoltaire.fr/y-a-70-plus-de-mosquees-france-deglises-peninsule-arabique/
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Michel Houellebecq envisage que le catholicisme redevienne religion d’Etat, un point essentiel du programme de Civitas…
Refaire du catholicisme la religion d’Etat en France ? L’idée a de quoi surprendre en 2017, alors que francs-maçons et autres ayatollahs de la laïcité traquent tout signe chrétien sur l’espace public.
Sur l’échiquier politique, seul Civitas a l’audace de l’avoir inscrit à son programme et de le revendiquer haut et fort.
Mais ce qui est impensable aujourd’hui, le sera-t-il encore demain ? Du côté des sympathisants du FN, les crises internes à répétition et l’évidence que Marine Le Pen ne conduira pas son parti au pouvoir amènent beaucoup à envisager l’hypothèse catholique sous un nouveau jour, comme en témoignent les réseaux sociaux.
Mais la surprise vient de Michel Houellebecq. Le voilà qui évoque très ouvertement l’idée que le catholicisme redevienne religion d’Etat.
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Création du mouvement France chrétienne à Montpellier
Le mouvement France Chrétienne vient d'être créé à Montpellier. Le Salon Beige a interrogé les jeunes créateurs du mouvement, âgés de 19 et 18 ans :
La ville de Montpellier a vu se créer une nouvelle association appelée "France chrétienne". Pouvez-vous nous la présenter ? Pourquoi une association de plus ?
France Chrétienne est pour l'instant à considérer comme un mouvement, nous n'avons pas encore demandé le statut d'association officielle à la mairie. L'idée a germé au moment des élections quand Gauthier Marié et moi-même, Clotilde Münkel, avons fait le constat qu'aucun candidat ne représentait les catholiques fidèles à l'Eglise et à ses enseignements. Nous nous sommes alors rendu compte que les jeunes s'intéressent à la politique mais manquent de réflexion et de culture du milieu, nous y compris. C'est pourquoi nous avons voulu remédier à ce manque.
Quelles sont les activités et les spécificités de cette association ?
Le but est simple, réunir des jeunes autours de trois types d'activités :
- des activités spirituelles, car sans Dieu nous ne pouvons rien faire.
- des activités intellectuelles de formations : conférences, topos... faits par des intervenants que nous démarchons autour de sujets politiques, économiques ou sociaux.
- et des actions politiques ou idéologiques : tractage, sentinelles, collage, manifestations....
La spécificité de France Chrétienne est de vouloir intégrer l'Eglise aux réflexions politiques. Et tout particulièrement par sa doctrine sociale. En effet nous pensons que celle-ci est une réponse efficace et concrète au communisme qui est aujourd'hui à la base de bien des problèmes en France et dans le monde. Nous espérons à terme pouvoir avoir un certain poids dans la vision qu'ont les gens de l'implication de l'Eglise dans le milieu politique. Notre texte de référence est bien sûr l'encyclique RERUM NOVARUM de SSP Léon XIII.
Comment fait-on pour y adhérer ? Faut-il vraiment habiter Montpellier ?
Intégrer France Chrétienne est très simple. Pour l'instant le mouvement n'est réellement présent qu'à Montpellier. Avant de lancer ce projet dans toute la France, nous avons voulu développer une équipe test, qui servira de modèle pour les équipes des autres villes. La structure du mouvement se rapproche assez de la structure scoute. Les jeunes qui adhèrent sont regroupés en équipe d'une dizaine maximum. Chaque équipe a un chef qui est responsable des activités de son groupe et auquel on demande un rapport de ces activités. Ainsi nous gardons un regard sur ses activités. Tout en leur laissant la liberté et la possibilité de s'adapter aux besoins spécifiques de chaque ville.
Pour adhérer, le jeune envoie un mail à francechretienne2017@gmail.com. Sa candidature sera transférée au responsable de l'équipe de sa ville qui prendra rendez-vous et avisera comme bon lui semblera. Le mouvement étant chrétien nous n'hésitons pas à avoir une totale confiance en chacun des responsables.
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Honneur aux jeunes catholiques intervenant au moment où un imam devait prendre la parole dans l’église de La Trinité
Jeudi soir, à l’invitation du Service diocésain des relations avec les musulmans en Gironde (SDRM33), l’église de La Trinité donnait la parole à… l’imam de la mosquée de Mérignac, Hassan Belmajoub.
