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tradition - Page 309

  • Comité de Soutien aux 4 de Poitiers : déjà plus de 2000 personnes solidaires

    COMMUNIQUÉ de Génération Identitaire

    Samedi 25 mai à Paris, la première réunion publique du Comité de Soutien aux 4 de Poitiers a rassemblé 250 personnes. Plusieurs des personnalités signataires ont témoigné de leur solidarité en prenant la parole (comme Jean-Yves Le Gallou) ou bien à travers leur simple présence (Renaud Camus, Gérald Pichon, Joachim Véliocas ou Pierre Sautarel).
    Robert Ménard – journaliste fondateur de Reporters Sans Frontières et président du Comité de Soutien – a quant à lui adressé un message vidéo aux participants.
    L’objectif du Comité est l’annulation du contrôle judiciaire injuste pesant sur les 4 de Poitiers : Alban, Julien, Maxime et Benoit.
    Comme plus de 2000 personnes qui ont témoigné leur solidarité en signant l’appel du Comité, signez et diffusez la pétition.
    Génération Identitaire remercie le Comité de Soutien et son président Robert Ménard pour leur action ainsi que l’ensemble des signataires, ne partageant pas nécessairement notre combat mais qui demeurent attachés aux libertés publiques.
    Comité de Soutien aux 4 de Poitiers
    Président
    Robert Ménard – Journaliste, fondateur de Reporters Sans Frontières
    Premiers signataires
    Jacques Bompard – député-maire d’Orange
    Renaud Camus – écrivain
    Jean-Yves Le Gallou – ancien député européen, président de Polémia
    Jacques Peyrat – ancien sénateur-maire de Nice
    Gérald Pichon – écrivain
    Julien Rochedy – directeur du Front National de la Jeunesse
    Pierre Sautarel – co-animateur du site Fdesouche.com
    Christian Vanneste – député honoraire, président du RPF
    Joachim Véliocas – directeur de l’Observatoire de l’Islamisation

    —–

    GENERATION IDENTITAIRE
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  • Marion Maréchal Le Pen interpelle Christiane Taubira

    Sur le site de l'Assemblée :

     

    "Mme Marion Maréchal-Le Pen interroge Mme la garde des sceaux, ministre de la justice, sur la convocation de quelque 200 magistrats pour un séminaire sur les violences et les discriminations à raison de l'orientation sexuelle, évoqué cette semaine par la presse. Les documents liés à ce programme de formation font référence, très explicitement, à la théorie dite du genre. Dans le même temps, la Commission nationale consultative des droits de l'Homme aurait été saisie pour un avis sur la définition et la place de l'identité de genre dans le droit français. Lors du débat sur le mariage pour tous, elle avait pourtant rejeté les arguments de ceux qui y voyaient une promotion de cette théorie. Depuis, le texte sur la transposition de diverses directives en matière de justice a inscrit dans notre droit des références explicites au genre. Elle souhaite savoir sur quels fondements le ministère de la justice entend faire la promotion de travaux qui semblent n'avoir aucuns fondements scientifiques, qui font l'objet de sévères critiques et qui participent d'une vision extrêmement idéologique de la société."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La femme la plus dangereuse de France, selon la presse britannique

    En 2011, c'était Marine Le Pen "the most dangerous woman in France".

     

    BDésormais, il s'agit de Béatrice Bourges, selon The Independent. Elle déclare :

     

    "Le Printemps Français est plus un état d'esprit qu'un mouvement. Nous exhortons à la résistance transgressive, mais non-violente. C'est-à-dire que nous avons l'intention de défier un Etat qui a imposé une loi qui va déformer et corrompre les véritables fondements de la société humaine et de la civilisation."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Ordre Nouveau‏, d’Alain Renault

    Ordre+Nouveau+d’Alain+Renault.jpg« La plupart de nos militants étaient révoltés contre la société, mais également intégrés dans leur génération ; ils n’étaient pas tombés d’une autre planète… »

    À l’heure où l’actuel Premier ministre Jean-Marc Ayrault, entend engager la dissolution de plusieurs groupes dit « d’extrême-droite » sans qu’on sache encore s’il s’agit d’un simple effet d’annonce légalement impossible à tenir, il est intéressant de rappeler le précédent de la dissolution d’Ordre Nouveau… il y a quarante ans ce mois-ci !
    Ancien dirigeant d’Ordre Nouveau, Alain Renault a présenté la réédition d’un ouvrage collectif, introuvable pendant des décennies, résumant l’histoire et les positions de ce mouvement pas vraiment comme les autres. Souvenirs et remise en perspective… (voir aussi l’article du Gaulois « Ordre Nouveau au Palais des Sports en 1971, par Marc Noé »)
     
