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tradition - Page 338

  • De la Manif pour tous au printemps français

    Il est sans doute trop tôt pour dresser l'histoire du mouvement d'opposition à la loi Taubira dénaturant le mariage et ouvrant l'adoption aux couples homosexuels et pour en tirer les leçons, d'autant que cette histoire n'est pas close et que la bataille continue. Mais il n'est pas inutile, pour comprendre les ressorts de ce mouvement de contestation, d'en considérer les prémices.
    Peut-on prévoir en voyant surgir une petite source qu'elle deviendra un grand fleuve ? Et qui aurait prédit que la réunion organisée le 5 septembre 2012 à Paris donnerait naissance au plus grand mouvement de contestation que la France ait connu depuis près d'un demi-siècle ?
    À cette réunion participent alors une soixantaine de personnes, appartenant à diverses associations, pas seulement catholiques ; Leur but : créer une « coordination 2012 » qui doit permettre aux différents mouvements opposés à la loi Taubira de s'accorder sur la base d'un double dénominateur commun : la revendication d'États généraux de la famille, de la filiation et du mariage, et la demande d'un référendum. La coordination fonctionnera sur un principe de subsidiarité, chacun conduisant ses actions de manière autonome et selon sa propre sensibilité.
    Sont entre autres présents à cette réunion initiale Guillaume de Prémare, qui deviendra le premier président de la Manif pour tous, Virginie Tellenne, alias Frigide Barjot, déjà connue pour avoir lancé le mouvement « Touche pas à mon pape » en 2009, Béatrice Bourges, présidente du Collectif pour l'Enfance, l'essayiste souverainiste Roland Hureaux, Philippe de Roux, des « Poissons roses » (catholiques socialistes) ; Jean-Luc Tesson, président du Cler, Tugdual Derville, délégué général d'Alliance Vita, et aussi Alain Escada, président de Civitas.
    Coordonner des associations et des personnalités aussi diverses n'est pas chose facile et un point d'achoppement apparaît dès le mois d'octobre, sur la pertinence d'organiser une manifestation en novembre.
    De son côté, immédiatement après la réunion du 5 septembre, Civitas appelle à manifester le 18 novembre, inquiétant ceux qui, comme Frigide Barjot, Ludivine de La Rochère (responsable du marketing de la Fondation Lejeune) ou Guillaume de Prémare, craignent que cette initiative ne donne au combat une tonalité confessionnelle, alors qu'eux voudraient lui donner un tour essentiellement politique, « axé sur la défense de la Cité et du code civil, en insistant sur la suppression du père et de la mère et suri 'aspect universel du mariage civil », nous explique Guillaume de Prémare. À cette dissension s'ajoute un désaccord, au sein de la coordination, entre les partisans de la manifestation (Frigide Barjot, Ludivine de La Rochère, Guillaume de Prémare) et la plupart des responsables associatifs, comme Jean-Luc Tesson, Béatrice Bourges, les AFC, qui doutent du succès de ce type d'action. Tugdual Derville, pour sa part, s'est mis en retrait après la réunion du 5 septembre.
    Un succès au-delà des espérances
    « C'est alors qu'arrive un petit groupe de jeunes - parmi lesquels Albéric Dumont et Serge Ignatovitch - qui, fort d'une expérience acquise au sein de la Marche pour la Vie, nous proposent leur aide et nous apportent un réseau déjeunes, de volontaires, une organisation et des connaissances logistiques dont nous étions dépourvus, raconte Guillaume de Prémare. Contre l'avis des acteurs associatifs, nous avons alors créé, à une dizaine, l'association La Manif pour tous. La manifestation du 17 novembre a donc été organisée à contre-courant et de manière un peu artisanale. Nous étions considérés comme des francs-tireurs et beaucoup pensaient que nous allions nous "planter"... »
    Quinze jours avant le grand rendez-vous, pourtant, la pression est sensible sur Facebook, les réseaux sociaux, les mails. Répondant aux attentes de leur base, les différentes associations appellent alors à manifester. Du côté de l’Église, alors que par principe, Mgr Vingt-Trois n'était jusqu'alors pas très favorable, des paroisses relaient le mouvement et une semaine avant le jour J le site Internet du diocèse de Paris lui-même informe de la manifestation, ce qui est perçu comme un encouragement.
    En définitive, le succès dépasse de beaucoup les espérances des organisateurs : ils attendaient 30 000 personnes, il en vient 100 000. Le 17 également, à Lyon, une marche solidaire, décidée avant la manifestation parisienne, est organisée par des associations comme Pour l'Humanité durable, représentée par François Lafaye, ou Cosette et Gavroche, menée par Gaultier Bès. Quant à la manifestation de Civitas, le lendemain - agressée par les Femen avec la complicité de Caroline Fourest - elle n'a rien de ridicule non plus.
    Cette fois le mouvement est lancé, dans la perspective d'une nouvelle manifestation, nationale, prévue le 13 janvier. Tugdual Derville rejoint le comité de pilotage de la Manif pour tous et se charge de la mobilisation nationale en s'appuyant sur le réseau d'alliance Vita. Des Manifs pour tous sont ainsi créées dans les départements. Les représentants associatifs sont désormais convaincus et leurs représentants -Tugdual Derville, Béatrice Bourges, Antoine Renard rejoignent les porte-parole initiaux de la Manif pour tous - Frigide Barjot, Xavier Bongibault, Laurence Tcheng, Lionel Lumbroso. Les paroisses, elles aussi, relaient efficacement le mouvement.
    Le 13 janvier, le succès de la manifestation est énorme et le nombre des manifestants - n'en déplaise aux compteurs de la préfecture de police - dépasse le million.
    Le président de la République refusant de regarder la réalité en face, une nouvelle manifestation nationale est organisée le 24 mars. « C'était plus risqué, explique Guillaume de Prémare. Nous avions plus de mal à évaluer la mobilisation et la capacité des gens à revenir défiler à Paris. Nous avions déjà mis la barre très haut et nous étions obligés de la mettre encore plus haut. La décision était difficile à prendre, mais la prise de risque caractérise toute notre action depuis octobre. »
    L'éclosion du Printemps français
    Nouveau succès : plus de 1,5 million de personnes répondent à l'appel. Mais cette fois le discours de Frigide Barjot passe moins bien, en particulier lorsqu'elle se désolidarise des manifestants, accompagnés d'enfants, qui se font gazer et frapper dans les avenues alentour par les flics de Manuel Valls, qui y gagne le triste sobriquet de « Manuel Gaze ». Par ailleurs, elle se prononce pour l'union civile, et se déclare prête à accepter l'adoption simple - mais non pas plénière - par les couples homosexuels.
    Ces positions, notamment sur l'union civile, ont provoqué quelques ruptures - avec Christine Boutin récemment, auparavant avec Béatrice Bourges, porte-parole du Printemps français, qui affirme que « l'union civile, c 'est le mariage à terme. C'est un mariage sans la filiation, et le mariage sans la filiation n'est pas tenable, notamment en raison de l'Europe. »
    Il s'ensuit une diversification du mouvement avec l'éclosion du Printemps français, le 24 mars aux Champs-Elysées. « J'avais déposé le nom antérieurement, parce que je sentais, au cours des réunions auxquelles je participais à travers la France, que quelque chose était en train de naître », explique Béatrice Bourges.
    Le Printemps français était en effet déjà en gestation avant le 24 mars, un certain nombre de militants et d'opposants à la loi Taubira ne se retrouvant pas totalement dans le ton donné par Frigide Barjot à la Manif pour tous et estimant que l'action de l'association pouvait être complétée par un mouvement un plus politique et plus offensif. Au demeurant, le Printemps français ne se pose pas en concurrence de la Manif pour tous. « C'est un état d'esprit, pas une organisation », dit Béatrice Bourges.
    Par rapport à la Manif pour tous, qui veut inscrire son action dans une stricte légalité, le Printemps français entend « aller plus loin dans la transgression. Quand une loi n 'est pas légitime, elle doit être transgressée. Il faut trouver les bons moyens pour cela et, pour moi, c 'est la résistance non-violente et sans compromission. »
    La complémentarité des actions et l'importance de l'enjeu l’emporteront-ils sur les divergences de points de vue et de stratégie ? Il faut l'espérer pour toute la jeunesse qui s'est levée pour défendre la famille et qui se soucie peu des querelles d'états-majors.
    Hervé Bizien monde & vie 30 avril 2013

