Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

tradition - Page 304

  • Et qu'en est-il des femmes qu'on empêche d'avorter ?

    Eh bien, dans leur immense majorité, elles vont très bien. Une étude menée par le New York Times auprès de 200 femmes à qui l'avortement fut refusé aux Etats-Unis, généralement parce qu'elles étaient hors délais, affirme que 5 % d'entre elles seulement, une fois l'enfant né, « auraient souhaité ne pas l'avoir ». Les autres « s'adaptent », « s'ajustent » pour traduire plus littéralement le mot anglais. 
     
    En mettant ainsi l'accent sur les 5 % – une toute petite minorité – les commentateurs de l'étude mettent bien en évidence leur propre avis. De fait, l'enquête a été menée par des chercheurs pro-avortement en vue de répertorier les effets négatifs d'une naissance non désirée au point que la mère a eu un projet d'avortement déjà bien engagé.
     
    Ne voir qu'une forme d'« ajustement » à une situation à laquelle on ne peut rien chez l'immense majorité de ces femmes qui ne regrettent pas l'avortement qu'elles n'ont pas eu, c'est vraiment choisir la litote. Car elles parlent plutôt du bonheur qui est aujourd'hui le leur.
     
    Ainsi l'étude se voit obligée de rapporter le propos d'une jeune femme, S, qui ne faisait pas partie de l'étude originale mais dont l'expérience donne lieu à d'amples commentaires de la part des chercheurs. 
     
    Pour S., les choses sont simples : empêchée d'avorter parce qu'elle en était à 23 semaines de grossesse, elle commente, à propos de son bébé : « Elle est bien plus que ma meilleure amie, elle est plus que l'amour de ma vie. Elle est toute ma vie. »
     
    LifeSite rapporte comment les chercheurs ont tordu ce témoignage frappant : ils ont aligné les « conséquences négatives » auxquelles S. a dû faire face – les « sacrifices » inhérents à la maternité, tout simplement. S. a dû renoncer à son travail et à son appartement, souligne le chercheur Joshua Lang, et ses finances sont devenues plus précaires. Conclusion tirée par Lang : « L'étude (…) pose une question gênante : l'avortement est-il un bien social ? »
     
    Et tant pis si S. est bouleversée de bonheur…
     
    Ce bonheur ne compte pas, aux yeux des chercheurs. Plutôt que de faire confiance aux « narrations » des femmes qui se sont adaptées à la présence de leur bébé – parce qu'il est « psychologiquement dans notre intérêt de raconter une histoire positive pour pouvoir avancer » comme le dit une bioéthicienne – il faudrait comparer le statut socio-économique des femmes qui ont eu accès à l'avortement à celui des femmes qui n'ont pas pu y avoir accès : « Voir si une femme qui a démarré à peu près au même niveau est aujourd'hui à l'école ou à l'université, si elle bâtit une relation stable ou une carrière ou si elle a eu plus tard un bébé pour lequel elle était prête… »
     
    Quant à celles qui se disent heureuses de n'avoir pas avorté, et bien elles se mentent à elles-mêmes, et à la société, selon Joshua Lang.
     
    Pour preuve, il avance le cas de J., 38 ans. Victime d'une grossesse-surprise, elle obtient un avortement, qui rate. Désormais hors délais, elle va aller de clinique en clinique pour essayer de trouver un médecin prêt à faire le travail comme il faut, quitte à subir un avortement tardif : à la quatrième, au terme d'un voyage à travers plusieurs Etats de l'ouest, la voilà débarrassée de son fardeau à 23 semaines de grossesse.
     
    « J. a obtenu un emploi d'opératrice sur machinerie lourde dans une usine de fabrication à 15 $ de l'heure. Cela faisait 6 mois qu'elle essayait d'obtenir ce travail. Si elle avait eu le bébé, elle n'aurait pas pu accepter le poste. »
     
    Et ça, bien sur, c'est toujours mieux que d'avoir un bébé à aimer pour la vie !

