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tradition - Page 350

  • Méridien Zéro n°142 - La colère qui gronde. En écoute ICI

     

    Le vendredi 26 avril, Méridien Zéro vous a proposé un panorama actu largement consacré à la situation française et tout spécialement au foisonnement d'évènements entourant la loi sur le mariage homo.

    A la barre, le Lt Sturm accompagné de Maurice Gendre, Monsieur K et Adrien Abauzit.

    Lord Igor à la technique.

    Pour écouter l'émission...c'est ICI

    MZ142

     http://www.scriptoblog.com/

  • La Ligue du Midi contre la loi Taubira

    Communiqué : La Ligue du Midi invite ses adhérents à la “manif pour tous” du 5 mai à Montpellier.

     

    Ce dimanche 5 mai se déroulera à Montpellier, la grande manifestation régionale Languedoc-Roussillon, pour le retrait de la loi Taubira, organisée par La “Manif Pour Tous”.  Le cortège se mettra en marche à 14h30 pour rallier, via la gare, la place de la Comédie pour une dispersion vers 16h30.
    Il s'agit d'une manifestation régionale. Il n'y aura donc pas d’évènements similaires dans les autres départements.
    Pensez à ramener vos drapeaux, tricolores, occitans et LMPT.
    Les adhérents de la Ligue du Midi se donnent R.V à 14h00 au pied de la statue de Louis XIV sur l’esplanade du Peyrou. La Ligue du Midi, qui a été de toutes les manifestations nationales et régionales, tient à rappeler son mot d’ordre “La famille c’est notre identité”. À signaler que les idiots utiles du système prévoient une contre-manifestation à 14h00 place de la Comédie (extrême gauche, SCALP/No Pasaran 34, Sud Étudiant...).¢
     
    Ligue du Midi
    BP 1-7114
    30912 – Nîmes cedex 2
    Tel: 04 34 40 41 29 / 06 83 25 36 10
  • Peillon et la morale pour tous

