Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

tradition - Page 334

  • On ne lâche rien devant la mairie de Chemillé (Maine et Loire)

    Chemillé Philippe Carhon  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • APPEL POUR LA MANIF POUR TOUS DU 26 MAI 2013

    Nous participerons, très déterminés, à la Marche pour tous du 26 mai contre le « mariage homo », pour y défendre l’exigence morale et politique et non politicienne, l’exigence trans-partisane d’abroger purement et simplement la loi nihiliste Hollande-Taubira de désintégration familiale et sociale.

     

     

    Nous marcherons poussés par notre fidélité aux valeurs chrétiennes et humaines du respect de la vie et de la famille.

     

     

    Nous marcherons contre le racisme véritablement anti-humain qui prétend substituer à l’humanité constituée par le couple de l’homme et de la femme une dialectique d’appartenance homosexuelle ou hétérosexuelle.

     

     

    Nous marcherons parce qu’enfin, à l’évidence, la majorité des marcheurs réprouve désormais expressément le traquenard d’une dialectique d’instrumentalisation des concepts psychiatriques de « phobie » et de « philie » qui aurait pu aboutir à un véritable détournement de la Marche. On a trop connu cela avec l’abomination des rééducations psychiatriques dans le monde soviétique.

     

     

    Nous marcherons dans le calme, l’amitié et la liberté, en effet pour tous, de manifester selon sa foi et sa sensibilité et non selon un carcan dictatorialement imposé.

     

     

    Nos amis pourront bien sûr à leur gré défiler avec leurs délégations provinciales, d’autres avec des mouvements selon leur sensibilité.

     

     

    Nous, avec les militants et adhérents et amis de nos organisations qui le souhaitent, vous donnerons rendez-vous [sur un point d'un des parcours dès que les tracés seront définitifs – J.S.].

     

     

    PREMIERS APPELANTS :

     

     

    Bernard Antony

     

     

    Richard Haddad, éditeur, ancien président du Cercle National des étudiants de Paris

     

     

    Daniel Hamiche, rédacteur en chef de L’Observatoire de la Christianophobie

     

     

    Vivien Hoch, chercheur en philosophie

     

     

    Jacques Le Morvan, Chrétienté-Solidarité, vice-président du Centre Henri et André Charlier

     

     

    Cécile Montmirail, vice-présidente de l’AGRIF

     

     

    Abbé Vincent Ribeton

     

     

    Pasteur Saïd, communautés chrétiennes d’Afrique du nord

     

     

    Michel Seamb, Convergences Africaines

     

     

    Jeanne Smits, directrice de Présent

     

     

    Yvonne Soleil, Chrétienté-Solidarité-Persécutions

     

     

    Abbé Guillaume de Tanouärn, Centre Saint Paul

     

     

    Guillaume de Thieulloy, directeur de Riposte catholique

     

     

    Jérôme Triomphe, avocat de l’AGRIF

     

     

    François Wagner, avocat de l’AGRIF
  • Manif pour Tous : « La décision du Conseil constitutionnel n’entame pas notre détermination »

    Manif pour Tous : <em>« La décision du Conseil constitutionnel n’entame pas notre détermination »</em>

    BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux) – Le Conseil constitutionnel a validé l’intégralité de la loi ouvrant le mariage et l’adoption à deux personnes de même sexe ce vendredi.

    La haute juridiction présidé par Jean-Louis Debré a jugé que le « mariage » homosexuel était «un choix du législateur» et «n’était contraire à aucun principe constitutionnel». Même si «la législation républicaine antérieure à 1946 et les lois postérieures, ont jusqu’à présent regardé le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme, cette règle n’intéresse ni les droits et libertés fondamentaux, ni la souveraineté nationale, ni l’organisation des pouvoirs ».

    Interrogé par Infos-Bordeaux, le coordinateur local de la Manif pour Tous, Raphaël de Bourayne, s’est déclaré « déçu, mais pas étonné ». « Nous sommes déçu que le Conseil constitutionnel n’ait pas écouté les arguments juridiques sur l’adoption, mais cette décision n’entame en rien notre détermination. Nous appelons tous les bordelais à une nouvelle manifestation le mardi 21 Mai Place de la Bourse à 18h00 ».

    Avant la grande mobilisation nationale du 26 mai prochain à Paris (*), les opposants au projet Taubira multiplient les actions coup de poing. Avant-hier soir, plusieurs dizaines de jeunes gens ont déployé de nombreuses banderoles sur la rocade bordelaise suscitant l’approbation des automobilistes.

    manif-pour-tous.jpg

    De même par exemple hier près de Langon des banderoles ont également été déployées :

    manif-pour-tous1-1024x768.jpg

    (*) : Un train spécial au départ de Bordeaux est organisé : http://www.weezevent.com/tous-a-paris-le-26-mai-2013

    Crédit photos : DR. http://fr.novopress.info/

  • Validation du mariage gay : la loi au-dessus de la nature !

