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tradition - Page 177

  • I.- Terroirs et frontières

    Nous ouvrons aujourd'hui un cycle "Patrie" destiné aux jeunes militants et à ceux qui iront auCMRDS 2015, à partir des cours de philo d'André Bridoux (1893-1982). Il offrira quatre lectures espacées de quinze jours :

    I.- Terroirs et frontières
    II.- Race, langage
    III.- Coutumes et communauté
    IV.- Patrie et humanité

    Préambule
    Il y a quatre étages de physique sociale qui doivent être étudiés par qui veut approfondir son environnement politique, la Famille, la Patrie, la Nation et l'État. Le cycle qui débute avec cet article ne s'occupe que du deuxième car il est celui qu'on approfondit le moins. A partir d'ici, tout est de Bridoux. La famille s'encadre et s'accomplit dans une réalité sociale plus étendue. Elle est la véritable cellule de la société ; mais, pas plus que la cellule vivante, elle ne saurait subsiter isolément, à part de l'organisme qui lui communique le mouvement et la vie.
    11.- Elément territorial
    La patrie, c'est d'abord ce coin du monde auquel nous sommes attachés par la naissance et la nature ; le seul qui ne nous paraisse pas un lieu d'exil : ce morceau d'univers avec ce ciel et cette lumière qui nous sont aussi indispensables que l'air que nous respirons, surtout avec ce sol auquel nous sommes unis par un lien organique et que nous ne saurions emporter nulle part à la semelle de nos souliers. D'ès l'antiquité, les poètes ont senti, plus vivement que nous peut-être, l'incomparable douceur du solm natal.

    Nos patriae fines et dulcia linquimus arva,
    Nos patriam fugimus : tu, Tytire, lentus in umbra, 
    Formosam resonare doces Amaryllida silvas.
    (Virgile, Bucoliques)

    Cet attachement, qui a d'abord pour objet le village ou la province, s'étend bientôt à tout ce territoire dont la figure et les dimensions nous sont si présentes et dont la carte nous retrace d'une manière si émouvante la ligne frontière.

    12.- La question des frontières naturelles

    (Ndlr : l'ouvrage est rédigé en 1944)

    La question des frontières est troublante et lourde de graves problèmes. Pourquoi cette ligne, qu'un peuple s'interdit de franchir et qu'il interdit aux autres de franchir ? Faut-il admettre qu'elle est dessinée par la nature et que les clôtures des peuples sont fixées par les veines ou par les reliefs du sol, par les mers, les fleuves, par les chaînes de montagne ? C'est la fameuse théorie des frontières naturelles : on sait son importance dans l'histoire de notre pays (ndlr : la béance au nord-est induit notre stratégie depuis toujours) et son influence sur les hommes de tous les régimes. Vauban, Danton, Chateaubriand ont été animés par une égale ambition d'achever le "pré carré" en le portant aux limites naturelles des Pyrénées, des Alpes et du Rhin.
    Sans contester ses insuffisances et ses dangers, nous estimons que la théorie des frontières naturelles n'est pas sans valeur. Avoir ses frontières et s'y tenir, c'est répondre aux indications de la terre. Le cadre naturel d'un peuple est bien formé de de ces admirables réalités qui sont sorties de la nature et que rien n'abolira : des fleuves, des montagnes, des mers. 

    Ndlr : feue la revue Les Epées avait consacré son numéro de décembre 2005 à la Frontière.


    13.- Influence du sol
    La structure du sol dessine les problèmes permanents de la vie nationale. En cas d'invasion, ce sont toujours les mêmes passages à défendre : la Meuse, l'Aisne, la Somme. Les linéaments du sol dirigent les mouvements de la vie nationale, canalisent la circulation¹, marquent les emplacements des villes qui sont autant de centres nerveux autour d'un cerveau qui est la capitale. C'est à partir du sol et de son ossature que le pays se constitue comme un être vivant dans lequel chaque province, chaque ville devient un organe naturel, de telle sorte que tout retranchement prend la valeur d'une amputation.

