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tradition - Page 338

  • [Paris] Valls poursuit les rafles d’opposants au mariage gay !

    Non, ce ne sont pas les racailles gravitant autour du club de foot PSG que Manuel Valls arrête : ceux-là, il les laisse casser les biens publics et privés et cogner les cognes... En revanche, il continue de commettre des rafles de défenseurs de la famille !

    Les Français ne se contenteront bientôt plus de réclamer sa démission : ils exigeront qu’il passe en jugement pour violation des libertés publiques !

    Lu sur Le Salon Beige :

    Il ne s'agissait pas de supporters du PSG. Message d'hier soir :

    "Trente jeunes viennent de se faire rafler à la sortie du bar Le Vauban. Ils sont répartis actuellement entre le commissariat du 15 ème et 5 ème. Ils avaient sorti une banderole contre le mariage gay. Les ramassages continuent en ce moment. Une dizaine de paniers à salade."

    Addendum 12h40 - d'un lecteur

    "nous étions une dizaine au commissariat du 16ème. Capturés à Sèvres Babylone vers 23h30 - car on entendait pas chanter les CRS - nous étions alors une trentaine. Puis répartis comme à l'habitude. 7 filles dans le 5ème, quelques uns dans le 8e, et 10 dans le 16e. Relâchés vers 2h."

  • Les mystères du “Printemps français” – par Dominique Venner

    Les mystères du “Printemps français” – par Dominique Venner

    PARIS (via le site officiel de Dominique Venner)- Pourquoi les manifestations françaises contre le mariage gay sont-elles aussi importantes et jamais lassées ? Pourquoi sont-elles un phénomène unique en Europe ? Les réponses sont plus complexes que ne le disent les politologues qui manquent de culture historique. Il faut en effet se souvenir que la France a toujours connu une vie politique et intellectuelle particulièrement conflictuelle.

    C’est la France qui inventa 1789, la Révolution et la Contre-Révolution, la droite et la gauche, la Terreur et la révolte populaire de la Vendée. C’est elle qui inventa au XIXème siècle le bonapartisme, les différentes sortes de royalisme et de républicanisme, puis, au XXème siècle, le fascisme et l’antifascisme. C’est elle qui inventa, après 1940 le pétainisme et le gaullisme (François Mitterrand était un ancien pétainiste). On ne peut ignorer que cette période s’est conclue par une atroce guerre civile (1943-1944) et une sanglante épuration.

    C’est encore la France qui inventa, à la fin de la guerre d’Algérie (1962), une révolte militaire sans précédent opposant gaullistes et antigaullistes (souvent ex-gaullistes) : plusieurs généraux emprisonnés, ainsi que de très nombreux officiers et quantité de civils. Cette même période (1962) a laissé des traces profondes dans les jeunes générations issues des Européens d’Algérie (Pieds Noirs). Par la suite, c’est encore en France que l’on a vu naître, avec le Front national, le premier grand mouvement « populiste » européen contre l’immigration afro-maghrébine voulue par les mondialistes.

    Il faut conserver à l’esprit cette longue histoire conflictuelle pour interpréter le « printemps français ». Il faut encore se souvenir que la France est le dernier pays au monde (avec la Corée du Nord) où subsiste un parti communiste contrôlant une organisation syndicale puissante fonctionnant comme une mafia usant de violences. Ce parti communiste est l’allié électoral du parti socialiste au pouvoir. Il faut se souvenir aussi que beaucoup de cadres de l’actuel parti socialiste sont d’anciens trotskistes qui disposent d’une influence considérable dans l’Éducation nationale, la Justice et les médias. Cela signifie qu’à la différence de l’Allemagne par exemple, subsiste toujours en France un potentiel de guerre civile qui n’attend qu’une occasion pour s’éveiller.

    Et, justement, à la suite des provocations méprisantes du président Hollande et de son gouvernement, cette affaire du mariage gay est devenue une occasion d’affrontements pacifiques qui a jeté dans les rues des centaines de milliers d’opposants, et notamment de jeunes mères avec leurs enfants. Au début, l’Église catholique a joué son rôle dans cette mobilisation, puis elle s’est officiellement retirée. On peut noter au passage que l’Espagne, pays où l’Église est plus forte qu’en France, le mariage gay a été adopté sans susciter une telle opposition.

