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tradition - Page 309

  • Protestation contre la future mosquée : la Cour de cassation confirme la relaxe de Benoît Couëtoux, responsable identitaire angevin

    ANGERS (NOVOpress) - Au terme d’un long feuilleton judiciaire, la Cour de cassation a rejeté ce 11 juin la demande de pourvoi du parquet général de la cour d’appel d’Angers, suite à la relaxe dont avait bénéficié en juin 2012 Benoît Couëtoux, responsable identitaire angevin, poursuivi pour avoir protesté contre le projet de construction d’une mosquée cathédrale lors d’une séance du conseil municipal à Angers au printemps 2011.

    L’action judiciaire est donc close au terme de deux ans de procédure, caractérisée par un véritable acharnement du ministère public à l’encontre du militant identitaire à l’initiative de cette manifestation. Le jugement de 1ère instance en novembre 2011 avait déjà douché les enthousiasmes liberticides des émules de Fouquier-Tinville : l’incrimination d’incitation à la haine raciale n’avait finalement pas été retenue par le parquet qui s’était rabattu sur un article de la LOPPSI-2, promulgué une dizaine de jours seulement avant les faits et créant un supposé délit d’entrave aux débats du conseil municipal. Lors de ce premier procès, le prévenu avait été condamné à une amende de 1.500 euros, très en-deçà des réquisitions du procureur de la République qui avait réclamé 5 mois de prison avec sursis et une privation des droits civiques.

    Estimant la sanction insuffisante, le parquet d’Angers avait fait appel de la décision du tribunal correctionnel. L’affaire avait donc été renvoyée devant la cour d’appel d’Angers qui décidait en juin 2012 de relaxer purement et simplement le responsable identitaire. S’obstinant dans son acharnement, le parquet général de la cour d’appel d’Angers déposait alors un pourvoi en Cassation.

    Un an plus tard, la chambre criminelle de la Cour de cassation a rejeté cette demande de pourvoi, considérant qu’une brève intrusion de deux minutes en début de séance ne pouvait s’apparenter à un délit d’entrave.

    Dans cette affaire, l’acharnement du ministère public n’est pas sans rappeler les réquisitions délirantes du parquet de Paris à l’encontre des opposants à la loi Taubira ces dernières semaines, menacés systématiquement de peines de prison ferme pour des délits inexistants (la plupart des manifestants déférés feront d’ailleurs l’objet d’un simple rappel à la loi), la multiplication des gardes à vue abusives souvent conduites jusqu’au terme du délai légal de 48 heures, la systématisation des contrôles judiciaires, la plupart du temps sans raison d’être, comme pour les 4 de Poitiers, les militants de Génération identitaire qui ont posé la banderole au siège du PS rue de Solférino ou les Hommens de Roland Garros, témoignent d’une Justice aux ordres, qui semble perdre toute retenue et toute mesure lorsqu’il s’agit de faire condamner des opposants politiques !

    Cette décision de la Cour de cassation c’est aussi une nouvelle victoire de la liberté et de la démocratie à mettre au crédit des Identitaires, car désormais une jurisprudence solide encadre l’article 431-1 du Code pénal qui punit d’un an d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende « le fait d’entraver, d’une manière concertée et à l’aide de menaces, (…) le déroulement des débats d’une assemblée parlementaire ou d’un organe délibérant d’une collectivité territoriale». Cette jurisprudence empêchera désormais toute interprétation hasardeuse et extensive de la loi criminalisant le droit légitime des citoyens d’interpeller publiquement les élus au sein des assemblées. A travers cette victoire juridique, c’est le principe d’iségorie, consacrant l’égalité de droit à la parole de tous citoyens et considéré comme sacré dans la Démocratie athénienne, qui est sauvegardé, bref une victoire pour la liberté et une victoire de l’identité !

    http://fr.novopress.info/

  • Le changement c'est désespérant

    Il y aurait tant à dire, tant à changer, tant à réprimer et tant à pleurer. Ces hommes et ces femmes voulant changer l’ordre du monde avant même de connaitre l’utilité de l’ornement vestimentaire, plaidant pour la liberté et enfermant ceux qui la prenne, réduisant la famille à un attachement sexuel, aux slogans indécents plaidant pour une égalité pas assez naturelle ; feront-ils l’avenir de notre pays ?

    Cette fièvre qui s’étale de part le monde – ne laissant aux populations que le maigre droit de se rassembler contre une morale injustement fondée – a eu raison d’un homme bon et trop humble pour se sentir capable d’accomplir une tâche rendue de plus en plus difficile. Quel sera le résultat de tant de réformes, de tant de questionnement, de cette volonté de passer de l’état de créature à celui de créateur ?