  • Nous sommes des résistants, pas des délinquants : solidarité avec Nicolas !

    Manifestation générale, ce dimanche 23 juin 20h place Dauphine Paris 1er.

    Le Printemps Français dénonce de façon catégorique la condamnation à deux mois de prison fermes de notre compagnon Nicolas, arrêté illégalement dimanche soir à Paris alors qu’il n’avait commis aucun délit, passé à tabac par la police et accusé faussement de rébellion. Condamné ce mercredi 19 juin à deux mois fermes et deux mois avec sursis, Nicolas a refusé de se soumettre au prélèvement de son ADN destiné à le ficher parmi les délinquants.
    Mais Nicolas n’est pas un délinquant : il a toujours manifesté son opposition à la loi Taubira à visage découvert de manière non violente, là où les délinquants se cachent pour commettre leurs délits et leurs agressions. Si la justice de Taubira consiste à traiter un manifestant comme un délinquant, elle fait de nous tous des rebelles. A partir de ce jour, il n’y a plus la Manif pour tous, le Printemps Français, les Hommens, le Camping pour tous, Ni à vendre ni à louer, les Antigones, les Veilleurs ou les Mères veilleuses… Il n’y a plus que des citoyennes et des citoyens français dressés face à la violence policière et à la répression idéologique.
    Ce 19 juin 2013 restera le jour où François Hollande a fait condamner un jeune homme à de la prison ferme pour délit d’opinion. En cherchant à intimider les défenseurs du mariage, de la famille et des enfants, le pouvoir a franchi une nouvelle étape qui nous éloigne de l’Etat de droit.
    Pour dénoncer l’arbitraire idéologique, le Printemps Français en appelle au rassemblement de toutes les composantes du mouvement né de la société civile contre la loi Taubira. Cette union est la manière indispensable de clamer notre indignation et de refuser toute complicité avec cette condamnation injuste. Quand la justice cède à l’idéologie, la résistance devient un devoir moral et la solidarité devient l’expression de la démocratie.

    On ne lâche rien!

    http://www.printempsfrancais.fr

  • « Un samouraï d’Occident » : Présentation du livre testament de Dominique Venner

    « Un samouraï d’Occident » : Présentation du livre testament de Dominique Venner
     
     

     

    « Un samouraï d’Occident/ Le bréviaire des insoumis ».

     

    le livre–testament de Dominique Venner, vient de paraître. Il sera présenté mardi 25 juin, de 19h à 21h, à la Librairie Contretemps, 11 rue Cler à Paris VIIe, en présence de l’éditeur, Pierre Guillaume de Roux, et de Clotilde Venner, épouse de Dominique Venner à qui le livre est dédié. Nos lecteurs pourront aussi trouver l’ouvrage dès maintenant à la Librairie Notre-Dame, 21 rue Monge à Paris. En avant-première, voici le texte de présentation écrit pour la quatrième de couverture par Dominique Venner. Polémia reviendra évidemment sur ce livre majeur.

     


     

    Mardi 25 juin 19H – 21H Librairie Contretemps – 41 rue Cler . 75007 PARIS

    Mardi 25 juin 19H – 21H
    Librairie Contretemps – 41 rue Cler . 75007 PARIS

     

    « Nous avons le confort, le savoir, l’opulence. Mais nos villes ne sont plus des villes et nos anciennes patries ne sont plus ce qu’elles étaient. L’excitation des caprices les plus fous fait imploser notre civilité. L’argent est devenu l’étalon exclusif de toute valeur. Sous les apparences de la démocratie, nous ne sommes pas libres.

     

    Les causes remontent loin. Mais l’histoire n’est jamais immobile. Le moment est venu pour les Français et les Européens de se réveiller et de se libérer. Comment ? Certainement pas en replâtrant ce qui nous a conduits où nous sommes. A défaut de posséder une religion à laquelle nous amarrer, nous avons en partage depuis Homère une riche mémoire occultée, dépôt de toutes les valeurs sur lesquelles refonder notre future renaissance.

