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tradition - Page 333

  • DOUZE CONTRIBUTIONS POUR UNE REFLEXION DE FOND SUR LE "MARIAGE POUR TOUS"

    Les manifestations, si justifiées, si imposantes soient-elles, les cris, les slogans, l'exaltation des participants, celle des militants, où se mêlent, parfois, le bon grain et l'ivraie, les initiatives heureuses et les erreurs ou bavures de tous ordres, les plateaux de télé, les discours et les débats, des "meneurs" sans-doute contestables, les possibles tentatives de "récupération" tout cela finit par passer, par s'oublier. Dans ce monde de l'éphémère et de l'artifice, une actualité, très vite, chasse l'autre.

    C'est pourquoi, dans cette affaire, qui met en cause la cellule de base même de notre société, comme de toute société humaine, une réflexion de fond, nous a, dès le début, semblé nécessaire. Cela reste; cela ne s'oublie pas; cela peut servir, demain ou après demain.

    C'est la raison pour laquelle nous avons regroupé ces douze contributions - mises en ligne de janvier à avril de cette année - sur cet unique document où elles pourront toujours être consultées. Elles sont classées par date, de la plus récente à la plus ancienne.

    Les commentaires, nombreux, souvent fort intéressants, pourront être consultés en cliquant sur les liens du sommaire qui renvoient au jour de parution.

    Lafautearousseau 

    Sommaire 

    I.  14.01.2013 - Jean-François Mattéi article du Figaro : "Mariage pour tous et homoparentalité".  

    II.  22.01.2013 - Chantal Delsol, entretien avec Jean Sévillia (Figaro Magazine).

    III.  29.01.2013 - Thibaud Collinarticle dans Le Monde du 15 janvier. 

    IV.  05.02.2013 - Hilaire de Crémiersnote parue sur le site de Politique Magazine, le 15 janvier.   

    V.  12.02.2013 - Sylviane Agacinski, conférence dans le cadre des Semaines sociales. (VIDEO) et entretien sur Europe 1 (VIDEO).

    VI.  19.02.2013 - Bruno Nestor Azérot, député de la deuxième circonscription de la Martinique (GDR), discours prononcé le mercredi 30 janvier  à l'Assemblée Nationale(VIDEO).

    VII.  26.02.2013 - Daniel Godard, professeur de Lettres Classiques, une réflexion d'un point de vue linguistique : "la voix de la langue française".  

    VIII.  06.03.2013 - Bertrand Vergely, le point de vue du philosophe et théologien, la question du mariage gay appelle dix remarques.

    IX.  12.03.2013 - Danièle Masson, agrégée de l'Université, "Paradoxe et mensonges du mariage pour tous"

    X.   20.03. 2013 - Réflxion de Fabrice de Chanceuil du point de vue de l'écologie humaine.

    XI.  28.03. 2013 - Michel Maffesoli et Hélène Strohl : "Normaliser le mariage ?"

    XII.  04.04. 2013 - Eric Zemmour : "Une analyse hautement politique"

    http://lafautearousseau.hautetfort.com

  • Dénis de démocratie : combien de temps encore ?

    De Guillaume Bernard dans Valeurs actuelles :

    "Quand 1 million de personnes défilent dans la rue, à deux reprises, contre le mariage homosexuel, celles-ci sont tellement ignorées par le pouvoir qu’un référendum sur cette question leur est même refusé. Quand les Français se prononcent par référendum contre le traité établissant une Constitution pour l’Europe, les principales dispositions de ce texte leur sont tout de même imposées par le traité suivant, celui de Lisbonne, ratifié directement par l’exécutif.

    Ne sont-ce pas là deux exemples récents d’authentiques dénis de démocratie ? Puisque leurs élites politiques et intellectuelles leur imposent leurs choix, faut-il nécessairement en conclure que les Français ne vivent pas en démocratie et que leurs élites font preuve d’un profond cynisme ? Or, celles-ci n’ont nullement mauvaise conscience : leur attitude est, à leurs yeux, rationnelle et parfaitement “morale”. Pourquoi ? Parmi les différents régimes théoriquement envisageables, la démocratie semble être celui qui, à l’époque contemporaine, l’a idéologiquement emporté. Il est certain qu’elle est le système politique le plus en concordance avec l’hypothèse artificialiste posée par la philosophie moderne.