    Je suis née le 8 aout 1994, d’un père et d’une mère dont l’amour toujours aussi fervent continue de m’éduquer. Direz-vous que ma vie n’est qu’un exemple parmi tant d’autre ? Direz-vous que les normes ont changé ? Direz-vous que Vous avez le droit de les changer ?

    Il y a bien longtemps que la vie n’a – aux yeux des politiques – pas plus de valeur qu’un investissement économique ! Nous perdons notre humanité au profit de plus de normalité. Nous perdons notre liberté au profit de plus d’égalité. Vous qui parlez de liberté d’expression, vous démocrates, vous présidents, toi peuple mouton n’ayant pour toute envie que celle de plaire ; vos yeux, vos oreilles saignent à la moindre vérité, à la moindre expression de bon sens, à la moindre opposition.

    De mes parents je retiens l’Amour et non la luxure, le courage face à l’obstacle et non la couardise du divorce, le sentiment de certitude quand à ce que je suis et non la remise en cause de ma propre personne, mais le plus important : le lien filial, plus fort que tout ce qui peut être ressenti. Papa, Maman merci pour la vie. De ma mère je retiens l’agissement d’une femme forte à qui je veux ressembler, la tendresse et la patience. De mon père je retiens l’éducation et la sévérité aimante, la persévérance et le soutien. [...]

    Claire, étudiante en Sciences Politiques - La suite sur Le Printemps Français

    http://www.actionfrancaise.net/

  • La récupération politique pour tous, c'est non

    Lu sur Nouvelles de France :

     

    "La nouvelle est tombée à 17h42 le mercredi 12 juin : sans attendre l’université d’été annoncée par la Manif pour tous en septembre prochain, deux associations fondatrices viennent de faire dissidence. Dans un communiqué de presse lyrique, les AFC (Associations familiales catholiques) et le Collectif des maires pour l’enfance invitent les militants de la Manif pour tous à s’engager dans les associations et les partis politiques, bref, n’importe où, même au PS, avec la caution des Poissons roses, également signataires de l’appel. Partout, sauf à la Manif pour tous ! [...]

    Un indice nous est fourni par la liste des signataires de cet appel implicite à déserter les bataillons de la Manif pour tous : à côté d’Antoine Renard et de Philippe de Roux, co-fondateur des Poissons roses, figure Pierre-Yves Gomez, co-fondateur de l’Ecologie humaine. [...]

    Tout ça pour ça… Après avoir contribué à la levée en masse de la société civile contre la loi Taubira, les AFC, le Collectif des maires pour l’enfance et l’Alliance Vita, qui n’est autre que la matrice originelle de l’Ecologie humaine, ont choisi le quitter en haute mer le navire de la Manif pour tous pour aller naviguer sur les canaux sinueux d’un « Tour de France pour s’engager en politique » aux allures de pré-campagne électorale. Ils ont simplement remplacé les trotskistes contre la PMA et la GPA par une caution de gauche empruntée au PS : les Poissons roses. [...]

    Nous espérions, après le psychodrame de l’union civile au mois de mai, que la Manif pour tous retrouverait son unité, sa détermination à ne rien lâcher, son remarquable dynamisme issu de toute la France. Les combats de la rentrée s’annonçaient rudes : contre l’enseignement du gender à l’école, contre la PMA et la GPA dans la future loi famille, contre le changement de civilisation qu’on veut nous imposer. Au lieu de ça, nous assistons au retrait tactique de trois des principales structures de la Manif pour tous. Destination : l’engagement dans les associations (jusque-là rien de nouveau, ce sont toutes trois des associations), et dans les partis politiques. Vous avez bien lu : les partis politiques ! Pas seulement le PS et ses Poissons roses. Pour ceux qui n’auraient pas saisis, ce pluriel de circonstance désigne en réalité l’UMP.

    Ce que l’UMP n’a pas obtenu avec l’union civile, un gadget hâtivement vendu à Frigide Barjot pour qu’elle s’en fasse la bonimenteuse au sein de la Manif pour tous, elle tente de le récupérer avec le Tour de France de l’engagement politique. Chassée par la porte, l’UMP revient par la fenêtre, et par un savant mouvement de courant d’air, siphonne la Manif pour tous de trois de ses principales composantes. La manœuvre révèle tout le savoir-faire des partis politiques, habitués comme des vieux singes à grimacer pour mieux nous attendrir. On commence par soutenir la manif en y envoyant des dénicheurs de talents, on poursuit en nouant des alliances avec les entités qui fournissent les plus gros bataillons et l’essentiel de l’encadrement, on achève en annonçant, sans coup férir, qu’il est temps de passer à autre chose que défiler dans la rue en criant « Hollande, ta loi, on n’en veut pas ! ». Et, pour avancer masquer, on brandit le cache-sexe d’un appel à s’engager en politique dans « les partis » et les associations.