    Sur Boulevard Voltaire, une analyse contre-révolutionnaire que nous aurions pu signer à 100 %...

    La comédie est terminée. Rideau. Le Conseil constitutionnel a tranché dans le sens attendu en validant la totalité de la loi Taubira. Nul n’en sera surpris : il n’est là que pour maîtriser les éventuels écarts de la loi, pas pour s’opposer à la politique générale d’un gouvernement.

    En bref, cette décision ne mériterait aucun commentaire particulier si elle ne comportait un passage hautement intéressant :

    En ouvrant l’accès à l’institution du mariage aux couples de personnes de même sexe, le législateur a estimé que la différence entre les couples formés d’un homme et d’une femme et les couples de personnes de même sexe ne justifiait plus que ces derniers ne puissent accéder au statut et à la protection juridique attachés au mariage ; qu’il n’appartient pas au Conseil constitutionnel de substituer son appréciation à celle du législateur sur la prise en compte, en matière de mariage, de cette différence de situation. [...]

    François Teutsch - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Professionnaliser son engagement et l’inscrire dans la durée

    D'Alexandre Pesey :

     

    "[Q]uel sens le mouvement opposé au « mariage pour tous » peut-il prendre à l’avenir ? Les bonnes causes ne manquent pas pour prolonger l’élan. Mais de nouvelles ambitions doivent s’accompagner de moyens réalistes.. En effet, seule la professionnalisation des jeunes gens ayant spontanément participé à ce mouvement permettra de changer le visage politique de la France.

    [...] Ces jeunes gens plein d’enthousiasme, étudiants pour la plupart, devront faire à court terme un choix de carrière. Or, certains comprendront que ce choix peut aussi être un engagement. De nombreuses associations existent et ne demandent qu’à accueillir ceux qui auront le désir et les compétences d’œuvrer pour le bien commun. D’ailleurs, à vrai dire, le terme d’ « association » est trompeur : ces structures, encore modestes par leur taille, se sont professionnalisées à grande vitesse durant la dernière décennie. Aujourd’hui, de nombreux métiers apparaissent : les blogueurs peuvent apporter leur aisance rédactionnelle, tandis que les chercheurs, par exemple en politique familiale ou en économie, trouvent le moyen d’approfondir leurs études et d’agir pour qu’elles deviennent des réalités politiques. Les diplômés d’écoles de commerce peuvent user de leurs compétences en découvrant puis en appliquant les méthodes de  levée de fonds  – car ces organisations refusent toute subvention par souci d’indépendance. Les plus courageux trouveront dans ces expériences le savoir nécessaire pour lancer leur propre organisation.

    Déjà, plusieurs institutions, toutes différentes, existent dans des domaines variés : Liberté Politique, bien sûr, mais aussi Contribuables Associés, l’Institut pour la Justice, l’Institut Thomas More, la Fondation iFRAP, Ichtus, la Fondation Polémia, l’Observatoire des journalistes et de l’information médiatique, l’Institut des Libertés, etc. De nouveaux médias, comme Nouvelles de France, contribuent à renouveler le paysage médiatique.

    Plusieurs portes d’entrées existent pour ceux qui, plein de bonne volonté, ne savent que faire. L’Institut de Formation Politique propose ainsi des séminaires de formation aux idées et aux techniques politiques. Près de 600 auditeurs sont déjà passés par ces séminaires. De nombreuses rencontres leur permettent de prendre un premier contact avec les organisations de la société civile – qui mène souvent à un stage. D’autres auditeurs choisissent de devenir collaborateurs parlementaires, et commencent déjà à influencer les élus.

    Les plus avertis l’auront compris : en agissant ainsi, il sera possible d’influencer la société d’abord, le pouvoir ensuite. Qui n’a pas vu que la masse des manifestants a suscité un regain politique chez des hommes politiques parfois timoré… Avec cette ambition à l’esprit, des jeunes gens aux convictions fortes peuvent, dès maintenant, faire le choix de professionnaliser leur engagement et de l’inscrire dans la durée. C’est le seul moyen de donner un nouveau souffle aux principes de liberté, de responsabilité et de dignité de la personne."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com

  • LE 26 MAI, 1er jour de LA LIBÉRATION DU PAYS RÉEL

    Une bonne nouvelle, tout de même : chaque jour davantage, la lucidité gagne le pays réel. Pour preuve ? Cette récente étude du Pew Research Center, un centre d’études états-unien, réalisée entre le 2 et le 27 mars dans huit pays européens — Allemagne, France, Espagne, Italie, Grèce, Pologne, République tchèque et Royaume-Uni.

