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religion - Page 53

  • Les chrétiens d’Orient ne doivent pas être les victimes de nos querelles franco-françaises

    Communiqué de Christophe Geffroy, Directeur de La Nef :

    Veuillez trouver en pièce jointe le nouveau programme de notre soirée sur les chrétiens d’Orient, le 12 décembre prochain. Nous avons dû le modifier et cela mérite quelques explications.

    Le diocèse de Paris nous a fait savoir que, n’ayant pas été informé de cette soirée, il s’interrogeait sur le caractère quelque peu provocant de faire intervenir un évêque français, Mgr Dominique Rey, dans un lieu dépendant indirectement du diocèse, le lycée Saint-Jean de Passy, en même temps qu’un représentant de l’association SOS Chrétiens d’Orient contre laquelle Mgr Pascal Gollnisch, vicaire général de l’Ordinariat des catholiques des Eglises orientales en France et directeur général de l’Œuvre d’Orient, avait mis les évêques français en garde lors de leur dernière Assemblée plénière à Lourdes en novembre dernier.

    Il est évident que cette soirée ayant été prévue bien avant l’Assemblée plénière de Lourdes, il ne pouvait y avoir de volonté provocatrice de notre part, notre seul objectif étant d’aider les chrétiens d’Orient en contribuant à mieux informer le public parisien sur leur situation.

    Dans un souci d’apaisement, et après avoir eu l’accord de toutes les parties concernées, nous avons décidé de maintenir cette soirée en retirant la participation de SOS Chrétiens d’Orient : nous tenons à rendre ici hommage aux responsables de cette association qui ont immédiatement proposé de se retirer pour ne pas risquer d’empêcher cette soirée, les chrétiens d’Orient ne devant pas être les victimes de nos querelles franco-françaises.

    Catholiques soucieux de servir l’Eglise, nous sommes heureux que cette solution ait reçu l’accord de tous et notamment des responsables concernés de l’Eglise à Paris, mais nous estimons que cette affaire doit être l’occasion de chercher à résoudre le problème de fond qui est ainsi soulevé, il y va de la justice la plus élémentaire. Est-il normal qu’une association comme SOS Chrétiens d’Orient soit sévèrement attaquée devant tous les évêques français sans qu’aucun de ses responsables n’ait eu l’occasion de présenter sa défense et de se justifier de ces accusations ? Quel visage offrons-nous quand nous mettons sur la place publique de telles divisions, alors que nos frères d’Orient attendent tant de nous et que personne n’est de trop pour leur venir en aide ? Que de cette affaire puisse surgir au moins davantage d’unité et de paix pour le service et le rayonnement de l’Eglise. Conformément à l’Evangile (cf. Mt 18, 15-17), puissions-nous retrouver le chemin du dialogue et de la conciliation."

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Une crèche de Noël dans le hall du Conseil régional à Marseille

    La Région PACA a installé une belle crèche :

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    Le groupe FN félicite l'exécutif LR :

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Après Patrick Buisson, les déclarations de Michel Houellebecq : scandale pour la bien-pensance !

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    Les propos de Michel Houellebecq - qu'on va découvrir - n'étonneront pas ceux qui l'ont lu. Ont-ils surpris les lecteurs du Spiegel pour qui ils ont été tenus ? Ils ont été rapportés et commentés de toutes parts et notamment hier matin sur France Inter par Claude Askolovitch, au cours de sa revue de presse de 8 h 30, avec un mélange d'ironie et d'indignation à peine contenues. Mettons-nous à sa place : ce que dit ici Houellebecq est insupportable pour lui et ceux de son engeance. On lira ci-dessous l'information que 20 minutes a donnée en ligne dès hier. Nous y reviendrons. LFAR 

    Michel Houellebecq a donné une interview fleuve à Der Spiegel fin octobre. Elle a été traduite par Valeurs actuelles en étroite collaboration avec le romancier. Le magazine reproduit cette semaine le texte dans son intégralité et voilà un condensé de « la pensée de l’un des plus grands écrivains français des 30 dernières années ».