    Quarante ans après sa dissolution, le mouvement Ordre Nouveau exerce toujours la même fascination. Nostalgie ? Ou effet de look sacrément efficace ?
    La nostalgie est très « tendance », c’est même un marché… Il est bien certain que pour ceux qui ont connu cette époque, elle se confond avec leur jeunesse et ils entretiennent parfois la flamme comme d’autres font le succès de la « tournée des yé-yé »…
    Quant aux jeunes générations, elles peuvent naturellement être fascinées par un passé plus ou moins mythifié, comme nous étions nous-même fascinés par nos aînés de Jeune Nation ou les grands anciens du Parti Populaire Français ou des Camelots du 6 février 1934.
    Qu’Ordre Nouveau en soit le support n’a rien d’étonnant puisqu’il était le mouvement nationaliste le plus important des années 70 et que son action avait connu un fort retentissement médiatique.
    Ce qui a fédéré « l’extrême droite » de l’époque, c’était l’anticommunisme. Cela suffisait-il à susciter une doctrine alternative au système d’alors ?
    La plupart des militants étaient révoltés contre la société, mais également intégrés dans leur génération ; ils n’étaient pas tombés d’une autre planète. L’engagement par simple « anti-communisme » est souvent l’alibi de ceux qui veulent minimiser leur action de l’époque.
    Il y avait de nombreux autres moyens que le militantisme à l’extrême droite pour lutter contre le seul communisme. La première affiche d’Ordre Nouveau était « Face au Régime, face au marxisme, pour un Ordre Nouveau », ce qui est loin d’une simple lutte contre les Rouges.
    Certes, « l’Ordre Nouveau » était une notion vague et la « doctrine alternative » n’a jamais été très développée. Quant au système d’alors, c’était le même que celui d’aujourd’hui, il s’est simplement renforcé. Il est d’ailleurs lui-même une sorte de communisme, les formes d’oppression sont simplement plus subtiles.
    À contrario, l’extrême droite, à l’instar de l’extrême gauche, a donné naissance à un indéniable vivier de futurs talents. Était-ce là le destin d’Ordre Nouveau ? Servir de pépinière plutôt que de sections d’assaut ?
    Est-ce le mouvement qui donne du talent à ses adhérents ou ceux-ci qui apportent leurs talents au mouvement ? C’est l’éternel problème de la poule et de l’œuf. En réalité il y a une interaction et le militantisme est extrêmement formateur comme le relevait déjà Henry Charbonneau dans ses Mémoires de Porthos.
    On y côtoie une ménagerie diverse allant du gorille au singe savant, du videur de boîte au normalien, on apprend à rédiger, prendre la parole, arbitrer des conflits, jouer les imbéciles en certaines circonstances, tenter de passer pour intelligent dans d’autres, monter des coups avec une caisse vide, recruter…
    Recruter, c’est persuader un individu de payer une cotisation qui permettra d’imprimer du matériel qu’il sera chargé de propager à ses frais avec comme seule perspective personnelle un séjour au poste de police ou à l’hôpital. Bref, quand on est devenu un bon militant, on est armé pour la vie, mieux qu’en acquérant 3 UV de plus dans son cursus universitaire.
    Quant aux sections d’assaut, il ne faut pas tomber dans le mépris affiché par quelques intellos pour de gros bras présumés microcéphales. D’abord, on peut être à la fois costaud, courageux, intelligent et cultivé. Je vous concède que l’espèce est rare, plus rare d’ailleurs que celle de ceux qui n’ont aucune de ces qualités. Mais, bien souvent, il vaut mieux disposer de quelques solides gaillards que d’évanescents exégètes de la pensée d’Oswald Spengler.
    Cela ne sert à rien de réfléchir dans une cave si l’absence de force vous interdit d’en sortir. Comme le dit un chant : « L’homme des troupes d’assaut trace le chemin de la liberté. »¢
    Ordre Nouveau, présenté par Alain Renault, Éditions Déterna, collection « Documents pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 460 pages, 35 euros.
  • FEMEN : un verdict normal rendu à Tunis, loin de l’impunité française

    Les autorités tunisiennes ne plaisantent pas avec les gourgandines.
    Qu’elles soient françaises, allemandes ou tunisiennes, les « Femen » ne sont pas les bienvenues seins nus.

    Lu sur Le Figaro :  « elles risquaient jusqu’à six mois de prison ferme pour leur action seins nus à Tunis. Les trois militantes Femen, détenues depuis leur interpellation il y a deux semaines, ont écopé d’une peine de quatre mois de prison ferme. Lors de leur procès à Tunis mercredi, les deux militantes françaises et la militante allemande ont revendiqué leur manifestation seins nus le 29 mai dernier. Elles s’étaient rendues à Tunis pour soutenir Amina Sboui, jeune Femen tunisienne emprisonnée depuis le 19 mai, accusée «d’atteinte aux bonnes mœurs» et de «profanation de sépulture». »

    http://www.contre-info.com/

  • A Lille, les veilleurs tiennent bon face aux anarchistes

    Reçu des veilleurs de Lille :

     

    L"Plus de 450 veilleurs lillois se sont réunis ce soir malgré les très fortes tensions et intimidations des anarchistes. Alors qu’une soixantaine de personnes ont tenté de perturber le bon déroulement de la veillée, ceux-ci ont vite été tenus à l’écart par un cordon de policiers. Après une heure de veillée dans le bruit et les insultes, les anarchistes ont choisi de partir, permettant ainsi aux veilleurs de continuer dans le calme et le silence leur manifestation pacifique.

