La Vidéo, réalisée par La Faute à Rousseau, du meeting d’AF, samedi 11 mai 2013.
Un document à diffuser largement !
Et pour que vive la France... vive ... ?
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La Vidéo, réalisée par La Faute à Rousseau, du meeting d’AF, samedi 11 mai 2013.
Un document à diffuser largement !
Et pour que vive la France... vive ... ?
Le Mouvement initié par la Manif pour tous est difficile à décrypter : pas de mots d'ordre officiels, des consignes qui passent par les réseaux sociaux. Cela veut-il dire que ces manifestants sont des militants de rencontre ? Nous avons souhaité donner la parole à deux jeunes qui participent aux manifestations. Guillaume Lévi, centralien et jeune professionnel, a 25 ans. Carl Moy-Ruifey, 22 ans, est élève à Sciences Po Paris et blogueur sur Le Rouge et le Noir. Leur point commun : ils sont chrétiens.
Guillaume et Carl, j'aurais d'abord envie de vous demander qui vous êtes... D'où parlez-vous ?
Guillaume : Nous sommes des militants de base, ni Printemps français, ni Veilleurs, ni Camping pour tous, ni Hommens, ni « Salopards », ni « Comité d'accueils » pour ministres en déplacements professionnels, mais n'hésitant pas à aider les uns et les autres. Depuis le début de cette affaire de mariage homosexuel, nous essayons d'être présents sur tous les fronts dans une opération qui compte déjà quelques réussites... Nous représentons l'un et l'autre, deux parmi des milliers, un mouvement fondateur qui implique toute une génération de catholiques : les manifestants viennent de partout mais ils se sont regroupés autour de viviers de gens formés, comme l'Institut Albert le Grand (Angers), l'ICES (La Roche sur Yon), l’IPC (Paris), qui fournissent des cadres à notre révolte. Pour la plupart, on pourrait dire que nous relevons de « la jeunesse JMJ ». Au départ, nous sommes des catholiques bisounours qui découvrent l'hostilité des médias et du monde. François Hollande a réussi à transformer ces bisounours en militants politiques engagés... contre lui. Un tour de force !
Carl : Je voudrais ajouter une précision à ce que dit Guillaume sur la génération JMJ. Je crois que c'est plus précisément la génération Benoît XVI. Nous n'avons vu que la fin du pontificat de Jean Paul II et une fin difficile. Nous n'avons vraiment reconnu toute l'importance de ce pape qu'au moment de sa béatification... Mais Benoît XVI est un marqueur beaucoup plus important pour notre jeunesse, un marqueur de résistance. Il nous laisse un enseignement, un héritage intellectuel. Sans son Motu proprio sur la liturgie, je ne connaîtrais pas la liturgie traditionnelle et ne serais pas le chrétien que je suis.
Quelle action envisagez-vous ?
Guillaume : Descendre dans la rue et manifester, c'est déjà une action en soi, qui montre que les jeunes ne se résignent pas à la ghettoïsation et à l'enfermement communautariste dans leur sacristie. Les mots ont leur importance à cet égard : « la manifestation pour tous », cela dit bien ce que cela veut dire. Pour ce qui est d'actions à mener, on parle aussi de listes aux municipales, face à des élus UMP qui auront voté pour le mariage homosexuel ou se seront abstenus. Pourquoi pas tenter d'organiser ces représailles ? Cela peut constituer un tremplin pour que certains se lancent en politique.
Carl : Je ne crois pas que l'avenir soit à chercher du côté de la politique. Je crois plutôt à l'émergence d'une élite culturelle, consciente de son identité chrétienne et qui la revendique, avec ou sans la foi explicite et personnelle. La société rompt en visière avec le droit naturel. On ne peut plus rester indifférent devant cette rupture. Je vois à Sciences Po quelques étudiants qui ne sont pas catholiques, mais suivent avec beaucoup de sympathie les militants qui manifestent...
Guillaume : Pour être plus précis au niveau des actions à soutenir, je dirais d'un point de vue personnel, que je suis 100 % en faveur des actions coups de poing. Les militants que nous sommes constituent une minorité dans la population, donc vouloir faire des sit-in ou une veillée sur l'Esplanade des Invalides, comme les Veilleurs, n'exerce pas de véritable pression sur le Pouvoir. Il y a un côté positif parce qu'ils forment leurs militants par des lectures et une ouverture à la culture. Mais la comparaison avec le mouvement de Gandhi aux Indes ne marche pas ! Gandhi avait avec lui 90 % de la population, c'est pourquoi ses actions non-violentes ont eu un tel retentissement. Il nous faut des modes d'action proportionnels à ce que nous sommes.