    L’auteur des Particules élémentaires analyse la recette d’Emmanuel Macron, « une ode à l’optimisme ». Il y décrit le chef de l’Etat, « un être étrange » qu’il a rencontré avant son élection. « Il s’hypnotise lui-même, et ensuite hypnotise le pays tout entier », explique-t-il avant d’évoquer le retour du catholicisme.

    Le retour du catholicisme pour éviter la guerre civile 

    Il a d’ailleurs la solution pour éviter la guerre civile en France. « Au fond, l’intégration des musulmans ne pourrait fonctionner que si le catholicisme redevenait religion d’État. Occuper la deuxième place, en tant que minorité respectée, dans un État catholique, les musulmans l’accepteraient bien plus facilement que la situation actuelle. Ils n’arrivent pas à se faire à l’État laïc, porteur d’une liberté de religion qu’ils ne comprennent pas. Le prophète Mahomet ne pouvait pas imaginer l’existence d’un athée », explique celui qui a écrit (...) Soumission, un livre d’anticipation où il imaginait l’arrivée au pouvoir d’un parti musulman.

    Michel Houellebecq s’attaque ensuite à la politique. « La gauche (…) est à l’agonie. Ses idées sont mortes, le succès de Mélenchon ne reposait que sur lui-même, en aucun cas sur ses idées. » Et de poursuivre : « Il n’y a plus en France que la droite et l’extrême droite. La gauche a perdu sa force mobilisatrice. »  

    Valeurs actuelles

    20 minutes

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • La conversion des musulmans au christianisme serait le fait des… islamistes

    Conversion musulmans christianisme islamistes
     
    Pour le Père Mitch Pacwa S.J., c’est une certitude, « Nous sommes à l’heure des premières conversions massives de musulmans » au christianisme. Le National Catholic Register qui a mené l’interview, n’est pas allé chercher un quidam pour cette assertion, mais un prêtre jésuite, multilingue, expert sur le Moyen-Orient (co-auteur du livre Inside Islam : A Guide for Catholics). Et c’est pour lui la violence de l’islam abouti, sous sa forme la plus poussée, celui des islamistes, qui serait à l’origine de ces défections individuelles qui se multiplient.
    Et qui arrivent souvent dans des pays où toute abjuration équivaut à une mise à mort. 
    Le Père Pacwa raconte qu’il a commencé à entendre parler de ces conversions au christianisme vers 2005 sur Al-Jazeera, la chaîne de télévision la plus regardée du monde arabe qui cumule plusieurs dizaines de millions de téléspectateurs – une chaîne pourtant souvent jugée trop favorable aux islamistes, comme quoi tout arrive.

    Lire la suite sur REINFORMATION.TV

  • MARC FROMAGER : « IL Y A 70 FOIS PLUS DE MOSQUÉES EN FRANCE QUE D’ÉGLISES DANS LA PÉNINSULE ARABIQUE »

    Le 5 décembre, l’AED (Aide à l’Église en détresse) organise un colloque intitulé « L’après-Daech, entre géopolitique et mystique ». Pourquoi traiter ensemble ces deux thématiques ? Marc Fromager s’en explique au micro de Boulevard Voltaire. Il constate, notamment, qu’il y a de moins en moins de chrétiens au Moyen-Orient, et pourtant ces chrétiens sont un liant qui permet – y compris aux différentes communautés musulmanes entre lesquelles règnent de graves tensions – de vivre ensemble en paix.

    Le 5 décembre, l’AED organise un colloque liant géopolitique et mystère au Moyen-Orient.
    Pourquoi traiter ensemble ces deux thématiques ?

    Chaque année à cette époque, nous organisons un colloque. L’idée est de réfléchir sur ce qui se passe dans le monde en général autour d’un thème concernant l’Eglise.
    La question du Moyen-Orient est bien-sûr prégnante aujourd’hui. Il est en pleine évolution plutôt positive. C’est assez surprenant, car nous n’avions pas l’habitude d’avoir de bonnes nouvelles de cette région du monde.
    Le titre est L’après Daech, entre géopolitique et mystique.
    « L’après-Daesh », c’est peut-être un peu tôt. En Irak ou en Syrie, l’État islamique a perdu son assise territoriale ces derniers jours. Mais une partie de leurs combattants est toujours-là, disséminée, qui pourra encore perpétrer des attentats. Il y a aussi tous les groupes affiliés de l’État islamique que ce soit ailleurs au Moyen-Orient, dans la bande sahélo-saharienne, en Afghanistan ou au Pakistan…