    Puisque la société serait le résultat d’un contrat social, il est logique de faire reposer la prise de décision sur ceux qui sont à l’origine de l’existence du corps politique : les citoyens. Mais le peuple se tromperait gravement s’il s’imaginait participer à la même démocratie que ses élites. Pour lui, la démocratie consiste en un processus décisionnel : elle est un moyen permettant d’identifier l’assentiment du plus grand nombre. Mais la démocratie moderne, celle des élites, n’est pas neutre : elle ne saurait se réduire à une “simple” technique de prise de décision. En effet, ce régime est l’aboutissement et l’incarnation du processus qui a théoriquement permis au corps politique d’exister — le contrat social — ; la démocratie moderne repose sur la négation de l’existence d’un ordre cosmologique des choses s’imposant à l’homme. Elle a donc un contenu idéologique fort et doit favoriser la construction d’un avenir conforme aux principes établis lors du supposé passage de l’état de nature à celui de société. Toute autre orientation doit être bannie. Ainsi, les élites intellectuelles, gardiennes de la démocratie moderne, s’efforcent-elles de rejeter hors du débat légitime les positions considérées comme dépassées ou rétrogrades et les sujets supposés témoigner de “phobies” irrationnelles ou contraires aux principes fondateurs. [...]

    S’il y a concordance entre la volonté (formatée ? ) des électeurs et des élus, tant mieux, les textes n’en seront que plus facilement appliqués. S’il y a divergence, tant pis : c’est que le peuple n’a pas encore compris le sens inéluctable du progrès. En refusant le mandat impératif et en méprisant la démocratie directe, les élites politiques reconnaissent ouvertement que leur démocratie n’est pas celle du peuple. Combien de temps cette distorsion pourra-t-elle encore durer ?"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le Grand Soir de la Révolution patriotique

    Jean-François Copé avait tenté le pari de ressouder l’UMP autour de l’opposition de la  majorité des Français, et d’une encore plus grande  du peuple de droite,  au mariage homosexuel. C’est pour cela que l’UMP, qui n’a jamais eu quand elle était au pouvoir une politique volontariste  de défense de la famille (à part le regroupement familial…)  et qui a accompagné voire devancé toutes les dérives sociétales imposées par le magistère moral de la gauche,   avait affiché son soutien aux manifs pour tous. Jusqu’à la tentative indue d’accaparer ce mouvement, notamment dans la prise de parole publique.  Pourtant, n’en déplaise également  à Mme Barjot (dont le pseudonyme correspond  assez mal avec la gravité de ce qui se joue  ici),  cette mobilisation du pays réel est  aussi   la manifestation plus globalement  d’une résistance face  aux attaques contre   notre identité française et civilisationnelle,  dans tous les domaines.

    Pour cette  manifestation parisienne du 26 mai, Jean-François  Copé ne pouvait faire autrement  que de maintenir les consignes  de participation. Un choix tactique de la part d’un  homme qui  avant  son accession contestée à la présidence de l’UMP, expliquait  le 11 mars 2010 à la Sorbonne  qu’il « ne (savait) plus » s’il était  pour ou contre le mariage homo…En 2011, c’était  un club de réflexion très  proche de l’UMP, Fondapol,  qui prônait comme de nombreux cadres de ce parti  l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe,  la légalisation de la GPA pour les couples « mariés ou pacsés », y compris homosexuels

    Cet appel à la  participation de l’UMP au rassemblement de dimanche prochain  a eu pour effet de précipiter la crise qui couvait au sein d’une formation  tiraillée entre sa base droitière et ses dirigeants libéraux-progressistes. Certains  d’entre eux ont d’ores et déjà avoué qu’ils n’abrogeraient pas cette loi Taubira en cas de victoire en 2017.  

    Première victime collatérale de cette fracture,  l’égérie anti-FN Nathalie Kosciusko-Morizet qui comme Bernard Accoyer,  Luc Chatel, Bernard Debré, François Fillon ou encore  Alain Juppé, a demandé à ses amis  de ne pas participer au rassemblement du 26 mai.

