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tradition - Page 308

  • La résistance de salon, c’est terminé

    La résistance de salon, c’est terminé

    Interrogé sur Radio Notre-Dame, un Hommen déclare :

    "Rétrospectivement, était-ce une bonne idée d’intervenir pendant la finale de Roland-Garros ?

    Aujourd’hui nous sommes dans une situation où le gouvernement empêche le peuple opposé majoritairement à la loi de s’exprimer. Il camoufle les manifestations, et les médias n’ont que peu d’accès aux vraies informations. Il est indispensable de libérer la presse, en particulier à l’international, comme cela s’est vu lors de Roland-Garros. Rétrospectivement, certaines personnes n’étaient évidemment pas certaines du bien fondé de cette action. Mais cette grogne n’a duré qu’une heure environ sur les réseaux sociaux et puis ils ont compris. Ils ont compris que la résistance de salon, c’est terminé.

    Aviez-vous envisagé d’être interpellé après cet acte ?

    Oui évidemment. On sait le deux poids deux mesures sur ce sujet en France.  Même si juridiquement on ne risquait pas grand chose. C’était sans compter les mensonges du gouvernement et de la justice. En Tunisie, là où 4 Femen étaient en attente de jugement, elles risquaient 6 mois de prison ferme au maximum. En France, les Hommen sous contrôle judiciaire risquent au maximum 7 ans de prison.

    Pensiez-vous que les suites judiciaires de cette affaire seraient si importantes ?

    L’action des Hommen à Roland-Garros a été volontairement manipulée par le gouvernement. Le fumigène dans une main s’est transformé en « violence avec arme par destination ». Le problème c’est que le monde entier a vu les images. On a voulu nous faire peur. Le pouvoir a chargé les chefs d’accusation au maximum. Mais cela ne devrait pas tenir devant un tribunal. La réponse le 18 juillet prochain [Date à laquelle les 4 Hommen placés sous contrôle judiciaire seront jugés NDLR]. [...]

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La Famille en danger : Hilaire de Crémiers à Bordeaux le 20 juin

     

    Conférence-débat
    20 juin 2013
    Avec Hilaire de Crémiers
    La crise, Déclin ou Printemps Français.
    À l'Athénée Municipal,
    Place Christoly à 20H30 à Bordeaux
    Entrée libre.
     
    Invité par les Rencontres d'Amitiés Françaises, Hilaire de Crémiers est journaliste, directeur de la publication de « Politique Magazine » et délégué général de la Restauration Nationale.
    Dans ses articles d'analyse politique comme dans ses conférences, Hilaire de Crémiers annonce depuis plusieurs années déjà la crise telle qu'elle se présente, crise de l'Europe, crise des dettes souveraines, crise économique et sociale, crise du système, en particulier du régime institutionnel français. Ses analyses politiques sont aussi originales que percutantes. C'est que ses analyses vont au fond des débats réels qui ne sont jamais abordés ailleurs : elles n'hésitent pas à poser la question des institutions et les questions de civilisation. Hilaire de Crémiers a donné également des études et des conférences sur Louis XVII, l'enfant martyr du Temple.
  • Affaire Méric : Autopsie d’une manipulation

    Tribune libre de Paysan Savoyard

    Le régime en place, organisé au plan politique par le consortium UMP et PS, s’efforce de façon permanente de manipuler l’opinion. On peut dire même que la manipulation constitue pour lui un principe de fonctionnement.

    La manipulation peut poursuivre des objectifs différents. Il s’agit tantôt de conduire l’opinion à partager les positions et les analyses de l’oligarchie. Tantôt de dissimuler les faits et gestes du régime, les mauvais résultats obtenus ou les conséquences catastrophiques des décisions prises. Tantôt encore de discréditer l’opposition. Tantôt enfin de créer un climat de menace et de tension destiné à dissuader le peuple de manifester son mécontentement ou son désaccord avec les orientations suivies.

    Pour manipuler l’opinion, le régime dispose de tous les relais et vecteurs qui exercent une influence sur les différents secteurs de la société : les politiciens bien sûr, mais aussi les médias, le cinéma, le monde artistique, la publicité, les intellectuels organiques, l’université, les écoles, les groupes de pressions, les associations subventionnées…

    Dans le cadre de l’affaire Méric, plusieurs de ces vecteurs ont été mobilisés.
    Nous avons déjà eu l’occasion de mettre en évidence certaines des manipulations mises en œuvre par le régime (voir notamment la tribune libre précédente). L’affaire Méric constitue une illustration supplémentaire et significative, qui mérite que l’on s’y arrête.

    • Le régime a d’emblée matraqué à grande échelle  la version officielle

    Le régime a d’emblée diffusé dans tous les médias cette version : « un militant anti fasciste  a été sauvagement assassiné par des skins d’extrême droite ».

    Tout le Système s’y est mis, sans procéder à des vérifications préalables. Prenons l’exemple du Monde, le journal de référence de l’oligarchie. Sur son site internet, le journal fait défiler les Une suivantes : « Un jeune frappé à mort à Paris : la marque de l’extrême droite » (6 juin 10 h 54) ; « L’agression de Clément Méric ravive les tensions que le mariage pour tous a suscité » (6 juin 13 h 16) ; « Le militant antifasciste Clément Méric est mort » (6 juin 17 h 34) ; « Clément Méric, élève modèle, tué pour ses idées » (6 juin 18 h 00).