    Amis veilleurs, tout annonçait une soirée sous haute tension nécessitant la présence d'une vingtaine de camions de CRS et une dizaine de policiers en civil. Pourtant, cette veillée a montré que le silence est bien plus puissant que le bruit,que la paix est bien plus puissante que la violence. Nous ne voulons pas de la loi Taubira qui nous a été imposée par le gouvernement. Elle amène à un modèle de société qui détruit tout repère pour l'enfant et pour l'homme.

    Manifestons ensemble pour son retrait MARDI PROCHAIN, même lieu, même heure. MERCI LES VEILLEURS LILLOIS pour cette veillée pacifique et magnifique."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • «…hier nous avions le feu vert pour tirer sur la foule »

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    Voici les témoignages croisés de deux soeurs, arrêtées et placées en garde à vue dans la nuit du 26 mai. Elles racontent ce qui reste pour elles comme une profonde injustice et une honte aux forces de police.

    L’arrestation d’une jeune fille de 19 ans placée en garde à vue pour avoir participée “à un attroupement, sans arme, après sommation de dispersion” Le 26 Mai, Place des Invalides.

    Nous sommes arrivées ma soeur et moi sur la pelouse des Invalides vers 21h pour retrouver une amie. Nous rejoignons alors un groupe d’amis pour discuter autour d’un feu de joie. Les CRS nous encerclent progressivement, par charge successive toutes les 10 minutes. Nous comprenons donc que leur stratégie est de nous repousser tous contre les murs entourant les Invalides.

    Toutes les rues sont fermées par les CRS, les sorties deviennent de plus en plus inaccessibles. Rompant d’un coup la bonne ambiance, une scène d’une extrême violence se déroule alors sous nos yeux : les CRS attrapent un garçon au hasard dans notre groupe et le frappent allégrement devant tout le monde. Deux d’entre nous essayent de le dégager en le tirant par les pieds, mais les CRS munis de matraques répondent en les frappant. Ce dernier est tiré et emmené derrière le rideau de CRS. Ce garçon qui était parmi nous deux minutes auparavant, subissait la haine physique et verbale d’une horde de CRS, seul contre leur groupe.

    Les CRS nous encerclent, nous sommes pris au piège en face de la rue de l’Université. La peur monte de plus en plus car nous sommes tous dispersés au milieu d’un carré fermé de CRS. Nous cherchons donc à nous rassembler. Un groupe de policiers en civil postés sur le bord du carré formé par les CRS se jette sur nous, et commence à taper tout le monde sans raison. Cinq policiers s’attaquent à un jeune en le frappant, le garçon crie de douleur, le policier lui répond alors : “Ta gueule, ta gueule “… Ma peur est indescriptible, si je bouge je me fais frapper, si je ne bouge pas aussi. Un policier en civil m’attrape le bras. Je me retourne et me retrouve en nez à nez avec une bombe lacrymogène braquée à 10 cm de mes yeux. Je suis paralysée et lui dit “Je suis innocente je n’ai rien fait je vous le jure”. Il me répond “Tu ne crois pas qu’il est l’heure d’aller se coucher ?” Je riposte : “Il est impossible de sortir, tout est bloqué.” Il me dit alors : “Tu sais réfléchir, débrouille toi “.