     

    Devant le vide sous nos pieds, la voracité démente du système financier, les menaces d’un conflit de civilisation sur notre sol, ce « bréviaire » propose de réveiller notre mémoire et d’ouvrir des pistes neuves pour penser, vivre et agir autrement, permettre à chacun de se reconstruire dans la fidélité à des modèles supérieurs. »

     

    Dominique Venner
    12 mai 2013

     

    http://www.polemia.com

     

    Image : Dominique Venner, Un Samouraî d’Occident, éditions Pierre-Guillaume de Roux, 25 juin 2013, 309 pages

     

    Présentation du livre :

     

    Mardi 25 juin 19H – 21H

     

    Librairie Contretemps – 41 rue Cler . 75007

  • Soutien à Nicolas, vendredi à 18h devant Sciences Po

    Communiqué de La Manif pour Tous :

    "La Manif Pour Tous, profondément heurtée et choquée de la condamnation de Nicolas B., dénonce une nouvelle fois le deux poids-deux mesures.

    D'après nos informations, Nicolas B., 23 ans, interpellé sans raison, a été condamné notamment parce qu'il a cherché à éviter son interpellation, la sachant non justifiée. Lourdement condamné, Nicolas a été en outre mis sous mandat de dépôt, mesure exceptionnelle, l'empêchant de retrouver la liberté en attendant l'appel.

    Alors même que l'agresseur qui avait menacé une Mère Veilleuse d'un couteau de cuisine, il y a 48h à Lille, a été libéré à l'issue d'une Garde à Vue, force est de constater que les opposants au mariage gay sont traités de manière clairement "particulière".

    Un nouveau cran a été franchi après la répression policière, destinée à intimider et à stopper le mouvement. On passe maintenant à la répression judiciaire !

    La Manif Pour Tous propose bien entendu de constituer un Collectif d'avocats pour défendre Nicolas B.

    D'une manière plus générale, les avocats de La Manif Pour Tous mettent en place diverses actions juridiques, ainsi qu'européennes et auprès de l'ONU."

  • Edito de L'AF 2865 : SOIS DE GAUCHE ET TAIS-TOI

     

    J’AI ÉCRIT CET ÉDITORIAL AVANT L’IGNOBLE CONDAMNATION À DE LA PRISON FERME DE NICOLAS ET SON INCARCÉRATION IMMÉDIATE, ENCORE PLUS IGNOBLE. SA SÉQUESTRATION DANS LES GEÔLES DE LA RÉPUBLIQUE NE FAIT MALHEUREUSEMENT QUE CONFIRMER MES PROPOS SUR LA DÉRIVE TOTALITAIRE DU RÉGIME.

    JE DÉDIE CET ÉDITORIAL À NICOLAS, PRIVÉ INJUSTEMENT DE LIBERTÉ. F.M.

     

    Seule de tous les media libres, L’Action Française 2000 avait tiré le signal d’alarme sur son site internet, dès le soir du dimanche 18 novembre 2012. Rappelez-vous : alors qu’au début de la manifestation contre la dénaturation du mariage, des femmes et des enfants en poussette avaient été agressés et gazés — déjà ! — par les Femen, ces supplétives aux seins nus de la préfecture de police, la gauche demanda aussitôt la dissolution de ...Civitas, un des organisateurs de la manifestation ! Face à ce sidérant renversement de situation, L’AF avait immédiatement alerté sur la probable dérive totalitaire d’une gauche toute-puissante. Dès le soir, Belkacem, porte-parole du Gouvernement et fanatique militante du gender, déclarait que le gouvernement n’aurait « aucune tolérance » à l’égard des « violences de l’extrême droite » (sic) et ce fut aussitôt un concert d’indignations de la part des associations « démocratiques », des partis « démocratiques », des media « démocratiques », dont l’harmonie sentait le coup monté à plein nez.