    Les politiciens de tout bord (le FN excepté) ont été dans le même sens. Par exemple M. Delanoë a dénoncé « l’agression mortelle perpétrée par des militants d’extrême droite ». M. Désir : « c’est toute la république qui est meurtrie lorsqu’un jeune homme est lynché par des individus aux méthodes fascisantes ». M. Copé a condamné « avec la plus grande force l’agression barbare dont a été victime un jeune homme de 18 ans en plein Paris ». M. Valls a déclaré que l’agression de Clément Méric « porte la marque de l’extrême droite ». M. Ayrault Premier ministre a annoncé son intention de « tailler en pièces… ces mouvements d’inspiration fasciste et nazie ». Un élu UDI en est même venu à éclater en sanglots à la télévision.

    Divers témoignages sont venus compléter le tableau : « Les agresseurs avaient des poings américains ; leurs tatouages étaient des croix gammées ; certains skins portaient un tee-shirt du Front national… ». 

    • La version officielle est pourtant éloignée de la réalité

    Moins de vingt quatre heures après la mort de Clément Méric (annoncée le 6 juin, au lendemain de la bagarre à Paris rue Caumartin), les éléments recueillis par les enquêteurs, tels que la presse elle-même a dû les signaler, ont montré que la thèse officielle était éloignée de la réalité des faits :

    - Il paraît ainsi établi que la rencontre entre les deux groupes, les « skins » et les « antifas », était fortuite.

    - Les skins prétendent avoir été provoqués d’abord verbalement et attaqués ensuite. Il semble qu’un témoignage important (celui du vigile du magasin) tende à confirmer la thèse des skins.

    - Les skins nient avoir utilisé un poing américain.

    - L’auteur des coups (1 m 80 pour 66 kg) n’est pas le colosse évoqué initialement par les médias.

    - Il est établi que la victime faisait elle-même partie d’un groupe violent, qui cherchait le contact avec les skins. Ce groupe avait notamment  provoqué un début de bagarre dans un cortège de « la manif pour tous » (Clément Méric était alors présent)

    - Affirmant avoir été agressés, les membres du groupe antifa n’ont pourtant pas, au vu des informations disponibles à ce stade, porté plainte contre leurs agresseurs.

    - Le juge a mis en examen le responsable présumé de la mort de Clément Méric pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Il a écarté ce faisant la qualification  d’« homicide volontaire » que le procureur réclamait.

    L’enquête établira ce qu’ont été les faits. Les skins nient avoir été les agresseurs et affirment avoir au contraire été attaqués. Si la version des skins est exacte, s’il apparaît en outre qu’ils se sont battus à main nue et qu’ils ne se sont pas acharnés sur la victime, il faudra alors en conclure que les skins étaient en état de légitime défense et qu’ils n’ont rien à se reprocher.

    Il semble en tout cas d’ores et déjà certain, en l’état actuel des informations diffusées, que la thèse officielle matraquée pendant deux jours par le régime ne correspond pas à la réalité au moins sur trois points essentiels :

    - La victime n’a pas été assassinée ni même tuée intentionnellement (juridiquement le meurtre est un homicide volontaire ; l’assassinat est un homicide volontaire avec préméditation) : elle a été victime de coups échangés dans une bagarre ;

    - La victime n’a pas été pourchassée par une horde fasciste : la bagarre résulte d’une rencontre fortuite.

    - La victime n’est pas un agneau innocent : elle était un membre actif d’un groupe violent qui recherchait le contact avec ses adversaires.

    • La manipulation comme moyen de gouvernement

    Cette affaire fait apparaître sous plusieurs angles la malhonnêteté du régime et ses entreprises de manipulation de l’opinion.

    Premier élément. Lorsque les témoignages incontestables (celui du vigile du magasin en particulier) ont fait apparaître au bout de vingt-quatre heures que la thèse officielle ne correspondait pas à la réalité, le régime a dû baisser d’un ton et interrompre le matraquage : l’affaire Méric a alors été brusquement reléguée au deuxième ou troisième rang.

    Le régime n’a pas renoncé pour autant à la manipulation et a continué à distiller, mezza voce, des affirmations mensongères ou douteuses :

    - Les médias continuent à parler de meurtre et d’assassinat. Par exemple le présentateur de France-culture parle lundi matin 10 juin, puis de nouveau mardi matin 11 juin, tantôt du « meurtre » tantôt de « l’assassinat » de Clément Méric.

    -Le régime évoque sans discontinuer la nécessité de procéder à la dissolution des groupuscules d’extrême droite (voir notamment les déclarations du premier ministre). La décision de dissoudre le groupe JNR, dont les skins impliqués étaient proches, est semble-t-il acquise. La dissolution du groupe violent d’extrême gauche antifa n’est pas envisagée. Elle n’est même pas évoquée (voir notamment ce  tweet de Mme Touraine ministre du gouvernement de M. Hollande).