     Le soutien  de NKM au mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels –elle n’a pas voté contre la loi Taubira à l’Assemblée- lui a valu une attaque en règle d’une partie de l’UMP qui conteste sa capacité  à fédérer l’électorat traditionnel de la droite. Il est clair que du fait de l’affichage de ses convictions profondes, Mme Kosciusko-Morizet  voit  disparaître la (toute) petite chance qu’elle avait de succéder à Bertrand Delanoë à la  mairie de Paris.  Si l’on rajoute à cela le  fort embouteillage de candidats sur le créneau du vote bobo dans la capitale, l’affaire est  pliée…

    NKM, pas plus que MM. Copé, Fillon et consorts n’ont été en vérité capables  de comprendre ce que des millions de nos   compatriotes ont  ressenti. A savoir que comme le disait Dominique  Venner, dont le geste ultime planera aussi  sur cette manifestation,  « À l’origine, on pensait que le projet socialiste de loi sur le mariage gay était l’un de ces attrape-nigauds par lesquels les politiciens amusent la galerie. Et puis on a compris que derrière l’attrape-nigauds s’était glissé l’un de ces projets pervers par lesquels les fanatiques de la déconstruction et de la mondialisation veulent détruire les dernières charpentes qui structurent les sociétés européennes. »

    Le Front National est le seul  mouvement politique d’envergure à parler d’une seule voix, cohérent dans sa défense des valeurs traditionnelles. Aussi, Bruno Gollnisch apporte de nouveau  son soutien franc et massif à cette manifestation du 26 mai contre la décadence,  qui verra une nouvelle fois des dizaines de milliers d’électeurs, de sympathisants et d’élus  nationaux dans la rue, notamment Marion Maréchal-Le Pen.

     Dire que le mariage, c’est l’union d’un homme et d’une femme n’est pas stricto censu  un dogme catholique et cette conviction est partagée par nombre d’athées ou d’agnostiques.  Mais Bruno fait  sienne aussi les  raisons de cette mobilisation   résumées notamment par Bernard Antony, à savoir    « par  fidélité aux valeurs chrétiennes et humaines du respect de la vie et de la famille. »

    Il approuve pareillement les 20 000 maires qui ont déclaré, dans un texte public, au nom d’une clause de conscience,  qu’ils ne célébreront pas de « mariage » homosexuel. Il y a neuf ans, Noel Mamère en sa mairie de Bègles avait été sanctionné pour avoir célébré un mariage homosexuel ;  désormais  un  maire ou un  adjoint qui refuserait de célébrer  ce type d’union  peut encourir   la révocation,  cinq ans de prison et 75.000 euros d’amende !  

    Nous l’avons vu les immenses foules qui défilent contre la loi Taubira depuis l’automne  se mobilisent aussi, plus ou moins consciemment,  pour en finir avec ce système à tuer les peuples.

     Face au règne des partis  qui ont œuvré au déclin français  ou accompagné notre pays dans sa chute, le Front National, mouvement de la concorde nationale  comme l’a rappelé Marine,   incarne  plus que jamais la nécessaire Révolution patriotique. Notre objectif reste le même : redonner la parole aux Français,  amener nos idées au pouvoir,  œuvrer pour l’avènement de ce  «  Grand Soir » qui verra l’abolition de ce régime inique.

    http://www.gollnisch.com

  • 26 mai : faire savoir au monde que le pays réel ne désarme pas

    Communiqué d'Alain Toulza :

     

    "Le 17  mai 2013 devrait rester, dans la mémoire de nos concitoyens attachés aux valeurs familiales, comme un jour des plus sombres de l'histoire de notre pays depuis la révolution de 1789. Non pas que nous ayons connu une défaite militaire tragique, ni été subitement privés de toute liberté, ni encore victimes d'un désastre écologique de grande ampleur. Non, mais seulement parce que, ce jour-là, la Fance a perdu son âme. De plein gré. En renversant le socle sur lequel a été édifiée la société humaine depuis la nuit des temps et, du même coup, en reniant le fondement même des normes de la civilisation chrétienne dont elle est issue. J'entends ainsi non pas la France dite profonde, probablement majoritaire aujourd'hui, et qui a donné des signes de réveil de sa conscience, mais la France comme Nation représentée par un gouvernement et un parlement légalement élus, la France officielle, seule autorisée à décider de ses propres choix de société et à s'adresser en tant que pouvoir établi aux Nations de l'univers. Celle dont un acte aussi symbolique que l'ouverture du mariage à la communauté homosexuelle a toute chance d'être perçu, au sein des organismes internationaux et dans l'internationale des médias, comme un message d'ordre normatif sinon moral à valeur universelle. L'âme de cette France là est celle du poisson qui pourrit par la tête.