    C’était avant. Avant les grands défilés de janvier, de mars et de mai, avant les mensonges d’Etat de la préfecture de police sur le nombre de manifestants, avant les brutalités policières et les atteintes aux libertés publiques. Qu’il est loin le temps où un préfet de police de Paris, Grimaud pour ne pas le nommer, en pleines émeutes de Mai-68 — alors qu’il s’agit aujourd’hui de manifestants pacifiques et respectueux des personnes et des biens —, rappelait aux CRS qu’ils se déshonoraient en frappant un manifestant tombé à terre. C’est aujourd’hui devenu la règle, du moins contre les défenseurs de la famille, sans que le déshonneur de ceux qui donnent les ordres efface en rien celui des policiers qui les exécutent avec zèle.

    C’était avant, disions-nous, mais le ton était déjà donné. Celui de la criminalisation des manifestants ouvrant sur une volonté d’éradiquer toute opposition, dont l’expression est aussitôt assimilée à des « dérapages » ou des « dérives ». Quelle scandale : la parole se libère !

    On ne refera pas la gauche, surtout au moment où, inféodée au mondialisme et trahissant ce peuple dont elle avait fait son fonds de commerce, elle travaille avec méthode à son grand remplacement sous l’œil attentif de la Commission européenne. Détenant tous les pouvoirs, paniquée devant son impopularité galopante — que confirment des gifles électorales successives — mais pensant toujours maîtriser la situation pour avoir disséminé depuis plus de quarante ans les métastases de son idéologie jusque dans la moelle épinière d’une droite parlementaire qu’on ne saurait évidemment guérir de sa veulerie, elle a trouvé avec l’affaire Méric le coup de pouce qui lui manquait pour éradiquer, elle l’espère de manière définitive, les libertés politiques.

    Nous l’avons dit et redit : la gauche a d’autant plus de mal avec les libertés politiques qu’étant sûre d’incarner le Bien, elle exige avec arrogance d’incessants brevets de moralité de ses adversaires, même les plus insipides. D’où cette loi du soupçon permanent qui fonde son refus de tout parallélisme entre extrême gauche et extrême droite, qualifié d’ « indécent » par Jean-Marc Ayrault, en plein hémicycle, le 11 juin dernier. Si son extrême est pire que celui de la gauche, c’est que la droite porte dans ses gènes un ferment d’illégitimité : elle est le porteur sain du virus de la Bête immonde, toujours susceptible de se développer. Aussi la gauche condamne-t-elle la droite à suivre de manière permanente une trithérapie préventive qui consiste dans le refus de toute alliance avec sa propre droite — quand la gauche s’allie sans vergogne avec sa propre gauche —, la dénonciation des excès de son extrémisme nécessairement « criminel » — quand celui de la gauche ne serait qu’ « infantile » — et à accepter, comme preuve de sa respectabilité, l’inéluctabilité de la lente dérive anthropologique, après, certes, quelques réticences mais qui lui sont d’autant mieux pardonnées qu’elles ne font que donner le change auprès de son électorat retardataire. Après tout, la droite ne fait qu’avaliser la coloration sociétale d’un mondialisme dont elle a déjà accepté les exigences économiques et sociales.