    Cette étude doit tout de même refléter quelque peu la vérité puisque, au grand dam de nos gouvernants et des media officiels, elle indique que, désormais, une majorité de Français n’a plus confiance dans le projet européen. C’est même en France que la chute est la plus sévère. Alors qu’en 2012, dans la même enquête, 60 % de nos compatriotes se déclaraient encore favorables à l’Union européenne, douze mois plus tard, ils ne sont plus que 41 % : une baisse de dix-neuf points ! Même la confiance légendaire des Allemands dans une Union européenne qu’ils perçoivent comme une étape vers la reconstitution d’un grand empire sous hégémonie germanique s’érode lentement. S’ils sont encore 60 % à lui faire confiance, ils étaient 68 % en 2012 — une baisse qui traduit sans aucun doute la crainte des Allemands devant le fardeau apparemment sans fin des pays du sud. Toutefois, « aucun pays européen ne s’est aussi vite découragé et désillusionné que la France », commente le centre d’études. Seuls les Tchèques et les Grecs sont encore plus pessimistes.

    Certes, c’est la situation économique catastrophique de la zone euro, à laquelle appartient la France, qui est la raison principale de cette défiance, une zone qui détient le record mondial du chômage et qui ne profite qu’à une Allemagne ayant su conserver son industrie aux dépens de ses partenaires qui lui ont financé le coût de sa réunification — Angela Merkel peut faire la leçon aux pays européens en difficulté : ayant passé sa jeunesse en Allemagne de l’Est, elle est la première à savoir que, sans les sacrifices de ses partenaires, jamais la RFA de l’époque n’aurait pu absorber une RDA en faillite.

    On comprend que, dans ces conditions, 75 % des Allemands jugent « bonnes » leurs conditions économiques, contre 63 % en 2007, mais ce sont les seuls à être aussi optimistes ! « L’effort mené au cours du dernier demi-siècle pour créer une Europe plus unie est désormais la principale victime de la crise de l’euro. Le projet européen est désormais discrédité dans la plus grande partie de l’Europe », jugent les auteurs de l’étude. Aussi la confiance des Européens dans leurs différents pays légaux est-elle en chute libre — c’est particulièrement vrai pour les dirigeants français, Merkel étant la seule à conserver du crédit auprès de ses compatriotes.

    Doit-on dès lors s’étonner que l’euro reste relativement populaire, puisque 60 % des sondés veulent conserver la monnaie unique, le soutien semblant même grandir en Italie et en Espagne, plus gravement touchées par la crise encore que la France ? Evidemment non, et on touche là à un phénomène que Maurras a su détecter très tôt en faisant remarquer que le suffrage universel est naturellement conservateur : autant dire qu’il ne craint rien tant que l’aventure ! Or quitter l’euro, ne serait-ce pas, pour ces pays, l’aveu définitif de leur échec à faire partie des pays qui comptent dans le monde, tant la propagande, depuis le traité de Maëstricht, c’est-à-dire depuis plus de vingt ans, a martelé que la monnaie unique était l’horizon indépassable de notre réussite mondiale ? Du reste, les mêmes qui avouent aujourd’hui leur défiance à l’encontre de l’Europe institutionnelle, et ce à juste titre, , si on le leur demandait, affirmeraient vouloir toujours rester au sein d’une Union au projet de laquelle ils ne croient plus. Ainsi le veut la nature d’une « opinion publique » tiraillée entre ce qu’il reste en elle du bon sens du pays réel et la soumission à la propagande distillée à longueur d’année sur toutes les antennes par les chiens de garde d’un pays légal qui a tous les moyens, ...ou presque, car il faut désormais compter, c’est vrai, avec internet et les réseaux sociaux, comme l’apprennent chaque jour à leurs dépens les membres d’un gouvernement désormais méprisés des Français et légitimement traqués par ceux qui défendent la famille. Toutefois, exiger de but en blanc la sortie de l’euro ou même un simple référendum sur la sortie de l’Union européenne sont, sur le plan électoral, de grossières erreurs tactiques : si la sortie de la monnaie unique est une nécessité autant économique que symbolique, si, à terme, une renégociation radicale des traités européens, avec, en cas de refus de certains de nos partenaires, une possible sortie de l’Union, se révèle pour la France un impératif pour recouvrer sa souveraineté, en revanche, en faire des enjeux électoraux, c’est courir à l’échec. L’annonce d’un traitement de choc provoque souvent le rejet du malade, surtout lorsque les symptômes sont encore supportables — c’est la raison d’être du traitement social du chômage — et que des oligarques apatrides lui ont appris depuis des décennies à chérir les causes de ses maux.