    C'est dire combien la manifestation du 26 mai, même si elle peut paraître à certains comme un combat d'arrière-garde, revêt de l'importance. Il s'agira de faire savoir au monde entier que le pays réel ne désarme pas dans sa dénonciation de la perversité de cette loi et qu'il est déterminé à la remettre en cause si Dieu veut que les prochaines élections nationales traduisent enfin ses inclinations profondes ; de donner aussi à la jeunesse une nouvelle possibilité de renforcer ses réseaux de résistance. J'ajouterais, réitérant mon appel que Le Salon Beige avait bien voulu diffuser le 17 mars dernier, que l'occasion devrait être saisie pour enfin « donner corps à une force nouvelle, celle de la chrétienté de notre pays, qu'on avait cru agonisante et qui reçoit ainsi une impulsion peut-être déterminante dans les combats à venir.» Il ne serait plus admissible, en effet, que la communauté catholique, nettement dominante dans toutes les manifestations depuis sept mois, soit priée encore une fois de se fondre dans un anonymat qui la prive du droit d'exprimer son identité et son exigence d'être respectée."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Nationalistes européens

    Nationalistes européens Au cœur même de cette Lutèce chère à l’empereur Julien, dans un monde qui n’avait su étancher sa soif d’absolu, il a vécu comme un Spartiate et est mort comme un Romain. On a tant écrit, depuis lors, sur le geste héroïque de Dominique Venner que je n’ose y ajouter. Juste un témoignage.

    En 1962, les jeunes gens de ma génération désespéraient de la France. Nous refusions désormais d’intégrer le peloton lors de nos services militaires dans une armée dont nous dénions aux officiers toute légitimité à nous commander. Nous montrions de la répugnance à saluer le drapeau français et à chanter la Marseillaise : deux symboles de l’abandon de notre Algérie par nos aînés. Il nous aura fallu vingt ans et la rencontre de Jean-Marie Le Pen pour de nouveau chanter l’hymne national. A ce dernier nous préférions à tout prendre entonner Les Lansquenets.

    À nous qui ne croyions plus en rien, qui n’espérions plus rien, qui désespérions de notre jeunesse, il nous a donné, à cette époque, Pour une critique positive, d’abord, puis la collection des Europe Action. Précieux viatiques ! Nous avons, depuis, aimé et apprécié ce qu’il a écrit : ses livres et ses revues. Mais ce que lui, et d’autres d’ailleurs, ont accompli à ce moment-là fut décisif. Ce que nous lisions dans ses écrits, dans Europe Action, dans Les Cahiers Universitaires, fit de nous des nationalistes européens, oxymore (le mot n’était pas alors à la mode) qui orienta tout notre engagement politique futur.

    Nous avions communié dans la défaite de Diên Biên Phu, écouté les récits de jungles et de rizières, nous avions rêvé du soleil algérien, des combats dans les djebels, et de Cette haine qui ressemble à l’amour… Certains mêmes rêvaient d’une autre Afrique, Au pays des lions fidèles. Il nous montra Sparte et Rome. Soudain, Lisbonne et Budapest étaient plus près de Paris que Saigon et Alger. Comme le disait un auteur que nous n’avions pas encore lu, nous pensions « en terme de continent ». L’empire n’était plus au sud mais au nord. Nous avions retrouvé un but, un espoir, un combat : celui de notre plus longue mémoire… Et nous n’allions pas nous arrêter en si bon chemin, Nietzsche et Evola devinrent nos compagnons de route. Ernst Jünger et beaucoup d’autres, aussi.
    Certes, beaucoup de ceux que nous étions alors ont empruntés des voies différentes. Il cessa le combat politique. Il nous léga l’amour de la grande Europe, l’Europe impériale de nos rêves.

    Et voilà, que le geste tragique qu’a accompli notre camarade va donner à une autre génération, le désir de croire, d’espérer, de combattre… Pour la France d’abord mais, nous l’espérons, demain, pour et avec l’Europe.