    À l’origine, on pensait que le projet socialiste de loi sur le mariage gay était l’un de ces attrape-nigauds par lesquels les politiciens amusent la galerie. Et puis on a compris que derrière l’attrape-nigauds s’était glissé l’un de ces projets pervers par lesquels les fanatiques de la déconstruction et de la mondialisation veulent détruire les dernières charpentes qui structurent les société européennes. Il faut rappeler que le mariage n’est pas qu’une question d’amour. Ce n’est pas un simple contrat, c’est une institution en vue des enfants à venir. Il garantit à l’enfant son identité représentée par un vrai père et une vraie mère. C’est ce qu’a voulu annuler la loi Taubira qui remplace le droit des enfants par le droit accordé à des adultes gay de s’offrir des enfants selon les critères de la société de consommation.

    Pour toutes ces raisons, le projet de mariage gay a été ressenti comme une atteinte insupportable à l’un des fondements sacrés de notre civilisation. D’où les immenses manifestions populaires des 13 janvier et 24 mars à Paris, puis du 5 mai un peu partout, en attendant celles du 26 mai.

    Les manifestants souvent très jeunes ne sont pas homogènes. Pour une part ce sont des bourgeois catho non-violents, issus des JMJ, séduits par le nouveau discours tolérant de l’Église en matière d’amour conjugal. Leurs références sont Gandhi et Martin Luther King… Mais, pour une autre part, ce sont de jeunes identitaires mobilisés par le dynamisme insolent des manifestations. L’avenir dira laquelle des composantes l’emportera sur l’autre par sa vitalité et sa détermination.

    Dominique Venner http://fr.novopress.info

  • JNR : un Service d’Ordre efficace

    Communiqué de Roland Hélie, directeur de Synthèse Nationale et membre du Bureau de la Nouvelle Droite Populaire

     

    Ici et là, on me rapporte certains propos critiques à l’encontre du Service d’Ordre des JNR (Jeunesse Nationaliste Révolutionnaire) qui assurait, dimanche matin (le 12 mai), la sécurité du cortège de l’Union sacrée des patriotes français.
    Ceux qui colportent de telles allégations feraient mieux, s’ils sont des nationalistes sincères, ce dont je ne doute pas, de se réjouir de l’efficacité du Service d’Ordre. En s’interposant courageusement entre les forces de répression du Système et la foule légitimement excédée par la provocation des « Femen », le SO des JNR a évité que la manifestation dégénère et que des dizaines de jeunes patriotes se retrouvent au mieux en garde à vue, ou au pire à l'hôpital...
    Si cela avait été le cas, ce matin, Hollande, Valls, l'oligarchie mondialiste et la clique journalistique seraient trop heureux de pouvoir assimiler notre belle démonstration de force de dimanche aux scènes de violences qui se sont déroulées hier soir (lundi 13 mai) à Paris.
    Une manifestation nationaliste, c’est un acte politique, ce n’est pas un défouloir collectif. Remercions le SO des JNR pour son action et son sang-froid
  • Paris, 11 et 12 mai : l'hommage à Jeanne d'Arc, en "deux temps, trois mouvements"...

    Jeanne d'Arc 2013 295.jpgDimanche matin, 12 mai, à 10 heures, Place de l'Opéra, à Paris, le Cortège traditionnel - d'un ordonnancement imposant - s'est mis en route pour aller fleurir la statue de la Place des Pyramides. On était venu d'un peu partout, pour se joindre aux membres du Centre Royaliste d'Action française, de La Restauration nationale et de L'Alliance Royale : on était venu de Picardie, du Dauphiné, du Maine, de l'Anjou, de Provence, d'Aquitaine, de Bourgogne, de Champagne...

    Le trajet a changé, plusieurs fois, depuis 1920, date à laquelle, grâce à la persévérance de l'Action française, la Fête de Jeanne d'Arc fut instituée "Fête nationale", par la loi du 19 juillet 1920.