    Le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, vient de présenter, le 22 avril, un rapport intitulé "Pour un enseignement laïque de la morale", rédigé par Alain Bergounioux, historien et inspecteur général de l’Education nationale, Laurence Loeffel, professeur de philosophie de l’éducation à l’université de Lille-3 et Rémy Schwartz, conseiller d’Etat.
    Jusqu’à cette date historique, on ignorait que cet « enseignement laïque » fût absent de nos salles de cours. Ce qui, évidemment, ne semble pas être le cas, si l’on entend par « laïque » la tradition issue des Lumières, dont les enseignants se font généralement, sans trop de recul, les prosélytes. De ce point de vue, tous les préjugés véhiculés depuis deux siècles par le modernisme militant, antireligieux et anti-autoritaire, y sont assénés comme autant de vérités.
    On aurait voulu croire que cette manœuvre assez opaque se serait traduite par la réintroduction du sens du devoir, du travail et de l’effort, valeurs explicitement bannies des réformes depuis quatre décennies, sous le prétexte fallacieux qu’elles seraient source d’inégalité, d’injustice et de stigmatisation des plus faibles. De même aurait-on pu espérer une réaffirmation de l’autorité des maîtres, dont le respect du savoir, de l’âge et du symbole institutionnel est sans doute le début de la sagesse. Au lieu de quoi on nous annonce naïvement, comme il va de soi quand il est question de pédagogie actuelle, de « discussions », de « débats autour des valeurs des droits de l'homme telles que la dignité, la liberté ou l'égalité - notamment entre les filles et les garçons -, la solidarité, l'esprit de justice ». Autrement dit – et cela n’étonnera personne – on proposera une sorte de café du commerce, une foire aux opinions, un forum comme l’on en trouve sur la toile. N’est pas Socrate qui veut, et l’on sait qu’en guise de maïeutique, l’accouchement contemporain n’aboutit qu’à des clones de la non pensée unique, à des poncifs affadis, souvenirs vagues des catéchismes cathodiques ou des prêches idéologiques sermonnés par des associations au-dessus de tout soupçon (et souvent de tout contrôle financier).
    Au demeurant, l’hypothèse scolaire de se référer à des oeuvres littéraires ou à l’Histoire pour susciter la réflexion morale ne suscitera que scepticisme. Cette pâte-là ne laisse suinter la morale que pour faire goûter l’ennui. Les hommes se meuvent ou créent rarement pour des raisons « morales ». L’Histoire est façonnée avec les passions, les haines, les fureurs et une grande dose d’amour de la destruction, tandis que la littérature comporte sa part d’ombre, de Mal, au risque de s’abolir dans la médiocrité.
    Il est malgré tout question de prodiguer cet enseignement durant une heure hebdomadaire en école primaire et en collège, et dix-huit heures annualisées en lycée, au détriment probablement d’autres disciplines. Ce qui rend encore plus perplexe, c’est la suggestion de notre ministre que « cela pourrait passer par exemple par une "forme de contrôle continu au bac" ». Selon quels critères, quels paramètres ?  Devra-t-on être sanctionné en fonction d’une question qui porterait sur notre propension à assassiner, ou à épargner, les petites vieilles, ou à proférer des propos racistes ? On remarquera qu’une telle évaluation se rapproche dangereusement des épreuves de correction politique organisées dans les régimes totalitaires, ou, sur un mode moins excessif, et beaucoup plus humain, risque d’encourager, comme c’est souvent le cas, la double pensée, la dissimulation, une hypocrisie parfois de bonne foi, en tout cas la profération d’un discours attendu, qui ne sera sans doute pas l’expression d’une expérience authentiquement vécue.
    Un tel exercice est en effet redoutable, et on ne fera pas l’injure à Vincent Peillon, agrégé de philosophie, de ne pas y avoir songé. Derrière la simplicité quasi évangélique avec laquelle cette réforme est proposée se profilent des questions redoutables. On a souligné, à juste raison, que c’était la nation qui avait donné naissance à Kant, père de la morale contemporaine, qui avait généré le nazisme. Dernièrement, une étude réalisée aux Pays-Bas et publiée dans l'European Sociological Review montre que les leçons d’anti-racisme données à l’école accroissent souvent les réflexes d’intolérance en dehors de la classe.
    Aussi, il peut arriver que, si les élèves reproduisent volontiers, dans des circonstances artificielles de prise de parole, sollicités par des autorités à qui ils débitent leur catéchisme, une rhétorique bienpensante, une langue de bois convenue, leur comportement, leurs réflexes, quand ils sont naturels, spontanés, authentiques, relèvent franchement de ce que les curés moralistes nomment "intolérance", "racisme", "homophobie" etc. Peut-être le retour du "refoulé", d'autant plus virulent qu'il avait été censuré.