    L’idée est tout d’abord de faire un point géopolitique sur le Moyen-Orient.
    Où en est la situation en Syrie et en Irak ?
    Quelles sont les nouvelles du Moyen-Orient, y compris de l’Arabie-Saoudite qui est au cœur de l’actualité aujourd’hui?
    Ensuite, nous allons essayer de prendre un peu de distance par rapport à cette thématique géopolitique pour essayer de voir si nous avons des réponses religieuses au chaos oriental.
    Le sous-titre original est Les pères de l’Église dans le chaos oriental.
    L’idée est de voir s’ils ont quelque chose à nous dire aujourd’hui sur l’unité de l’Église, un véritable enjeu là-bas, sur le dialogue entre chrétiens et musulmans, et sur la façon de trouver un chemin vers la paix.

    Ne craignez-vous pas que malgré la destruction de l’EI, les dommages faits au dialogue islamo-chrétien là-bas soient irréversibles ?

    C’est trop tôt pour le dire.
    Une des raisons de l’apparition de l’État islamique, notamment en Irak, est la dépossession du pays par les chiites. On se retrouve donc déjà en plein coeur de la crise interne à l’islam entre sunnites et chiites. La bouleversante invasion américaine de ce pays en 2003 a conduit à donner ce pays aux Iraniens. Ce résultat est assez impressionnant.
    Aujourd’hui, les chiites contrôlent Bagdad. Les 35 % d’Irakiens sunnites veulent leur revanche, reprendre Bagdad et le pouvoir sur le pays ce qui était le cas avant.
    Tant que nous n’aurons pas trouvé de solutions politiques à une juste répartition des responsabilités en Irak, alors, il y aura une tension sur les sunnites irakiens.
    À travers toute cette crise, l’Iran aura marqué des points en Irak et en Syrie. Paradoxalement, cela a renforcé la présence et la puissance iranienne. Par conséquent, les sunnites irakiens ou d’ailleurs sont dans une situation de tension vis-à-vis des Iraniens et des chiites.
    Même si l’État islamique disparaît, il est probable qu’il demeure un certain nombre de sunnites radicalisés. Certains auront goûté à l’État islamique et seront définitivement dégoûtés. Beaucoup de musulmans se posent des questions sur l’islam en voyant ce à quoi l’islam peut conduire.

     

    La surprenante critique du wahhabisme par le prince héritier saoudien Salman est-elle facteur d’espérance pour la pacification des éléments belliqueux du sunnisme ?

    À ce stade, c’est un élément extrêmement positif qui nous arrive du Moyen-Orient.
    Avant que cela rentre en application et qu’il y ait de réelles conséquences pratiques sur le terrain, il faut encore attendre. Nous espérons que cela aille vite, si c’est le cas, nous irons de surprise en surprise. Le simple fait qu’il ait eu ses propos est vraiment très encourageant.
    Trois millions de chrétiens sont présents dans la péninsule arabique. La plupart sont catholiques. Des églises se trouvent dans tous les pays sauf en Arabie Saoudite. Ce n’est pas du tout assez. Il y a 3 millions de chrétiens et 22 églises pour les catholiques. Cela fait à peu près un lieu de culte pour 140.000 fidèles. En comparaison, en France, il y a 5 millions de musulmans et 2500 mosquées. Cela fait un lieu de culte pour 2000 fidèles. Proportionnellement, en France, il y a 70 fois plus de mosquées pour les musulmans que d’églises pour les chrétiens dans la péninsule arabique.

    Je ne dis pas qu’il faut que ce soit le même ratio, mais retenons ceci lorsque les musulmans en France viennent nous dire qu’ils n’ont pas assez de mosquées. Il ne faudrait peut-être pas exagérer.
    De fait, les églises au Qatar, au Koweït, aux Émirats Arabe Unis sont parfaitement insuffisantes et sont totalement débordées. Il y a trop de monde. Etre curé là-bas n’est pas une sinécure.
    Pour le moment, il n’y a toujours rien en Arabie saoudite, c’est pourtant là qu’il y en a le plus.
    Ce sont tous des étrangers, expatriés, des Asiatiques, des Philippins ou des Indiens. De fait, il n’y a pas d’église. Les Occidentaux vont à l’ambassade, au consulat, mais encore une fois la plupart sont Philippins ou Indiens. Ils se retrouvent chez les uns et les autres par petits groupes de 50 personnes. Ils arrivent à avoir la messe dans ces conditions, mais en prenant énormément de risques.
    La situation va-t-elle évoluer rapidement ? Espérons-le !