  • Jeanne d’Arc : La prière de Bernanos

    Un très beau texte de Bernanos rappelé et commenté hier sur l’excellent site Nouvelle Revue Critique.

    Demain, comme chaque deuxième dimanche de mai, nous célébrerons Jeanne d’Arc. On fleurira ses statues un peu partout en France, des prise d’armes ou des festivités civiles auront lieu dans la plupart des grandes villes et ceux d’entre nous qui habitent Paris...

    ... ou qui s’y trouveront pour l’occasion auront à cœur de défiler comme chaque année devant la sainte à cheval, casquée et vêtue d’or, de la place des Pyramides.

    L’an dernier la fête de Jeanne d’Arc aurait du prendre un relief particulier puisqu’elle coïncidait à la fois avec le six centième anniversaire de la naissance de Jeanne et avec le cent cinquantième anniversaire de son mentor moderne, M. Maurice Barrès. Mais la République ne l’entendait pas de cette oreille. Elle ne s’est mise en frais ni pour l’un, ni pour l’autre. Nos deux lorrains n’ont eu droit à aucune commémoration officielle. Il est vrai que nous étions en pleine séquence présidentielle et que le culte de la Pucelle n’a jamais fait bon ménage avec la démocratie. Les deux candidats qui cherchèrent, bien timidement d’ailleurs, à récupérer l’image de Jeanne, n’en tirèrent aucun avantage et c’est tant mieux.