    Deuxième élément. Dans le traitement judiciaire de l’affaire, le régime a fait preuve jusqu’ici d’une partialité nette :

    - Les activistes de gauche, qui sont accusés d’être à l’origine, n’ont été ni interpellés ni gardés à vue. La presse n’a pas fait état de ce qu’ils aient même pour l’instant été interrogés.

    - Le procureur, qui applique les ordres du gouvernement, a requis une mise en examen pour « homicide volontaire », en contradiction avec les faits d’ores et déjà établis (il n’a d’ailleurs pas été suivi par le juge, qui, lui, est statutairement un magistrat indépendant du gouvernement).

    Enfin troisième élément qui atteste la malhonnêteté du régime. Dans les heures mêmes où se déroulaient les faits conduisant à la mort de Clément Méric, deux autres tragédies similaires se sont produites.

    A Châlons-en-Champagne, un jeune de 22 ans, élève ingénieur des arts et métiers, est mort le 4 juin après plusieurs jours de coma. François avait été frappé au visage, en marge d’une fête étudiante. Le parquet a évoqué d’abord « un différend amoureux » puis « une affaire de cigarette ». L’auteur des coups a été appréhendé : c’est un individu de type nord africain, sans emploi, connu des services de police, qui s’était incrusté dans la fête étudiante.

    A Rennes un jeune de 25 ans est mort le 7 juin après plusieurs jours de coma là encore. Kylian, très connu dans le milieu des festivals culturels, avait été frappé au visage après avoir « demandé des explications » à celui qui, semble-t-il, venait de le bousculer. L’auteur des coups, qui a peut être employé un poing américain, est en fuite.

    Le gouvernement, les politiques et les médias n’ont pas dit un mot de ces deux décès.

    Ils présentent pourtant l’un et l’autre des similitudes fortes avec l’affaire Méric : dans les trois cas un décès, survenu aux mêmes dates, à la suite de coups au visage, après une période de coma. Certes les affaires de Châlons et de Rennes n’impliquent pas des militants politiques. Elles sont pourtant significatives parce qu’elles attestent d’une situation d’insécurité élevée. Elles illustrent également, au moins dans le cas de Châlons, le lien étroit qui existe entre immigration et délinquance.

    Personne n’en a dit un mot. L’opinion a été chauffée à blanc à propos de l’affaire Méric : elle a été laissée dans l’ignorance concernant les morts de Châlons et Rennes. Nous sommes bien en présence d’une manipulation de l’opinion.

    • L’objectif majeur de la manipulation est d’atteindre le Front national

    Il faut maintenant en venir à l’objectif majeur de la manipulation en cours à propos de l’affaire Méric. La manipulation a un objectif essentiel : atteindre le courant « d’extrême droite » et le parti qui le représente, le Front national.

    Ce ne sont pas en effet les groupuscules qui sont en eux-mêmes les cibles du régime. Comptant quelques dizaines de membres et ne se livrant pas à des actes terroristes, ils ne constituent pas un danger. Le Front national, qui a réuni, il y a un an, 6 millions et demi d’électeurs, constitue en revanche une menace majeure pour l’oligarchie.

    Le régime a utilisé l’affaire Méric, instantanément et avec l’intensité maximale, pour diffuser dans l’opinion les messages suivants :

    - L’extrême droite est violente et dangereuse. Elle peut en outre s’attaquer à n’importe qui. L’étudiant tué était un jeune garçon au visage enfantin : tous les parents peuvent craindre que l’extrême droite ne s’attaque à leurs enfants.

    - Second message. Il y a en France des fascistes et la France court un risque fasciste. Pour preuve le jeune était un anti fasciste et il en est mort. L’extrême droite menace la république : il est donc légitime d’interdire les groupes qui appartiennent à cette mouvance.

    - Dernier message. Le Front national a une responsabilité dans la mort de Clément. D’abord parce qu’il a des liens avec les groupuscules. Ensuite parce que les idées  dangereuses des skinheads sont partagées par toute l’extrême droite, des groupes activistes au Front national, en passant par les tenants de la manif pour tous (c’est ainsi qu’un ministre du gouvernement, Kader Arif, a déclaré qu’il craignait qu’il n’y ait un lien entre l’agression de Clément et la manif pour tous. De même M. Ayrault a estimé que le décès de Clément Méric rendait nécessaire la lutte contre « les mouvements racistes, antisémites et homophobes » ).

    Pour faire bonne mesure, les médias ont diffusé pendant les premières heures un témoignage selon lequel l’un des agresseurs skin portait un tee-shirt du FN (ce témoignage est manifestement sans fondement ; pour autant il n’est pas envisagé semble-t-il de poursuivre son auteur). Dans le même registre le journal Charlie Hebdo vient de lancer une pétition pour la dissolution du Front national.

    Le régime a sauté sur l’affaire Méric pour s’efforcer de ruiner l’entreprise de dédiabolisation initiée par Marine Le Pen. Il s’agit d’obtenir que l’opinion associe Front national et violence et qu’elle intériorise le message suivant : « Si vous votez Front national et que ce parti arrive au pouvoir, vous aurez la violence, les bandes fascistes et la peur s’installera pour tout le monde ».