    Que faire alors ? Poursuivre avec une détermination toujours plus grande le travail d’explication auprès de nos compatriotes — nous laissons aux europhiles l’indigne « pédagogie », signe de leur volonté d’infantiliser les peuples. Que, dans le cerveaux des Français, les murs de la prison Europe se fissurent, c’est une excellente nouvelle. A nous de faire en sorte que ces fissures deviennent des failles béantes. Mais il convient aussi d’accompagner tous les autres mouvements de refus. Car si l’Europe est la cause principale de nos malheurs, même, et peut-être surtout, sur le plans sociétal et idéologique, toutefois, elle ne sera pas seule à provoquer la colère définitive des Français contre un régime qui a perdu leur confiance. Le grand mouvement, né à l’automne dernier, et que ne comprennent ni une gauche rendue au libéralisme mais idéologiquement rance, ni une droite sans valeurs, est historiquement inouï en ce qu’il est le mouvement de fond des familles françaises, qu’il exprime l’instinct de survie d’un pays réel qui serait atteint dans son intégrité si triomphait le grand n’importe quoi anthropologique du mariage pour tous ou d’un quelconque CUC — quel acronyme hideux ! — et, avec, la marchandisation de l’être humain. Le social et l’anthropologique sont, aujourd’hui, tous deux convoqués par une idéologie de mort qui n’a jamais été aussi près d’imposer son empire. Cela, non pas l’ « opinion publique » de nos démocraties en triple faillite économique, politique et philosophique, mais l’intelligence naturelle de chaque père, de chaque mère, de chaque jeune, le comprend. C’est pourquoi le 26 mai prochain, le peuple de France devra descendre massivement dans la rue et crier à un pays légal autiste, à ceux qui sont installés aujourd’hui dans les ors de la république comme à ceux, tout aussi sourds, qui piaffent d’impatience de les remplacer, sa volonté d’un changement radical. En vue d’y procéder le plus rapidement possible. Une lutte à mort est engagée entre les peuples et l’hyperclasse mondiale dont la tentative hégémonique repose sur le mensonge démocratique. Mais le pays légal est désormais nu aux yeux du pays réel : pour la première fois depuis cinquante ans, les Français se rendent compte qu’il n’a plus rien à leur offrir. Pour éviter le triomphe du pire des pires, qu’il n’est pas totalement déraisonnable d’envisager, ne laissons pas passer la chance historique qui s’offre à nous.

    François Marcilhac - L’AF N° 2863

    http://www.actionfrancaise.net

  • Quoi qu’il arrive, le "mariage pour tous" est amené à disparaître

    De Bertrand Vergely, philosophe et théologien :

     

    "Durant l’Antiquité, Socrate et le sophiste Protagoras se sont opposés au cours d’une controverse mémorable. À Protagoras qui déclarait que « l’Homme est la mesure de toutes choses », Socrate a répondu avec l’ironie cinglante qu’on lui connaît que c’est la folie qui devient la mesure de toutes choses quand tel est le cas. Pourquoi ? Parce que quand l’Homme mesure tout, plus rien ne mesure l’Homme.

    Les Sages du Conseil constitutionnel ont rendu leur verdict. Le mariage pour tous n’est pas anticonstitutionnel. Ce qui, dans le contexte actuel se comprend. Dans le monde laïc qui est le nôtre, la loi des hommes ayant remplacé la loi ontologique, il est normal qu’il en soit ainsi. Faisons du mariage un simple contrat comme un autre, le mariage pour tous n’a effectivement rien qui viole la loi. Quand quelqu’un souscrit un contrat d’assistance avec un vendeur de machines à laver, ce vendeur ne lui demande pas s’il est hétérosexuel ou pas. Il n’a pas à le faire. D’où la légitimité du mariage pour tous entendu comme contrat. Faisons du mariage un droit et rien qu’un droit. Ayant la même valeur qu’un contrat d’assistance avec un vendeur de machines à laver, il n’y a aucune raison de refuser le mariage aux homosexuels. Dans l’avenir toutefois, il est fort possible que le Conseil constitutionnel ait à repenser cela pour tous pour trois raisons.

    I- Dans un premier temps, très vite va se poser la question de la PMA (Procréation médicalement assistée) ainsi que celle de la GPA (Gestation pour autrui). Il va falloir alors se demander si, pour que les parents homosexuels soient des parents comme les autres, il est légal d’enlever son père à un enfant en remplaçant le père absent par des paillettes ou par un tiers. Tout comme il va falloir se demander s’il est légal d’enlever sa mère à un enfant en remplaçant celle-ci par le ventre d’une mère porteuse. L'État considère aujourd’hui le fait d’être un orphelin comme un drame qu’il faut secourir. Sera-t-il constitutionnel de promulguer le contraire ?