    Elément permanent et stable, le sol crée la solidarité des générations. Le spectacle d'une même nature et l'influence d'un même ciel donnent un certain ton à la sensibilité et une certaine forme à l'imagination qui se transmettent de siècle en siècle. De père en fils, malgré la fuite du temps, les hommes gardent toujours dans l'esprit quelque chose des horizons d'un même pays. Aristote, Montesquieu, Michelet ont justement montré que le sol exerce par son climat et par ses produits une lente et puissante influence sur les hommes ; il agit sur eux également par le labeur auquel il les oblige, par les habitudes qui en sont la conséquence et qui forment la partie essentielle des moeurs. C'est de ce côté sans doute que se créent les liens les plus forts. L'homme s'attache à proportion du travail qu'il fournit et de la peine qu'il se donne. En France, pays de laboureurs, s'est développé très tôt un profond et silencieux amour de la terre. Tocqueville a évoqué dans des pages admirables cette race paysanne qui enfouit dans ses sillons son cœur avec son grain. Ainsi s'est constitué ce sens de la patrie matérielle qui est une des meilleures garanties de la solidité d'un pays et se sont formés ces qualités de patience et d'endurance qui ont fait longtemps l'armature de la France et qui l'ont sauvée maintes fois.

    Malgré toute son importance, l'élément territorial ne suffit pas à constituer la patrie. Cet élément ne prend de valeur nationale que par les événements dont il est le théâtre, par les forces historiques qu'il met en oeuvre, et qui lui donneront un sens. S'il était réduit à sa seule influence, il risquerait d'inspirer aux hommes un patriotisme à courte vue et même de les faire verser dans un égoïsme provincial.

    Ndlr : Ce sera l'objet du prochain article de ce cycle : que se passe-t-il au-dessus du sol. 
    (1) En France, la vie a commencé à circuler le long des fleuves et des vallées qui traçaient la route naturelle vers les mines d'étain de Grande-Bretagne. Cette diposition heureuse avait été notée par Strabon.

    http://royalartillerie.blogspot.fr/2015/06/i-terroirs-et-fronti.html

  • L’Occident profondément malade…mais il reste un espoir ! Par Vincent Revel

    Comme nombre d’entre vous, je n’ai plus aucune illusion, plus aucune attente particulière vis-à-vis de nos hommes politiques. Ceux qui savent à quoi risque de nous mener l’idéologie cosmopolite du moment, savent très bien qu’il est utopique de parler d’un islam de France tellement cette religion est étrangère aux grands principes européens.

    Quand Manuel Valls, Premier ministre socialiste, déclare la main sur le cœur que« l’islam est en France pour y rester » tout en demandant à la laïcité «  de mieux connaitre » cette religion pour mieux lui faire une place, il y a de quoi nous inquiéter. L’ordre du jour à l’Assemblée nationale est de « permettre à l’islam de se développer en France » ! Là est la première préoccupation de nos élus ! Pour mieux répondre aux attentes de la communauté musulmane présente en France, très bien formulée par Dalil Boubakeur (un besoin de 5000 mosquées et le remplacement d’églises vides par des mosquées), tout est mis en œuvre pour que demain cette religion-politique, fortement opposée à la laïcité, à la démocratie, susceptible en de nombreuses régions du monde d’engendrer les pires crimes et les actes les plus abjectes, devienne incontournable jusqu’au risque de remettre en cause notre mode de vie, notre héritage civilisationnel.

    Parallèlement à cette politique mise en œuvre depuis bientôt vingt ans, qui contraint les Européens à accepter l’intolérable et un risque de remplacement ethnique, culturel et cultuel, une volonté d’effacement agit au sein de nos institutions. Comme le dit René Marchand, auteur de Reconquista ou mort de l’Europe« jamais dans l’histoire on n’aura vu des peuples apporter un concours aussi actif à une entreprise mettant en cause leur existence, des individus participer avec autant d’efficacité à leur asservissement, une civilisation anticiper sa disparition avec autant d’empressement. »

     

    Pour ne plus stigmatiser, pour ne plus faire d’amalgames, l’Européen de souche doit accepter de disparaître au profit de l’Autre, des minorités dites visibles. De ce fait, les Européens sont invités, pour ne pas dire obligés, à abandonner, à oublier ce qu’ils sont. Dans ce grand brassage néo-libéral, où l’homme comme la plus vulgaire des marchandises est amené à être mobile sans entrave possible, l’Occident doit apprendre à s’oublier, à se renier pour mieux répondre aux attentes de nos élites mondialisés. Peu importe que le grand métissage voulu par nos technocrates amène un possible communautarisme violent, ce qui est fondamental pour ces individus déracinés, dont le mot patrie est devenu une insulte, est la mort des peuples en tant qu’héritiers d’une longue tradition, capables de résister à l’uniformisation des esprits.

