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tradition - Page 348

  • Édito : Le Printemps avec Jeanne

     

    Le mardi 23 avril 2013, le pays légal, contre le pays réel, a dissocié le mariage légal du mariage réel. A légalisé une parodie, qui restera une parodie en dépit du vote du parlement, en dépit de la décision du Conseil constitutionnel, en dépit de l’écharpe ministérielle des maires qui s’y livreront.

     

    Même s’ils peuvent officiellement proclamer un mensonge, il n’est en effet dans le pouvoir d’aucun parlement ni d’aucune cour suprême ni d’aucun maire de changer la nature des choses et le sens des mots. Tous les régimes totalitaires s’y sont essayé et ont paru, dans un premier temps, y réussir. Mais la force bienfaitrice de la vérité a toujours fini par reprendre le dessus. Il en a été ainsi des mensonges communiste et national-socialiste. Il en sera de même du mensonge libéral-libertaire, qui a surgi en mai 68 avant d’infester progressivement toute la classe politique. Le PS et l’UMP, en tant qu’appareils – demeurent quelques individualités respectables –, sont sur la même longueur d’onde. C’est pourquoi une UMP victorieuse ne reviendra jamais sur le texte — Copé et Fillon ont déjà prévenu.

    Triste premier anniversaire pour la France, donc, que celui de l’élection de François Hollande. Non que nous fassions au président de la république le reproche de n’avoir pas su résoudre en douze mois les graves difficultés auxquelles le pays est confronté depuis des décennies. Même s’il l’avait voulu, il ne l’aurait pas pu. Non, ce que nous lui reprochons, c’est d’avoir aggravé ces difficultés. Et de l’avoir fait délibérément, en poursuivant sur tous les plans, par soumission à l’idéologie mondialiste, la politique libérale-libertaire de son prédécesseur, dont la logique conduit à la mort de la nation et à la dissolution de la société. C’est, enfin, de tout oser, avec un cynisme qui dépasse l’entendement.

    Ainsi, le lendemain même de l’adoption par l’Assemblée nationale du « mariage pour tous », il a, dans un courte déclaration, osé appeler les Français à « l’apaisement » lui qui, depuis plusieurs mois, n’a cessé de les diviser pour complaire à un lobby ultra-minoritaire aux desseins hégémoniques. Il a osé leur demander de « se concentrer sur l’essentiel », lui qui, la veille, avait fait adopter une loi qui s’attaque à la cellule de base de la société. Il a osé invoquer un « ordre républicain » compatible avec le droit de manifester, lui qui a couvert et continue de couvrir de sa « haute » autorité mensonges d’Etat et violences policières. Il ose ainsi diviser et jouer l’homme du rassemblement ; se soumettre aux caprices délirants de ses commanditaires et enjoindre les Français de se consacrer désormais au relèvement du pays ; en appeler aux sacro-saints principes républicains et transformer Paris en un vaste commissariat de police pour manifestants pacifiques, sous les applaudissements des anciens combattants de Mai-68, devenus, à l’âge de l’incontinence, les soutiens inconditionnels des CRS après les avoir jadis qualifiés de SS ! Si bien que, à la demande du député italien Luca Volontè, la France — une humiliation qu’elle doit à Hollande — est sommée de répondre devant le Conseil de l’Europe des graves violations des droits de l’homme commises à l’encontre des défenseurs de la famille par les forces du désordre républicain qui, sous l’autorité de Manuel Valls, ont agi en véritables barbouzes, agressant volontiers des femmes et des jeunes filles, Belkacem, ministre déléguée au droits des femmes se rendant, par son silence, complice de ces exactions.