    II- Admettons que les Sages qui auront à statuer sur ce cas décident de ne pas autoriser la GPA pour ne pas condamner certains enfants à l’orphelinat par avance, comment vont-ils s’y prendre pour expliquer aux couples homosexuels qu’ils ont le droit de se marier mais pas d’avoir des enfants ? S’ils disent effectivement non, cela reviendra de fait de fait à supprimer le mariage pour tous en faisant de ce mariage un demi-mariage que les homosexuels n’accepteront certainement pas. D’où crise.

    III- À l’inverse, si, pour satisfaire le désir des couples homosexuels les Sages entérinent la PMA et la GPA, il faudra qu’ils expliquent aux Français qu’une nouvelle ère est venue. Celle d’une humanité sans filiation. Les êtres humains auront une traçabilité de leurs origines comme la viande. Mais ils n’auront pas plus de valeur qu’elle. Ce qui amènera à se demander si le Droit n’est pas en train de tuer l’Homme. D’où une autre crise.

    Autrement dit, quoi qu’il arrive, du fait de la question de l’enfant, le mariage pour tous est amené à disparaître. Sauf si, au nom du Droit souverain de l’Homme, on en décide autrement. Cela voudra dire alors  qu’au nom du Droit et de l’égalité on n’est plus dans le Droit mais dans la violence et dans la folie. Et là, c’est Socrate qui aura raison. On est fou quand on pense que l’Homme et le Droit sont la mesure de toutes choses."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com

  • [Vidéo] Paris, 11 et 12 mai 2013 : le meeting et le défilé

     

    La Vidéo, réalisée par La Faute à Rousseau, du meeting d’AF, samedi 11 mai 2013.

    Un document à diffuser largement !

    Et pour que vive la France... vive ... ?

    http://www.actionfrancaise.net

  • Le témoignage de jeunes chrétiens manifestants

    Le Mouvement initié par la Manif pour tous est difficile à décrypter : pas de mots d'ordre officiels, des consignes qui passent par les réseaux sociaux. Cela veut-il dire que ces manifestants sont des militants de rencontre ? Nous avons souhaité donner la parole à deux jeunes qui participent aux manifestations. Guillaume Lévi, centralien et jeune professionnel, a 25 ans. Carl Moy-Ruifey, 22 ans, est élève à Sciences Po Paris et blogueur sur Le Rouge et le Noir. Leur point commun : ils sont chrétiens.

    Guillaume et Carl, j'aurais d'abord envie de vous demander qui vous êtes... D'où parlez-vous ?
    Guillaume : Nous sommes des militants de base, ni Printemps français, ni Veilleurs, ni Camping pour tous, ni Hommens, ni « Salopards », ni « Comité d'accueils » pour ministres en déplacements professionnels, mais n'hésitant pas à aider les uns et les autres. Depuis le début de cette affaire de mariage homosexuel, nous essayons d'être présents sur tous les fronts dans une opération qui compte déjà quelques réussites... Nous représentons l'un et l'autre, deux parmi des milliers, un mouvement fondateur qui implique toute une génération de catholiques : les manifestants viennent de partout mais ils se sont regroupés autour de viviers de gens formés, comme l'Institut Albert le Grand (Angers), l'ICES (La Roche sur Yon), l’IPC (Paris), qui fournissent des cadres à notre révolte. Pour la plupart, on pourrait dire que nous relevons de « la jeunesse JMJ ». Au départ, nous sommes des catholiques bisounours qui découvrent l'hostilité des médias et du monde. François Hollande a réussi à transformer ces bisounours en militants politiques engagés... contre lui. Un tour de force !

    Carl : Je voudrais ajouter une précision à ce que dit Guillaume sur la génération JMJ. Je crois que c'est plus précisément la génération Benoît XVI. Nous n'avons vu que la fin du pontificat de Jean Paul II et une fin difficile. Nous n'avons vraiment reconnu toute l'importance de ce pape qu'au moment de sa béatification... Mais Benoît XVI est un marqueur beaucoup plus important pour notre jeunesse, un marqueur de résistance. Il nous laisse un enseignement, un héritage intellectuel. Sans son Motu proprio sur la liturgie, je ne connaîtrais pas la liturgie traditionnelle et ne serais pas le chrétien que je suis.

    Quelle action envisagez-vous ?
    Guillaume : Descendre dans la rue et manifester, c'est déjà une action en soi, qui montre que les jeunes ne se résignent pas à la ghettoïsation et à l'enfermement communautariste dans leur sacristie. Les mots ont leur importance à cet égard : « la manifestation pour tous », cela dit bien ce que cela veut dire. Pour ce qui est d'actions à mener, on parle aussi de listes aux municipales, face à des élus UMP qui auront voté pour le mariage homosexuel ou se seront abstenus. Pourquoi pas tenter d'organiser ces représailles ? Cela peut constituer un tremplin pour que certains se lancent en politique.