    Je m’apprêtais à répondre quand il me dit : “Ta gueule, ta gueule”. Ma soeur, mon amie et moi reculons. Un mineur marche seul, affolé, une énorme marque de sang au visage : il s’était fait frapper lui aussi. Les policiers étaient comme des lions en cages, nous étions prisonniers au milieu de cette cage. La violence et la force de la haine déployée étaient indescriptibles. Qu’avions nous fait pour recevoir un tel traitement ? Nous décidons de nous rapprocher des CRS pour trouver une issue, et éviter les coups. Ils nous disent “Ne vous inquiétez pas, il va y avoir un simple contrôle d’identité, vous allez tous monter dans un car, il va y avoir un contrôle et vous serez relâchés. Restez calme maintenant”. Nous sommes donc légèrement rassurées, n’ayant qu’une envie : sortir. Un policier en civil indique alors haut et fort la sortie pour ceux qui le désirent. Deux garçons devant nous réussissent à sortir, puis les CRS se mettent devant nous et ferment le cercle…SI PRES DU BUT… !!! La déception, le brin d’espoir de quitter ces images d’horreur, cette oppression, ce dégout, cette envie de gueuler, de vomir, de crier, de courir et ne pas s’arrêter…Nous sommes ensuite conduits un à un, entre deux CRS vers les cars. Tous alignés. Je me disais encore alors que c’était IMPOSSIBLE, que tout allait bien se passer, et que l’injustice n’existait que pour les autres. On est donc embarqués à neuf dans un petit camion, les trois seules filles, avec une escorte importante. On a comme l’impression qu’ils ont pris un gang de violeurs en série ! Nous arrivons au commissariat du XVIIIe vers minuit. Le lieu est horrible, glauque : barbelés, béton… Nous sommes placées dehors dans le froid à attendre. Il y a quand même quelques personnes qui réussissent à mettre l’ambiance, ce qui détend un peu l’atmosphère, car nous étions statiques, peureuses, et très angoissées…Nous nous demandons alors (naïvement), mon ami et moi, comment allait se passer la sortie : le métro le plus proche, la porte de sortie… Nous allons donc voir les CRS sur le côté pour le leur demander. Réponse des CRS : ” Ah mais vous partez tous en garde à vue ce soir, ils vous ont dit ça seulement pour vous calmer aux Invalides!” Encore une fois nous devenons livides. Oui, nous allons tous partir (250 personnes) en garde à vue. La chose la plus inimaginable au monde. Ce genre de chose est réservé aux voleurs, aux bandits ou aux violeurs mais pas à NOUS ! Comment nous mettre en cellule sachant qu’il n’y a aucun motif de condamnation ? Nous passons devant un policier dans un bureau pour qu’il inscrive les différentes informations à notre sujet. Je m’attarde un peu plus sur ce moment assez choquant de cette soirée. Je passe dans un bureau avec deux tables séparées. L’une était pour moi, un CRS en permanence à mes côtés. Je commence donc à parler quand un garçon, embarqué comme moi, rentre pour s’asseoir en face de l’autre bureau ou l’attendait le policier. Avant même qu’il ne soit assis, le policier le regarde et lui dit : “T’as bu toi, va souffler dans un ballon”. Le garçon répond : “C’est une blague, je n’ai rien bu du tout je vous assure”. Il rétorque alors “Ouais mais je n’aime pas les blonds de toute façon, dégage”. Le garçon choqué repart donc escorté de deux CRS souffler dans un ballon, qui bien évidement montra qu’il n’avait pas bu la moindre goutte d’alcool. Le suivant entre et s’assied, le même policier lui dit alors “Je n’aime pas ta tête toi, mais vas-y assieds-toi”. Le policier qui m’interroge me fait des remarques, pour me mettre mal à l’aise : “T’as un visage d’ange “, “T’es une petite minette”, “Mon pote a envie de prendre ton 06″. A-t-il cru une seule seconde que la situation dans laquelle je suis est drôle et qu’il peut alors se permettre de me faire des réflexions de ce genre… ? Bref, on m’emmène là où tout le monde est “stocké”, la plupart des garçons dans une salle et les filles dans le couloir. 250 dans un aussi petit commissariat, les policiers ont dû être affolés ! Plusieurs d’entre eux nous disent que si cela dépendait d’eux ils nous auraient relâchés depuis bien longtemps, qu’ils n’ont jamais eu à faire à ce genre de “délinquant”. J’espère au plus profond de moi qu’ils ne vont pas nous séparer ma soeur, mon amie et moi, mais j’étais encore une fois insoucieuse… Un policier appelle en premier mon amie, qui part en pleurs, puis moi. La séparation d’avec ma soeur est atroce, je précise qu’elle est mineure et fut libérée après 23h de GAV. On me place dans une salle carrelée, avec des menottes sur chaque reposoir. Nous sommes 30 confinés dans cet espace. Certains doivent se mettre par terre car il n’y a plus de place sur les bancs. Un monsieur arrive, cheveux long, lunettes rondes, baba cool, ne comprenant rien de ce qui lui arrivait (je le comprends, d’une certaine manière). Je lui demande pourquoi il est là. Il me répond alors qu’il descendait de chez lui et voulait prendre son café à côté des Invalides, mais qu’il avait été attrapé par des CRS et, comme nous, amené ici. Abasourdie, je lui demande son motif d’accusation. Il me répond : “La même chose que vous, Manif Pour Tous” ! Les CRS prennent vraiment tout le monde, dans une véritable rafle dont le plus gros baba cool fait partie !

    Commence alors une très longue attente, jusqu’à 6h du matin. Nous expérimentons l’incompétence d’une trentaine de policiers en face de nous, s’amusant à regarder tous les noms de familles, à rire, à tourner en rond, à se dire bonjour, se faire des blagues … Nous sommes en face, dans l’incapacité la plus totale de dormir. Nous montons ensuite dans une voiture de police avec une fille rencontrée dans cette salle. Le policier conduit à 120 km/h, fait des virages très serrés, grille l’ensemble des feux rouges, et tout cela pour nous ! C’est comme dans les films, la classe ! Nous arrivons au commissariat du VIe.