    Pourtant, le seul bilan économique, politique et social de cette première année suffirait déjà à condamner le pouvoir. Face à l’aggravation du chômage, des déficits et de la désindustrialisation (Florange ou Aulnay-sous-Bois n’étant malheureusement que des exemples particulièrement criants), face à celle, consentie ou voulue, de l’insécurité et de l’immigration, la gauche ne répond que par des rodomontades contre-productives à l’égard d’une Allemagne arrogante sans se donner les moyens de ses (fausses) ambitions affichées : la relance de la croissance. Ces moyens, pourtant, on les connaît : ils sont avant tout politiques — une renégociation des traités européens, en vue notamment de mieux protéger les frontières de l’UE —, monétaires — une remise en cause de la politique de la BCE : 12, 1% de chômeurs dans la zone euro, un record ! — et diplomatiques — porter la parole des pays soumis aux diktats berlinois. L’UMP condamne la germanophobie supposée du PS, mais c’est pour de mauvaises raisons : une soumission de principe à la collaboration franco-allemande hors de laquelle il n’y aurait point de salut. Or rien dans la politique du gouvernement ne vient démentir cette soumission de principe, bien au contraire. Les critiques à l’égard de l’Allemagne sont à usage interne et Angela Merkel le sait. Le pouvoir socialiste est entièrement solidaire de la politique allemande, comme l’a montré la récente affaire chypriote. Loin de chercher à se donner les moyens de remettre en cause à plus ou moins long terme l’hégémonie allemande sur l’Europe, il tourne le dos à toute politique ayant pour visée l’indépendance de la France, grâce à une sortie, là aussi à plus ou moins long terme, de la prison bruxelloise, dont Berlin est devenu le geôlier.

    Quant aux menaces pesant sur la défense, la parution, lundi 29 avril, du Livre blanc les confirme. Hollande poursuivant la politique désastreuse de Sarkozy, l’armée perdra encore 24 000 postes entre 2016 et 2019 ! Certains esprits niais se réjouissent du ralentissement de l’hémorragie alors qu’il faudrait l’arrêter pour redonner à notre armée les moyens de ses ambitions, qui sont tout simplement celles d’une nation libre ! Cela supposerait évidemment des choix budgétaires moins démagogiques — un audit, par exemple, de l’éducation nationale, premier poste budgétaire, s’impose — et plus économes — l’Europe nous coûte cher tant en dépenses directes qu’en impact des choix de Bruxelles et de Francfort. Quant à la politique étrangère de Hollande, contraint, par sa propre indécision, d’intervenir au Mali aussi tardivement que dans la précipitation, le pouvoir ne remet par ailleurs nullement en cause sa soumission atlantiste, comme le montre la confirmation de notre ancrage dans l’OTAN ou la politique d’idiot utile des Etats-Unis que mène, après Sarkozy en Libye, Hollande en Syrie... Un atlantisme qui se confirme aussi sur le plan de la langue, avec la remise en cause de l’ordonnance de Villers-Cotterêts et la violation de la Constitution, que serait l’adoption du projet de loi Fioraso, qui ferait de l’anglais, à égalité avec le français, la langue de l’enseignement supérieur en France. On peut d’ores et déjà être certain que l’UMP approuvera ce passage au tout-anglais — l’anglais, c’est « moderne » —, qu’elle appelle de ses vœux depuis des années. N’oublions pas non plus de mentionner la suppression du Capes de lettres classiques qui traduit la haine des socialistes pour la culture et nos racines.

    Le régime des partis continue ainsi de dissoudre la France. Certes, comme l’ont montré les manifestations des six derniers mois, les Français sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à zapper les partis. Non plus à marcher à leurs côtés, mais à passer à côté d’eux. Avant, demain, espérons-le, de se passer d’eux. Nous ignorons, pour l’heure, si Mai-68 aura le quarante-cinquième anniversaire qu’il mérite : un Mai-2013 plein d’espérance, dont le symbole est cette petite fille que Péguy a su si bien nous dépeindre. Une petite fille non pas achetée en kit en Belgique mais née d’un père et d’une mère.

    En attendant, c’est une jeune fille, Jeanne d’Arc, qui nous réunira les 11 et 12 mai prochains, à Paris. Pour la renaissance de la France.