    Carl : Je ne crois pas que l'avenir soit à chercher du côté de la politique. Je crois plutôt à l'émergence d'une élite culturelle, consciente de son identité chrétienne et qui la revendique, avec ou sans la foi explicite et personnelle. La société rompt en visière avec le droit naturel. On ne peut plus rester indifférent devant cette rupture. Je vois à Sciences Po quelques étudiants qui ne sont pas catholiques, mais suivent avec beaucoup de sympathie les militants qui manifestent...

    Guillaume : Pour être plus précis au niveau des actions à soutenir, je dirais d'un point de vue personnel, que je suis 100 % en faveur des actions coups de poing. Les militants que nous sommes constituent une minorité dans la population, donc vouloir faire des sit-in ou une veillée sur l'Esplanade des Invalides, comme les Veilleurs, n'exerce pas de véritable pression sur le Pouvoir. Il y a un côté positif parce qu'ils forment leurs militants par des lectures et une ouverture à la culture. Mais la comparaison avec le mouvement de Gandhi aux Indes ne marche pas ! Gandhi avait avec lui 90 % de la population, c'est pourquoi ses actions non-violentes ont eu un tel retentissement. Il nous faut des modes d'action proportionnels à ce que nous sommes.
    Mais nous ne sommes pas non plus pour la violence. Il faut organiser des actions démonstratives, symboliques, « médiatisables » immédiatement. Je crois aussi au harcèlement démocratique, qui ne s'en prend pas aux personnes mais à leur fonction. Les Comités d'accueil qui partout en France saluent à leur manière les personnalités en voyage, ont un impact important. J'en profite pour dire qu'il y a une deuxième comparaison incorrecte, après celle de Gandhi : celle de Mai 68. Les barricades, cela ne fonctionne plus. En Mai 68, les étudiants avaient avec eux la plupart des intellectuels, tous ceux que l'histoire retient autour de la French theory, Foucault, Derrida, Deleuze, etc., qui s'employaient à justifier l'action violente des étudiants. Nous n'avons rien de comparable aujourd'hui.

    Carl : Pour nous qui tenons le blog Le Rouge et le Noir, nous pensons que la contre-révolution est culturelle d'abord et intrinsèquement liée à l'évangélisation. Mais on constate une ignorance abyssale de notre génération. Même les connaissances les plus élémentaires manquent...

    Quel serait le programme des chrétiens de la Manif pour tous ?
    Carl : Un programme éthique, avec en première ligne la défense de la famille, de la vie, de la culture de vie. Cette défense passe par un attachement aux réalités, qui signifie le refus de toute idéologie. Ce qui nous différencie avant tout du PS et de l'UMP, c'est la question des valeurs... Et cette affirmation commune des valeurs chrétiennes, favorise l'unité de tous les catholiques sur le terrain. Il naît un respect mutuel entre jeunes catholiques, une volonté de se comprendre indépendante des mots d'ordre venant du clergé ou des évêques.

    Guillaume : Il ne faut pas hésiter à évoquer un véritable retour identitaire.
    Les manifestations se terminent en veillées scouts avec une affirmation claire de ce qu'on est... des chrétiens !   
    Propos recueillis par Claire Thomas monde & vie 30 avril 2013