    Trois garçons arrivent alors menottés comme s’ils allaient tenter de s’enfuir. Il faut avoir la volonté et la force de le faire à 6h…, de vouloir s’évader : “Tentative d’évasion” comme disait l’autre! La fouille commence, procédure habituelle : plus de chaussures, bijoux, pince à cheveux, soutif, portable… Les policiers nous amènent toutes les trois dans une cellule minuscule, ignoble et infâme. Elle comporte normalement une banquette pour une personne, mais la normalité ne fait plus partit de ce monde depuis 23h la veille, donc plus rien ne peut nous étonner. Un urinoir trône au fond de la cellule, l’odeur est irrespirable, avec en prime le sol collant, le sang et l’urine sur les murs. Nous essayons de dormir tant bien que mal. Impossible. Le pire est cet état de somnolence permanente. L’angoisse me ronge : qu’avais-je fait pour mériter cela ?
    Vers 10h30, on tape sur la porte et me demande de monter pour un interrogatoire. Encore complètement sonnée, je rentre dans un bureau avec deux tables et une chaise au milieu qui m’est dédiée. A chaque table une policière. Il y a en tout trois policières qui donnent chacune leur avis tour à tour et ricanent dès que possible. Celle qui m’interroge me demande de m’asseoir machinalement, et commence alors un interrogatoire digne de la gestapo. Pour elle je suis une vermine, je l’embête clairement. Elle me pose toutes les questions possibles et inimaginables en me jugeant à chaque réponse. Pour elle, manifester est un manque de respect, je dois laisser les personnes se marier comme elles veulent, qu’il y a des choses bien plus graves dans la vie. “Les petits africains qui meurent de faim tu y as pensé ?” me dit-elle. Je n’ai qu’une seule envie c’est de lui dire que ça n’est pas son métier de me juger sur mes valeurs et qu’elle n’a aucune raison de le faire. Sachant que je n’ai manqué de respect à personne et que je n’ai aucune leçon de moral à recevoir de sa part, mais je ne voulais pas faire prolonger mon séjour. Je me suis donc tue. Elle finit par me dire que les gens de la Manif étaient tous des cons, que l’on vivait dans un monde de cons et qu’il ne fallait pas que je l’oublie. “Merci Madame, j’en fais partie et je le vis bien”.

    Je retourne ensuite dans ma cellule ou mes deux copines de cellules m’attendent. Je m’assois et fonds en larmes, cet interrogatoire m’a achevée. J’étais innocente, on m’avait traitée comme une grande délinquante, bafouée sur mes idées, sur mes valeurs! Un vrai lavage de cerveau, c’était injuste. Ma copine de cellule me rassure et m’apporte tout son soutien. Plus tard on me demande de descendre avec un policier pour les empreintes et les photos. Elles étaient atroces : j’ai pu voir nos têtes après 14h d’attente dans le froid, la fatigue, et l’angoisse. Il y a à côté de nous dans la salle d’attente des roumains. Ils allaient librement, les cellules nous étant exclusivement réservées ! Les grands délinquants comme nous devaient absolument y rester et payer pour ce qu’ils avaient “fait”. Le motif étant “participation à un attroupement sans arme après sommation”. Ceci entrainant un an de prison et 1500 euros d’amende…

    Vers 15h30 on m’appelle, me monte dans un bureau et me dit que je suis libre. Quel miracle ! On me donne alors mes affaires. Je ne peux voir aucune de mes amies à travers la vitre de la cellule. On a gentiment fermé une deuxième porte noire pour ne pas que je puisse leur dire quoi que ce soit. Aberrant. Je sors, livide, je crois tomber dans les pommes à tout moment. Un manifestant m’avait donné un ticket de métro comme je n’avais rien sur moi pour rentrer. Heureusement qu’il était là .J’attends mes copines de cellule qui sortent une dizaine de minutes après. Lorsque nous nous sommes séparées cela nous a fait tout drôle. Nous avions vécu ensemble en 10h toutes les émotions en même temps, alors que nous ne nous connaissions pas. Comme quoi je réussis à trouver le seul point positif dans ces 17H de GAV !

    On se bat pour notre pays avec des paroles et non avec des matraques et des boucliers. Les seules réponses que l’on obtienne en retour sont des “Ta gueule”, des coups de poings ou des gaz lacrymogènes. Comment pouvons-nous nous parler de démocratie ? Depuis mon enfance j’y crois, tout le monde le répète : liberté-égalité-fraternité. Aucun de ces concepts n’a été respecté. La fraternité est peut-être le seul que j’ai pu voir, fraternité au sein de notre groupe de GAV. En 17h mon espoir et ma fierté pour mon pays sont tombés. Toute la confiance que je lui accordais a été bafouée, trainée à terre. Tout mon être a été torturé de voir ce mépris dans les yeux de cette policière. Elle était française, elle aussi, comment pouvait-elle accepter un tel traitement ? Elle connaissait pourtant les vrais délinquants. La France d’avant s’était tant battue pour défendre ses valeurs, ses convictions, la France d’aujourd’hui, bafouée, demande juste à pouvoir s’exprimer.

    Nous sommes le peuple, nous sommes la France

    Avant de commencer je tiens à me présenter; je suis mineure, j’ai 17 ans.