    Cette année, il serait bien venu de placer l’hommage à Jeanne sous le patronage de Georges Bernanos. Ses textes johanniques sont moins connus que ceux de Barrès, de Péguy ou de Claudel mais ils sont souvent d’une grande beauté. Qui peut lire Jeanne relapse et sainte sans être pris par la force du texte, sa puissance poétique et par sa profonde vérité ? Le petit document que nous publions ci-dessous est une prière des jours sombres. Il vient du Brésil. Bernanos, après avoir connu l’amertume de l’exil et pleuré sur sa patrie défaite, recouvre progressivement l’espoir. Il pensait être venu en Amérique du Sud pour y cuver sa honte. Or, comme il le dit dans sa Lettre aux Anglais, "je n’y ai pas cuvé ma honte, j’y ai retrouvé ma fierté, et c’est le peuple du Brésil qui me l’a rendue". [...]

    La suite sur La Nouvelle Revue Critique

    http://www.actionfrancaise.net

  • Préparons l’été…

    renaissance-catholique« Quand les nouveaux pouvoirs nous préparent des « révolutions de société » qu'ils souhaitent radicales, quel espace reste-t-il pour nos idéaux ? » Des questions incontournables, mais aussi des réponses. Telle est la mission que se fixe cette 22ème Université d'Eté de « Renaissance Catholique ». Du jeudi 11 au dimanche 14 juillet 2013, au Carrousel de Baronville (28 Béville-le-Comte), 20 km à l'Est de Chartres.

    « Quand des principes non négociables, comme celui de la liberté d'éducation, ne sont pas à l'abri de menaces terribles, y a-t-il encore un moyen de les sauvegarder ? Quand manquent les élites et les chefs naturels visibles, comment pouvons-nous porter les flambeaux du Vrai, du Bien, du Beau ? Bref, après la Chrétienté, comment demeurer intégralement chrétiens et le faire savoir ? Quand l'Église lance une « nouvelle évangélisation », comment pouvons-nous apporter notre contribution à cette mission ? Quelles leçons historiques nous permettent d'envisager les fondements d'une éventuelle renaissance catholique et nationale, et quelle serait-elle ? »
    « Nous respirons encore, au moins dans nos communautés naturelles et grâce à une gestion peu ou prou chaotique de notre patrimoine séculaire, certains parfums du temps où Dieu et le Roi régnaient en France. Demain cela deviendra encore plus difficile. Et après ? »

    Conférences-débats
    « Qu'est-ce que la Chrétienté ? » : Antoine Quercy
    « L'Église, l'État laïc et la loi naturelle » : Guillaume de Thieulloy
    « L'État moderne est-il antichrétien ? Constat et analyse » : Claude Rousseau
    « Des pièges de l'enfouissement à l'impasse identitaire »: abbé Claude Barthe
    « Géopolitique du catholicisme » : Aymeric Chauprade
    « Transmettre la culture chrétienne » : François-Xavier Bellamy

    Tables rondes
    Chrétiens en politique - animation : Jean-Pierre Maugendre
    Intervenants : Jacques Bompard (député-maire d'Orange), Bruno Gollnisch (député européen), Xavier Lemoine (maire de Montfermeil), Christian Vanneste (ancien député), ...

    Comment résister à la culture de mort ? - animation : Jeanne Smits
    Intervenants : Jean-Marie Le Méné (Fondation Jérôme Lejeune), Xavier Mirabel (Alliance Vita), Luc Perrel (Laissez-Les-Vivre SOS Futures Mères), Grégor Puppinck (Centre européen pour le droit et la justice), ...

    Être journaliste et catholique - animation : Michel De Jaeghere
    Intervenants : Laurent Dandrieu (Valeurs Actuelles), Michel Janva (Le Salon Beige), Philippe Maxence (L'Homme Nouveau), Aymeric Pourbaix (Famille Chrétienne), ...

    Transmettre le catholicisme à l'école ? - animation : Gabrielle Cluzel
    Intervenants : Anne Coffinier (Fondation pour l'Ecole), Thierry Aillet (Directeur diocésain Enseignement catholique du Vaucluse), Michel Valadier (Groupe scolaire Saint-Dominique), ...

    Soirées thématiques
    Soirée cinéma, avec notre critique cinématograhique
    Soirée témoignage, avec un chrétien persécuté

    Visites culturelles guidées à la découverte de notre patrimoine : cathédrale de Chartres et château de Baronville

    S'inscrire ?
    http://www.renaissancecatholique.org/Universite-d-ete-2013-premieres.html

    http://www.lesmanantsduroi.com

  • Mystique ou adulation cytologique, par Jacques-Yves Rossignol

    Je me trompe peut être, mais on n'entendait plus parler de la Création et des créatures de Dieu dans l'Église du Christ. En tous cas, je n’avais pour ma part aucun écho de ces paroles essentielles à travers les homélies, encore moins à travers la « presse catholique ».