    Au fond, dans cette opération, tout le monde est gagnant : l’Ecologie Humaine et les AFC, qui peuvent faire leur marché parmi les nombreux primo-militants que la Manif a mobilisés, l’UMP, qui peut détourner vers ses listes les meilleurs cadres du mouvement, les Maires pour l’enfance, qui se constituent une clientèle captive en vue des municipales. Tous gagnants ? Non, pas la Manif pour tous. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir multiplié les mises en garde contre la Ré-cu-pé-ra-tion. Souvenez-vous, ce n’est pas si vieux, quand tous les porte-paroles affirmaient vertueusement qu’il n’était pas question de laisser la Manif pour tous être récupérée. [...]

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • 300 veilleurs à Angers face à quelques nervis

    Selon Angers info.

     

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  • "Bienheureux ceux qui pleurent à cause des gaz lacrymogènes"

    Extrait du texte du père abbé dans la dernière Lettre aux amis de l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux :

    L[...] Bienheureux les doux l Oui, bienheureux ceux qui agissent en respectant la nature des choses. Ils cherchent l’harmonie entre le ciel et la terre, entre l’âme et le corps, entre l’homme et la femme. Bienheureux celui qui, respectant l’altérité féconde, participe au mystère de l’unité. Bienheureux sont-ils car ils posséderont la terre de leur corps, de leur famille et de leur cité. Maudits au contraire les dictateurs qui forcent la nature à main levée. Qui sème la violence récoltera le chaos.

    Bienheureux ceux qui pleurent l Oui, bienheureux ceux qui voient le mal en face et qui en sont émus jusqu’au fond de leur conscience. Ils sont capables de dire « non » avec force et sont capables de prendre des coups. Bienheureux ceux qui pleurent à cause des gaz lacrymogènes, car ils seront consolés par la suavité de la mission accomplie et par ces paroles de Dieu : « Entre dans la joie de ton Maître l » Maudits les insensibles au bien et au mal, surtout quand il touche les plus petits, car tous les sophismes ne suffiront pas à calmer le feu éternel de leur conscience.

    Bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice, ceux qui travaillent à défendre les droits fondamentaux, tout particulièrement ceux des plus faibles : les embryons, les enfants et les vieillards. Ils veulent, comme saint Benoît, que cette justice soit inscrite dans la loi. Oui, bienheureux, car ils recevront une juste récompense qui dépasse tout ce qui est monté au cœur de l’homme. Et maudits ceux qui construisent la cité sur le sable mouvant des passions désordonnées. Ils recevront le châtiment de leurs propres actions et de toutes leurs conséquences.

    Bienheureux les miséricordieux, ceux qui aiment leur frère et haïssent les vices. Ils prennent sur eux le péché du monde à l’imitation de Jésus-Christ. Bienheureux les Veilleurs qui chantent l’espérance dans les ténèbres, car il leur sera fait miséricorde pour eux et pour le monde. Maudits ceux qui prônent la loi du plus fort, car viendra un beaucoup plus fort qu’eux. [...]

    Bienheureux les pacifiques ! Oui, bienheureux ceux qui donnent au monde la paix construite sur la base de la filiation et non sur un prétendu droit à l’enfant. Bienheureux, car ils seront appelés fils de Dieu et ils entreront dans la grande fraternité des saints. Maudits ceux qui profanent ce lien, car ils finiront dans la solitude éternelle.

    Bienheureux, enfin, ceux qui souffrent persécution, les frappés, les insultés, les méprisés, les ignorés. Bienheureux, car le royaume des cieux leur appartient. Ils ne perdent rien de ce qui est grand, et ils jugeront le monde à la droite du Seigneur. Maudits les persécuteurs, car ils seront persécutés par les démons."