Fort heureusement, une fois de plus, des jeunes catholiques ont sauvé l’honneur et réparé cette offense en venant réciter le chapelet à haute voix durant ce scandale, ayant pris soin d’occuper les trois premiers rangs de l’église et de se mettre à genoux pour prier dès que le cirque inter-religieux a commencé.
Précisons que l’imam Hassan Belmajdoub a été l’un des membres fondateurs de la branche locale des Frères Musulmans et est actuellement le président de l’association des musulmans de Mérignac. Il a notamment invité à prêcher dans sa mosquée un certain Rachid Abou Houdeyfa, imam de Brest, qui a eu son moment de buzz pour avoir déclaré que « ceux qui écoutent de la musique seront transformés par Allah en singe ou en porc » et que la femme qui ne porte pas le voile « ne doit pas s’étonner que les frères, que les musulmans ou non-musulmans abusent d’elle ».
Ces précisions n’empêchent pas le journal Sud Ouest d’écrire que les fondamentalistes sont ces jeunes catholiques qui ont eu l’outrecuidance de réciter le chapelet dans une église catholique.
Ajoutons que la venue de cet imam dans l’église de La Trinité était organisée dans le cadre de la « semaine nationale islamo-chrétienne » ainsi que de la « Quinzaine de l’égalité« .
Vous pouvez retrouver tous les articles d'actualité religieuse de MPI, augmentés d'une revue de presse au jour le jour sur le site medias-catholique.info
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Nouveauté : Libéralisme et catholicisme – Abbé Ange Roussel
Pour le libéral, on part toujours de la « liberté de conscience » et l’on aboutit, qu’il le veuille ou non, à la neutralité ou laïcité de l’Etat. L’abbé Roussel dit encore que « voulant être à la fois catholique et libéral, il n’est plus désormais assez catholique au regard de l’Eglise et il n’est pas encore assez libéral au gré des non catholiques ». Le catholique libéral a peur des définitions ; on ne le verra que trop avec l’Encyclique Quanta Cura et le Syllabus de Pie IX. Il veut être du « juste milieu », ennemi des extrêmes, c’est-à-dire de la vérité, ennemi de toute intransigeance, modéré par principe, ayant surtout un goût modéré pour la Vérité et une haine médiocre pour l’erreur. Le catholique libéral recherche la paix qui se fait toujours aux dépens de la vérité, des droits de Dieu et de l’Eglise. Il cherche une attitude charitable mais en refusant au prochain l’aumône de la vérité. On pourrait appliquer au catholique libéral la célèbre formule de Bossuet : « il déplore les effets dont il chérit les causes ».
Le libéralisme serait-il le cheval de Troie utilisé par les « ennemis de Dieu » pour obscurcir les intelligences, affaiblir les volontés, et, à terme, pour effacer toute trace de Dieu en ce monde ? Peut-il y avoir rapprochement, compromis, voire alliance entre libéralisme et catholicisme ? L’abbé Roussel répond avec une grande clarté et une prévoyance étonnante à cette question. Rédigé dans un style clair et facilement accessible, rappelant à l’occasion les grandes vérités dans l’ordre spirituel, politique et social, ce livre est un ouvrage indispensable pour qui veut comprendre le mal qui, aujourd’hui, affecte si douloureusement l’Eglise et notre société.
L’abbé Ange Roussel est né en 1888 à Fougères, il a été ordonné prêtre en 1914. Il fut professeur au Grand Séminaire de Rennes et Docteur en philosophie.
Sommaire : Le libéralisme en général
Origine du libéralisme – Développement historique – État actuel.
Développement logique et synthèse du libéralisme.
Le libéralisme politique et social. Réfutation du libéralisme : « foi laïque » ou foi catholique.
Le libéralisme catholique
Origine et développement du libéralisme catholique.
La mentalité « catholique libérale ».
Les relations entre Église et État d’après le catholique libéral.
Conclusion
Danger du catholicisme libéral.
Remèdes au catholicisme libéral.
2017, éditions de Chirè, 221 pages.
14 € à commander par courrier à DPF VAD BP 70001 86190 Chiré-en-Montreuil
ou en ligne ici
Source -
Terres de mission n°54 : L’héritage de Benoit XVI
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Saint-Martin des Gaules a vingt ans!