    Reste l’épineux problème du fondement d’une telle « morale laïque », qui se voudrait une « morale commune à tous ». On nous apprend qu’elle serait une "orthodoxie à rebours", «  le contraire du dogmatisme », et qu’elle ferait « le pari de la liberté de conscience et de jugement de chacun : elle vise[rait] l'autonomie ».
    "Chaque citoyen doit construire librement son jugement", a commenté le ministre. C'est aussi "le respect de toutes les convictions, de toutes les croyances". "Une société démocratique ne peut pas vivre uniquement" dans "la peur du gendarme", mais avec ce "qui vient de l'intérieur, ce que nous portons nous-mêmes, ça s'appelle la morale", a-t-il conclu.
    Que la morale vienne de l’intérieur, on l’admettra, mais cela n’explique pas comment elle y est entrée, à moins de concevoir une morale innée, ce que Rousseau ne contesterait pas, mais qu’une infinité de penseurs, et la variabilité factuelle des morales, démentent. En outre, invoquer une libre construction du jugement – affirmation qui contredit l’assertion de l’innéité de la morale -, si une telle démarche correspond au dogme idéologique actuel du pédagogisme et de l’anthropologie postmoderne, impliquerait que l’on n’ait à suivre que la voie de la Raison pour appliquer le Bien, ce qui est sans doute fort abusif, surtout si l’on prétend se passer du « gendarme », pari encore plus aventureux.
    L’accent mis sur la liberté, l’absence de contraintes, l’autonomie, paraît étrange pour celui qui a réfléchi quelque peu à ce qu’est la morale, qui se définit justement – et singulièrement chez Kant !- par des impératifs, des nécessités, des règles, des injonctions communes qu’il est difficile de remettre en cause, sous peine de passer pour un scélérat ou une forte tête. Même Sade, du reste, propose une morale, celle des maîtres, et Pascal, à la suite de saint Augustin, prétendait que les brigands en avait plus que d’autres.
    La modernité, justement, à laquelle se réfèrent des gens comme Péillon, dont ce n’est pas un mystère qu’il appartient à la franc-maçonnerie, se caractérise singulièrement par la relativisation des morales. La découverte et la fréquentation des peuples extra-européens ont permis de saisir que la morale européenne était loin d’être l’unique, et, du reste, des penseurs anciens, d’Hérodote aux plus extrêmes des sceptiques, en avaient fait le fondement de leur vision. La laïcité imposée par les « hussards noirs de la République » relevait en grande partie de la sécularisation de la morale judéo-chrétienne, sans la référence explicite à la religion. Elle en reprenait des préceptes et des valeurs qui les inscrivaient nettement dans un système anthropologique occidental.
    Insister sur le fait que la nouvelle laïcité ne relèverait pas de la « raison d’Etat » est joué sur les mots. Au contraire, elle en est le dernier mot, celui d’un Etat ne s’en voudrait pas un, qui invoque la libre et fragile individualité pour « construire » la personnalité morale, sans doute comme on choisit son sexe, et qui a pour vocation de déraciner, comme la société libérale dont elle est le garant, toute identité, toute appartenance à une tradition, à un système de valeur justifié par les siècles.
    Cette « morale » se veut donc neutre, elle produit le vide existentiel, elle ne propose rien, elle ne se conjugue qu’à la forme négative, et sous l’injonction de la « tolérance » et du « respect », elle conduit, en principe, à admettre toutes les « différences ». Position intenable. Si l’on accepte la "diversité", il faut admettre des altérités radicales, et l’on n’aura pas de « morale pour tous ». La conversion de facto, sinon, de plus en plus, de jure, de l’Europe à une certaine forme de communautarisme, la multiplicité des références culturelles et confessionnelles, empêchent, à moins que l’on ne tombe dans un humanitarisme candide, que ne soit viable un « vivre ensemble » fondé sur une conception solide des droits et des devoirs de l’homme. Une seule solution la rendrait possible, ce serait l’indifférence universalisée, ce repli médiocre de l’homme sur des intérêts uniquement consuméristes, matérialistes, qui caractérise le « citoyen » postmoderne. Le véritable lieu de convivialité tolérante, c’est le supermarché.
    Pour l’heure, si l’on prend au sérieux la morale et la diversité des êtres, pour peu qu’on veuille bien admettre qu’in fine, l’éthique et la conduite humaine concernent surtout les familles et les institutions librement acceptées, qui ne sont pas forcément les écoles de la République, on préférera que chacun fasse la loi chez soi. Le « vivre ensemble », c’est d’abord le vivre, et aucune société ne peut perdurer de manière équilibrée si elle ne se réfère pas à un système de valeur codifié par les siècles et l’assentiment, inscrit souvent dans le paysage, de nombreuses générations antérieures. Aussi bien, la France est-elle une région du monde d’héritage grec, latin et celte (ou germain), de tradition chrétienne, et dont l’Histoire a laissé des marques particulières, glorieuses ou honteuses, mais qui sont les siennes.