    Et c’est bien pour cette raison que nous avons actuellement des rapprochements improbables et des points de vue similaires, sur des sujets aussi sensibles que l’immigration de masse, entre le NPA de Besancenot et le MEDEF. Pour des raisons différentes, la haine des frontières, des identités charnelles les animent. L’Europe, étant leur premier terrain de jeu, étant le parent malade de la Terre depuis la mort des forces vitales de notre continent lors des deux guerres mondiales, subit aujourd’hui leurs actions sans réussir à trouver la force de dire NON ! Non à l’immigration de masse, non au grand remplacement, non à l’islamisation, non à une mondialisation au détriment de nos frontières et de nos différences.

    Actuellement, les peuples d’Occident, à qui on a inculqué la haine de soi, ne savent plus ce que veut dire résister.

    Ils savent ce qu’ils ne veulent pas mais ne trouvent pas encore le courage, à cause de la pensée antiraciste qui les enferme dans un esprit culpabilisant de soumission, à renoncer pleinement à l’utopie du bien vivre ensemble.

    Bien au contraire, le cas de la militante antiraciste américaine Rachel Dolezal, qui crée actuellement la polémique de l’autre côté de l’Atlantique, est symptomatique de l’état de santé d’un grand nombre d’occidentaux ! Voulant tellement se persuader de la juste cause de son combat, elle n’hésita pas à revendiquer « des origines africaines » imaginaires pour mieux « s’intégrer à la communauté noire » de son pays ! La haine de soi étant tellement intégrer par certains d’entre nous, que les plus réceptifs n’hésitent plus à se renier au point d’oublier qui ils sont. C’est bien pour cette raison, qu’à la suite de Renaud Camus, de Jean-David Cattin et de Gérald Pichon, tous trois intervenants lors d’une rencontre sur « le Grand remplacement » au local identitaire la Traboule de Lyon, que je ne peux qu’affirmer que le Grand Réveil ne peut que passer par un « réenracinement ».

    « Il suffit que les peuples européens prennent conscience du sort qui leur est promis pour que leur inaction cesse et qu’un sursaut les dresse dans un élan irrésistible pour assurer leur survie. »

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/189882/loccident-profondement-malademais-il-reste-espoir-vincent-revel/

  • Gaultier Bès : « L’enracinement est une condition sine qua non de la conversion écologique »

    Gaultier Bès, 26 ans, est professeur agrégé de Lettres modernes dans un lycée public de banlieue. Il est marié et père d’un enfant. Il est l’auteur de Nos Limites - Pour une écologie intégrale (Le Centurion, 2014) et le directeur adjoint de la revue Limite, dont le premier numéro paraîtra début septembre. Il a bien voulu répondre aux questions du R&N.

    R & N : Gaultier Bès, on dit de vous que vous êtes un "catho écolo". Est-ce exact ? Que faut-il entendre derrière ces mots ? Pourquoi cette fibre "écolo " ?