    Oui, la gauche est totalitaire par essence, allant jusqu’à décider qui a le droit d’appartenir à l’humanité. Ainsi Bruno Roger-Petit ose écrire, dans Le Nouvel Obs, à propos de la Une de Minute sur la mort de Clément Méric : « Se moquer de la mort d’un jeune homme de 18 ans pétri d’idéal, c’est s’exclure du champ de l’humanité ». Charlie-Hebdo aurait-il le monopole des Unes controversées ? Mais Bruno Roger-Petit sait ce qu’il fait en retranchant de l’humanité rédacteurs et lecteurs de Minute. Déjà Robespierre, si cher à Mélenchon, avait verbalement « exclu du champ de l’humanité » les résistants vendéens en les traitant de « bêtes sauvages » pour justifier leur « massacre démocratique », selon l’expression fort juste de l’historien Alain Gérard. Et le député socialiste Sylviane Bulteau qui, le 18 avril dernier, a boycotté la venue de Lech Waleza aux Lucs-sur-Boulogne, en déclarant qu’ « il n’y a eu ici ni génocide, ni populicide », alors que le général Westermann se vantait lui-même d’avoir « tout exterminé », sait aussi ce qu’elle fait en s’inscrivant dans une longue tradition, celle du mémoricide, analysé par Reynald Secher. Tous ces dérapages apparents doivent être pris au sérieux car ils sont la marque de ce déni de réalité propre à la gauche qui, au nom de son autisme idéologique, la fait balancer de manière récurrente entre formatage concentrationnaire et dissolution du peuple.

    Car si la gauche peut « changer » de peuple, elle ne saurait changer elle-même. C’est pourquoi quand le Premier ministre a annoncé ce même 11 juin à l’Assemblée sa volonté de dissoudre « tous les groupes, associations et groupements d’extrême droite contraires aux valeurs et aux lois de la République », toute la vraie opposition patriotique au système — organisations, presse et radio — a du souci à se faire , l’exécutif et sa majorité s’arrogeant le droit souverain de définir ce qu’est « l’extrême droite » et de placer le curseur en matière de respect des sacro-saintes « valeurs républicaines » !

    Si la droite parlementaire avait eu un peu de dignité, elle aurait pu placer Ayrault devant son propre dilemme : ou dissoudre le Front National ou cesser le chantage au front républicain. La vérité est que le gouvernement s’est attaqué aux libertés politiques bien avant la rixe tragique qui a opposé deux bandes rivales. Quelles violences a jamais commises le Printemps Français, visé très tôt par Valls ? Quel mort les défenseurs de la famille et plus généralement les patriotes ont-ils sur la conscience ?

    Les museler, tel est le rêve du pays légal, gauche et droite réunies. Comme pour préparer les esprits aux futures dérives gouvernementales, Taubira, à la suite de Bergé mais de manière officielle — elle est ministre de la justice ! — a, sur Canal Plus le 16 juin, établi un lien direct entre la mort de Méric et l’opposition au mariage gay. Encore et toujours amalgamer l’adversaire pour le criminaliser et justifier son éradication. De son côté, la police associative, certaine du zèle de cette même Taubira, retrouve de l’arrogance : convocation du journaliste Ivan Rioufol par la police sur ordre des islamistes, nouveau procès du lobby homosexualiste contre Christian Vanneste, volonté récurrente de neutraliser internet...

    Le pays réel ne se laissera pas dissoudre.

    François Marcilhac - L’AF 2865

    http://www.actionfrancaise.net

  • Après les manifs pour tous, quelle suite donner à la mobilisation ? – Débat le 24 juin à Paris

    Après les manifs pour tous, quelle suite donner à la mobilisation ? – Débat le 24 juin à Paris

    19/06/2013 – 18H30
    PARIS (NOVOpress) –
    Le 24 juin à 19h30 à Paris aura lieu un débat en présence de Béatrice Bourges, Gabrielle Cluzel et Renaud Camus, animé par Robert Ménard, sur la suite à donner à la mobilisation après les manifs pour tous.

    Avec :

    - Béatrice Bourges, Porte-parole du Printemps Français
    - Renaud Camus, écrivain et Président du Parti de l’In-nocence
    - Gabrielle Cluzel, éditorialiste à Boulevard Voltaire et auteur de “Méfiez-vous de la France bien élevée !” paru aux éditions mordicus.

    Ce débat aura lieu à l’adresse : Le Carré – 1 rue du Général Beuret, 75015 Paris.