    François Marcilhac - L’AF n° 2862

    http://www.actionfrancaise.net

  • Où sont les Veilleurs ? Quelles actions sont prévues ?

    Cette carte centralise toutes les actions des Veilleurs dans toute la France. En la consultant, vous comprendrez pourquoi votre blog ne peut pas tout annoncer chaque jour...

     

    Pour les autres actions, hormis les grandes manifestations de cette fin de semaine, ce site est très bien renseigné et le site propre de la Manif pour tous recense aussi ses actions propres.

    Lahire   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Synthèse Nationale : manifestation nationaliste et populaire

    Dimanche 12 mai (10 h, Place de la Madeleine à Paris)
    Avec le soutien du MNR

  • Aux armes citoyens, la trahison se déplace à Nancy ! par Pierre Petrus

    Le gouvernement est aux abois, pleure de détresse, crève de tous les maux qui le rongent. Le mariage homosexuel, imposé de force aux masses endormies, devait se résumer à quelques rassemblements de protestation, vite balayés par des cordons de CRS surarmés. Il n’en est rien. La République tremble… et elle a bien raison !

    Un vent que toutes les échelles du monde ne peuvent quantifier souffle sur l’Hexagone. Un vent de révolte légitime, qui s’approche dangereusement de l’Elysée et Matignon, prêt à balayer d’un trait ceux qui, depuis plusieurs décennies, déciment le Vieux Continent. Le gouvernement, incapable de satisfaire les citoyens sur le plan social, s’oriente avec hésitation vers le détournement sociétal, sans prendre conscience de la frustration qui grandit parmi le peuple.

    Ah! S’ils avaient su ! S’ils savaient anticiper les colères populaires grandissantes et salvatrices, jamais les parlementaires ne se seraient risqués à une telle provocation. Ils auraient tout juste retardé la loi infâme du mariage contre-nature, pour préserver leurs postes si confortables, quitte à décaler de quelques mois la marche lente vers le Nouvel Ordre Mondial.

    Mais il faut croire que les Français sont décidément des gens gorgés de ressources insoupçonnées. L’Histoire nous a démontré que, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, les Français ont toujours su brandir les pics et les épées, quand la fameuse goutte débordait du vase. Et, à en croire Dominique Venner, tous les ingrédients de la contre-Révolution se cumulent en cet instant… la gueuse n’a qu’à bien se tenir. Les CRS peinent à combler leurs rangs déjà partiellement clairsemés, et les manifestations pleuvent à grosses gouttes, de Quimper à Strasbourg, de Lille à Marseille.

    Toutes les gesticulations primaires du ministre de l’Intérieur – et surtout d’Israël -, aujourd’hui en visite à Nancy, n’y changeront rien. Tant que les Européens seront menacés d’extinction par l’immigration massive et la promotion des comportements homosexuels, il subsistera toujours une force d’opposition tenace, prête à renverser le dictat mondial.

    Moi, ne résistant pas à l’idée d’une photo souvenir avec la pochette de mon livre, pour la venue du sioniste Valls en région Lorraine. Impossible d’approcher le susnommé, trop bien gardé par des hordes de CRS aux aguets.

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    Je lance un appel à vous, messieurs de l’uniforme, qui êtes les premiers à recevoir, chaque jour en pleine face, la déchéance de la délinquance. Ne vous laissez plus manipuler et tendez l’oreille aux revendications de ceux qui défilent dans la rue. La réponse à l’insurrection ne se trouve pas dans l’usage de la matraque, mais dans l’abandon de cet uniforme, qui pèse tant sur vos épaules. Rejoignez les rangs de la colère et de la lutte, plutôt que de continuer à servir un régime qui vous méprise, et dont le goût pour l’ordre ne concerne que les alentours nauséabonds de l’hémicycle. Cessez d’obéir à ZOG, qui vous ordonne de protéger les bourreaux venus de l’étranger et de fusiller les victimes. Puisse mai 2013 reléguer mai 68 au rang de vulgaire brouillon !