    Gaultier Bès : « Catho écolo » ? Je comprends l’expression, mais je récuse l’étiquette. Il faut s’entendre sur les mots. Je suis chrétien, catholique - ou du moins je m’efforce de l’être, par la grâce de Dieu - ce qui implique de chérir et de servir la Création toute entière. Nous n’en sommes ni les propriétaires ni les souverains, nous en sommes les gardiens. Mériterons-nous cette parole de bénédiction que le maître adresse au « serviteur bon et fidèle » dans la parabole des talents : « tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître » (Matthieu, 25) ? Au fond, je n’apprécie guère le mot « catho » qui me semble être une réduction culturelle, sociologique, et donc caricaturale, de ce que signifie, fondamentalement, professer la foi catholique. Il s’agit justement de s’affranchir de certains codes et réflexes, d’un certain vocabulaire (celui des « valeurs » notamment, qu’on finit par confondre avec la vérité de notre foi), pour devenir plus radicalement disciple du Christ. De même, le mot « écolo » est ambigu, charriant avec lui un ensemble de représentations que je ne fais pas toujours miennes. Le slogan « sauver la planète (ou le climat) », par exemple, formule emphatique qui participe d’une sorte de néo-pélagianisme selon lequel l’humanité pourrait obtenir par elle-même, par sa seule créativité technique, le salut du monde. Ou encore les idées de « croissance verte » ou de « consommation éco-responsable » qui me semblent ne pouvoir mener qu’à un amendement superficiel de nos modes de vie, là où il faudrait une révolution – une conversion si vous préférez. L’écologie ayant été définie à l’origine comme « sciences des conditions d’existence », il s’agit moins de notre point de vue de devenir « écologiste » que d’être plus intégralement, plus radicalement chrétien, en favorisant la vie sous toutes ses formes. Beaucoup d’entre nous font donc de l’écologie, comme Monsieur Jourdain de la prose, sans le savoir ! Pour ma part, cette conscience écologique, je ne l’ai pas toujours eue. Elle me vient de certaines lectures suivies de rencontres déterminantes : entre autres, celles d’Olivier Rey (philosophe et mathématicien) et de Vincent Cheynet (directeur du mensuel La Décroissance). J’ai été aussi profondément déterminé par une enfance à la campagne, par le scoutisme, et par certaines expériences décisives comme une longue marche, seul à 17 ans, sur les chemins de Compostelle. Quand on a eu la chance de goûter à la beauté d’une nature préservée, comment peut-on continuer à supporter qu’on la défigure ? [... ;]

    La suite sur Le Rouge et Le Noir

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Gaultier-Bes-L-enracinement-est

  • Les Sentinelles : ces mauvaises consciences du régime nihiliste

    Lu dans Présent :

    "Voilà deux ans maintenant que les Sentinelles veillent debout devant les lieux de pouvoir. Initialement, ce mouvement spontané est né à Paris en 2013 place Vendôme suite à l’arrestation et l’emprisonnement d’un militant de la Manif Pour Tous et fondateur des Veilleurs, Nicolas Bernard-Buss. En signe de protestation, une personne, vite rejointe par des centaines d’autres, s’était positionnée en face du ministère de l’(in)justice pris en otage par Christiane Taubira. Ils se sont relayés jour et nuit en attendant la libération de leur camarade. Les Sentinelles se sont inspirés des manifestants de la place Taksim à Istanbul en 2013. En étant immobiles, espacés tous les 3 mètres, le ministre de l’Intérieur turc avait reconnu qu’aucun trouble public ne pouvait être constaté et qu’il était décemment impossible de les réprimer. Le projet de construction d’un centre commercial à la place d’un parc pourtant cher à Erdogan, objet de leur contestation, a été abandonné.

    En France, la préfecture de police n’a pas eu les mêmes scrupules. Toujours prompte à réprimer les mouvements pacifistes, les sbires de la république n’ont pas lésiné sur les moyens pour intimider ces nouveaux contestataires : contrôles d’identité, bousculades, coups de matraques, gaz lacrymogènes, entraves à la liberté de circulation… Leur événement anniversaire de mercredi soir, place Vendôme, n’a pas échappé à la règle. En vain. Les Sentinelles ont essaimé dans toute la France (devant le tribunal de Lyon, le Parlement européen de Strasbourg, les mairies et préfectures…), et même au-delà, en Italie, en Espagne ou encore en Belgique.

    Jour et nuit, bravant le froid, la pluie ou la chaleur, ils se relaient pour veiller, pacifiquement mais avec détermination, afin de protester et d’alerter sur les attaques incessantes faites envers le Bien commun : famille traditionnelle, droits de l’enfance et filiation biologique, protection de la vie, sort des chrétiens d’Orient… Par leur présence discrète mais continue, ils sont la mauvaise conscience des puissants qui ne peuvent pas ne pas les voir en rentrant dans leurs lieux de pouvoir. Ils sensibilisent également les passants qui s’arrêtent pour discuter avec eux. Comme disait Dominique Venner, « notre monde sera sauvé par les veilleurs postés aux frontières du royaume et du temps. » Les Sentinelles sont de ceux-là."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Célébrer le solstice d'été

    Chers amis et camarades

    Nous voici à nouveau réunis autour du feu du solstice, comme jadis nos lointains ancêtres en des temps révolus. Cette fête, ainsi que d’autres, ont traversé les siècles et les millénaires en dépit des épreuves, des persécutions et des récupérations. Et l’on peut dire que c’est même devenu une habitude remarquable de la célébrer dans nos petits cercles de résistants patriotes. C’en est devenu une telle habitude qu’on la croit être le principal prétexte à chants joyeux, beuveries très gauloises et retrouvailles familiales annuelles autour d’un simple feu de camp.