    Dimanche soir après la dispersion officielle de la manifestation, je suis rentrée à la maison accompagnée d’une amie. Voyant les nouvelles montrant ce qui se passait aux Invalides, et voulant aller aux veilleurs, je décidai avec ma soeur d’aller sur place. Nous sommes arrivées sur les lieux vers 21h45 et derrière nous le cortège de CRS s’est fermé. Nous étions donc dès le début enfermées et on ne pouvait atteindre le groupe des veilleurs, ne les voyant même pas. De nombreux feux de joies étaient allumés et des chants scouts et français résonnaient dans l’air. Une ambiance joviale et saine régnait. Les CRS commençaient à charger progressivement et nous reculions sans savoir trop quoi faire. Après de nombreux gazages injustifiés brulant les yeux faisant tousser atrocement, nous nous retrouvons tous un peu éparpillés. Nous nous rendons alors compte que nous ne sommes plus très nombreux, que la plupart des grands gaillards sont partis. Ensuite un mouvement de foule de manifestants à lieu vers la droite des Invalides. Les policiers en civil se jettent directement sur eux et nous ne comprenons plus rien : policiers, CRS et manifestants sont mélangés.

    Apeurées nous allons donc voir un CRS qui parlait tranquillement avec cinq autres jeunes (tous emmenés en GAV par la suite) et nous lui demandons comment cela se fait qu’il y ait autant de CRS et ce que nous étions sensées faire pour partir. Il nous expliqua, gentiment, que cela faisait 21 jours qu’ils étaient mobilisés pour « la Manif Pour Tous » et qu’à cause de cela, il n’y avait plus qu’une troupe en cité (sur les trois troupes habituelles). Nous sentîmes monter l’atmosphère et entendîmes la première et dernière sommation. Le CRS nous indiqua le chemin pour sortir. En s’y dirigeant nous nous sommes retrouvées face à un garçon de 15 ans avec la tête ensanglantée qui appelait ses parents parce qu’il venait de se faire frapper alors qu’il cherchait la sortie. Autour de nous bourdonnaient de très nombreux policiers en civil remplis d’une haine, d’une violence inimaginables et incontrôlables. En effet, ils tapaient dans tous les sens, et toute la foule autour, y compris les caméras des journalistes, en a subi les conséquences. Ils étaient à 5 contre 1. Lorsqu’on leur demandait où nous devions aller pour sortir ils nous lançaient « Ta gueule ou je te gaze » avec les gaz lacrymogènes à moins de 2cm de nos yeux. Nous nous sommes donc réfugiées sur un trottoir avec une vingtaine d’autres manifestants pacifistes, les mains en l’air. Des policiers en civil nous disaient de ne pas bouger et les CRS nous calmaient voyant notre inquiétude, répétant que nous allions pouvoir sortir. A ce moment-là un policier en civil s’approcha et nous dit que ceux qui voulaient quitter la place devait le suivre. Deux de mes amis passèrent devant, mais après avoir marché deux mètres en les suivant, une barrière de CRS s’interposa entre mes amis et moi, et on me fit signe d’attendre. J’étais donc avec une vingtaine de personnes derrière moi dans l’attente de sortir. Les CRS qui nous barraient le passage, nous ouvrirent le chemin vers un trottoir sur la gauche en nous disant « Ceux qui veulent sortir, allez par-là ». Nous nous retrouvâmes avec une cinquantaine de personnes qui étaient déjà là, encerclées, croyant qu’on allait nous évacuer. Très vite, les bruits coururent comme quoi nous allions être emmenés au poste et après deux coups de fils rassurant à mes parents croyant qu’il ne s’agissait que d’un contrôle d’identité, tout le monde s’échangea des numéros d’avocats « Au cas où, on je sais jamais ».

    Il était 23h15 quand deux camions arrivèrent, et les rumeurs furent confirmées. Les policiers nous dirent qu’il ne s’agirait que d’un simple contrôle d’identité. Petits groupes par petits groupes nous fûmes acheminés aux cars. Détail surréaliste : nous étions chacune escortée par deux énormes CRS, comme de grandes délinquantes et en plaisantant nous leur disions « vraiment vous pensez qu’on va s’enfuir?». Après une rapide fouille faîte par des femmes, nous entrâmes dans un camion de douze personnes dont trois filles, escortés par des motos et des voitures de policiers, brûlant tous les feux rouges, jusque dans le 18ème où nous retrouvâmes les autres cars. Là après une attente de 25 minutes et une autre fouille, nous fûmes acheminées vers une grande cour et les 176 délinquants que nous étions commencèrent à parler, à chanter, à danser pour détendre l’atmosphère. Puis après 2h d’attente nous décidâmes d’aller faire la queue pour rentrer. Un policier nous informa entre deux portes à notre plus grande stupéfaction que c’était la garde à vue pour tous.