Mais nous ne sommes pas non plus pour la violence. Il faut organiser des actions démonstratives, symboliques, « médiatisables » immédiatement. Je crois aussi au harcèlement démocratique, qui ne s'en prend pas aux personnes mais à leur fonction. Les Comités d'accueil qui partout en France saluent à leur manière les personnalités en voyage, ont un impact important. J'en profite pour dire qu'il y a une deuxième comparaison incorrecte, après celle de Gandhi : celle de Mai 68. Les barricades, cela ne fonctionne plus. En Mai 68, les étudiants avaient avec eux la plupart des intellectuels, tous ceux que l'histoire retient autour de la French theory, Foucault, Derrida, Deleuze, etc., qui s'employaient à justifier l'action violente des étudiants. Nous n'avons rien de comparable aujourd'hui.
Carl : Pour nous qui tenons le blog Le Rouge et le Noir, nous pensons que la contre-révolution est culturelle d'abord et intrinsèquement liée à l'évangélisation. Mais on constate une ignorance abyssale de notre génération. Même les connaissances les plus élémentaires manquent...
Quel serait le programme des chrétiens de la Manif pour tous ?
Carl : Un programme éthique, avec en première ligne la défense de la famille, de la vie, de la culture de vie. Cette défense passe par un attachement aux réalités, qui signifie le refus de toute idéologie. Ce qui nous différencie avant tout du PS et de l'UMP, c'est la question des valeurs... Et cette affirmation commune des valeurs chrétiennes, favorise l'unité de tous les catholiques sur le terrain. Il naît un respect mutuel entre jeunes catholiques, une volonté de se comprendre indépendante des mots d'ordre venant du clergé ou des évêques.
Guillaume : Il ne faut pas hésiter à évoquer un véritable retour identitaire.
Les manifestations se terminent en veillées scouts avec une affirmation claire de ce qu'on est... des chrétiens !
Propos recueillis par Claire Thomas monde & vie 30 avril 2013
Apple et d’autres entreprises américaines estimaient récemment que l’interdiction du mariage gay cause du tort aux entreprises. Le mouvement Printemps français accuse la marque à la pomme de financer le lobby homosexuel.
Le Printemps Françaisorganise une flashmob devant l’Apple Store du Carrousel du Louvre à Paris afin de dénoncer la collusion de nombreuses multinationales avec le lobby gay, soutenu financièrement par Apple et plusieurs dizaines d’autres multinationales.
C’est une même idéologie qui sous-tend ces multinationales et le lobby gay : l’ultra-libéralisme qui agit contre la famille, les liens naturels et sociaux authentiques.
A son lancement, Apple s’est positionné comme alternatif en signant « Think different » ; cette marque s’est placée dorénavant au service de la pensée unique, soutenue par le discours des dominants (politiques, principaux médias et multinationales).
Le Printemps Français rétorque « think TRES different » par une manifestation pacifique et symbolique avec des familles et des jeunes, rassemblés autour d’activités ludiques et artistiques partagées.
On voudrait nous faire « marché » mais la France entre en résistance.
On Ne Lâche Rien !
L’Express en rend compte ainsi :
Le Printemps français a organisé mercredi un flashmob devant le magasin parisien d’Apple pour dénoncer le financement de la marque à la pomme du lobby gay.
Le Printemps français part en guerre contre les multinationales qui soutiennent la cause homosexuelle. Mercredi, le mouvement organisait un flashmob devant le magasin parisien d’Apple pour "dénoncer la collusion de nombreuses multinationales avec le lobby gay, soutenu financièrement par Apple et plusieurs dizaines d’autres multinationales".
Pourquoi Apple et pourquoi maintenant ? Parce que la marque à la pomme, tout comme 250 autres entreprises, ont récemment (re)fait leur coming out : elles soutiennent le mariage homosexuel.
Intel, Facebook, Barnes & Noble, eBay, Qualcomm et d’autres firmes de la Silicone Valley, en Californie, estiment en effet que "l’interdiction du mariage gay cause du tort aux entreprises en impliquant une mauvaise ambiance de travail, favorise les motifs de grève et permet de favoriser la discrimination à l’embauche".
Cette prise de position intervient alors que la Cour suprême américaine a ouvert en mars un "débat historique" sur ce sujet ultra-sensible. Si les quatre cinquièmes des Etats du pays interdisent l’union entre deux personnes de même sexe, l’opinion publique y est favorable...
Voir aussi sur le Huffington Post
Ce petit volume est une histoire du racisme, depuis les théories du comte de Gobineau et de Vacher de Lapouge, puis de Houston Stewart Chamberlain, jusqu’aux nouveaux développements qu’il a reçu récemment en Allemagne et qui y ont revêtu le caractère d’une doctrine en quelque sorte « officielle ». Le terme de « mythe » n’est pas pris ici dans le sens d’une simple fiction imaginative, mais dans celui d’une « idée qui tire principalement sa force persuasive d’éléments non rationnels, une idée qui vaut par la force suggestive qu’elle condense, et, par suite, par sa capacité de se traduire finalement en action ».