    Le régime constate en effet qu’il parvient difficilement à contrer le discours du Front national sur les sujets majeurs : immigration insécurité, mondialisation, les faits validant les analyses de « l’extrême droite ». Il reste à l’oligarchie la possibilité d’agiter la menace et la peur, peur du fascisme, peur de la violence, peur du chaos : « Attention ce n’est pas parce que les faits paraissent donner raison au Front national qu’il faut voter pour lui : avec le FN vous aurez une violence accrue et la situation sera pire encore ».

    Marine Le Pen a beau déclarer qu’elle « s’associe à la peine de ceux qui ont milité avec (Clément Méric) » , qu’elle condamne la violence, que les groupuscules n’ont pas de lien avec le Front national, que les violents en ont été exclus, que le Front national a toujours participé aux élections, qu’il souhaite un recours accru au référendum, procédé démocratique par excellence, rien n’y fait : les attaques contre ce parti, accusé d’être potentiellement violent et fascisant, restent efficaces.

    • Un régime d’essence totalitaire, sans doute prêt à tout pour faire prévaloir ses Valeurs

    Le régime utilise la mort malheureuse de ce jeune militant Clément Méric pour manipuler l’opinion : il a diffusé délibérément des informations mensongères ; il persiste, alors même que leur caractère fallacieux est établi. Ces méthodes illustrent deux réalités.

    D’abord elles indiquent la ferme volonté de l’oligarchie UMP et PS de conserver le pouvoir, par tout moyen. Mais on peut aller au-delà de ce constat banal et poser ce diagnostic : cette volonté de se servir du mensonge, en méprisant les faits, pour manipuler l’opinion est la marque des régimes totalitaires. Le régime en place, qui se réclame et se gargarise des « valeurs républicaines », est un régime à tendance totalitaire.

    Il pense incarner le camp du Bien, être en charge des Valeurs supérieures, être l’acteur de la marche du Progrès. Confronté aux forces du mal que sont les idées réactionnaires, il s’estime moralement autorisé à utiliser tous les moyens pour éradiquer « la bête immonde ». Dans cet esprit, il lui est licite de recourir au mensonge et à la manipulation. Les « idées d’extrême droite » doivent être expulsées du débat public.

    Dans le cas de l’affaire Méric, l’enquête montrera peut être que les antifas n’ont pas été agressés mais qu’ils étaient au contraire les agresseurs. Cela ne changera rien pour autant aux analyses du régime : même agresseurs, les antifas n’en seraient pas moins fondamentalement dans leur bon droit ; même agressés les skins resteraient dans leur tort et doivent être pourchassés.

    Pourquoi ? Parce que les idées de « l’extrême droite », sans doute partagées par les skins, sont en soi illégitimes. Elles incarnent le mal. Elles sont les ennemis de la liberté et du vivre-ensemble. Dès lors il est justifié d’agresser des « fascistes ». On peut d’ailleurs penser que si un skinhead avait été tué dans la bagarre, non seulement on ne lui aurait pas rendu hommage, mais on l’aurait condamné, ses idées nauséabondes le rendant par nature coupable de la violence qu’elles engendrent.

    On peut dans la même perspective souligner ce dernier point. On l’a vu, la mort des deux jeunes décédés en province à la suite de coups au même moment que Clément Méric a été passée sous silence. Faut-il en conclure que, dans l’esprit des oligarques, les vies de François et Kylian avaient moins d’importance que celle de Clément ? La question ne se présente pas de cette façon. La vraie dimension de l’affaire Méric est en effet la suivante.

    Ce n’est pas Clément lui-même qui a fait l’objet de l’hommage unanime rendu par les politiciens et les médias. Ce devant quoi les oligarques et les serviteurs médiatiques du système se sont inclinés, ce n’est pas la personne de Clément mais l’idéologie qu’il défendait.

    Si les coups portés à Méric révulsent les maîtres du régime en place, c’est avant tout parce que les skinheads ont attaqué des Idées, des Valeurs, les valeurs de la République et celles du Vivre ensemble. La quasi-totalité des politiciens qui ont condamné l’agression de Clément l’ont affirmé : « C’est la République qui est attaquée ». C’est la raison pour laquelle les morts de François et Kylian ne revêtent pas le même intérêt et ne méritent pas qu’on s’y arrête.

    Dans leur cas, il s’est agit de morts ordinaires, malheureuses mais banales.  Dans celui de Clément tout au contraire, les valeurs autour desquelles le régime s’est construit étaient en cause. C’est pourquoi François et Kylian resteront confinés au registre de la PQR, dans la rubrique des faits divers : Clément lui, tel un nouveau Guy Môquet, a accédé sans détour au Panthéon des militants de l’antifascisme et des héros de la république.

    **

    Cette affaire illustre les méthodes et les principes d’action que mettent en œuvre depuis deux cents ans les tenants des conceptions « modernes », qu’elles soient républicaines ou communistes. La Fin comme justification des moyens employés. Les faits qu’il convient d’écarter s’ils s’opposent au sens de l’Histoire. Le primat des Idées, qui relèguent à l’arrière plan la vie des personnes concrètes. Le refus de la liberté pour les adversaires des Valeurs, désignés comme « ennemis de la liberté »…

    Selon des témoignages, Clément Méric aurait en substance déclaré quelques minutes avant la rixe fatale que « les skins ne devraient pas avoir le droit de vivre »…

    L’affaire Méric, nouvel épisode de la guerre civile française.

    http://www.fdesouche.com

  • 15-16 septembre: université d'été de LMPT

    Ludovine de La Rochère, présidente de « La Manif pour tous », est interrogée sur le blog de L'Homme nouveau. Extraits :

    "[...] « La Manif pour tous » entend-elle prendre une dimension politique ?