    Nous avions eu Drieu parmi nous, ils auront « Venner parmi nous »… Grâce à lui, ni eux ni nous, ne sommes désormais plus seuls « au milieu des ruines » !

    Jean-Marc Brissaud http://www.voxnr.com/

  • A Tours samedi 25 mai, “manifestons tous pour la famille !”

     

    A Tours samedi 25 mai, “manifestons tous pour la famille !”

    TOURS (NOVOpress) - Depuis des mois, les initiatives populaires de sensibilisation concernant les dangers qu’engendrent le mariage et l’adoption d’enfants par les « couples » de même sexe et leurs débouchés (GPA-PMA…), se multiplient.

     

     

    Manifestations, sit-in, Veilleurs, campings pour tous… Les idées ne manquent pas et la détermination des participants reste intacte à celle des premiers jours de mobilisation. Les sondages démontrent aujourd’hui que 79% des Français se prononcent contre la loi Taubira.

     

    Malgré ces multiples constats, le gouvernement Hollande a décidé de rester sourd aux appels du peuple. Par ce comportement irresponsable pour un chef d’État, notre pays est désormais plongé dans une tension extrême qui le scinde en deux parties. C’est pourquoi, les François révoltés du Printemps français  leur côté de la barricade et préférons la lutte à la lâcheté, l’honnêteté au mensonge et, pour ces raisons, ils ne lâcheront rien !

     

    C’est pourquoi le Printemps français – Région Centre appelle à rejoindre son rassemblement pour “défendre cette citadelle de la vie que nous n’abandonnerons pas aux apprentis sorciers du gouvernement!” Rendez-vous le samedi 25 mai à Tours – 15h00 – Rue de Constantine.


    La "manif pour tous" se mobilise à Tours par tvtours

    http://fr.novopress.info/

  • Jacques Bompard appelle à manifester dimanche

    jacques-bompard1-300x279.jpgJacques Bompard sera présent à Paris le 26 mai pour réclamer l’abrogation de la loi Taubira, récemment promulguée par le chef de l’Etat. Cette loi porte gravement atteinte aux droits des enfants, brise la filiation et dénature l’institution du mariage. Il appelle tous les Français à se mobiliser largement.

    Le député-maire d’Orange se joindra à la tête de la délégation du Vaucluse. C’est la neuvième manifestation à laquelle il participe dans le cadre de la manif pour tous.

    Jacques Bompard dénonce également le climat délétère entretenu par le gouvernement et les médias dominants qui le soutiennent. Les récentes émeutes de délinquants et criminels sur les Champs-Elysées et au Trocadéro, mollement réprimées par le ministre de l’Intérieur, mettent en lumière la brutalité de la répression gouvernementale contre les opposants au prétendu mariage unisexe.

    Il condamne également les propos de Pierre Bergé, propriétaire immensément riche du journal Le Monde, qui a proposé de « soigner » les maires qui refuseront de marier des couples d’individus de même sexe. Ces paroles démontrent l’idéologie totalitaire d’un homme qui récuse l’objection de conscience et réclame le respect aveugle de la loi quand elle est conforme à ses idées alors qu’il a passé sa vie à la critiquer quand elle n’était pas conforme à son lubies.

    http://fr.altermedia.info

  • Il faut maintenant agir très vite

    On sait le suicide de Dominique Venner. Son acte se suffit à lui même. Cependant, ce serait lui faire offense que de ne pas exploiter, dans les délais les plus brefs, son sacrifice. Ce geste prémédité et volontairement obscène (1), a dynamité l'enceinte sirupeuse bâtie par les tenants du Système, media en tête. Puisque légalement, il ne pouvait plus, comme nous tous , dire depuis longtemps, Dominique Venner a décidé de faire. Et c'est tout le ciel rose que l'on nous impose au quotidien, villages à la Potemkine nous signifiant notre bonheur obligatoire, tapissés de mièvrerie imbécile, qui s'est hier déchiré.

    Dans une société où très rapidement une information chasse l'autre, où l'on s'efforce de prohiber la mémoire au motif d'une vie végétative vécue au jour le jour, l'acte, quand bien même exceptionnel, disparaît rapidement des souvenances et des écrans. Dominique Venner n'a rien, par son geste, terminé. Au contraire, il est nécessaire de bien comprendre que son souhait était d'écrire un préambule, prélude à une renaissance. Ne rentrons donc pas, de grâce, dans le monde du culte ou de la glorification: ce serait cette fois ci réellement le tuer et l'enterrer.