    Claude Bourrinet http://www.voxnr.com

  • Notre mouvement de contestation les agace

    Lu dans Présent :

    "Ils sont les mouches du coche, nouvelle génération. Les moustiques-tigres qui asticotent, énervent, importunent, irritent, harcèlent, exaspèrent, horripilent, tous les jours et en tous lieux, ce gouvernement porteur d’uniques et d’iniques mauvaises nouvelles. Et bien qu’il dégaine à chaque occasion des tapettes de plus en plus larges, les moustiques se multiplient et l’épidémie est à craindre.

    La presse est d’ailleurs bien obligée, et de plus en plus, de relayer l’information à leur sujet. Ne serait-ce que pour les accuser d’homophobie. Ou de plagiat, quand la « Manif pour tous » se plaît à réutiliser les visuels et les mots d’ordre du PCF et du Front de gauche… Ça les agace. Et c’est tant mieux. Il est temps qu’ils se rappellent toute la bien-pensance dans laquelle on leur a donné l’ordre de baigner.

    [...] La dissidence prend acte de son engagement. Encore faut-il qu’elle le fasse jusqu’au bout et à fond. Par-delà tout ménagement de cette pensée unique qui nous mine, par-delà cette théorie du genre, véritable maître d’œuvre du renversement du mariage qu’elle conteste. Les opposants ont su mettre en place un front, rendu très efficace par les nouvelles techniques de communication. Il ne faut rien lâcher sur le fond. Et surtout pas pour une union civile à la Frigide Barjot."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le dimanche 26 mai, organisons un grand coup de balai !

    "Une loi ne mérite obéissance qu'autant qu'elle est conforme à la droite raison et à la loi naturelle"
    (Léon XIII)

    Le fossé entre le pays réel et le pays légal n'a cessé de se creuser durant les derniers mois. Le pouvoir, tenu par des lobbies occultes, est resté sourd et aveugle à l'extraordinaire mobilisation nationale et populaire contre une loi dénaturant le mariage et la parenté. Et nous voici à la croisée des chemins.

    Soit nous nous inclinons et nous laissons la France s'enfoncer dans un totalitarisme dont la haine de la Famille est le corollaire de la haine du christianisme. Et nous subirons dans les prochaines semaines les nouvelles offensives de cette entreprise de subversion. Procréation médicalement assistée, puis gestation pour autrui (défendue dès 2010 par plusieurs de nos actuels ministres) qui ne sont rien d'autre que la marchandisation de l'être humain. Promotion de la théorie du gender dès l'école maternelle. Formatage de l'opinion à travers des formations professionnelles obligatoires pour les enseignants, le personnel médical, les forces de l'ordre, la magistrature,..., destinées à nous imposer la soumission au lobby homosexuel et à cette funeste théorie du "'genre indéfini". Criminalisation de toute expression de résistance à ce lobby homosexuel et à cette théorie. Avec à la clé un Etat révolutionnaire qui aura toute autorité sur l'éducation des enfants.

    Soit nous considérons que, 45 ans après Mai 68, il est grand temps de contribuer à un sursaut contre-révolutionnaire. Et nous osons à la foi désobéir aux lois iniques, résister à ce plan de destruction de nos familles et riposter en témoignant d'une mobilisation déterminée pour faire triompher le Bien commun malgré toutes les tentatives d'intimidation d'un gouvernement embourbé dans les scandales.

    Le dimanche 26 mai, CIVITAS organisera donc une grande manifestation nationale dont le mot d'ordre sera "Du balai !". Cette manifestation est ouverte à tous ceux qui espèrent un printemps français. Venons nombreux de toute la France pour que la clameur "Du balai !" se fasse entendre à tous les destructeurs de la Famille, de la Patrie et de la Foi.

    Drapeaux frappés du sacré-coeur et balais seront les emblèmes du jour, qu'on se le dise !

    Alain Escada,
    Président de CIVITAS

  • Le 12 mai, venez défendre la Famille, la Patrie et la Foi : défilé Ste Jeanne d'Arc


    Défilé en hommage à Ste Jeanne d'Arc, le dimanche 12 mai à 14h30, de la place Saint Augustin à la place des Pyramides. Attaquer la Famille, c'est également attaquer la Patrie et la Foi. Dans ce contexte, Sainte Jeanne d'Arc s'impose comme le modèle de chef dont la France a cruellement besoin. Soyons nombreux à le témoigner publiquement.