    RNon, il ne s'agit pas de se constituer en mouvement politique, mais d'agir auprès des élus pour peser dans le débat public. Nous sommes convaincus, en effet, que c'est notamment notre indépendance qui fait notre force.

    Justement, que comptez-vous faire pour les maires qui sont déjà et seront de plus en plus confrontés aux demandes de mariages homosexuels ?

    Nous mettons en place la structure nécessaire pour les aider, du point de vue juridique, de la communication, etc. Nos avocats travaillent en ce moment sur les textes de loi qui leur permettront de défendre les maires qui refuseront, en conscience, de célébrer le « mariage » de personnes de même sexe. Il ne faut pas oublier que la liberté de conscience est censée être l’un de nos fondamentaux, garanti par la Déclaration des droits de l’Homme !

    Ne craignez-vous pas un essoufflement de la mobilisation pendant les vacances ? Que comptez-vous organiser ?

    « La Manif pour tous » ne se bat pas seulement contre la loi Taubira, mais aussi contre ce qui est en est à l’origine, c’est-à-dire l’idéologie du Gender, et bien sûr contre la PMA (Procréation Médicalement Assistée) pour tous et la GPA (Gestation Pour Autrui ou mère porteuse). En fait, la tâche est immense pour nous tous qui voulons défendre le mariage et la filiation, c’est-à-dire l’enfant et la famille ! Nous allons annoncer et proposer trois types d’actions : informer et sensibiliser encore et toujours plus largement sur ce qui se joue actuellement, organiser des actions de rue, des actions juridiques et des actions auprès des politiques français et européens. Nous souhaitons aussi former sur ces sujets, car il y a urgence ! C’est dans cette optique que nous organisons une université d’été les 15 et 16 septembre en région parisienne. D’ici là, des actions sont bien sûr prévues, à commencer par la pétition pour la liberté de conscience des maires, très importante pour la suite, à signer sur le site officiel de « La Manif pour tous ». [...]

    Michel Janva 

  • "Messieurs Hollande et Valls, vous venez en un quart d’heure de perdre une centaine d’électeurs"

    Un journaliste est témoin d'arrestations violentes samedi soir dans le quartier latin de jeunes qui venaient de manifester au Conseil constitutionnel. Il raconte :

    "Il est 20h30 samedi, je rentre de dîner avec un ami dans un restaurant du carrefour de l’Odéon. Nous marchons rue Saint-Sulpice quand, derrière nous, des cris, deux motos de la police à fond, une personne, un homme très jeune,  court sur le trottoir. Il s’arrête fait demi-tour, reprend sa course. La première moto pile, fait demi-tour à son tour, monte sur le trottoir et fonce. La seconde la suit. On se dit, avec mon ami, qu’il s’agit d’un voleur de sac. Et que les policiers ont l’air très énervés.

    Sur le même trottoir, courent vers nous deux autres jeunes hommes et une jeune femme puis ils s’arrêtent tous essoufflés. On leur demande ce qui se passe.

    - « Une manif anti-mariage gay », nous dit un garçon, genre propre sur lui, souriant, pas du tout l’air d’un casseur.

    Je lui demande pourquoi les flics… mais il n’a pas le temps de répondre, deux voitures de police, puis trois, foncent dans notre direction, bloquent le croisement avec la rue Mabillon. Tout va très vite.

    Les policiers sortent des voitures, sautent sur un des jeunes, le ceinturent, le poussent brutalement vers une voiture. La fille sort son portable pour prendre une photo. Elle est immédiatement ceinturée et emmenée à son tour. D’une voiture banalisée sortent deux hommes, qui foncent sur un autre jeune, et le jettent par terre avec violence.

    D’autres voitures passent à fond, freinent à mort, des policiers en sortent, attrapent d’autres jeunes.

    Les passants s’émeuvent de ces comportements de cowboys. Je montre ma carte de presse, m’approche des voitures demande : « pourquoi les arrêtez-vous ? Qu’ont-ils fait ? ». Pas de réponse. Je brandis ma carte devant les yeux du motard qui semble un peu le chef avec ses trois galons, mêmes questions.

    Il s’approche très près, me parle les yeux furieux : « demandez au service de presse de la préfecture, nous n’avons rien à vous dire ». J’insiste, demande s’ils ont cassé quelque chose… « Demandez au service de presse» et comme je me retourne pour essayer de poser les mêmes questions à d’autres, il me poursuit, sans me repousser et ni me toucher, mais avec un ton qui monte' (suite).

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • LE PAPE POUR L'ABROGATION DE CERTAINES LOIS FRANÇAISES

     

    Le pape François, recevant pour la première fois au Vatican 45 parlementaires français, les a invités samedi à "amender et même abroger" les lois contraires à leur conscience, dans une exhortation générale, qui, selon eux, pourrait s’appliquer à différents thèmes éthiques divisant les Français, du mariage homosexuel à l’euthanasie.