L’auteur, s’efforce d’ailleurs d’être aussi impartial que possible dans son exposé, bien que, naturellement, il ne dissimule pas les contradictions qui existent entre les diverses conceptions dont l’ensemble constitue le racisme, et que parfois il laisse même deviner les critiques générales qu’il aurait à leur adresser, critiques qui portent surtout sur le caractère « naturaliste » et « scientiste » qu’elles présentent dans la plupart de leurs aspects.
A vrai dire, la notion même de race est assez difficile à préciser, d’autant plus qu’on est en tout cas forcé de reconnaître qu’actuellement il n’existe nulle part de race pure ; ce qui est plutôt singulier, d’autre part, c’est que les races ou soi-disant telles qu’envisagent les anthropologistes et les préhistoriens, dont les travaux sont plus ou moins à la base de toutes les théories en question, n’ont plus absolument rien à voir avec les races qui furent reconnues traditionnellement de tout temps ; il semblerait que le mot soit pris là en deux sens totalement différents.
Un point, par contre, ou ces théories se sont totalement rapprochées des données traditionnelles, c’est l’affirmation, si longtemps perdue de vue en Occident, de l’origine nordique ou hyperboréenne de la civilisation primordiale : mais, là encore, bien des confusions et des interprétations fantaisistes ou hypothétiques se mêlent, dans des ouvrages comme ceux d’Herman Wirth par exemple, à la reconnaissance de cette vérité.
Tout cela, au fond, et même dans les éléments valables qui s’y rencontrent, ou, si l’on préfère, dans la façon dont ils sont traités, relève donc certainement bien plutôt de la « recherche » moderne que de la connaissance traditionnelle ; et c’est bien pourquoi le point de vue « naturaliste » qui est essentiellement celui des sciences profanes, ne saurait guère y être dépassé ; quant à savoir ce qui sortira finalement de ce véritable « chaos » d’idées en fermentation, c’est là, assurément, une question à laquelle l’avenir seul pourra apporter une réponse.
René Guénon http://www.voxnr.com
Notes :
René Guénon, Compte rendu de livre, Editions Traditionnelles, Juillet 1937.
Témoignage d'un lecteur :
"Le 14 mai au soir, nous sommes six jeunes professionnels qui décidons, après notre sport hebdomadaire d’ « ultimate fresbee », d’aller boire un verre au café Vauban, dans le 7ème arrondissement de Paris. En sortant de la brasserie vers 23h, nous remarquons à une centaine de mètres plus loin des mouvements de jeunes proclamant des slogans à connotation anti « mariage pour tous», mouvement auquel nous assistons fortuitement de loin, en simples spectateurs. Une dizaine de camions de CRS se déploient sur toute la place. Les jeunes fuient en courant.
À ce moment-là, tandis que nous sommes devant la sortie de la brasserie, un capitaine de police visiblement énervé nous demande si nous faisons partie de ce groupe de manifestants. Nous répondons que nous sortons à l’instant de la brasserie et que nous n’avons rien à voir avec ces jeunes. Le capitaine de police en prend acte et les CRS se replient, la place est vide. Quelques minutes plus tard, tandis que nous sommes toujours devant la brasserie, une vingtaine de CRS, menés par ce même capitaine de police, arrivent soudain en courant et nous encerclent tous les six, sans nous donner de motifs.
Nous leur indiquons alors que nous sommes sortis quelques minutes auparavant de la brasserie. Nous demandons naturellement des explications de la part des officiers sur les raisons de « l’encerclement » dont nous faisons l’objet, en vain.
Des jeunes sans doute issus de la manifestation sont ensuite amenés par des policiers en civil et rejoignent notre groupe encerclé d’agents de police. Nous demandons explicitement à plusieurs reprises aux agents de nous séparer de ces jeunes. Le barman du Vauban, constatant tout comme nous le caractère absurde de la situation, sort de la brasserie, nous identifie tous les six, un à un, et indique aux agents qu’effectivement nous venons de sortir de son établissement, dans lequel nous étions venus en simples consommateurs. Suite à ce témoignage, nous réitérons auprès des agents de police notre demande, à savoir nous séparer en deux groupes pour nous distinguer des manifestants. Les agents de police ne veulent cependant rien entendre, et nous indiquent qu’ils ne font « qu’exécuter les ordres venus d’en haut ».