    Ce serait méconnaître le sens profond du solstice qui compte, jusque sous le travestissement, parmi les fêtes les plus importantes et les plus sacrées de l’année, sans doute en raison du pouvoir immense et indestructible de celui qui en est la cause : le soleil.

    Nous allons donc présenter un bref résumé de la signification et des symboles du solstice.

    On pourrait penser, de prime abord, que la fête du solstice ne se rapporte qu’au cycle solaire. Mais une étude sérieuse de la symbolique y étant liée nous révèle que nos ancêtres ont eu une compréhension des phénomènes naturels beaucoup plus étendue qu’on ne peut l’imaginer et qui ne découle pas seulement de leur simple observation physique puisqu’une signification spirituelle y est toujours sous-jacente.

    Les fêtes solsticiales du 21 juin et du 21 décembre sont paradoxales. A priori, leur sens devrait refléter le caractère des saisons auxquelles elles se rapportent. Mais ce n’est pas le cas. Le solstice d’hiver, saison habituellement sombre, froide et triste, inaugure en fait le début de la phase ascendante du soleil dans le ciel vers la lumière, qui coïncide avec l’allongement des jours. Le solstice d’été, quand à lui, saison chaude, joyeuse et claire, amorce au contraire la phase descendante de l’astre vers l’obscurité, et le raccourcissement des jours ; tout cela étant conditionné par le mouvement elliptique de la terre autour du soleil.

    Dans le monde romain, les fêtes solsticiales renvoyaient au symbole du dieu Janus aux deux visages, qui signifie la porte, d’où dérive le nom de janvier, début du cycle astronomique. Ces fêtes ont d’ailleurs été récupérées telles quelles par le christianisme sous les formes de St Jean l’Evangéliste en hiver et St Jean Baptiste en été.

    Janus regarde à la fois en direction de la phase ascendante et de la phase descendante du soleil. Il est le maître des temps, le gardien des deux portes solsticiales qui sont aussi les deux voies de développement spirituel. Les clés sont ses principaux attributs. La clé d’or (ou le sceptre) ouvre ou ferme la voie ascendante vers la lumière ou la connaissance spirituelle. La clé d’argent ouvre ou ferme la voie descendante vers l’obscurité ou la connaissance matérielle. Janus est donc le dieu de l’initiation aux « mystères ».

    Que pouvaient signifier ces mystères dont parle aussi la tradition grecque et dont on ne sait presque rien ? La tradition aryo-védique nous livre, quant à elle, quelques explications :

    Le solstice d’été et son cycle de six mois sont nommés la « voie des ancêtres ». Ce sont les « petits mystères » qui ont trait à la connaissance individuelle. L’homme se régénère psychiquement en se recentrant sur son être individuel et réfléchit à sa place dans l’ordre du monde. C’est aussi la période où l’on considère que les âmes des morts se réincarnent dans le monde terrestre.

    Le solstice d’hiver et sa période sont nommés la « voie des dieux ». Ce sont les « grands mystères » qui permettent à l’homme d’accéder à un état supra-humain, d’acquérir la connaissance spirituelle ultime de l’unité primordiale. Durant ce cycle, les âmes des morts ne reviennent plus dans le monde terrestre.

    De plus, il est intéressant de remarquer que Janus présidait aux « collegia fabrorum » ou guildes au Moyen-Age, c’est-à-dire les corporations des métiers du monde antique. On voit donc que toutes ces professions artisanales, - charpentiers, menuisiers, forgerons, sculpteurs, tailleurs de pierre, etc. – sont les véritables dépositaires et architectes de la civilisation indo-européenne, aux côtés des prêtres et des guerriers.

    Les solstices sont indissolublement liés au soleil, donc à l’élément feu qui est celui de la connaissance. Au solstice d’été règne le feu extérieur, feu du monde et de la vie corporelle. On y élève une pyramide en bois autour d’un poteau central portant une croix celtique et qui signifie les différents états de connaissance auxquels on parvient. Mais la pyramide est tronquée et la connaissance ne concerne que la sphère individuelle humaine dans le monde extérieur. C’est la fête de la communauté.