    Le trajet, mais pas l'esprit, ni la nécessité de cette Fête : car nous sommes bien (et ô combien !) à l'une de ces "heures critiques de notre Histoire", et pourtant nous ne devons malgré tout pas douter de la France, car, "croire en elle et en ses forces de résurrection, c’est déjà se mettre en mesure de la sauver", comme le rappelle notre XXXIVème Grand Texte (écrit par un Président de la République, s'il vous plaît...) : "...Jeanne ne sera jamais trop aimée de la France... c’est à notre pays tout  entier qu’elle appartient. Elle a commencé à délivrer la France de l’invasion, elle l’a soustraite à la suprématie étrangère, elle l’a guidée sur le chemin de l’Honneur et de la Liberté. Par quels moyens ? Par la droiture et la simplicité, par la bravoure et la persévérance, par la conviction que chez nous, rien n’est jamais perdu, pourvu qu’on chasse les mauvais conseils du découragement et du laisser-aller. A toutes les heures critiques de notre Histoire, Jeanne nous fournit le meilleur exemple dont nous puissions nous inspirer. Elle nous enseigne que, douter de la France, c’est risquer de l’assassiner et que, même devant les pires dangers, croire en elle et en ses forces de résurrection, c’est déjà se mettre en mesure de la sauver." 

    Arrivés au pied de la statue, et une fois les gerbes déposées, les participants écoutèrent Bernard Pascaud (1) : "...Nous en sommes à l’heure où ce qui est illégitime est légal, où ce qui est antisocial est à la tête de la société, où les ennemis de l’ordre public commandent à la force publique, où les pervers et les monomanes se dévorent entre eux, et dévorent la France par leurs convulsions...

    ...C’est face à cela qu’il faut faire retentir l’antique protestation de la jeune Antigone. Et comme Antigone, mes chers amis, nous entendons rendre à nos frères morts les devoirs légitimes, ceux qui consistent à assurer l’héritage français, à défendre les principes d’une communauté d’ordre où l’homme a toute sa place, où la loi écrite n’injurie point la loi non écrite, où la rumeur humaine n’injurie point la musique des sphères éternelles, où la famille française réconciliée s’épanouisse sous la garde de la famille-chef.

    C’est à cette tâche de reconstruction qu’il nous faut être actif et inviter tous les Français. Le printemps français auquel rêvent certains sera capétien ou ne sera pas. C’est la leçon de Jeanne. C’est le devoir d’aujourd’hui." 

    Jeanne d'Arc 2013 293.jpg

    Ceux qui ne nous connaissent pas encore, ou viennent de nous découvrir, et ignoreraient le sens, le "pourquoi" de cette Fête, pourront se reporter à notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet, et y consulter les deux photos "10 mai 1920 : Barrès et le Cortège de Jeanne d'Arc" "La Fête de Jeanne d'Arc" : ils auront là une première source d'information...

    Cette année, il avait été prévu que ce Cortège traditionnel serait précédé, la veille, de ce que l'on appelle volontiers, aujourd'hui, deux "temps forts" : d'abord, le samedi 11 mai après-midi, deux tables rondes, réunissant quatre intervenants chacune; puis, en soirée, un banquet amical, dans le quartier du Panthéon, à deux pas de cette croix immense restée en place, qui - l'Histoire a de ces ironies... - surmonte les tombes de Voltaire, Rousseau, Carnot, Gambetta, Jaurès, Zola et tant d'autres, qui, certainement, n'en demandaient pas tant !

    Tables rondes et Banquet furent deux moments qui, à n'en pas douter, tinrent leurs promesses.

    On put ainsi entendre, à la Maison des Mines, lors de la première Table ronde - animée par François Marcilhac - Jacques Trémolet de Villers, très profond et en même temps très drôle, et surtout visant très juste, parler du "Printemps français"; Bernard Pascaud (président de La Restauration nationale) parler, lui aussi avec beaucoup de justesse de ce "printemps" et de ce qu'il représente, et peut représenter demain; Olivier Perceval avait au préalable "ouvert" le débat, en resituant les choses dans leur contexte et leur globalité, et Antoine Desonay, responsables des étudiants, clôtura ce premier temps de parole en racontant comment se passaient les manifestations, quel rôle y jouaient les jeunes royalistes, et donnant force détails tirés de cette expérience "sur le terrain"...

    Après une pause, la deuxième Table ronde - toujours animée par François Marcilhac - réunit Christian Franchet d'Espèrey, rédacteur en chef de La Nouvelle Revue Universelle, qui évoqua la grande figure de Jeanne d'Arc, Stéphane Blanchonnet, Alain Soral, président d’Egalité et Réconciliation, défendant "la gauche du travail et la droite des valeurs" : un même combat contre le mondialisme et le libéralisme...