    Il a allumé la mèche, soyons la poudre !

    Philippe Delbauvre http://www.voxnr.com

    Notes :

    1 - Obscène: Étymologie et Histoire: 1534 «qui révolte la pudeur (paroles, livres)» (A. Milesius, Fantastiques batailles des grands rois Rodilardus et Croacus, l. I, chap.5, p.35). Pudeur: 1673 « retenue qui empêche de manifester ses sentiments, ses idées » (Boileau, Epîtres, III, 5 ds Œuvres, éd. F. Escal, p. 110: Si toûjours dans leur ame [des Protestants] une pudeur rebelle, Prests d'embrasser l'Eglise, au Presche les rappelle).

  • Remonter aux causes…

    Dans « L'homme révolté », Albert Camus avait clairement perçu que « ce n'est pas Capet qui meurt, mais Louis de droit divin, et avec lui, d'une certaine manière, la Chrétienté temporelle. » Ce qui a été commencé le 21 janvier 1793 se poursuit... Entendre le sermon de l'abbé Iborra...

    Ce à quoi nous assistons, avec la loi portant sur « le mariage dit pour tous », est dans le droit fil de ce qui a été perpétré Place de la Concorde...Il est urgent d'en avoir « conscience »...

    Eglise Saint-Eugène Sainte- Cécile

    Sermon de l’abbé Iborra à l’occasion des 220 ans de la mort de Louis XVI

    REQUIEM POUR LOUIS XVI, 21 JANVIER 2013

    J'imagine que vous étiez nombreux, il y a huit jours, à piétiner les pelouses du Champ-de-Mars. Nombreux aussi peut-être, il y a vingt ans, en un autre lieu emblématique de l'ancienne France, sur la place de la Concorde. Pour commémorer, avec émotion et recueillement, le bicentenaire de la mort du Roi, cette montée à l'échafaud que Jean Raspail nous avait rappelée, pas à pas, avec tout son talent de conteur, dans un article du Figaro-Magazine qui m'avait arraché des larmes. Et je me souviens, tandis que je déposai une fleur blanche – les lis étant devenus introuvables ce jour-là – du regard narquois de certains passants. Ce qui m'avait marqué à l'époque, c'était la division des Français. Les uns vivaient un deuil, un deuil qu'ils ressentaient comme national. Les autres s'en moquaient, et parfois avec la dernière des vulgarités.

    Ce sentiment de division que j'ai alors éprouvé, n'est pas, je crois, quelque chose d'accessoire, lié à un fait divers de l'histoire. C'est l'expression d'un événement fondateur. La mort du Roi fut le principe durable de la division des Français. D'une France qui ne s'en est, à vrai dire, jamais complètement remise comme en témoigne l'instabilité institutionnelle, sociale et politique qui depuis la caractérise. Une division, donc, qui marque non seulement ceux qui en déplorent la cause, mais aussi, volens nolens, tous ceux qui s'en réjouissent ou qui lui sont devenus indifférents. Une division qui nous touche tous parce que la mort du Roi fut un parricide, un parricide qui alimente la mauvaise conscience comme on le voit par l'acharnement des oligarchies au pouvoir à nier les valeurs de l'ancienne France en cherchant à leur substituer, par mode d'incantation, les prétendues « valeurs républicaines » et leur douteuse esthétique.

    Cette division opère à deux niveaux. D'abord au niveau politique, où elle a été pérennisée par les institutions. Vous le savez, depuis deux cents ans, les révolutionnaires n'ont eu de cesse d'abattre toute résurgence du principe monarchique sous quelque forme qu'il pût se présenter. Pour imposer un régime incapable, structurellement, de réconcilier les Français puisque fondé sur le principe majoritaire qui ostracise nécessairement la minorité. Comment un chef de parti peut-il soudain se déclarer président de tous les Français ? Par quelle magie peut-il incarner, lui, sorti du nombre, c'est-à-dire du même, quelque chose qui est au-dessus du nombre, qui relève de l'autre, de la transcendance ? Si d'aventure il s'essaie à vouloir tout embrasser, il mécontente les uns sans satisfaire les autres. Ce fut le sort pitoyable du précédent hôte de l'Elysée. Non, la division des Français ne peut se résorber en rendant un culte au Nombre, divinité capricieuse et funeste car, en évinçant la vérité, elle réduit tout l'ordre politique à ce qui est instantané, sans épaisseur, bref à ce qui est périssable et matériel, donc indigne de l'humanité de l'homme.