     

    Une source parlementaire française a souligné que le pape avait décrit de manière générale la mission du parlementaire et qu’il n’avait à aucun moment fait allusion à la récente loi sur le mariage homosexuel. [Ah oui ?]

    A la sortie de l’audience, le sénateur UMP Charles Revet, qui dirige au Sénat le groupe d’amitié France-Saint-Siège, a affirmé que le terme "abroger" est "un terme que le pape a appuyé".

    "C’est notre travail de parlementaire de voir comment les choses peuvent évoluer", a estimé le sénateur, en ajoutant : "le parlement aura, après, s’il le juge utile, à revoir les choses".

    Il s’agissait de la première audience papale à une délégation parlementaire depuis qu’il a été élu le 13 mars, et la première fois aussi qu’une délégation française était reçue par lui.

    François a estimé que "le principe de laïcité qui gouverne les relations entre l’État français et les différentes confessions religieuses ne doit pas signifier en soi une hostilité à la réalité religieuse, ou une exclusion des religions du champ social et des débats qui l’animent".

    Devant 29 sénateurs et 16 députés, UMP, centristes, non inscrits et deux socialistes, il les a clairement invités à ne pas hésiter à "amender et même à abroger" les lois si nécessaire, pour leur "apporter l’indispensable qualité qui élève et anoblit la personne humaine", soulignant que leur tâche d’élus "n’est pas seulement technique ou juridique".

    Il s’agit d’"insuffler" à ces lois "un supplément, un esprit, une âme qui ne reflète pas uniquement les modes et les idées du moment".

    Les propos du pontife surviennent après l’adoption par le parlement français d’une loi autorisant le mariage entre personnes de même sexe et leur donnant la possibilité d’adopter des enfants, qui a profondément clivé la société.

    Le pape a d’ailleurs paru rendre hommage à la mobilisation de centaines de milliers de Français dans le cadre des manifestations contre "le mariage pour tous" : "on peut se féliciter, a-t-il dit, que la société française redécouvre des propositions faites par l’Eglise, entre autres, qui offrent une certaine vision de la personne et de sa dignité en vue du bien commun".

    Dans un discours tenu sur un ton très courtois et dépourvu de critiques, le pape a souligné les "relations de confiance qui existent généralement" en France entre responsables de l’Etat et de l’Eglise.

    Le pape a ajouté que l’Eglise "désire apporter sa contribution spécifique sur des questions profondes qui engagent une vision plus complète de la personne et de son destin", une contribution qu’elle souhaite donner non seulement au niveau "anthropologique ou sociétal, mais aussi dans les domaines politique, économique et culturel".

    Il a rappelé que la France est une "nation vers laquelle les yeux du monde se tournent souvent".

    Le sénateur UMP du Val de Marne, Christian Cambon, a estimé qu’il s’agissait d’"un message significatif", si "les mots veulent dire ce qu’ils veulent dire".

    Il a cependant précisé que le pape "ne part pas en guerre" contre la loi Taubira, mais "exprime son inquiétude". Car "le pays n’est pas apaisé sur cette affaire, tout n’est pas dit".

    Le pape, a-t-il encore ajouté, "prend la mesure de la grande crise des valeurs qui touche l’Europe".

    Le pape argentin avait salué vendredi indirectement la position que le primat anglican Justin Welby a récemment adoptée lors du débat parlementaire à Londres contre le projet de mariage gay.

    Mais il n’a jamais évoqué directement le thème pendant ses premiers mois de pontificat.

    Quand il était archevêque de Buenos Aires, il s’était prononcé contre le "mariage" entre personnes de même sexe, tout en semblant adopter à titre personnel une position pragmatique plutôt favorable aux contrats d’unions civiles homosexuelles, qui pouvaient éviter justement une loi sur le "mariage".

    Pour l’Eglise, le terme de "mariage" est fondé dans la Bible sur l’union d’un homme et d’une femme. Le Vatican avait surtout protesté contre le volet filiation de la loi adoptée en France, l’ex-pape Benoît XVI estimant qu’elle posait un grave problème "anthropologique".

    Auteur AFP via DirectMatin

    http://www.actionfrancaise.net

  • Action des Hommen à Lyon le 14 juin


    Nouvelle action des Hommen à Lyon par LyonCapitale

  • Création du Collectif de « Défense des Libertés Publiques »

    COMMUNIQUÉ du Collectif de « Défense des Libertés Publiques »

    Chaque jour qui passe voit des libertés publiques, pourtant chèrement conquises par notre peuple, un peu plus rognées. Un de ces premiers droits fondamentaux qui est la Liberté d’association est en train d’être bafoué par le gouvernement
    La procédure de dissolution de deux organisations patriotes –Troisième Voie et J.N.R-, entamée en Conseil des ministres, dénote une ingérence de l’Exécutif dans l’application de la loi de 1936 ainsi qu’une grave entorse au principe de la séparation des pouvoirs.
    Les déclarations inouïes de Jean-Marc Ayrault, le 08/06/13, indiquant que le groupe des JNR serait dissous “sur la base d’éléments antérieurs et plus larges que la rixe [car ils étaient]… en passe de constituer un groupe de combat”, sont la preuve de l’inculture et de la duplicité de nos dirigeants toujours prompts à rogner nos droits fondamentaux.