    La banquet, qui devait suivre cet après-midi, était donc prévu rue Montagne Sainte Geneviève, dans les superbes caves voûtées d'un restaurant qui, devant accueillir au départ environ cent dix convives, en reçut finalement près de cent cinquante, malheureusement trop nombreux pour être tous ensemble, et donc répartis dans trois salles : c'est peu de dire que "l'ambiance y était" et que ce fut un bon moment; "la bonne humeur a toujours régné parmi nous", disait Léon Daudet; aux chants des étudiants répondaient ceux des autres salles, et le répertoire traditionnel et joyeux des chants militants fut repris en chœur et de bon cœur par tous ceux qui se retrouvaient, de tous les coins de France, ne s'étant plus vus, parfois, depuis longtemps, mais unis comme toujours, unis comme jamais, heureux de se retrouver ensemble, et d'approfondir encore plus, toujours plus, les liens d'amitié indissoluble qui nous unissent : "eadem velle, eadem nolle, ea est vera amicitia"...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com

    (1) : le texte intégral du discours de Bernard Pascaud sera publié très prochainement sur lafautearousseau, ainsi qu'une vidéo retraçant les principaux moments des interventions du samedi après-midi et du Cortège de dimanche ...

  • Les premières leçons du Printemps français

    RENCONTRE EXCEPTIONNELLE AVEC BÉATRICE BOURGES :beatrice-bourges.jpg

    Les premières leçons du Printemps français

    RENDEZ-VOUS mardi 14 Mai !

    à 20h15 au Centre Saint Paul

    12 rue St Joseph 75002

    Béatrice Bourges apparaît dans les médias comme l’un des porte-parole de ce mouvement spontané que l’on appelle le Printemps français.

    Elle est certainement l’une des mieux habilités aujourd’hui à tirer les leçons de la grande protestation des jeunes Français face au nihilisme politique des socialistes, tout en fournissant des pistes et des repères pour l’avenir.

    Béatrice Bourges signera son livre De la théorie du genre au mariage de même sexe à l’issue de la conférence.

    horaire : 20h15
    prix : 5€ / 2€

    Centre Saint-Paul, 12 rue Saint-Joseph 75002 PARIS

    Métro Sentier (ligne 3), Bonne Nouvelle ou Grands Boulevards (lignes 8 et 9)

    La conférence sera suivie d’un buffet

  • Le pape François à la marche pour la vie à Rome

    Le pape a fait un détour pour rejoindre les 40 000 manifestants pro-vie :

  • Mariage pour tous, union civile, mêmes dégâts !

     

    Tribune lue sur Boulevard Voltaire :

     

    Union civile"« L’union civile est la seule manière de gagner. Si vous n’y croyez pas, allez manifester ailleurs ! », clamait, le 5 mai, Frigide Barjot sous les huées de certains manifestants lyonnais du GUD. Alors que les ténors de l’UMP espèrent, en silence, l’essoufflement progressif, puis la fin des manifestations, voilà qu’on nous parle à présent de revenir sur la loi Taubira en 2017, en nous agitant sous le nez un projet d’union civile pour les homosexuels, histoire d’encourager les manifestants à rester chez eux.

     

    Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt : Fillon et Copé, tout comme Hervé Mariton, souhaitent un référendum en vue de remplacer ledit mariage par une union civile, inspirée probablement du projet de loi alternatif « d’alliance civile » de leur camarade Daniel Fasquelle rejeté par le camp socialiste.

     

    Mais qu’est-ce qu’une union civile, sinon un PACS amélioré ? Les députés UMP feraient-ils mine d’ignorer que c’est justement la symbolique du PACS qui a permis quinze ans plus tard le mariage homosexuel ? Pensent-ils vraiment que l’union civile mettra fin au débat alors que leurs adversaires, 2.000 militants LGBT à tout casser, ont pu faire plier une première fois la République (à défaut de faire plier la France) ?

     

    Qu’on se le dise : tant que les députés de droite auront à cœur « d’améliorer le statut des couples homosexuels », de le reconnaître légalement, et donc indirectement de le comparer à celui des couples hétérosexuels, alors la logique libérale qui fonctionne par paliers (on voit bien les militants LGBT qui, sitôt la loi votée, ont réclamé de plus belle la PMA) nous condamne d’ici quinze ans à combattre à nouveau ceux qui voudront aller toujours plus loin. En clair, l’union civile aujourd’hui n’empêchera pas le mariage homosexuel demain.