    Ne voulant pas être séparée de ma soeur, je leur dis au dernier moment que j’étais mineure et ils me conduisirent dans un bureau pour un premier interrogatoire, me demandant entre autres si je voulais médecin et avocat. Ne sachant pas quoi dire je leur demandai si je pouvais appeler mes parents pour leur demander conseil. Ils me rétorquèrent avec mépris que je devais prendre une décision et qu’ils demanderaient à mes parents de confirmer. Après cela je fus dirigée vers une salle où il y avait une quarantaine de personnes entassées, et m’assis dans le couloir. Les blagues fusaient malgré l’ambiance plus que tendue ! Nous apprenons par les policiers, que nous allons être répartis dans tous les commissariats de Paris. Je demande alors à être avec ma soeur mais la réponse reste un « non » catégorique. Les « dangereux délinquants » sont donc appelés petit à petit et toutes les personnes qui étaient passées en même temps que moi partent, y compris ma soeur.

    Finalement, mon nom est prononcé, et étant mineure, je suis emmenée en fouille directement, dépouillée de soutien-gorge, lacets, bracelets, montre, écharpe, portable etc… Je suis alors emmenée dans une cellule, et je pleure. D’incompréhension, de tristesse, de ce profond sentiment d’injustice et surtout de grande peur. La gardienne m’appelle pour partir dans un commissariat parisien, elle vient me « délivrer », me disant de suivre deux policiers vers un camion à l’extérieur. Je me retrouve avec cinq autres sympathiques inconnus et nous sommes informés que nous partons vers le 2e arrondissement. Escortés à nouveau par deux voitures de polices et accompagnés de nombreux policiers dans le camion nous arrivons là-bas vers 4h30 du matin, et on nous annonce que le parquet ouvre à 9h. Que nous serons donc libérés vers midi et dans le pire des cas au cours de l’après-midi.
    Etant mineure on me place dans une cellule seule, pas plus grande que 6m2 : trois murs de béton, une vitre pour être à la vue de tous, une banquette avec un mince matelas en plastique, une couverture « qui gratte », des murs remplis de graffitis, d’excréments et de sang et enfin une caméra braquée sur moi. Tout d’abord dégoûtée par cet univers je me couche en faisant attention de toucher au moins de choses possibles. Le sommeil arrive vers 6h du matin, je crois, n’ayant plus de moyen de connaître l’heure exacte. Une énorme lampe halogène était au-dessus de moi, restant allumée jour comme nuit, et un ventilateur bourdonnait dans un bruit infernal. Il faisait un froid de canard et après avoir dormi à peu près 1h30, je fus réveillée par un policier qui me dit l’heure (7h40), et me donna une brique de jus d’orange et un gâteau. La première attente commença. Croyant être interrogée vers 9h00 (heure d’ouverture du parquet), je me trouvais seule dans une cellule sans aucune notion du temps à attendre indéfiniment, à pleurer. Les heures défilèrent et désespérée, j’appelai un policier avec la petite sonnette. Deux minutes plus tard il vint me voir en me demandant la raison de mon appel. Je lui expliquai tant bien que mal que : je n’avais rien fais, je n’en pouvais plus, je voulais rentrer chez moi. Il me consola de l’autre côté de la vitre et revînt cinq minutes plus tard pour m’accompagner faire les empreintes et les photos. Ce qui fut assez extraordinaire, en allant dans le quartier des policiers, fût leur curiosité de me voir ici. Ils en riaient même : eux aussi cherchaient des explications et étaient étonnés de savoir que je venais de la Manif. Après une autre attente, pendant laquelle mes compagnons d’aventure faisaient à leur tour leurs empreintes, je fus menée dans le bureau du commissaire de police et j’eus un interrogatoire d’environ une heure. Il me soulagea énormément : j’eus le sentiment d’être comprise par des policiers plutôt gentils qui, à la fin de mon interrogatoire, m’informèrent que je pourrais sortir dans l’après-midi après que le magistrat ait reçu les 176 interrogatoires et ait prit sa décision.

    Je suis donc reconduite en garde à vue à la grande surprise de nombreux policiers et commença alors la plus longue et lourde épreuve jamais connue. Attendre pendant neuf heures (entre mon interrogatoire et ma sortie), sans aucun motif. Etre passée du statut de lycéenne, à manifestante pacifique, à personne susceptible d’un contrôle d’identité, à détenue au commissariat et n’avoir commis aucun acte violent ou contraire à la loi entre ces étapes, était le sentiment le plus révoltant qui m’habitait. Croyant qu’ils ne pouvaient pas me garder plus de 24h, j’appelai souvent les policiers qui s’occupaient de nous tantôt pour leur demander l’heure, tantôt pour leur demander des nouvelles, tantôt pour aller aux toilettes… Seule, je devenais paranoïaque, le fait de n’avoir personne à qui parler était insoutenable. Je mourrais de froid, de faim, de soif, incapable d’avaler quoi que ce soit et avais surtout une énorme boule au ventre due à la peur. Dans de telles conditions on devient très vite fou, et je le suis devenue, je pleurais d’un seul coup je me sentais extrêmement faible et vulnérable. Je perdais ma dignité, (et je passe les détails) en me retrouvant à taper et écrire sur les murs, à me faire mal. Folle de rage de devoir me battre pour des notions si élémentaires, pour des convictions de libertés, le seul sentiment qui me rassurait était la certitude de mon innocence. Je perdais toute notion du temps « cela fait-il 1h, 2h, 3h, que j’attends ? ». Les policiers avec lesquels je discutais me répétaient régulièrement « Vous êtes mineure, vous n’avez rien fait. Ce n’est pas normal mais bon on attend les ordres on ne peut pas faire autrement ».