Toujours privés de la moindre explication sur les raisons de notre interpellation, nous sommes emmenés par le bus des CRS dans différents commissariats de police de Paris. Nous sommes fouillés, privés de nos effets personnels (téléphone portable, portefeuilles notamment) et parqués sans explication dans une pièce fermée avec des verrous, en attendant notre libération.
Lorsque nous sommes menés devant les officiers de police judiciaire, nous sommes enfin informés du motif de notre arrestation forcée dans les locaux de police : « participation à une manifestation illicite ». Nous sommes libérés aux alentours de 2h du matin aux quatre coins de Paris, après avoir passé trois heures en compagnie des forces de police françaises, pour un motif expressément incorrect. Les métros étant fermés, nous rentrons chez nous à pieds."
NANTES (NOVOpress Breizh) – Bien que leurs activités soient concentrées sur l’organisation de la manifestation du 26 mai, les adversaires du mariage homosexuel maintiennent la pression à Nantes.
En guise de piqûre de rappel avant la manifestation nationale du 26 mai, et à la veille de la décision du Conseil constitutionnel, les adversaires de la loi Taubira sur le mariage homosexuel et de la GPA/PMA ont manifesté à Nantes hier soir de 20h30 à 22h30 (photo en Une)
Aux cris de « François, si tu savais, ta réforme où on s’la met ! », « Un père, une mère, c’est élémentaire ! » et « On ne lâch’ra rien, rien, rien ! », plusieurs centaines de personnes ont défilé de la place Viarme à la préfecture.
Malgré la présence d’un petit groupe de provocateurs protégés derrière un cordon de police, la manifestation s’est déroulée dans le calme. Mais pas dans le silence : le rapport décibels/nombre de manifestants était particulièrement élevé, signe d’une mobilisation qui demeure intense.
Photo ci-dessus. Adversaires de la loi Taubira, les “Mères veilleuses” organisent pendant toute la semaine des veillées quotidiennes dans plusieurs villes, dont Nantes, place du Pont-Morand.
Crédit photo : NOVOpress Breizh.>/small>
par Sébastien de Kerrero sur Nouvelles de France.
Depuis plusieurs semaines, la tactique choisie de fait par le Gouvernement et ses relais dans les médias mainstream pour discréditer le mouvement La Manif pour Tous (LMPT) et ses satellites (Printemps Français, Camping pour tous, Cache-cache pour tous, les Veilleurs, les Mères Veilleuses, Ta ville en action, etc.) a été d’agiter la thématique des « violences ».
Les événements ont été très instructifs sur le niveau de technicité dont disposent les officines gouvernementales (sociétés privées de conseil appointées, services de renseignement intérieurs, think thanks communautaires, etc.) En effet, les promoteurs de la loi Taubira poursuivent deux objectifs, écorner l’image du mouvement auprès de l’ensemble de la population et décourager la France « bien élevée » qui se rend aux manifestations en agitant un chiffon qui lui fait horreur. Les agents gouvernementaux espèrent essouffler le mouvement en jouant sur les codes moraux de cette France qui – à tort, nous y reviendrons – est hostile à toute forme de violence.
Ce que répètent les agents de propagande gouvernementale – au premier chef desquels il faut compter le ministre de l’Intérieur surnommé Manuel « Gaz » – c’est que les manifestants en faveurs de la préservation du mariage seraient « violents ». [...]
La suite sur NdF
Le 26 mai, on verra des Belges à Paris :
"Selon le dernier sondage 54% des Français sont opposés au mariage incluant le droit à adopter des enfants pour les couples homosexuels. Pour le moment, la PMA (procréation médicalement assistée) et la GPA (gestation pour autrui) ne sont pas à l’ordre du jour, mais il sera difficile de ne pas l’inclure au nom de la non-discrimination, et ce d’autant plus que la PMA et la GPA se pratiquent en Belgique.
Personne n’a le droit d’imposer d’emblée à un enfant d’être coupé de ses origines et d’être élevé par un couple homosexuel.
La mobilisation pour le vrai mariage ne faiblit pas : le dimanche 26 mai, la Manif pour tous appelle à manifester massivement contre le «mariage pour tous ».
Des cars sont affrétés au départ de Bruxelles le 26 mai. Inscrivez-vous maintenant ici
https://docs.google.com/forms/d/1aS4JJZdEeop_MtOnfdBcc2ti...
Ce qui se passe en France est important et concerne toute l’Europe. Pour la première fois, on voit se lever un mouvement de grande ampleur en faveur du droit de chaque enfant, dans la mesure du possible, à connaître son père et sa mère et à être élevé par eux, un droit garanti par la Convention internationale des droits de l’enfant (1989, Art. 7). Cette mobilisation est un fait sociétal majeur dont les répercussions sont considérables.
Joignons-nous en masse à la Manif pour tous du dimanche 26 mai à Paris !"