     

    Le seul moyen d’empêcher durablement la résurgence de ce débat serait de fixer une bonne fois pour toutes dans la Constitution les normes de la cellule familiale. Évidemment, une telle initiative irait à l’encontre de la philosophie progressiste qui a largement contaminé la droite libérale, selon laquelle toute évolution des mœurs est bonne à prendre…

     

    Quoi qu’il en soit, il est peu probable que l’UMP revienne en 2017 sur la loi Taubira, pour la simple et bonne raison que, s’il est toujours possible de s’opposer à une loi instaurant de nouvelles libertés individuelles, il est en revanche plus délicat d’un point de vue symbolique de retirer un droit une fois qu’il a été accordé…"

    Philippe Carhon  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le mariage anormal

    Dans Liberté politique :

    Contre toute attente, le projet de loi Taubira « ouvrant le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe » a provoqué une contestation populaire inédite dans l’histoire. D’emblée, cette contestation a été présentée comme l’expression d’une minorité conservatrice résiduelle.

    Mais l’ampleur de l’opposition, son caractère pacifique, spontané et non-partisan signifie autre chose. Le noyau dur initial de la résistance s’est élargi comme si la redéfinition autoritaire du mariage ouvrait les yeux de l’opinion sur une évolution politique d’une nature inhabituelle.

    Les auteurs du projet de loi eux-mêmes ne s’en sont pas cachés. MmeTaubira a parlé du « mariage pour tous » comme une « réforme de civilisation ». Le président de la République a admis devant les maires de France que l’objection de conscience pouvait se justifier, même s’il s’est rétracté ensuite.

    Car s’en prendre au mariage au nom de la loi en disposant des principes anthropologiques qui structurent la société humaine depuis la nuit des temps, c’est révolutionner la politique elle-même. Il ne s’agit plus seulement de distribuer des droits, au gré de l’évolution des mœurs, ni même de disposer de l’individu comme on l’autorise dans le champ de la bioéthique, il s’agit de disposer de l’homme dans sa dimension sociale. Autrement dit, personne n’est épargné. [...]

    La suite sur Liberté politique

    http://www.actionfrancaise.net

     
  • Les héritiers de mai 68 ne peuvent plus se déplacer sans être protégés par des pelotons de police

    Jean-Pierre Maugendre constate l'ambiance de fin de règne :

    "Les enfants de mai 68 ont la gueule de bois ! Pourtant ils ont aujourd'hui entre leurs mains tous les pouvoirs. Il y a quarante-cinq ans, un monôme d'étudiants boutonneux imposait de nouveaux paradigmes à une France étriquée et réduite, modeste hexagone sans gloire malgré les rodomontades de son Guide. Une civilisation plusieurs fois millénaire, fille d'Athènes, Rome et Jérusalem ployait sous les assauts d'une jeunesse désireuse d'enfin « jouir sans entrave ». Les épousailles, fort peu mystiques, du libertarisme moral et de la finance apatride ont produit les fruits que chacun peut observer : Dominique Strauss-Kahn, à la fois président du FMI, candidat du PS à l'élection présidentielle française et amateur de « parties fines », Jérôme Cahuzac ministre socialiste du budget, pourfendeur de la fraude fiscale et… fraudeur en délicatesse avec le fisc, le pouvoir exécutif détenu par un homme qui ne s'est jamais marié, a eu quatre enfants de sa compagne de trente ans pendant qu'il en concevait un autre avec sa maîtresse d'alors avant d'en imposer une nouvelle encore à l'Élysée. Pingouin peut-être, chaud lapin sûrement.  [...]

    L'immense majorité des médias soutient sans états d'âme le Gouvernement dans ses mensonges sur les nombres des manifestants, renchérissant sur la « radicalisation » des opposants… À ce propos, combien de policiers ont été blessés depuis le début des manifestations il y a six mois ? À ma connaissance, pas un seul ! La gauche hurle au « complot fasciste », multiplie les interpellations et les gardes à vue pour « délit de bonne gueule », gaze les femmes et les enfants comme si une manifestation de dix mères de famille avec leurs poussettes était le prodrome d'une nouvelle marche sur Rome !

    Le pouvoir en place ne contrôle plus que l'appareil d'État et ses relais médiatiques, ou l'inverse. Ce qui reste de classe ouvrière vote Front National. Les entrepreneurs qui assurent la prospérité, relative, de notre pays découvrent à l'occasion du strip-tease patrimonial de nos ministres que pas un seul n'a souhaité investir de manière significative dans des actions qui financent le développement des entreprises. Les héritiers de mai 68 ne peuvent plus se déplacer sans être protégés par des pelotons de gendarmes mobiles ou des compagnies de CRS. Heureusement, le ridicule ne tue plus.