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Comité de Soutien aux 4 de Poitiers : déjà plus de 2000 personnes solidaires

    COMMUNIQUÉ de Génération Identitaire

    Samedi 25 mai à Paris, la première réunion publique du Comité de Soutien aux 4 de Poitiers a rassemblé 250 personnes. Plusieurs des personnalités signataires ont témoigné de leur solidarité en prenant la parole (comme Jean-Yves Le Gallou) ou bien à travers leur simple présence (Renaud Camus, Gérald Pichon, Joachim Véliocas ou Pierre Sautarel).
    Robert Ménard – journaliste fondateur de Reporters Sans Frontières et président du Comité de Soutien – a quant à lui adressé un message vidéo aux participants.
    L’objectif du Comité est l’annulation du contrôle judiciaire injuste pesant sur les 4 de Poitiers : Alban, Julien, Maxime et Benoit.
    Comme plus de 2000 personnes qui ont témoigné leur solidarité en signant l’appel du Comité, signez et diffusez la pétition.
    Génération Identitaire remercie le Comité de Soutien et son président Robert Ménard pour leur action ainsi que l’ensemble des signataires, ne partageant pas nécessairement notre combat mais qui demeurent attachés aux libertés publiques.
    Comité de Soutien aux 4 de Poitiers
    Président
    Robert Ménard – Journaliste, fondateur de Reporters Sans Frontières
    Premiers signataires
    Jacques Bompard – député-maire d’Orange
    Renaud Camus – écrivain
    Jean-Yves Le Gallou – ancien député européen, président de Polémia
    Jacques Peyrat – ancien sénateur-maire de Nice
    Gérald Pichon – écrivain
    Julien Rochedy – directeur du Front National de la Jeunesse
    Pierre Sautarel – co-animateur du site Fdesouche.com
    Christian Vanneste – député honoraire, président du RPF
    Joachim Véliocas – directeur de l’Observatoire de l’Islamisation

    —–

    GENERATION IDENTITAIRE
    Site : 
    www.generation-identitaire.com
    Messagerie : 
    contact@generation-identitaire.com
    Facebook : 
    http://www.facebook.com/GenerationIdentitaire
    Twitter : 
    https://twitter.com/G_IDENTITAIRE

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Marion Maréchal Le Pen interpelle Christiane Taubira

    Sur le site de l'Assemblée :

     

    "Mme Marion Maréchal-Le Pen interroge Mme la garde des sceaux, ministre de la justice, sur la convocation de quelque 200 magistrats pour un séminaire sur les violences et les discriminations à raison de l'orientation sexuelle, évoqué cette semaine par la presse. Les documents liés à ce programme de formation font référence, très explicitement, à la théorie dite du genre. Dans le même temps, la Commission nationale consultative des droits de l'Homme aurait été saisie pour un avis sur la définition et la place de l'identité de genre dans le droit français. Lors du débat sur le mariage pour tous, elle avait pourtant rejeté les arguments de ceux qui y voyaient une promotion de cette théorie. Depuis, le texte sur la transposition de diverses directives en matière de justice a inscrit dans notre droit des références explicites au genre. Elle souhaite savoir sur quels fondements le ministère de la justice entend faire la promotion de travaux qui semblent n'avoir aucuns fondements scientifiques, qui font l'objet de sévères critiques et qui participent d'une vision extrêmement idéologique de la société."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La femme la plus dangereuse de France, selon la presse britannique

    En 2011, c'était Marine Le Pen "the most dangerous woman in France".

     

    BDésormais, il s'agit de Béatrice Bourges, selon The Independent. Elle déclare :

     

    "Le Printemps Français est plus un état d'esprit qu'un mouvement. Nous exhortons à la résistance transgressive, mais non-violente. C'est-à-dire que nous avons l'intention de défier un Etat qui a imposé une loi qui va déformer et corrompre les véritables fondements de la société humaine et de la civilisation."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Ordre Nouveau‏, d’Alain Renault

    Ordre+Nouveau+d’Alain+Renault.jpg« La plupart de nos militants étaient révoltés contre la société, mais également intégrés dans leur génération ; ils n’étaient pas tombés d’une autre planète… »

    À l’heure où l’actuel Premier ministre Jean-Marc Ayrault, entend engager la dissolution de plusieurs groupes dit « d’extrême-droite » sans qu’on sache encore s’il s’agit d’un simple effet d’annonce légalement impossible à tenir, il est intéressant de rappeler le précédent de la dissolution d’Ordre Nouveau… il y a quarante ans ce mois-ci !
    Ancien dirigeant d’Ordre Nouveau, Alain Renault a présenté la réédition d’un ouvrage collectif, introuvable pendant des décennies, résumant l’histoire et les positions de ce mouvement pas vraiment comme les autres. Souvenirs et remise en perspective… (voir aussi l’article du Gaulois « Ordre Nouveau au Palais des Sports en 1971, par Marc Noé »)
     