  • Jeanne d’Arc contre le nouvel ordre mondial

    Sainte Jeanne d’Arc est célébrée en France, chaque 1er mai, comme la libératrice d’Orléans ayant bouté les Anglais hors de France. Si ce rappel historique est juste, il masque la véritable mission de Jeanne. En effet, on se garde bien d’expliquer la cause profonde poussant une jeune fille de 17 ans à secourir le dauphin Charles et la France prêts à succomber sous les coups de l’Angleterre.

    L’âme de la France, sa civilisation et les caractéristiques propres de son peuple sont dus à un fait majeur : le baptême de Clovis dans la nuit de Noël 496. Cet événement capital permit de jeter les fondements du premier royaume catholique après la chute de l’Empire romain. Alors que l’hérésie arienne (du nom du théologien Arius mettant à mal, sous l’influence de la gnose, le principe de la Trinité) fait des ravages en Europe occidentale et en Orient, le pouvoir politique franc s’associe aux représentants de l’Église restés fidèles à l’orthodoxie de la foi fixée d’une manière définitive par le concile de Nicée (325). Ainsi, l’évêque saint Remi put baptiser et oindre par la « sainte Ampoule » Clovis selon la célèbre formule « Courbe la tête, fier Sicambre, adore ce que tu as brûlé et brûle ce que tu as adoré. » [...]

    Pierre Hillard - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Drapeaux français interdits à Paris? On ne lâche rien

    J'ai reçu ce témoignage :

     

    "Jusqu’où ?

    Jusqu’où ira-t-on dans la stupidité et le ridicule ? Jusqu’où avons-nous le droit d’être Français ?...  Je parle aux noms de mes quatre camardes qui étaient avec moi.

    Cette après-midi du 01 mai 2013, deux d’entre nous, des étudiants parisiens, faisons visiter en vélo les grands tracés de Paris à nos trois amis. Un de nous, bien malheureusement semble-t-il, arbore le drapeau Français accroché à son sac… Nous avons donc, déjà, franchi un pas vers une « incitation à une manifestation ». Nous passons donc devant l’Elysée et là, surprise au bout de la route trois gendarmes nous stoppent : obligation d’enrouler le drapeau, de donner un descriptif complet de notre itinéraire, de notre ville de résidence et de nos possibles intentions quant à la suite de notre trajet.

    uite à ça arrive un camion de police, descend un officier gradé d’une épaule à l’autre, et voici ses premiers mots : ‘’Enfin ! Ca fait un bout de temps qu’on vous cherche !!‘’ Vous me direz c’est normal après tout, on sort d’un meeting du Front National, on est donc clairement et ouvertement des terroristes fascistes d’extrême droite liés à une organisation nuisible au gouvernement. Enfin, face à ça, je prends la liberté de dire aux gendarmes que pour Mohamed Merah la localisation a pris sensiblement plus de temps : mais là encore vous soulignerez que Mohamed était sans aucun doute fiché comme bien moins dangereux que nous…

    Je vous passe les détails sur le contrôle d’identité, les renforts de police qui débarquent, et l’interdiction de continuer plus en avant sur la route, qui apparemment est une zone sensible. En tout, une grosse dizaine d’individus des forces de l’ordre nous encerclent pendant que monte en nous une indignation grandissante : comment peut-on, en France, être interdit de porter le drapeau national !? Comment peut-on arrêter cinq bons gars en vélo pour le simple fait qu’ils sont fiers de leurs couleurs !? Face à ça les gendarmes font la moue, il paraitrait, en effet, qu’eux aussi sont exaspérés.

    Là-dessus je conclurai que si vous souhaitez être le bon Français intégré aux normes du gouvernement, restez comme vous êtes... Surtout ne bougez pas, balancez vos valeurs républicaines à la poubelle, rangez vos trois couleurs, fermez-la à tout jamais et sortez nous ces beaux drapeaux rouges et noirs que l'on voit si souvent pendant les manifestations de la CGT..."

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Valls gaze et matraque, Taubira organise les procès : la répression contre les défenseurs de la famille est rôdée

    INFO RMC - Manif pour tous : 34 personnes jugées en juin

    Depuis fin mars, 120 manifestants contre le mariage pour tous ont été placés en garde à vue. Parmi eux, 34 seront jugés en juin.