  • L’absurdité ou la fin de l’Algérie Française, par Jean Faure

    Commençons par définir l’absurdité et l’absurde. D’après le dictionnaire Paul Robert, en six volumes, « absurde » signifie « qui viole les règles de la logique, de la raison ». Selon Lalande (Vocabulaire de la Philosophie) : « l’absurde doit être distingué du non-sens ; car l’absurde a un sens, et est faux, tandis que le non-sens n’est probablement ni vrai ni faux. »Un certain nombre d’écrivains ont examiné le monde absurde ou les situations absurdes. Il faut remonter à la Grèce antique pour trouver l’absurde dans le mythe de Sisyphe. Un terrible châtiment est infligé à Sisyphe qui est condamné à faire rouler éternellement un rocher sur une pente pour atteindre le sommet d’une montagne, alors qu’il sait que dès qu’il est parvenu à son sommet, le rocher retombera. Et Sisyphe devra recommencer éternellement son ascension jusqu’au sommet.
    Selon Albert Camus, qui a écrit une œuvre intitulée « Le Mythe de Sisyphe », le mythe signifie que l’on vit une situation absurde, répétitive, dont on ne voit jamais la fin ou l’aboutissement. Quatre œuvres de Camus ont été écrites sur le thème de l’absurde : « Le Mythe de Sisyphe », « L’étranger », « Caligula » et « La peste ».
    Selon notre grand écrivain d’Algérie, l’homme est le seul vivant à prendre  conscience  que le monde est  silencieux, et que jamais ce dernier ne répondra à nos appels de la  raison.  C’est en cherchant un sens à son existence que l’homme s’est dénaturé, car la nature ne lui répond pas. D’où ce sentiment de l’absurde, qui résulte d’une séparation de l’homme et de la nature.  « L’absurde nait de cette confrontation entre l’appel humain et le silence déraisonnable du monde. »
    C’est en prenant conscience de ce silence qu’il ressent un sentiment d’absurde. Camus nous dit que l’absurde fait partie de la vie et que chercher à le supprimer conduit  à nier la vie, comme c’est le cas pour le suicide.  Il parvient même à penser que Sisyphe arrive à être satisfait de son destin, par ce qu’il en prend conscience, assume cette douloureuse épreuve avec courage et lucidité, ce qui lui permet de surpasser sa douleur. Sisyphe n’est pas celui qui pousse indéfiniment son rocher, mais une personne lucide et courageuse, quelle que soit sa corvée. Camus arrive même à imaginer Sisyphe heureux. Il refuse le poids de l’absurde sur la vie. Et ce refus provoque la révolte. « Ce n’est pas la révolte elle-même qui est noble, mais ce qu’elle exige », a écrit Camus dans « L’homme révolté ». Dans ce livre, il écrit : « Qu’est-ce qu’un homme révolté ? C’est un homme qui dit non. Mais s’il refuse, il ne renonce pas, c’est aussi un homme qui dit oui, dès son premier mouvement. » Il faut être révolté pour goûter pleinement de la vie.
    D’autres écrivains se sont aussi intéressés à l’absurde.
    Eugène Ionesco, né en Roumanie, a écrit des œuvres  théâtrales ayant pour sujet l’absurde : La Cantatrice chauve, Les chaises, Le Rhinocéros et La Leçon.
    Louis Ferdinand Céline écrivit : Voyage au bout de la nuit, qui révèle l’absurdité du monde, de la première guerre mondiale qu’il a qualifiée « d’battoir international en folie ».
    Kafka a aussi écrit des romans traitant de l’absurde, en particulier La métamorphose, qui est l’histoire absurde d’un homme qui se réveille un matin transformé en scarabée ; Le Château, où le personnage principal vient d’un pays lointain pour un emploi de géomètre-arpenteur, et à qui on répond que l’on a pas besoin de lui  puisque toutes les mesures ont été effectuées ; Le Procès, qui relate l’histoire d’un homme, qui,  à la barre des accusés, ne sait pas pourquoi il est accusé.
    Il convient de faire remarquer que Camus a consacré un chapitre du Mythe de Sisyphe à Kafka.
    LA SITUATION ABSURDE DE LA FIN DE L’ALGÉRIE FRANÇAISE
    L’arrivée de De Gaulle après la révolution du 13 mai 1958 avait donné un grand espoir aux Pieds-Noirs et aux Musulmans fidèles à la France. Après avoir déclaré au monde entier qu’il était partisan de l’Algérie Française « de Dunkerque à Tamanrasset », il changea sa politique en se déclarant pour l’indépendance de notre belle Algérie, violant ainsi la constitution de la 5ème République qu’il avait fait faire pour lui-même.
    C’est à l’époque où le plan Challe obtenait d’excellents résultats sur le domaine militaire, le FLN étant pratiquement vaincu, qu’il décida d’établir une rencontre entre les représentants de l’État français et certains dirigeants du FLN.
    Cela a abouti à ce qu’on a stupidement appelé « les accords d’Évian ». En effet, ces accords signés par les deux belligérants ne devaient être respectés que par la France, les terroristes ayant déclaré, dès la signature de ces accords, qu’ils ne les respecteraient pas.
    C’est à cette époque (1961-1962) que l’absurde situation commença du côté français, aussi bien dans l’Armée, chez  les Pieds-Noirs, et chez les Harkis et les Musulmans qui étaient pour la France. Cette époque totalement absurde eut pour résultat de créer une division au sein de l’Armée, c'est-à-dire  entre les troupes d’élite (Parachutistes et Légionnaires) et les troupes du contingent qui n’avaient qu’un objectif : la quille, c’est-à-dire rentrer dans leurs foyers  en métropole.