    Une dérive autoritaire qui avait démarré sous les précédents gouvernements est en train de s’exacerber en particulier depuis 6 mois avec les succès engrangés par « La Manif Pour Tous ».
     
    Le gouvernement français est en train de se livrer à un grand écart entre une posture « droits de l’hommesque » virtuelle d’une part, et une pratique répressive des libertés publiques au quotidien d’autre part.
     
    QUELQUES EXEMPLES DE CETTE DÉRIVE
     
      Liberté de réunion : difficultés pour les organisations patriotes d’avoir accès à des salles de réunion qui subissent pressions et menaces.
     
      Liberté de manifestation : près de 500 interpellations depuis début janvier autour de «La Manif Pour Tous », gazages d’enfants, interpellations pour port de tee-shirt, interpellations au faciès…
     
     Liberté d’expression : de nombreux collaborateurs de sites ou orateurs dans des réunions publiques sont poursuivis ou ont été condamnés à de lourdes amendes.
     
      Liberté de la presse : un journaliste du Figaro vient d’être convoqué à la Police Judiciaire pour propos islamophobes sur un plateau T.V. et Internet est, à l’évidence, en butte aux visées des censeurs en tout genre, qui rêvent d’en prendre le contrôle.
     
    Enfin l’actualité tragique de la semaine dernière a donné l’occasion au ministre de l’intérieur Valls de déclarer que la rixe de la rue Caumartin était un assassinat faisant fi du principe de séparation des pouvoirs.
     
    Depuis quelques mois, la France est montrée du doigt et reléguée au fin fond des tableaux de notations sur les questions des droits et des libertés…
     
    La mise en détention d’Esteban et Samuel en contradiction avec la règle de la présomption d’innocence avant jugement définitif renvoie notre pays au niveau des dictatures d’Asie Centrale.
     
    En créant ce collectif, les soussignés entendent s’opposer fermement à la dérive autoritaire du gouvernement, aux violences policières et à l’érosion des libertés publiques. Ils lancent un appel au monde de l’édition, de la culture, au secteur associatif et politique pour conforter ce collectif.
    Ils tiendront une conférence de presse prochainement pour présenter aux médias les actions qu’ils comptent mettre en place pour que ne disparaissent pas les libertés publiques garanties par notre constitution.¢
     
    PREMIERS SIGNATAIRES DU COLLECTIF
     
    Renaud Camus, écrivain, Président du Parti de l'In-nocence
    Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale
    Richard Roudier, Président du Réseau Identités
    Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine
     
    Très bientôt, une liste de nombreuses personnalités soutenant cette initiative sera publiée.

  • « Dissolution des groupes d'extrême droite », où la bonne vieille technique gouvernementale pour faire taire des opinions dissidentes

    « Dissolution des groupes d'extrême droite », où la bonne vieille technique gouvernementale pour faire taire des opinions dissidentes

    Tribune de Louis Tode.
    Les médias semblent délaisser l’affaire Clément Méric. Ils ont fait leur travail, mais la manipulation médiatico-politique a-t-elle pris ? Rien n’est moins sûr. Le public s’est-il laissé prendre dans les filets des élucubrations du ministre de l’Intérieur ? A force de s’entendre rabâcher toujours les mêmes rodomontades, il finit par sortir de sa torpeur. De-ci de-là, des réactions se manifestent, surtout sur internet, mais aussi, parfois certes d’une façon timide, dans la grande presse. Polémia a reçu d’un correspondant un historique des dissolutions, armes chéries de la démocratie depuis 1936 (*). En quoi ont-elles empêché la reconstitution des dissolus ? Louis Tode fait part de ses réflexions. (**)
    Polémia