    Chiffres que nous vous révélons ce jeudi matin en exclusivité sur RMC. Etudiants, mères de famille… ils s’estiment victimes d’une justice « à deux vitesse », trop rapide. Témoignages.

    Les chefs d’accusation : participation à une manifestation non déclarée et violence à l’encontre des forces de l’ordre. La plupart des 34 manifestants contre le mariage homosexuel qui seront jugés en juin, sont des étudiants et des mères de famille qui se sont rassemblés au mauvais endroit, au mauvais moment. Tous contestent le manque de temps pour constituer leur défense, ils s’estiment victimes d’une justice « à deux vitesse », trop rapide. Et les prochaines manifestations des "anti", prévues les 5 et 26 mai prochains, risquent de grossir le chiffre de justiciables.

    « On a voulu me faire porter le chapeau de ce que je n’ai pas commis »

    Reconnu coupable de violences sur des fonctionnaires de police lors de la dernière grande manifestation, Guillaume, 26 ans, est le premier manifestant à avoir été condamné. Le 26 avril dernier, il a écopé de 4 mois de prison avec sursis, et il ne digère pas sa condamnation : « Je trouve ça tout à fait scandaleux. Deux CRS ont témoigné. L’un d’eux a dit, à l’audience, que je me suis débattu lors de mon arrestation, et l’autre non. On me reproche aussi des violences volontaires envers les forces de l’ordre, en étant porteur d’une arme par destination. L’arme en question, c’est une malheureuse canette de bière vide, et la peine au final c’est 4 mois de prison avec sursis, 70 heures de travaux d’intérêt général et 800 euros de dommages et intérêts, soit 400 euros par CRS. On a l’impression que l’Etat les incite à toucher leur prime de cette manière-là. On a voulu me faire porter le chapeau du reste, de ce que je n’ai pas commis ». [...]

    La suite sur RMC   http://www.actionfrancaise.net

  • Une aventure intellectuelle : la Jeune Droite

     

    L’ouvrage est volumineux, les références sérieuses et l’étude argumentée. Jeune historien des idées politiques, Nicolas Kessler analyse la Jeune Droite de ses origines à sa disparition. Aile droitière des « non-conformistes des années 1930 », cette galaxie qui s’anime autour de nombreuses revues n’avait jamais fait l’objet d’une enquête approfondie. C’est aujourd’hui chose faite.

     

    Si la Jeune Droite s’intitule ainsi, c’est parce que les jeunes gens qui la constituent ont reçu l’influence et l’héritage du maurrassisme. Cependant, elle doit sa cristallisation au rôle fécond de deux compagnons de route de l’Action française : Henri Massis et Jacques Maritain. L’importance de ces deux écrivains dans la formation des futurs plumes de la Jeune Droite explique la place prépondérante du catholicisme dans leurs écrits.

     

    Dans la continuité d’Antimoderne de Maritain et de La Défense de l’Occident de Massis, les premières publications de la Jeune Droite – les Cahiers de Jean-Pierre Maxence et Réaction de Jean de Fabrègues – s’intéressent aux arts et aux lettres tout en célébrant la Chrétienté, le Moyen Âge et les croisades. Le ton se rapproche plus du catholicisme social « intransigeant » d’un Pie X que du nationalisme intégral de Maurras. À l’individualisme et au matérialisme d’une société sans charmes, ils exaltent les valeurs humanistes et chrétiennes. Ils saluent Bernanos comme leur frère aîné et voient en Charles Péguy un maître. Enfin, le thomisme, alors en plein essor sous l’impulsion de Maritain, les subjugue.

     

    Cette Jeune Droite n’en reste pas moins hétérogène : Maxence et Fabrègues ne s’apprécient guère. Et puis, il y a les ruptures. En 1927, la condamnation de l’Action française par le Pape les déchire, mais ils demeurent fidèles à Maurras. Plus tard, Fabrègues rompt “ politiquement ” avec le chef du royalisme français tout en lui gardant son estime et son admiration.