    Les religions peuvent-elles incarner un espoir de paix là-bas ?

    La situation est différente selon les pays. En Syrie, ça se passe plutôt bien, il y avait de bonnes relations entre les catholiques et les orthodoxes. En Irak aussi, mais en Égypte c’était un peu plus compliqué. Il y a une diversité de situation.
    Quelles que soient les tensions qui existaient au sein du christianisme, cela n’a jamais généré de guerre, en tout cas, pas dans les derniers siècles. Le problème venait des tensions entre chrétiens et musulmans. Les plus grandes tensions venaient au sein de l’islam lui-même entre sunnites et chiites.
    La plupart des victimes d’attentats au Moyen-Orient sont des musulmans tués par d’autres musulmans. En général, les attentats commis par des sunnites contre les chiites et vice versa.
    Je ne sais pas si on peut dire que plus de religion portera vers la paix. Mais si on estime que la plupart des tensions aujourd’hui sont le résultat d’une tension à l’intérieur de l’islam, alors l’islam doit évoluer et doit guérir de cette impasse dans laquelle il se trouve. Ce n’est donc pas plus ou moins, c’est peut-être une amélioration qualitative, une résolution d’un conflit qui existe entre eux et qui n’est toujours pas résolu pour le moment.
    Est-ce qu’ils le résoudront un jour ? Je ne sais pas ! S’ils n’arrivent pas à résoudre ces tensions alors peut-être que se sera la fin de l’islam.
    L’autre partie, c’est les relations entre chrétiens et musulmans. Il faudrait qu’ils se dépêchent, car il y a de moins en moins de chrétiens au Moyen-Orient. Les chrétiens ont un véritable rôle à jouer. Ils sont un liant, ils permettent aux différentes communautés de vivre ensemble. Ce n’est pas de l’idéologie, mais un constat objectif qu’on a pu voir au Liban où se trouvaient des villages mixtes.
    Il y avait des sunnites, des chiites, des druzes et des alaouites à condition qu’il y eût des chrétiens. Le jour où les chrétiens sont partis, tous ces villages sont devenus monoreligieux. Il ne restait plus que des chiites ou des sunnites ou des druzes, etc.
    Ne serait-ce que pour permettre aux musulmans de vivre ensemble en paix, il faudrait qu’il y ait encore des chrétiens au Moyen-Orient. En ce sens, on pourrait dire que plus de religion serait peut-être une solution, mais l’enjeu consiste surtout en une meilleure appréhension du fait religieux.

    http://www.bvoltaire.fr/y-a-70-plus-de-mosquees-france-deglises-peninsule-arabique/

  • Michel Houellebecq envisage que le catholicisme redevienne religion d’Etat, un point essentiel du programme de Civitas…

    Refaire du catholicisme la religion d’Etat en France ? L’idée a de quoi surprendre en 2017, alors que francs-maçons et autres ayatollahs de la laïcité traquent tout signe chrétien sur l’espace public.

    Sur l’échiquier politique, seul Civitas a l’audace de l’avoir inscrit à son programme et de le revendiquer haut et fort.

    Mais ce qui est impensable aujourd’hui, le sera-t-il encore demain ? Du côté des sympathisants du FN, les crises internes à répétition et l’évidence que Marine Le Pen ne conduira pas son parti au pouvoir amènent beaucoup à envisager l’hypothèse catholique sous un nouveau jour, comme en témoignent les réseaux sociaux.

    Mais la surprise vient de Michel Houellebecq. Le voilà qui évoque très ouvertement l’idée que le catholicisme redevienne religion d’Etat. 

     

    Michel Houellebecq : « L’intégration des musulmans ne pourrait fonctionner que si le catholicisme redevenait religion d’État »