    Pour y assister, Robert Ménard (Boulevard Voltaire) demande d’envoyer un courriel à lundi@bvoltaire.fr , en indiquant : « Je serai présent le lundi 24 juin » puis, votre nom et le nombre de places que vous souhaitez réserver (maximum 4 places par personne.)

    http://fr.novopress.info/

  • La répression pour tous ? de François Billot de Lochner

    C'est l'ouvrage de François Billot de Lochner (Editions Lethielleux FX de Guibert - 2013 / 161 pages) préfacé par Ludovine de la Rochère qui pose clairement la question : 

    "Sommes-nous encore dans une démocratie véritable ?"
    "Cet ouvrage, qui se fonde sur un grand nombre de témoignages de personnes ayant subi cette répression, est accablant pour les forces de l’ordre et le pouvoir socialiste".
    Les Français attendaient la fin du chômage, on leur offre le mariage homosexuel. Contre toute prudence, le gouvernement prétend imposer un bouleversement social et moral sans précédent à un peuple que les spécialistes considéraient découragé, résigné, anesthésié.
    À la stupeur générale, cet attentat contre l'intelligence, la morale et le bon sens soulève depuis des mois une vague d’indignation et de refus d’une ampleur incroyable, que le mépris, les mensonges grossiers et, pour finir, la violence policière ne découragent pas, au contraire.
    En effet, l'espoir vient de changer de camp. Contre la vérité, la répression aveugle et disproportionnée révèle le désarroi. Elle signe l'impuissance. Elle annonce une défaite inéluctable. Le sursaut des consciences, pacifique, inattendu, massif, joyeux, déterminé, inclassable, est le signe avant-coureur d’un surgissement de la jeunesse qui, en dépit de la répression policière, est plus que jamais habitée par l’espérance. François Billot de Lochner préside la Fondation de service politique, ainsi que Liberté politique et le collectif France Audace. Il est l'auteur de trois essais engagés.
    La répression pour tous ?
    François Billot de Lochner
    Préface de Ludovine de La Rochère
    161 pages - 10 euros
  • 5ème Camp-école nationaliste de Jeune Nation

     

    Jeune nation organise la cinquième édition de son camp-école nationaliste, du 10 au 14 juillet 2013. Il est ouvert à tous et à toutes, sans condition d’âge ou de capacités physiques et sportives. Tout Français nationaliste peut s’inscrire, le principal étant de participer avec volonté, bonne humeur et dans un esprit de franche camaraderie.
     
    Comme depuis trois ans maintenant le camp est ouvert aux familles. Il débutera le mercredi 10 juillet à 7 heures et se clôturera le dimanche 14 juillet à 17h. Pour ceux qui en ont la possibilité, il faut prévoir une arrivée le mardi soir et un accueil est mis en place dès le lundi. Le camp sera placé sous la haute figure du Colonel Bastien-Thiry. Afin de permettre la participation de tous et de toutes, une zone famille est aménagée sur la zone du camp et des activités spécifiques s’adressant aux mères et aux enfants sont prévues. Il y aura aussi la possibilité de loger en gîte rural mais il faut prévoir la prise en charge financière.
     
    Le dimanche 14 juillet, le camp ouvre ses portes pour une journée champêtre autour d’un grand banquet pendant lequel interviendront de nombreux orateurs nationalistes. Des stands de livres, de maillots, d’articles de propagande seront disponibles à la vente.

     

  • La police n'a pas eu raison des veilleurs parisiens

    Mais la météo oui : la veillée à Paris est annulée à cause de la tempête qui s'y abat. 