     

    Avec les répercussions économiques et sociales de la crise de 1929 dans la France du début des années trente, la Jeune Droite s’investit dans des créneaux naguère délaissés tels que l’économie ou le syndicalisme. Aux problèmes récurrents du capitalisme qu’ils détestent et à la fausse solution de la planification, soviétique ou « dirigiste », ils apportent avec Louis Salleron les principes revus et corrigés du corporatisme d’un René de La Tour du Pin et de la doctrine sociale de l’Église de Léon XIII. La crise doit permettre l’instauration d’un « ordre social chrétien » en France.

     

    En liaison avec leurs amis de L’Ordre nouveau (Arnaud Dandieu, Robert Aron, Denis de Rougemont, Alexandre Marc), ils élaborent un personnalisme « de droite ». En dépit d’une méfiance réciproque et sous le patronage de L’Ordre nouveau, la Jeune Droite cherche même à se rapprocher d’Emmanuel Mounier et de son groupe Esprit. Mais les basses manœuvres et les arrières pensées des uns et des autres font échouer l’entente esquissée, ce qui met un terme à la possibilité d’un Front commun de la jeunesse française et européenne de sensibilité non-conformiste.

     

    La Jeune Droite a beau célébrer la catholicité et la mission de la France, elle n’est pas cocardière et encore moins chauvine. Au nationalisme maurrassien qu’elle juge un peu trop positiviste, elle préfère un nationalisme orienté vers l’humanisme et l’universel. Cependant, il serait réducteur de la considérer comme une simple expression d’une pensée catholique néo-réactionnaire, car elle accueille en son sein des agnostiques qui, très vite, démontrent des talents éblouissants. Il s’agit, entre autres, de Maurice Blanchot, Claude Roy et, évidemment, de Thierry Maulnier rencontré par Maxence à la Revue française vers 1930. Partisan des valeurs classiques du « Grand Siècle » et du génie français, et fort proche de Maurras, Maulnier tient un raisonnement néo-nationaliste qui va contribuer à modifier le discours de la Jeune Droite à partir du 6 février 1934.

     

    En attente d’un sursaut spirituel qui s’exprimerait par une révolution personnaliste, communautaire, anticommuniste et anticapitaliste, une « révolution de l’Ordre », la Jeune Droite – qui s’organise autour de la Revue du Siècle devenue plus tard la Revue du XXe Siècle, en Groupe XXe Siècle – décèle dans l’émeute sanglante de la place de la Concorde le signal d’une révolte prochaine. Elle place alors tous ses espoirs dans le peuple et dans ses ligues. C’est l’époque où Jean-Pierre Maxence adhère à la Solidarité française parce qu’elle comprend une proportion sensible d’ouvriers et de paysans et que Maulnier se sent attirer par le Parti populaire français de Doriot. Tous ont le secret dessein de devenir les conseillers du Prince, de trouver une tribune publique plus large que le cercle restreint de leurs abonnés et d’influencer la droite politique.

     

    Cette recherche de diversification des supports d’expression explique aussi la participation des ténors de la Jeune Droite au Courrier royal, le bulletin mensuel du fils du Prétendant, le jeune comte de Paris. Par leur présence, ils contribuent à rénover le royalisme et à lui faire redécouvrir sa dimension sociale. Quand les relations se détériorent entre le comte de Paris et Maurras, la Jeune Droite rompt encore par fidélité au vieux Provençal avec Henri d’Orléans. Le chapitre consacré au Courrier royal est un des plus aboutis du livre. Il éclaire un épisode fort méconnu du royalisme contemporain mais qui imprégnera durablement le chef de la Maison de France.