    Quelle joie d'entendre à nouveau cela de la bouche du pape François : les créatures de Dieu ! Comme c'est beau et évocateur ! Et juste, puisqu'il y aussi les bêtes, la nature !
    Depuis des années, je t'entendais parler que de la "vie", du "respect de la vie" et c’était là un discours rien moins que clair. Il y aurait énormément à dire. Mais, en gros, on avait l’impression que « la vie », cette vie martelée jusqu’à saturation par un certain catholicisme, elle était de plus en plus étrange, de plus en plus réduite et pour tout dire, de plus en plus morte ! La vie, c’était d’abord la vie exclusivement humaine (tant pis pour les autres créatures de Dieu !) puis on comprenait implicitement que la vie, c’était avant tout celle de l’embryon, et pour finir on apprenait que la vie à défendre, c’était celle des cellules embryonnaires !
    C’est à dire que la vie, c’était tout sauf la réalité de la Création dans sa totalité et dans sa réalité naturelle et historique. On était donc en plein réductionnisme glacé, à la remorque des définitions les plus contingentes et les plus passagères de la vie par les biologistes, les biochimistes, les généticiens qui, eux, sont, heureusement, parfaitement conscients du caractère approché, régional et provisoire de leurs conceptualisations et donc de la contingence historique de leurs paradigmes.
    Cette réduction de la religion au « respect de la vie » à l’embryolâtrie, à la cytolâtrie (je rappelle que la cytologie est la science qui étudie le vivant au niveau de la cellule), son origine historique et ses fonctions ne sont que trop évidentes. La cellule vivante que nous devrions adorer et respecter, elle est effectivement vivante mais comme l’individu du capitalisme pourrissant : elle se nourrit, elle excrète, et basta ! Cette vie de type embryonnaire ou cellulaire, évidemment inconsciente et apathique, promue jusqu’à l’obsession, c’est bien celle qui est imposée aux hommes adultes par l’industrie culturelle du capitalisme pourrissant.
    Et c’est effectivement le modèle de vie que nous proposait depuis trente ans peut être l’Église qui avait choisi, consciemment ou non, d’ignorer la complexité proprement épistémologique et historique des conceptions de la vie pour être à la traîne et à l’affût des analyses partielles et régionales de la biologie.
    Alors, il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour commencer à percevoir par quel truchement cette conception étrange de la vie a pris la place de la vie réelle, historique dans la théologie contemporaine.
    C’est un résultat parmi bien d’autres de la glaciation mentale générale qu’a induit peu à peu le capitalisme le plus âpre, et que l’on désigne habituellement par le concept de réification. On pourrait citer par exemple l’animal de ferme devenu une pure machine à produire de la viande et on a confirmation d’une profonde cohésion dans l’horreur de la réification en remarquant que la divinisation de la vie cellulaire est corrélative du plus profond oubli et mépris de l’animal de laboratoire pour lequel la gent pseudo-catholique dressée (il n’y a pas d’autre mot à ce niveau de non-pensée) à l’adoration des cellules n’a jamais, jamais eu la moindre trace de compassion. Il y aurait encore beaucoup à dire en suivant le chemin que je viens de tracer mais cela serait long et complexe. Je dois, en conclusion, aller à l’essentiel.
    On avait cru comprendre que le christianisme était la religion de la divinisation de l’homme lors de son retour à Dieu par la médiation de Jésus christ et à travers les acquis de l’expérience mystique. C’est peut-être par le rappel de cette expérience mystique que l’Église aurait pu éviter de se donner le ridicule de l’adoration des cellules embryonnaires et de l’oubli corrélatif d’une création, hommes et bêtes, qui vit certes mais dans un tout autre sens, phénoménologique et existentiel, et qui, souvent, souffre. Mais peut être aussi que certains avaient intérêt à faire oublier l’expérience mystique et à transmuter l’Église en une confrérie proposant pour tout objet à ses fidèles l’adoration pleurnicharde des cellules « humaines ».
    Difficile de trouver un meilleur moyen de crétinisation et d’infantilisation, il faut l’avouer.
    Espérons que le cauchemar de la prosternation devant les cellules embryonnaires va prendre fin avec le pape François. Il semble, lui, se souvenir que les Évangiles, ce n’est pas une adoration figée et stuporeuse de la matière, fut-elle organique, mais une histoire pathocentrée qui se passe entre des êtres vivants et souffrants et leur Créateur.
    Jacques-Yves Rossignol
  • Mariage homosexuel : comme partout en France, les Nantais ne lâchent rien

    Mariage homosexuel : comme partout en France, les Nantais ne lâchent rien

    Aujourd’hui, dans la “patrie des droits de l’homme”, le simple fait de porter ce tee-shirt peut conduire au poste de police.