    Il est actuellement question de la mort d’un militant d’extrême gauche dans une bagarre à Paris. Les circonstance de cette tragique nouvelle semblent pour le moins floues : qui a agressé qui ? Qui a provoqué le premier ? La mort est elle la conséquence d’une chute due à de la légitime défense ? Le gouvernement et les médias ont déjà choisi leur camp : des méchants d’extrême droite ont attaqué des gentils d’extrême gauche… Partant de là, la solution est simple : le méchant est d’extrême droite, donc votons pour la dissolution de groupes dont il serait proche ! Bien pratique finalement cette agression… Et si cette fameuse « dissolution » dont dispose le gouvernement en place (de gauche comme de droite) n’était qu’un instrument dont il se servait régulièrement pour régler ses comptes, de manière légale et sans violence, à des groupes idéologiquement gênants ?
    Nous nous souvenons tous de la dissolution des ligues des années 1930, dont la masse, la puissance de feu, l’organisation représentaient réellement un danger pour une république vacillante. Depuis, cette menace de la dissolution a maintes fois été brandie, voire mise à exécution, pour des groupes dont on se demande s’ils peuvent être comparés, par leur nombre, à cette marée humaine mettant en péril un régime en 1934.
    En 1968, le gouvernement dissout le mouvement Occident en raison d’affrontements suite à un meeting de ce dernier ; affrontements qui ont été provoqués par l’attaque de l’extrême gauche des participants à ce meeting. Communistes et pouvoir, déjà main dans la main.
    Bien plus tard devait suivre une décennie de menace de dissolution à l’encontre des mouvements patriotes : en 2002 Jacques Chirac décide de dissoudre Unité Radicale, dont faisait partie Maxime Brunerie, groupe avec lequel il avait, semble-t-il, déjà pris quelque distance, mais peu importe : oublions la responsabilité individuelle, autant dissoudre tout le groupe. Plus c’est gros, plus ça passe ; si l’homme avait appartenu à une Amicale bouliste, peut être celle-ci aussi y serait passée.
    En 2005, le premier ministre Dominique de Villepin menace de dissoudre les Jeunesses Identitaires, pour quelques histoires de bagarres à droite et à gauche, comme il en existe des centaines tous les jours en France. Quelques années plus tard, en 2012, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls soumet à son tour le projet de dissolution de Civitas, mouvement politique catholique manifestant contre le mariage entre personnes de même sexe, en raison de « violence contre les Femen » : rappelons que ces militantes féministes manifestant seins nus avaient attaqué la manifestation de Civitas à coups de bombes lacrymogènes et de slogans insultants. Comme en 1968 avec Occident, l’agressé devient le méchant agresseur, et il faut le dissoudre, comme… en juin 2013, avec cette bagarre opposant nationalistes et gauchistes : ces derniers semblent être les agresseurs (l’enquête le confirmera) mais dans leur rang se trouve une victime : sus à l’extrême droite ! Ce sont eux les méchants, il faut les faire taire ! On voit bien le résultat de leurs propos nauséabonds, racistes, antisémites, homophobes !
    Que sont devenues les grandes valeurs démocratiques de tolérance, de démocratie, de respect, d’ouverture, de volonté de ne pas faire d’amalgame ? Car quand bien même le nationaliste serait l’agresseur, est-ce rationnel de faire un amalgame avec tous les nationalistes ? Dissoudre un groupe parce qu’un des sympathisants aurait commis un crime ? Dans quel pays sommes nous ?
    La dissolution est une arme politique : ceux qui ne pensent pas comme le régime en place doivent le savoir :
    À t on dissout les Verts suite à la tuerie de Nanterre ? A t on dissous l’extrême gauche suite aux crimes d’Action directe ? A t on dissout les mouvements musulmans suite aux actes terroristes et à Mohammed Merah ? A t on dissout le CRIF suite aux débordements de la Ligue de défense juive ? A-t-on dissout le Parti socialiste suite aux agissements de DSK ou de Jérôme Cahuzac ?
    Droite et gauche s’accordent pour harceler juridiquement les patriotes, montrant ainsi qui sont les vrais rebelles, car comment expliquer alors que quelques groupes représentant quelques milliers de personnes pourraient faire trembler le régime ?
    Il est temps de s’interroger sur la solidité de ce régime, et de se rendre compte que, pendant tout ce temps l’extrême gauche, elle, peut dormir sur ses deux oreilles et ses subventions.

     Louis Tode, 12/06/2013 http://www.polemia.com

    Notes :
    (*) Affaire Clément Méric et la loi de 1936
    (**) Après la mort du militant d’extrême gauche Clément Méric, le gouvernement a promis la dissolution des groupuscules d’extrême droite auxquels sont affiliés ses agresseurs. Mais selon un sondage paru vendredi, 67% des Français jugent cette dissolution inefficace. C’est en tout cas ce que révèle un sondage CSA/Atlantico publié vendredi. Ainsi, 29% des sondés considèrent que la dissolution des groupuscules extrémistes n’est pas du tout une mesure efficace pour lutter contre les violences et 38% d’entre eux jugent que la mesure est peu efficace. La mesure semble tout particulièrement inefficace aux sympathisants de droite (78%) et aux sympathisants du Front National (75%). (MY TF1 News – 14/06/2013)

    Image : Les jeunesses nationalistes révolutionnaires, groupuscule menacé de dissolution par le premier ministre. – crédit ph LCI

  • Alix, 20 ans, à Manuel Valls : « Je me suis décidée à entrer en résistance »

     

    Lettre ouverte à Manuel Valls :

    Monsieur le Ministre,

    Avec quelques 200 jeunes, et comme plusieurs centaines de personnes depuis quelques mois, j’ai été embarquée, ou plutôt raflée, par vos forces de l’ordre, le soir du 26 mai, près de l’esplanade des Invalides.

     

    Mon crime ? Être restée paisiblement chanter et discuter avec quelques amis avant de vouloir quitter les lieux vers 22 h. Pour ce délit de la pire espèce, 23 h de garde à vue.

    Je souhaiterais comprendre, Monsieur le Ministre, pourquoi plus de deux cents jeunes, pour la plupart pacifiques, furent placés cette nuit en garde à vue, alors qu’une vingtaine seulement de hooligans, véritables casseurs provoquant en quelques heures plus d’un million d’euros de préjudice lors du rassemblement le 13 mai au Trocadéro, furent arrêtés.

    Quelles vitrines brisées, combien de voitures brûlées, en cette journée du 26 mai alors que des centaines de milliers de manifestants défilaient dans les rues ? [...]

    La suite sur NdF  http://www.actionfrancaise.net