    La raison principale de cette absurdité était que l’Armée Française avait pratiquement vaincu le FLN, et que la France, dans ces « accords » avait la position d’une armée vaincue. Nous avons tellement été dominés politiquement à Évian, que de Gaulle accepta de laisser la Sahara à l’Algérie avec toutes ses réserves d’hydrocarbures, estimées être bien supérieures à celles du golfe persique.  C’était vraiment absurde !
    Étant vainqueurs nous avons agi comme des vaincus. Le Sahara pouvait, si nous l’avions gardé, nous apporter une indépendance énergétique pour plusieurs dizaines d’années. Nous aurions même eu un fort excédent, ce qui nous aurait permis d’exporter du pétrole et du gaz.
    Cette terrible absurdité consécutive à l’attitude stupide de celui qui avait déclaré à des officiers, lors de la tournée des popotes du 3 au 5 mars 1960 : « Le combat va durer longtemps. Mais il n’y aura pas de Diên Biên Phu en Algérie. L’indépendance de l’Algérie est une absurdité ». Il faut signaler aussi cette autre absurdité : après les « barricades », 200 officiers furent mis aux arrêts de rigueur, plus de 500 furent mis en congé spécial, 500 furent rayés des cadres de l’armée et 1300 démissionnèrent en 1961.
    D’ailleurs, Camus avait écrit : « Les accords d’Évian sont une absurdité. »
    Lors de la seconde tournée des popotes, de Gaulle a déclaré à des officiers : « Moi vivant, le drapeau vert et blanc ne flottera jamais sur Alger. » Une absurdité de plus, et un mensonge de plus !
    Tout le monde sait que de Gaulle est mort après l’indépendance de l’Algérie. Comme le dirait Monsieur de la Palice : De Gaulle était donc vivant à l’indépendance de l’Algérie.
    Messmer n’a pas hésité à dire à de Gaulle que : « La grande majorité (des officiers) ne comprend pas la politique du général de Gaulle. »
    Puis, d’absurdités en absurdités, la révolte se déclencha aussi bien dans l’Armée que chez les Pieds-Noirs.
    LA RÉVOLTE
    Il y eut d’abord le putsch des généraux Challe, Salan, Zeller et Jouhaud, qui ne dura que trois jours, Challe ayant refusé que sang français coule dans un affrontement entre les putschistes et les gaullistes.
    Puis ce fut la révolte de l’OAS qui dut combattre, à la fois, le FLN et les forces gaullistes (gendarmes mobiles et CRS).
    Ce fut ensuite une des dernières phases de cette révolte avec les condamnations et exécutions de certains officiers putschistes.
    Lorsque Salan fut condamné à la prison à perpétuité, le 23 mai 1962, de Gaulle a déclaré : « Nous sommes un pays complètement décadent. N’importe qui serait condamné à mort en Grande-Bretagne, en Allemagne ou aux États unis, mais en France, on vous envoie jouer au ballon dans la cour de la prison de Tulle. »
    La fusillade du 26 mars 1962, que l’on pourrait qualifier de génocide, vint encore endeuiller notre Algérie. Sur un ordre du pouvoir gaulliste, des tirailleurs furent installés pour arrêter la marche pacifique et silencieuse des Algérois qui voulaient soutenir le quartier de Bab el Oued qui était victime d’une attaque des forces gouvernementales. Des avions T6 sont même passés à l’offensive en larguant des bombes et en utilisant des mitrailleuses. J’ai pu observer ces attaques du boulevard Bru, d’où je voyais toute la ville. Ces attaques m’ont fait penser à l’attaque par les nazis du ghetto de Varsovie.
    La marche des Algérois vers Bab el Oued fut attaquée à la mitrailleuse et au fusil-mitrailleur par des tirailleurs qui n’avaient pour mission que de stopper cette marche pacifique, sans utiliser leurs armes.
    Il y eut plus de 100 morts au voisinage de la Grande Poste, et plusieurs milliers de blessés. Je puis apporter mon témoignage, m’étant trouvé au voisinage de cette tuerie, mais ayant eu la chance de ne pas me trouver dans l’axe des tirs. Cette tuerie fut l’un des prémices de la fin de notre Algérie. De Gaulle voulait nous prouver que nous devions accepter sa politique.
    Puis ce fut la fin de notre belle Algérie. L’exode de plus d’un million de Pieds-Noirs et de quelques milliers de Harkis, qui purent être sauvés grâce à des officiers français qui n’ont pas obéi aux ordres de notre sanglant dictateur, mais qui ont préféré obéir à leur conscience.
    En conclusion, il semble nécessaire de citer encore Albert Camus :
    « La vérité jaillira de l’apparente injustice. » (La peste, Albert Camus)
    « La liberté, seule valeur impérissable de l’histoire. » (L’homme révolté, Albert Camus)¢
    Références
    1 – Œuvres complètes, Albert Camus
    2 – Eugène Ionesco Wikipédia fr.wikipedia.org/wiki/Eugène_Ionesco
    3 – Louis Ferdinand Céline Wikipédia fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Céline
    4 – Absurde http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Absurde&oldid=88616606

    http://www.francepresseinfos.com/