    NANTES (NOVOpress Breizh) – Alors que le Conseil constitutionnel doit rendre sa décision jeudi prochain, les opposants à la loi sur le mariage homosexuel ne désarment pas. Bien au contraire.

    Ainsi à Nantes, La Manif Pour Tous annonce pour ce lundi une « opération klaxons pour tous ». Rendez-vous à 19 heures devant la clinique Jules Vernes, 2 Route de Paris, en direction de la Préfecture. Fin de la manifestation prévue vers 20h30.

    Mercredi 15 mai, les opposants se retrouveront à 20h30 place Viarme pour une marche en direction de la préfecture, où se tiendra un « dîner pour tous » – repas tiré du sac – suivie d’une opération « Camping Pour Tous ». L’objectif est de soutenir les mères veilleuses qui seront présentes ce soir-là.

    Alors que ces manifestations pacifiques se déroulent dans toute la France depuis maintenant plusieurs mois, la répression diligentée par le ministre de l’Intérieur Manuel Valls – surnommé « Manuel Gaz » – est désormais dans le collimateur du Conseil de l’Europe. Selon Le Figaro (11/05/2013), le président du Parti populaire européen, Luca Volontè, vient en effet de saisir cette instance européenne à propos de « la répression croissante et inquiétante » des opposants au mariage homosexuel. « Le mouvement social de défense de la famille qui anime actuellement la France fait l’objet d’une répression croissante et inquiétante, inacceptable de la part d’un État membre du Conseil de l’Europe », écrit le parlementaire italien.

    Il est vrai qu’aujourd’hui, dans la « patrie des droits de l’homme », le simple port d’un tee-shirt de la Manif Pour tous peut conduire illico au poste de police. C’est la mésaventure qui est encore arrivée le 8 mai dernier à un groupe d’une vingtaine d’amis qui s’étaient donné rendez-vous sur les Champs-Élysées pour boire un verre. Mauvaise idée apparemment : une centaine de CRS les a aussitôt interpellés et conduits au poste pour « manifestation interdite » ! Motif invoqué par la préfecture de police : «Avec nos caméras de surveillance, nous avons repéré un jeune portant le sweat-shirt de La Manif pour tous». Un délit de faciès, en quelque sorte.

    Crédit photo : DR. http://fr.novopress.info/

  • Conférence à Toulouse: La tyrannie médiatique par Jean-Yves Le Gallou

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  • La guerre civile, vraiment ?