    Le tison que l’on recueille en fin de cérémonie est la continuité. Il forme le lien avec le solstice d’hiver. Il allumera le feu de la buche ou de la bougie dans le chandelier de Jul, autre pyramide axe du monde. Mais là, c’est le feu intérieur du cœur que l’on voit sur le chandelier, de la connaissance intuitive directe qui va illuminer l’être et le faire accéder à l’unité universelle, d’où la rune Hagal signifiant l’univers. C’est la fête de la famille.

    A travers toute cette symbolique, on comprend alors que nos ancêtres ont appréhendé la religion, non comme un conglomérat de croyances obscurantistes ou de délires fantaisistes, mais comme une véritable science reposant sur la connaissance de phénomènes physiques et hyper-physiques dont on ne fait, de nos jours encore, qu’à peine entrevoir toute la portée.

    Ils auraient pu s’en tenir à une formulation purement matérialiste et mathématique des choses, comme nous le faisons actuellement. Mais ils ont choisi de transcrire ces connaissances sous une forme poétique et symbolique afin que seuls ceux qui en sont dignes, puisse en comprendre le sens ultime, non par esprit de discrimination, mais tout simplement pour éviter que ce savoir soit mal employé ou perverti.

    Telle est ce que nous nommons aujourd’hui « religion païenne », (car j’exclue de ce qualificatif les monothéismes qui, eux, relèvent, du phénomène sectaire). Les dieux et les rites sont donc de merveilleuses manières d’enchanter la science.

    Ne l’oublions pas et n’oublions pas non plus que nous nous trouvons ici et maintenant en un lieu sacré et consacré, et que donc le feu du solstice est particulièrement sacré. Rien ne doit le souiller.

    Au-delà même de la simple signification religieuse, la célébration du solstice nous rappelle aussi à quel clan nous appartenons et quel sang coule dans nos veines.

    Il y a de cela 40 000 ans, pas plus de 10 000 personnes peuplaient toute l’Europe. Et de ces 10 000 personnes sont nés les 500 millions d’Européens que nous connaissons aujourd’hui. C’est-à-dire, comme la génétique vient de le démontrer récemment, nos frères de sang.

    Déjà ils avaient les yeux tournés vers les étoiles et y décelaient l’archer céleste d’Orion. Déjà ils inventaient la civilisation au fond des grottes matrices de rêves galopants. Alors n’oublions jamais que de Lisbonne à Vladivostok, de Reykjavik à Bénarès, un même sang conquérant traverse l’espace et le temps tel un feu créateur. Une même volonté est là, couvant au fond de notre mémoire fragmentée, et qui ne demande qu’à se réveiller sous le coup du grand Appel prométhéen.

    Si l’axe du monde est au Nord, le soleil, lui, se lève à l’Est, au pays d’Arkhaïm la primordiale. Entendons l’appel et regardons encore le soleil de l’esprit se lever dans le regard bleu de nos enfants.

    A présent, allumons le feu et bon solstice, mes camarades.

    http://www.terreetpeuple.com/121-tp-en-regions/bearn-gascogne/1255-celebrer-le-solstice-d-ete.html

  • C'est la France qui a ouvert la voie aux manifestations de masse en faveur de la famille

    Charles Beigbeder tire des leçons de la véritable marée humaine qui a déferlé à Rome pour manifester son attachement à la famille traditionnelle composée d'un homme et d'une femme malgré l'occultation des médias français :

    O-MANIF-POUR-TOUS-facebook"(...) D'abord, c'est la France qui a ouvert la voie aux manifestations de masse en faveur de la famille et ce sont les célèbres drapeaux bleus et roses, frappés du logo de La Manif pour Tous, que l'on retrouve désormais partout à l'occasion des grandes manifestations étrangères (...) À Rome, le mouvement a tout bonnement repris le nom de Manif pour tous, lui accolant simplement le suffixe Italia. Derrière le caractère apparemment spontané d'une telle onde de choc, il faut y voir tout le travail déployé par La Manif pour tous française pour tisser des liens à l'étranger et soutenir les différentes actions engagées. Ludovine de La Rochère estime à juste titre que la mobilisation italienne est «historique, […] un peu comme en 2012 en France lors du lancement du mouvement social contre la loi Taubira» (...)