    Cette division opère ensuite au niveau anthropologique, où elle est sans cesse élargie par les coups répétés portés contre le socle de la loi naturelle que la civilisation chrétienne avait heureusement remise à l'honneur. Les auteurs de ce bouleversement ? Le cardinal Ratzinger les identifiait en 1985 dans son Entretien sur la foi : « une classe moyenne supérieure, la nouvelle bourgeoisie du tertiaire, avec son idéologie libéralo-radicale, de type individualiste, rationaliste, hédoniste ». Les causes de ce mouvement, où la France s'est malheureusement illustrée, sont à chercher, là aussi, sur la place de la Concorde. Car en frappant le Roi, on frappait avec lui la famille. La famille et le roi sont en effet indissolublement liés : le roi – à la différence de la république, pure abstraction – est un être de chair, sexué, situé dans une filiation, fruit d'un passé, ouvert sur une descendance. Il n'y a pas de roi s'il n'y a pas de famille royale. Et parce que le roi est à chercher au sein d'une famille, il est aussi le garant de ce dont toutes les familles témoignent : la continuité dans l'histoire et la relation tant horizontale au niveau conjugal que verticale au niveau filial, relation qui porte le beau nom d'amour. Mise un jour à la tête d'un peuple par les circonstances, la famille royale représente à chaque moment du temps la nation, avec cette hauteur de vue propre à l'institution qui par essence transcende l'instant. Elle représente le peuple, qui se comprend alors comme famille de familles, partageant le même enracinement – souvent par le sang versé – et tourné vers le même destin. La transcendance symbolique de la famille royale fait ressortir la transcendance de la nation, sa profonde unité, dans la diversité des individus et des communautés qui la constituent, dont la plus importante, la plus fondamentale, est la société familiale, matrice de tout l'ordre social par les valeurs propres qu'elles véhiculent et dont la première est la charité, société antérieure même à l'Etat qui se doit d'être au service de la communauté que forment toutes les familles d'une nation.

    En frappant le Roi, on a frappé la famille à sa tête, et depuis on s'acharne sur ses membres. L'indifférenciation sexuelle véhiculée par la théorie du genre en est le dernier avatar, avec ses conséquences monstrueuses que sont déjà la PMA et bientôt la GPA. Ce nouveau projet s'inscrit en effet dans un ensemble qui dure depuis des décennies, voire depuis le début pour certains de ses éléments : fragilisation de la famille par le divorce, par la diffusion de la contraception, par un féminisme idéologique ; agression contre ses membres par le culte de la drogue, par l'avortement, par l'eugénisme et par l'euthanasie. Chaque jour davantage – et nous constatons l'accélération du processus au cours de ce quinquennat – la dignité et l'indisponibilité de la personne se voient bafouées. La destruction de la famille et le renvoi de l'individu à ses instincts constituent-t-ils un progrès ? On peut en douter en voyant monter le mal-être de tant de nos concitoyens, profondément perturbés dans leur identité d'homme ou de femme, renvoyés à leur solitude et bientôt à leur précarité, tandis que les liens du corps social ne cessent de se distendre et de perdre en gratuité. Car en frappant la famille, on a frappé le principe de l'inconditionnalité de l'amour, du pardon, de la réconciliation, de la solidarité, du sacrifice. De tout ce qui, rayonnant du foyer qu'est la famille, fortifie la société et la rend prospère.