    La guerre civile, vraiment ? Le premier mai 2013, Jean-Christophe Cambadélis, député PS de Paris, a dénoncé, sur BFMTV, le projet de Marine Le Pen, "un programme de guerre civile, d'abaissement de la France". "Avec sa politique totalement négative qui nous amènerait à la sortie de l'euro, à ramener les immigrés à la frontières, à réduire massivement la fonction publique, c'est la guerre civile", a-t-il précisé.
    L'ancien premier ministre de Sarkozy, François Fillon, en a remis une couche, puisqu'il considère, contrairement à son ancien patron, « que le FN est en dehors des limites du pacte républicain tel qu['il] le considère.»
    Ces derniers mois, l'évocation de 1789, du 6 février 34, voire d'un anti-mais 68, a nourri les plumes des commentateurs en peine de traduire en termes clairs les phénomènes de contestations multiples qui ont agité la rue contre le gouvernement Hollande, des « anti-mariages pour tous » aux protestations sociales contre les réformes libérales contraires aux traditions de gauche.
    Une rhétorique tapageuse a envahi les ondes et les écrans, comme si l'on ne pouvait exister médiatiquement que par la parodie langagière du carnage. On a entendu Frijide Barjot, l'égérie de la croisade contre le mariage gay, politicienne en diable et nouveau Machiavel du ruisseau, promettre du sang. « En France, ça va être la guerre civile , Monsieur le Président ! », prédit-elle. Christine Boutin, qu'on a vu groggy dans le caniveau à la suite d'une charge policière – tempête, après la validation, le 12 avril, à mains levées, de cette fameuse loi : « Les colères multiples et grandissantes du peuple de France » annonceraient une « guerre civile ». Et, réincarnation de Jehanne, de clamer un mot d'ordre plein de promesses guerrières : « Tous à Paris le 26 mai ! » Il faut amener sa kalachnikov, Christine ?
    Mais ces pétroleuses n'ont rien inventé. Maxime Tandonnet, par exemple, le 19 janvier, sur Atlantico, s'interrogeait : « Guerre civile ? Le grondement sourd de la révolte des Français contre la trahison des élites ». Philippe Simmonot, sur Nouvelles de France, le 9 mars 2013, titrait son article : « François Hollande et la nouvelle guerre civile ». Guillaume Larrivé, député UMP de l'Yonne, le 14 mars, mettait en garde : « L'impuissance d'une classe politique perdue dans des querelles subalternes nourrit la désespérance des Français, qui pourrait déboucher sur le pire ».
    Mais quelques mois auparavant, le 5 novembre 2012, sur Boulevard Voltaire, Roberd Ménard n'intitulait-il pas son article : « Vers la Guerre civile » ? Eric Dechavanne, le 28 avril 2012, pendant la campagne électorale, se demandait si, par antisarkozysme, « la presse de gauche ne [cherchait] à créer une guerre civile ». Et en juillet 2010, lors des émeutes de Grenoble, Eric Zemmour, Elisabeth Levy, le Front national, n'ont-ils pas vu dans ces tensions communautaires, durant lesquelles on a tiré avec des armes de guerre sur les policiers, les prémices d'une guerre civile ? On se demanda alors, comme plus tard à Marseille, gangrenée par les gangs, s'il ne serait pas judicieux de faire intervenir l'armée.
    La France va-t-elle sombrer dans les affres d'une guerre interne, dont on sait qu'il n'en est pas de pire conflit, de plus haineux, et de plus sanglant ? Faut-il faire la part de l'esbroufe et de la manipulation, voire de la sottise ?
    S'il est vrai que la mémoire historique française, volontiers enivrée de mots, embuée d'idéologie et versant à l'occasion dans la mystique et le fanatisme, présente les luttes politiques comme des affaires eschatologiques, des duels entre le Bien et le Mal, et que l'on a toujours eu du mal, malgré une fraternité revendiquée, à nous aimer nous-mêmes, il semblait bien que la modernité eût atténué, par l'amollissement des mœurs et la domestication par la consommation, les velléités de sauvagerie militante.
    Et c'est bien au fond ce qui est advenu depuis les années cinquante. Le nombre des morts, jusqu'à cette parodie de révolution que fut mai 68, en atteste l'évolution : le combat politique est parvenu, sinon au consensus, du moins à un vide étonnant, aussi efficace qu'un soporifique puissant. On ne se tue plus, parce qu'on n'en a plus ni l'envie, ni la force. Et encore faudrait-il, dans ce cas, imaginer sa propre mort, ce que nos contemporains ne font plus qu'avec horreur et dégoût. La Guerre civile exige plus de sang dans les veines.
    La rhétorique sans-culotte, communarde ou cagoularde, putschiste ou blanquiste, les coups de menton dignes de camelots ou d'anarcho-syndicalistes attendant le Grand Soir, ou la prise du parlement, ou une immense ratonnade, ne sont à prendre que pour ce qu'ils valent. Le plus intéressant est, en l'absence de tout sérieux militaire (combien de divisions ? quelles armes ? sous quel drapeau ? quel programme ? quels chefs ? etc.), de se demander à quoi ils servent.
    Les plus virulents dans l'usage de ces diatribes vengeresses, ce sont les partisans de la « Reconquista » contre l' « invasion » islamiste. On frise-là l'hystérie pure et simple. Puisons au hasard quelques citation d'un article paru sur le site de Riposte laïque. Je n'ai pas pris la peine d'en faire connaître l'auteur, tous les texte de cette maison cybernétique de disjonctés se valant, et se répétant ad nauseam.
    Dans cet article, donc (qu'il est facile de retrouver), fort long, et dont j'ai tronqué certains passages dont la truculence (involontaire) aurait mérité d'être partagée par tous, on a le mérite de mettre les points sur les i (comme islam), et il faut loué la ferveur furieuse avec laquelle tout cela est asséné (Heureux les simples d'esprit!).
    Ainsi prédit-on : « Seule une révolution populaire peut encore sauver la France d’une islamisation fatale. » Fichtre ! Voilà qui est clair, et l'auteur ne nous cache pas la situation tragique (« fatale») dans laquelle nous nous trouvons.