    Si l'autorité légitime est celle qui, en fait, assure le bien commun d'une manière durable dans l'ordre et dans la paix, il faut bien convenir que les autorités politiques en place répondent de moins en moins à cette définition. L'autorité morale de l'État laisse de plus en plus la place à la simple contrainte. Le gouvernement de droit est en train de devenir un gouvernement de fait, une dictature totalitaire au service d'oligarchies aussi minoritaires que sectaires. [...]

    Une jeunesse s'est levée qui n'hésite pas à remettre en cause l'esprit de mai 68 et à vivre des valeurs de la loi naturelle et de l'Évangile. Pierre Bergé, milliardaire et homosexuel, copropriétaire du Monde et donc arbitre des élégances intellectuelles, incarne à la caricature une gauche qui meurt, sans enfant, crispée sur ses avoirs, alors que se dresse contre cette vieillesse du monde (il a 82 ans) une jeunesse qui parle, elle, d'être et non d'avoir. Les « veilleurs » veillent et, dans le silence de leurs cœurs, résonnent à leurs oreilles les seuls mots qui donnent un sens à une vie : honneur, patrie, fidélité, famille, amour, dévouement, valeur, autorité, travail… C'est autre chose qu'un discours de fin de banquet républicain ! Inconsciemment unis dans une même compassion pour la France, ces jeunes aux parcours différents font voler en éclat les cloisons, voire les barrières, que leurs parents avaient bâties entre eux. Au-delà de leurs différences, ils se sentent unis sur l'essentiel, habités des mêmes idéaux. Une communauté d'agir se crée, porteuse d'espérance pour notre patrie, même si les vieux crocodiles, les professionnels de la politique, droite et gauche confondues, unis par les mêmes complicités maçonniques, ont organisé au Sénat, comme aux meilleurs temps du bolchevisme, le vote à main levée le 12 avril de la loi dénaturant le mariage. 

    Cette insurrection bénéficie de l'allant de la jeunesse et de la force de la vérité, mais elle doit aussi, pour porter tout le fruit espéré, s'astreindre à une connaissance approfondie de cette vérité. La conscience n'est pas la lumière, elle est l'œil qui regarde la lumière. Cette jeunesse généreuse, ardente et courageuse, profondément marquée par les charismes différents de Jean-Paul II et de Benoît XVI, mérite de trouver et de rencontrer les pasteurs spirituels, les maîtres intellectuels, les chefs temporels qui étancheront sa soif d'absolu dans la radicalité de l'Évangile et la fidélité à sa loi d'amour et de vérité. « C'est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à la température normale. Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents. » (Georges Bernanos, Les grands cimetières sous la lune.)"

    Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Considérations sur la violence suscitée par la loi Taubira

    Apparemment le consensus pour condamner les violences est général. Pourtant on se souviendra de la parenté de « violence » et de « vie », les deux mots ayant la même étymologie : « bios »". D’ailleurs violentia chez les Romains voulait dire « force » (la vertu de force) et non brutalité excessive.

    Et la force de la réaction au mariage homo a surpris tout le monde, y compris ses organisateurs. Ceux qui appelaient à la manifestation des indignés ne s’attendaient pas à cette indignation-là...

    On se souviendra encore, comme l’ont montré la plupart des philosophes de l’histoire, que la violence est au fondement de tout ordre nouveau : aucun régime dans le monde ne s’est institué sans violence.

    Dès lors, comment interpréter les incessants discours sur la violence que l’on attribue aux adversaires du "mariage pour tous" ?

    « Sommes-nous en 1789 ? » titre Le Point en couverture. Les années 30, mai 68 sont les références des hebdomadaires pour interpréter la situation. Le député UMP Philippe Gosselin parle « d’incitation à la guerre civile ».

    De François Hollande à Frigide Barjot on dénonce presqu’unanimement la violence des opposants incontrôlés au « mariage » pour tous.

    Harlem Désir, premier secrétaire du PS, a quant à lui parlé de « groupes fanatisés, de groupes fascisants, devant être fermement condamnés ». Rodomontade du rhéteur de meetings ? Oui certainement, mais les plus anciens perçoivent que cette rumeur de révolution ressemble à celle de 1958, de 1961 et de 1968. [...]

    Michel Michel - La suite sur Le rouge et le noir