    Cette destruction programmée et progressive des institutions du droit naturel suscite des résistances. Bien vite chloroformées par l'intelligentsia au pouvoir qui pratique la manipulation des esprits et ce bientôt dès le berceau. Mainmise de l'Etat sur l'école par un ministère de l'Education nationale qui ressemble de plus en plus à celui de la Propagande et de la Formation du Peuple dirigé naguère chez nos voisins par le Dr Goebbels. Mais à la différence des régimes totalitaires d'autrefois, le nôtre ajoute sa note sournoise et hypocrite. En promouvant les instincts les plus élémentaires, en niant qu'ils puissent être normés pour être humanisés, il les rend vulgaires et destructeurs. Il en fait surtout le meilleur camp d'internement possible : celui où l'on ne s'aperçoit plus qu'on est surveillé d'un mirador et entouré de barbelés. « Flatter l'égocentrisme et laisser libre cours aux passions donne cette illusion de liberté sans responsabilité que l'Etat accorde d'autant plus volontiers qu'il acquiert un pouvoir illimité, tout en gratifiant chacun du sentiment de mener sa vie comme il l'entend et d'être le seul maître de lui-même » ai-je lu récemment (La Nef, janv. 2013, p. 14). Parfaite image du bobo dénoncée tout à l'heure par Benoît XVI, artisan en même temps que victime de ce qu'il faut bien appeler, avec Jean-Paul II, un nouveau totalitarisme. Dans son encyclique Veritatis splendor, le Pape qui avait béatifié l'Empereur Charles d'Autriche disait en effet : « Quand il n'existe aucune vérité ultime qui guide et oriente l'action politique, alors les idées et les convictions peuvent être facilement exploitées au profit du pouvoir. Une démocratie sans valeurs, sans vérité, se transforme facilement en un totalitarisme déclaré ou sournois, comme le montre l'histoire ». Je parlais de division toujours accrue. C'est bien ce que nous constatons aujourd'hui : les vérités anthropologiques hier encore incontestées deviennent le lieu d'affrontements toujours plus violents, où la haine provient le plus souvent de ceux qui font profession de tolérance. Comme l'écrivait il y a peu le clergé anglais dans le Daily Telegraph, les catholiques, en s'opposant à ces multiples dénaturations, connaissent déjà aujourd'hui l'ostracisme et connaîtront demain peut-être la persécution. Et ils ne font ici que défendre des vérités universelles, accessibles de soi à la conscience de tout homme !

    Mais ne nous y trompons pas : le combat que nous avons à mener est spirituel avant tout. Car la cause de cette dénaturation est profonde. Fondamentalement, elle est diabolique. Derrière Sanson, derrière Robespierre, se tenait Satan, comme il se tient aujourd'hui derrière les associations qui ont pris en otage des politiciens décervelés, avides de pouvoir, indifférents à la vérité et au bien. Satan l'Accusateur, qui à travers les Fouquier-Tinville, les Vychinski, les Freisner de l'histoire, s'acharne sur les justes. Satan le Diviseur, qui promeut l'amour de soi jusqu'au mépris des autres. Satan le Mensonger, qui fait de la liberté, de l'égalité et de la fraternité des sophismes dissimulant une entreprise d'asservissement, de discrimination et de haine. Satan l'Homicide, qui non content de tuer les corps cherche aussi à tuer les âmes en les recourbant sur elles-mêmes. Le 21 janvier 1793 ses séides ont décapité le Roi : ils ont séparé la tête du corps. Acte doublement symbolique : la tête de la nation du corps de son peuple, mais plus profondément : la tête (le Christ) de son corps mystique (l'Église). En découronnant le Roi, ils cherchaient à découronner le Christ. En tuant Louis, celui qui les manipulait visait Jésus. Jésus qui vivait en Louis, comme nous l'a rappelé si admirablement son Testament. Ces nains – et ceux qui prétendent nous gouverner après eux – n'étaient pas à la hauteur de ce géant. Avec Jésus, Louis pouvait leur dire : « Mon royaume n'est pas de ce monde ». Comme Jésus face à Pilate, Louis ne faisait pas nombre avec eux, il était au-dessus. C'est pourquoi nous sommes ici, ce soir, à honorer sa mémoire.

    Schola Sainte Cécile - Requiem de Luigi Cherubini pour Louis XVI
    http://www.youtube.com/watch?v=Z2dc6ZXc_Zw

    Photographies de la Messe

    http://www.schola-sainte-cecile.com/2013/01/23/photos-de-la-messe-solennelle-de-requiem-pour-louis-xvi-21-janvier-2013/

    Extrait de « L'homme révolté » d'Albert Camus
    http://www.les4verites.com/justice/le-supplice-de-louis-xvi-vu-par-camus

    http://www.lesmanantsduroi.com