    Les arguments de l'auteur de ce brûlot ne peuvent, évidemment, qu'anéantir tout contradicteur : après avoir invoqué Jules Ferry, qui se targuait de civiliser les « races inférieures » (autrement dit, en « langage politiquement correct » - et l'on a là tout l'enfumage propagandiste d'un Occident conquérant ! - :  « Les civilisations avancées (notamment sur les droits de l’homme) ont le droit et le devoir d’amener à leur niveau d’évolution celles qui sont en retard. ») (dixit), il nous livre une concaténation impressionnante (à la manière d'Obertone), et pour tout dire assommante : « la construction de mosquées et leur inauguration officielle par le ministre socialiste de l’intérieur », « la construction d’un Institut des Cultures d’Islam (doublon de l’Institut du Monde Arabe déjà existant) par la mairie socialiste de Paris », « la célébration officielle de l’Aïd également par la mairie socialiste de Paris », « la rupture du jeûne par des ministres socialistes du gouvernement Hollande », « les forces de l’ordre désavouées lorsqu’elles sont agressées par des musulmans (émeute pour une niqabée à Marseille il y a quelques jours) », etc., « l’islam, idéologie guerrière et criminogène » (!), « aimant la mort comme nous aimons la vie » (dixit!), « homophobe, antisémite, sexiste, pédophile et esclavagiste, idolâtre (la Pierre Noire de la Qaâba), sectaire (apostasie punie de mort) et totalitaire, cruelle envers les animaux (abattage rituel halal, maltraitance des chiens…), cruelle envers les humains (égorgements, lapidations, mains coupées, mutilations sexuelles…), par conséquent barbare, barbare dans son texte fondateur le Coran, barbare dans les recueils de la Sunna (Hadiths et autres) », « Mahomet, assassin, violeur, pédophile, voleur de caravanes, rétrograde sur tous les plans, en retard de 1400 ans sur les avancées sociales et humanistes de notre civilisation ». On appréciera la finesse et la pertinence de ces élucubrations de fous, mais on se dit qu'on ne fait pas un tueur avec du raffinement (hormis sans doute dans l'art d'occire).
    D'où la conséquence : « Seul un soulèvement populaire, voire une révolution, pourrait, aux yeux de certains, nous permettre de sauvegarder nos acquis républicains ».
    Stratégiquement, sous quelle forme cette « révolution » peut-elle s'effectuer ?
    « Le réseau informel qui relie les résistants […] pourrait permettre une action commune imprévisible ». « Un réseau informel s’est établi, une sorte de maquis virtuel de résistants, sans leader, échappant à tout contrôle ». « Il suffirait peut-être d’un mot d’ordre relayé instantanément par Internet à tous ces résistants pour les entraîner dans des actions simultanées pour une Reconquista du pays, et en premier lieu pour renverser le pouvoir collaborateur en place ».
    On aura noté la référence terminologique à la Résistance, usurpation significative de la confusion idéologique présente (par exemple un Sarkozy rendant hommage au maquis du Vercors, lui qui a contribué au démantèlement, avec son successeur, du programme social du Conseil National de la Résistance), ainsi que l'imitation (volontaire?) du fameux pamphlet « L'insurrection qui vient ».
    Usurpation parce que, si la racaille de banlieue est loin d'être une « chance pour la France », on en conviendra, et que l'immigration a grevé l'économie française et déséquilibré ses relations sociales et culturelles, il s'en faut de beaucoup que les musulmans et leurs associations aient quelque ressemblance avec les troupes de SS et la Gestapo ! Il faut vraiment être de mauvaise foi pour prétendre que les troubles de quartier et les trafics nauséabonds rappellent les « heures sombres de notre Histoire », et que Christine Tasin, Notre Dame des égouts, a l'envergure et la grandeur, sinon l'intelligence, d'un Charles de Gaulle, pour ne parler que du plus prestigieux des résistants au pétainisme, mouvement avec lequel Riposte laïque a probablement davantage d'accointances !
    Mais des « faits divers » aussi « significatifs » que la révolte contre la présence de Roms sont aussi invoqués, par exemple par Robert Ménard, dans son article du 5 novembre, pour annoncer les prémices de la guerre civile (à Marseille, dans la cité des Créneaux, des heurts entre cette communauté et des résidents maghrébins excédés, et dans les rues de Hellemme, en banlieue de Lille, la révolte des habitants contre un maire trop complaisant...).
    Guerre civile, ou guerre ethnique, donc ?
    La libanisation se profilerait. Les références à notre passé deviendraient alors obsolètes, et nous tendrions alors vers un état qui se généralise sous le signe du « choc des civilisations », réalité sans doute envisageable, si les représentants de la « diversité » étaient, dans leur ensemble, autre chose que des aspirants à la consommation de masse, comme tout français de souche américanisé, et que la racaille banlieusarde, loin d'être islamisée, n'était pas adepte d'une sous-culture importée de Nouillorque, comme la sous-culture bobo nous vient de Los Angeles.
    Un autre facteur de « Guerre civile », beaucoup plus convaincant, est souligné : la crise, la paupérisation progressive du peuple, la précarisation des personnes, et, parallèlement, la perte d'identité d'un peuple ancien, européen, chrétien, de tradition gréco-latine, l'abandon, par les élites, de la souveraineté de la Nation, de son indépendance, de sa puissance, au profit des multinationales, de la finance apatride, et de l'hyper puissance américaine.
    Indéniablement, s'il faut chercher la genèse du malaise qui réduit les Français à la « désespérance », il est sans doute nécessaire de la trouver dans ce traumatisme, souvent inconscient, qui traduit le contrecoup d'une chute dans les abîmes de l'oubli historique, « destinal », et le déshonneur de l'asservissement et de la vassalisation.
    Car la guerre existe, elle est bien là, dans la vie publique, mais aussi dans notre vie quotidienne, et jusque dans nos consciences et nos cœurs. Les Français ne le savent pas, mais ils éprouvent cette guerre, comme les mélancoliques, les « déprimés », comme l'on dit, subissent dans leur corps et leur esprit, les douleurs de leur existence, ou de l'anéantissement de celle-ci.
    A l'échelle nationale, c'est bien là notre fatalité. Il ne sert de rien de chercher pathétiquement un bouc émissaire à notre chagrin, à notre auto-destruction. S'en prendre aux immigrés, fantasmer sur l'islam (qu'on connaît mal), s'engluer les méninges dans les écumes de haine et de mépris, ne nous sortiront pas d'un pas de notre malheur. La France, héritière de l'humanisme antique et de la générosité catholique, et, admettons, de la Révolution, ne saurait, sans se renier, verser dans le ressentiment et la lâcheté. C'est là le véritable esprit de la Résistance.
    Mais peut-être au fond ces stratégies d'affrontement ne visent-elle qu'une chose : tout en éludant les vraies causes de la désintégration (libérale), elles servent à jeter les bases d'un Etat sécuritaire démagogique, manipulant les masses, et assurant le maintien et l'omnipotence de ceux qui veulent, in fine, universaliser le règne de la marchandise (confondu avec une certaine laïcité) et instaurer, en Occident, dans un premier temps, un Etat transnational, « humaniste », capable de rétablir l' « ordre », comme le shérif, Manuel Valls hypertrophié, dans un village du Far West, où les habitants ont la fâcheuse habitude de s'étriper. La rhétorique de la Guerre civile aura, dans cette optique, été d'un utile secours...