    Finalement, vers 21h, un policier en m’emmenant aux toilettes turques me dit qu’il avait vu mon père et que j’allais peut-être pouvoir sortir dans une dizaine de minutes. Mon coeur se desserra et je rentrai dans ma cellule en comptant sur mes mains les minutes qui passaient pour être sûre du temps. Une trentaine de minutes plus tard, pas de nouvelles, rien, puis 1h plus tard toujours rien. J’appelai alors un policier pour le supplier de me dire ce qu’il se passait et il me dit que mon père n’était sans doute pas là et que je me faisais sûrement une fausse joie. Ce fut un des pires moments de ces 23h ; non seulement parque j’attendais de sortir et ne voyais jamais la fin et en plus parce qu’avoir de nouveau son coeur qui se resserre davantage est intolérable Finalement, 15min plus tard, deux policiers arrivèrent en me disant de jeter tous mes déchets. Je dis « au revoir et bonne chance » aux cinq garçons dans leur cellule. Je retrouvai mon papa, et après un rappel à l’ordre, un des commissaires nous confia qu’il y était hier soir et que « les gardes à vue ont été faites dans une totale illégalité ». Cela fit beaucoup de bien d’entendre ça et il ajouta « Vous pensiez peut être qu’il ne s’agit pas d’une situation grave mais hier nous avions le feu vert pour tirer sur la foule ». Il est donc 10h25 quand ils me rendent mes effets personnels et que mon papa me glisse à l’oreille qu’il faut qu’on se dépêche de partir « Parce qu’on ne sait jamais ». Après leur avoir dit au revoir nous nous faisons raccompagner et le commissaire dans l’ascenseur nous confie qu’il n’avait dormi que 2h sur les dernières 72h, qu’il commence à flancher et qu’un de nous six resterait encore 24h. En sortant, je suis déboussolée. Il est 22H30, je suis libre je ne m’en remets pas, j’ai tellement rêvé de ce moment. Mais au fond de moi je suis plus révoltée et dégoûtée que jamais. Car cette expérience est honteuse ! Et qu’en plus des conditions précaires et injustes de mon arrestation et de ma garde à vue, je me retrouve menacée qu’elle se retourne contre moi. La France que chacun de nous représente m’a humiliée et ramenée à mon plus bas niveau.
    Mais ce qui est certain c’est que j’en ressors grandie, plus déterminée que jamais et surtout effarée par la situation. Nous sommes le peuple, nous sommes des jeunes (et moins jeunes) révoltés. Nous devons et nous voulons être entendus. Nous sommes innocents, battus, réprimés, humiliés mais nous sommes la France.

    http://fr.altermedia.info

  • JUSTICE pour les Hommen !

    Février 2013 : Des Femen profanent Notre Dame de Paris, le torse couvert d’injures, elles détériorent volontairement une des nouvelles cloches exposées dans la nef. Refusant de sortir, elles font preuve de violences sans état d’âme.

    Elles sont relâchées par les forces de police, sans garde à vue, après un simple contrôle d’identité.

    Juin 2013 : Des Homen « profanent » Roland Garros. Pacifiques, ils se laissent interpeller par les équipes de sécurité.

    Après 48 h de garde à vue, ils sont déférés au Palais de Justice et doivent être jugés en comparution immédiate aujourd’hui à 9 h sous le motif fallacieux de violence volontaire aggravée.

    Ainsi il est plus grave de perturber un match de tennis, rendez-vous de la jet set internationale que de souiller la cathédrale de Paris, mémoire millénaire des peuples de France.

    Jusqu’à quand , les Français supporteront-ils de tels dénis de justice ? Jusqu’à quand la police de la pensée dira-t-elle sa loi ?

    Le jeune homme en rouge de Roland Garros, fait écho à la jeune femme en rouge de la place Taksim. Ils sont tous deux symboles de liberté face à l’oppression. Les gouvernements légaux de Turquie et de France se ressemblent. Ils perdent leur légitimité car ils violent la conscience des peuples.

    Peuple de Paris, peuples de France, levez-vous ! Soutenez ces jeunes gens qui eux réclamaient justice pour vos enfants ! Venez devant le Palais de justice à Paris, comme ils viennent place Taksim à Istanbul. A Bordeaux, Grenoble, Lyon ou Marseille, retrouvez-vous devant les tribunaux ! Demandez justice !

    Hildegarde http://www.actionfrancaise.net