    Deux cardinaux de renom, l'un autrichien, l'autre italien, reconnaissaient d'ailleurs le rôle particulier joué par la France dans l'émergence d'une prise de conscience internationale: «Vu depuis nos différents pays, ce qui nous touche, c'est que le mouvement français […] se fait entendre, au plan européen et au plan international. Son expression, populaire et citoyenne, devrait inspirer l'ensemble des peuples occidentaux et permettre à la Convention européenne des droits de l'homme de choisir un dispositif capable de protéger les droits de l'enfant». Faut-il voir dans cette mobilisation inédite une traduction de la mission d'«éducatrice des peuples» que le pape Jean-Paul II avait reconnue à la France lors de son voyage au Bourget en 1980?

    La deuxième leçon, c'est qu'il n'existe pas de sens de l'histoire, du moins pas au niveau où celui-ci est régulièrement présenté par les médias français qui aiment qualifier d'irréversible la déconstruction de la famille traditionnelle au profit de nouveaux «droits» pour les couples homosexuels. Une intimidation de plus pour décourager toute résistance: c'est un combat perdu, nous dit-on, inutile de se mobiliser, ces lois finissent toujours par passer! Et de citer tous les précédents, jusqu'au projet actuel sur l'euthanasie, que l'Assemblée veut imposer sous la forme hypocrite d'une sédation profonde.

    Sauf que rien n'est irréversible. Le prétendu sens de l'histoire n'est que le prête-nom sournois du rouleau-compresseur de la pensée unique, à l'œuvre dans les médias comme dans la vie politique depuis plus de 40 ans, et qui plonge ses racines dans la pensée révolutionnaire. Mais les temps changent et une nouvelle génération se lève: elle n'est pas prête à accepter la domination culturelle que lui a imposé au forceps la pensée déconstructiviste des héritiers de mai 68. Car le poids de la liberté humaine est toujours déterminant dans l'histoire et celui des minorités peut être décisif. Rien ne saurait donc altérer notre détermination: on ne lâchera rien, jamais, jamais, jamais!

    La dernière leçon, c'est la place désormais prise par les questions de civilisation qui rebattent les cartes du jeu politique actuel et bousculent les clivages traditionnels (...)

    En France, le sectarisme du gouvernement actuel entretient le clivage droite/gauche mais la droite ne pourra pas faire l'impasse d'une profonde réflexion sur l'anthropologie qui sous-tend ses choix politiques, si elle veut revenir au pouvoirEt si elle veut pouvoir compter sur le soutien massif de personnes issues de la société civile, il faudra qu'elle s'engage à abroger la loi Taubira, qui dénature la filiation et ouvre la porte à la PMA et la GPA. C'est le sens de l'engagement de Sens commun à l'intérieur des Républicains, c'est aussi le combat del'Avant-Garde qui agit en amont des partis politiques. C'est enfin la coalition de toutes ces forces qui amènera le changement culturel et politique que la France espère en 2017."

    Philippe Carhon

  • TVL : Le tour de France pour la famille s'arrête dans le 93.

  • Manif pour tous en Italie : Un million contre l’adoption pour les couples homosexuels !

    Un million de manifestants italiens ont défilé contre le projet gouvernemental qui prévoit un volet adoption au mariage homosexuel.

    Gros succès pour la Manif pour tous italienne qui a réuni à Rome un million de défenseurs de la famille traditionnelle ce samedi 20 juin. Nos médias de propagande ont savamment passé sous silence cette démonstration de force. Il s’agit pour les Italiens de faire barrage au projet du Premier ministre Matteo Renzi comportant un volet adoption pour tous en plus du mariage des homosexuels. Ludovine de la Rochère, présente sur place, a salué,

    Une mobilisation historique que personne n’avait vu venir ! C’est un peu comme en 2012 en France lors du lancement du mouvement social contre la loi Taubira

    manif_pour_tous_it2
    Espérons qu’ils réussiront à bloquer en Italie ce que nous n’avons pas su interdire en France. À noter que les organisateurs n’hésitent pas à proclamer ouvertement leur foi catholique en témoignent les discours et l’icône de la Vierge à l’enfant sur le podium.

    http://fr.novopress.info/