    Claude Bourrinet http://www.voxnr.com/

  • Défilé de Jeanne d’Arc : discours de Thibaut de Chassey

    L’allocution de Thibaut de Chassey, président du Renouveau français, à l’issue du défilé du mouvement pour la fête de Jeanne d’Arc 2013, fait le point sur la situation française, et place notre combat sous l’égide la sainte de la patrie, peu perméable aux compromissions :

  • 18, 19 et 20 mai 2013 : Pèlerinage Paris-Chartres.

    Notre-Dame de Chrétienté

    Inscriptions au pèlerinage 2012 N’attendez pas pour vous inscrire ! (un tarif préférentiel est réservé aux inscriptions reçues avant le 19 avril)

    A toux ceux qui veulent partager trois jours de prière entre militants et sympathisants d’Action française, rejoignez le chapitre Sainte Jeanne de France..Ce chapitre est historiquement le chapitre d’Action Française, ce qui signifie qu’il est ouvert à tous ceux qui voient dans l’engagement royaliste un prolongement du devoir de charité, mais aussi à tous les sympathisants d’hier et d’aujourd’hui qui souhaitent simplement vivre trois journées édifiantes, sur les traces de Charles Péguy.

    Chef de chapitre : Louis-Charles Bonnaves / lcbonnaves@yahoo.fr / 06.60.75.49.12 Nom du chapitre : Sainte Jehanne de France

    Pour connaître les tarifs en fonction de votre lieu de résidence principale et du nombre de personnes que vous inscrivez, reportez-vous au bulletin d’inscription .

    http://www.actionfrancaise.net

  • Le pape François a canonisé les 800 martyrs d’Otrante qui avaient refusé de se convertir à l’islam

    ROME (NOVOpress) - Bien que cela soit un “héritage” de son prédécesseur Benoît XVI, la première canonisation du pape François n’en reste pas moins symbolique. Ce dimanche 12 mai 2013, il a en effet canonisé les 800 martyrs d’Otrante (Italie du Sud).

    Le 13 août 1480, au lendemain du saccage d’Otrante par ses troupes, le commandant turc Gelik Achmet Pascia avait ordonné que tous les hommes survivants à partir de l’âge de quinze ans soient conduits à son campement et obligés de renier leur religion.

    La réponse immédiate avait été donnée par le seul des 800 martyrs à être aujourd’hui connu, un modeste cordonnier du nom d’Antonio Primaldo . Il aurait déclaré au nom de tous ses compagnons : “Nous considérons Jésus-Christ comme notre seigneur et le vrai Dieu. Nous préférons plutôt mille fois mourir que de le renier et devenir turcs”.

    Ils furent alors tous passés au fil de l’épée et décapités. Lors de la libération d’Otrante en 1481, leurs corps suppliciés a été découvert à l’église nommée ”A la source de la Minerve”.

    Leur martyre a commencé d’être honoré à partir de 1485. Les premières pièces du dossier en canonisation sont versées en 1539 par l’évêque local, recueillant les témoignages de survivants. En 1771, le pape Clément XIV acceptait un décret reconnaissant la béatification de fait des martyrs.

    C’est la guérison d’une religieuse en 2011 – un cancer en phase terminale qui a disparu suite à l’invocation des martyrs -, reconnue comme valide par la congrégation vaticane pour la cause des saints, qui a permis de canoniser ces 800 chrétiens fidèles.

    http://fr.novopress.info