    Quarante ans après sa dissolution, le mouvement Ordre Nouveau exerce toujours la même fascination. Nostalgie ? Ou effet de look sacrément efficace ?
    La nostalgie est très « tendance », c’est même un marché… Il est bien certain que pour ceux qui ont connu cette époque, elle se confond avec leur jeunesse et ils entretiennent parfois la flamme comme d’autres font le succès de la « tournée des yé-yé »…
    Quant aux jeunes générations, elles peuvent naturellement être fascinées par un passé plus ou moins mythifié, comme nous étions nous-même fascinés par nos aînés de Jeune Nation ou les grands anciens du Parti Populaire Français ou des Camelots du 6 février 1934.
    Qu’Ordre Nouveau en soit le support n’a rien d’étonnant puisqu’il était le mouvement nationaliste le plus important des années 70 et que son action avait connu un fort retentissement médiatique.
    Ce qui a fédéré « l’extrême droite » de l’époque, c’était l’anticommunisme. Cela suffisait-il à susciter une doctrine alternative au système d’alors ?
    La plupart des militants étaient révoltés contre la société, mais également intégrés dans leur génération ; ils n’étaient pas tombés d’une autre planète. L’engagement par simple « anti-communisme » est souvent l’alibi de ceux qui veulent minimiser leur action de l’époque.
    Il y avait de nombreux autres moyens que le militantisme à l’extrême droite pour lutter contre le seul communisme. La première affiche d’Ordre Nouveau était « Face au Régime, face au marxisme, pour un Ordre Nouveau », ce qui est loin d’une simple lutte contre les Rouges.
    Certes, « l’Ordre Nouveau » était une notion vague et la « doctrine alternative » n’a jamais été très développée. Quant au système d’alors, c’était le même que celui d’aujourd’hui, il s’est simplement renforcé. Il est d’ailleurs lui-même une sorte de communisme, les formes d’oppression sont simplement plus subtiles.
    À contrario, l’extrême droite, à l’instar de l’extrême gauche, a donné naissance à un indéniable vivier de futurs talents. Était-ce là le destin d’Ordre Nouveau ? Servir de pépinière plutôt que de sections d’assaut ?
    Est-ce le mouvement qui donne du talent à ses adhérents ou ceux-ci qui apportent leurs talents au mouvement ? C’est l’éternel problème de la poule et de l’œuf. En réalité il y a une interaction et le militantisme est extrêmement formateur comme le relevait déjà Henry Charbonneau dans ses Mémoires de Porthos.
    On y côtoie une ménagerie diverse allant du gorille au singe savant, du videur de boîte au normalien, on apprend à rédiger, prendre la parole, arbitrer des conflits, jouer les imbéciles en certaines circonstances, tenter de passer pour intelligent dans d’autres, monter des coups avec une caisse vide, recruter…
    Recruter, c’est persuader un individu de payer une cotisation qui permettra d’imprimer du matériel qu’il sera chargé de propager à ses frais avec comme seule perspective personnelle un séjour au poste de police ou à l’hôpital. Bref, quand on est devenu un bon militant, on est armé pour la vie, mieux qu’en acquérant 3 UV de plus dans son cursus universitaire.
    Quant aux sections d’assaut, il ne faut pas tomber dans le mépris affiché par quelques intellos pour de gros bras présumés microcéphales. D’abord, on peut être à la fois costaud, courageux, intelligent et cultivé. Je vous concède que l’espèce est rare, plus rare d’ailleurs que celle de ceux qui n’ont aucune de ces qualités. Mais, bien souvent, il vaut mieux disposer de quelques solides gaillards que d’évanescents exégètes de la pensée d’Oswald Spengler.
    Cela ne sert à rien de réfléchir dans une cave si l’absence de force vous interdit d’en sortir. Comme le dit un chant : « L’homme des troupes d’assaut trace le chemin de la liberté. »¢
    Ordre Nouveau, présenté par Alain Renault, Éditions Déterna, collection « Documents pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 460 pages, 35 euros.
  • FEMEN : un verdict normal rendu à Tunis, loin de l’impunité française

    Les autorités tunisiennes ne plaisantent pas avec les gourgandines.
    Qu’elles soient françaises, allemandes ou tunisiennes, les « Femen » ne sont pas les bienvenues seins nus.

    Lu sur Le Figaro :  « elles risquaient jusqu’à six mois de prison ferme pour leur action seins nus à Tunis. Les trois militantes Femen, détenues depuis leur interpellation il y a deux semaines, ont écopé d’une peine de quatre mois de prison ferme. Lors de leur procès à Tunis mercredi, les deux militantes françaises et la militante allemande ont revendiqué leur manifestation seins nus le 29 mai dernier. Elles s’étaient rendues à Tunis pour soutenir Amina Sboui, jeune Femen tunisienne emprisonnée depuis le 19 mai, accusée «d’atteinte aux bonnes mœurs» et de «profanation de sépulture». »

    http://www.contre-info.com/