     

    La rupture, accrue par l’arrivée du Front populaire au pouvoir, radicalise Maulnier et ses camarades du Groupe XXe Siècle, exaspérés par l’apathie des Français. C’est la période du mensuel Combat (1936 – 1938), puis pendant moins d’un an, de son équivalent polémique, L’Insurgé (janvier – octobre 1937). Contre l’esprit bourgeois et le triomphe des masses, Maulnier, Maxence, Blanchot font feu de tout bois. Le titre des articles dans l’un ou l’autre organe est explicite : « La France intoxiquée par la politique » (René Vincent), « Le terrorisme, méthode de salut public » (Maurice Blanchot), « À bas la culture bourgeoise ! », « Une France qui nous dégoûte », « Sortirons-nous de l’abjection française ? », « Désobéissance aux lois » ou « Nous voulons des agitateurs » (Thierry Maulnier). À l’instar de Maulnier qui préfaça Le Troisième Empire d’Arthur Mœller van den Bruck, le groupe lit les penseurs de la révolution conservatrice d’outre-Rhin (Ernst van Salomon, par exemple), élabore un nationalisme révolutionnaire et social, se mue en droite révolutionnaire. Faut-il pour autant parler d’une « dérive » ou d’une « tentation » fasciste comme l’ont fait Zeev Sternhell et Pierre Milza ? Avec honnêteté et en comparant les itinéraires parallèles de la Jeune Droite et de l’équipe de Je Suis Partout, Nicolas Kessler ne le croît pas, car la Jeune Droite s’est toujours montrée méfiante envers l’expérience italienne. Le corporatisme mussolinien, l’État totalitaire répugnent ces adeptes de la libre personne, enracinée dans ses communautés naturelles et protégée par ses corps intermédiaires. Quant au nazisme, les jeunes maurrassiens y voient, certes, l’éternel esprit de l’Allemagne, « romantique et barbare », mais aussi un système qui mêle massification complète et administration totale. Anecdote éclairante, Nicolas Kessler signale en outre que les articles de Lucien Rebatet seront systématiquement refusés par Combat et L’Insurgé !

     

    À partir de 1938 avec la montée des périls en Europe, la Jeune Droite prend conscience de l’imminence du danger nazi. Récusant ses positions des derniers mois, elle en appelle au redressement de la France, à son réarmement militaire et moral. Dans le même temps, Jean de Fabrègues, quelque peu marginalisé par le caractère polémique, politicien et nationaliste des dernières publications, lance une nouvelle revue, Civilisation, d’orientation explicitement philosophique et catholique.

     

    La soudaine défaite de mai-juin 1940 meurtrit profondément les intellectuels de la Jeune Droite. Tout ce qu’ils avaient prévu et dénoncé se réalise ! Seule note d’espoir dans ce crépuscule : le régime honni laisse la place à la Révolution nationale et à son chef, le Maréchal Pétain. Certains de ses éléments se mettent au service de Vichy soit pour redonner une forme à la jeunesse française et à sa culture avec Jeune France (où la confrontation entre Mounier et Fabrègues y est paroxystique), soit avec la revue Idées conduite par René Vincent. Pourtant, toujours lucide, la Jeune Droite n’hésite pas à critiquer les travers bureaucratiques de l’État français.

     

    La Libération et l’Épuration mettent-elles un terme à la Jeune Droite ? Bien sûr, c’est la fin des revues et d’une aventure; ceux qui y on participé se dispersent. Néanmoins, dès les années 1950, au marxisme dominant, Jacques Laurent qui a collaboré étroitement, avant-guerre, à Combat (en compagnie de Kléber Haedens) célèbre une littérature désengagée que les critiques qualifient vite de « hussarde ». Dans sa conclusion, il est à déplorer que Nicolas Kessler suive l’opinion générale sur l’« embourgeoisement » de Thierry Maulnier. Il ignore que l’ancien co-directeur de Combat et de L’Insurgé, celui qui fut l’une des vedettes de la Jeune Droite, participa activement, à la fin des années 1960, avec Dominique Venner à l’Institut d’Études Occidentales, une des matrices intellectuelles d’où allait sortir quelques années plus tard la « Nouvelle Droite » !

     

    Georges Feltin-Tracol http://www.europemaxima.com

     

    • Nicolas Kessler, Histoire politique de la Jeune Droite (1929 – 1942). Une révolution conservatrice à la française, L’Harmattan, Paris, 2001, 494 p., 38,11 €.