    Elle est reportée à dimanche 23 juin à 21h30 sur les Invalides 

    Autres veillées maintenues ce soir mercredi :

    • Aix-en-Provence : 21h30 devant Sciences Po
    • Angers : 21h devant la Préfecture
    • Arras : 21h place des Héros
    • Autun : 18h Kiosque sur la place de l’Hôtel de Ville
    • Bourges : 20h45 près de la Maison de la Culture
    • Charleville-Mézières : 21h place Ducale
    • Grenoble : 21h place de Verdun
    • Loches : 21h30 à 23h, place de Verdun
    • Marseille :place Bargemon devant la mairie, sur le port à 21 h
    • Montluçon : 20h devant l’Hôtel de Ville
    • Nantes : 21h30 cours des 50 Otages
    • Rambouillet : 21h parvis de la Gare
    • Sablé-sur-Sarthe : 21h15 place de la Mairie
    • Saint-Raphaël : 20h30 sur l'esplanade JL Delayen
    • Toulouse : 21h30 derrière le Capitole
    • Tours :  de 21h30 à 23h : place Jean Jaurès
    • Valence : 21h près de la mairie, si pluie : sous les Halles

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Avant-garde ou contre-culture ?

    La révolution est-elle possible ? La réponse à cette question, celle de la croyance calculée en la réussite ou l’échec d’un projet gouverne le choix de cette alternative : avant-garde ou contre-culture ?

    Voilà les deux formes que peuvent prendre une communauté de combat. L’avant-garde défriche ; la contre-culture bâtit en parallèle. L’avant-garde incarne les soucis de son temps et des temps à venir, vit dans le peuple, au milieu du peuple, puis s’élance pour le précéder ; la contre-culture construit une communauté avec ses propres normes, son propre mode de vie, qui lui permet certes d’être exempt de ce qu’elle considère comme une corruption généralisée, mais qui engendre aussi le risque d’une coupure complète du peuple et donc d’une incompréhension des représentations collectives et des enjeux réels.

    L’avant-garde est révolutionnaire ; la contre-culture bâtit un espace de liberté face et à côté du système. Si une communauté révolutionnaire réelle peut construire ses propres normes de fonctionnement, celles-ci doivent incarner la substance d’un peuple, la sublimer et lui permettre de porter la voix cachée qui sourd en son sein. Notre pire ennemi est donc l’enfermement dans une contre-culture stérile, et en particulier le folklore.

    En effet, qu’est-ce que le folklore ? Un ensemble de pratiques momifiées, répétées et incapables de fécondité, d’innovation et de création, donc tout le contraire d’une tradition vivante. Le folklore politique est donc une chose à éviter, car il entraîne :
    -la coupure et l’éloignement radical du peuple que nous sommes censés défendre ;
    -la stérilité engendrée par l’enfermement dans des pratiques révolues.

    Cette dichotomie est valable partout : dans l’esthétique, l’éthique, mais aussi les théories et les modèles fondamentaux à l’aide desquels nous lisons le monde. Si les modèles (marxistes, culturels, techniques…) que nous utilisons doivent être croisés, ils doivent être aussi profondément rénovés, comme le fait couramment la méthode historique ou la littérature marxiste. Est-il toujours pertinent d’embrasser une perspective ouvriériste ? Quelle lecture de classe faut-il proposer face au mouvement qui se lève en France aujourd’hui ? La crise d’un certain capitalisme financier correspond-il à la crise du capitalisme en général ? Du libéralisme ? Quel socialisme écologique pour demain ?  Voici un ensemble de questions brûlantes qui ne peuvent se satisfaire de l’application mécanique au mieux de vieux modèles, au pire de schémas abstraits confortables mais découplés de toute réalité concrète.

    Il convient donc non pas de créer la rupture, mais de fonder. Cela doit se faire immédiatement, par l’abandon des lubies historiques, par la rénovation d’une lecture de classe en prise avec son époque et la praxis révolutionnaire, mais aussi dans le discours, les symboles et l’esthétique générale. Nous sommes le XXIème siècle, le IIIème millénaire. Le XXème siècle est révolu.
    Le geste de l’un de nos grands anciens appelle à une fondation. Cette fondation demande inspiration mais aussi dépassement dans la fécondité et la vitalité supérieure d’une civilisation à assumer, régénérer et surtout dépasser.

    Ad augusta per angusta.

    Ulysse Girard http://cerclenonconforme.hautetfort.com/