    Le 26 avril 2013,

    Pierre Petrus
    http://pierrepetrus.wordpress.com/   via http://www.propagandes.info/blog/

  • Morale et politique

    Jamais la morale n’a été plus à l’ordre du jour de l’Etat républicain qui la met en loi. Comme jadis les pharisiens. Même le mariage gay devient moral ! Ils vont encore plus loin : ils instituent par la loi la République exemplaire.

    L’ Assemblée nationale a définitivement adopté la loi sur le mariage pour tous. Le Code civil qui définit l’institution du mariage sera modifié en conséquence ainsi que le droit de la filiation. Pour dire les choses comme il convient de les dire, tout le monde sait ce qu’est l’union d’un homme et d’une femme.

    Dans toute l’histoire de l’humanité, le mariage a été conçu pour fonder dans l’ordre psychologique, social, juridique, politique, religieux et même mystique, en dépit de toutes les perversités humaines, une institution stable sur cette évidente réalité physiologique. Nul ne s’était avisé jusqu’à ces dernières décennies, sauf, par parodie à la manière d’un Néron, d’appeler mariage une prétendue union qui ne peut pas exister physiquement de manière naturelle et par voie normale et adaptée. Qu’est-ce donc, s’il vous plaît, que la consommation du mariage, en pareil cas, cet acte essentiel à sa validité selon les normes utriusque juris ? Personne n’a osé aborder cette question. Il suffit de la poser pour que le prétendu nouveau droit apparaisse pour ce qu’il est : l’injuria des vieux latins ! Une violation de l’ordre juridique, une atteinte à la notion même du droit. Injure, au sens étymologique du terme, à l’égard de toutes les familles par assimilation jusque dans le cérémonial de ce que Cicéron appelait les blanditiae praesentium voluptatum au sérieux d’un engagement conjugal, injure à l’égard des enfants, de tous les enfants, qui voient leur filiation bafouée de manière systématique, le droit de l’ensemble étant dénaturé pour la satisfaction égoïste d’individus qui iront au marché se fournir en enfants ou en « matière première » à enfants sur le forum des ventres, sur le forum des gamètes - et quoi encore ? -, ce qui n’a plus rien à voir avec l’adoption, telle que l’antique droit civilisé l’avait conçue. Ce sera, d’ailleurs, si compliqué à réaliser que la totalité du droit civil et social en sera subvertie. [...]

    Hilaire de Crémiers - La suite sur Politique Magazine

    http://www.actionfrancaise.net

  • Abstention sur la loi Taubira ? Elle ne mérite pas la voix des pro-famille

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  • Quel rôle les dieux grecs ont-ils joué dans la guerre de Troie ?

    Au chant III de l'Iliade, Priam s'adresse à Hélène : "Tu n'es, pour moi, cause de rien, les dieux seuls sont cause de tout : ce sont eux qui ont déchaîné cette guerre" (III, 164-165). Les vieux Troyens, au demeurant, quand ils voient Hélène marcher sur les remparts, sont prêts à excuser tout à la fois Troyens et Achéens "si pour telle femme, ils souffrent si longs maux. Elle a terriblement l'air, quand on l'a devant soi, des déesses immortelles" (III, 156158). Hélène n'y serait pour rien ou plutôt, quand bien même y serait-elle pour quelque chose, ce serait la faute de cette part "divine" qui est en elle, cette beauté qui, précisément, la met du côté des dieux et matérialise une destinée de nature divine. Voyons les faits. Dans l'Iliade, il faut se rendre au chant XXIV pour trouver une allusion à l'événement qui déclencha la guerre de Troie alors que les dieux délibèrent au sujet du cadavre d'Hector, Héra, Poséidon et Athéna conservent leur rancune à l'égard de Troie et de Priam : "ils pensent à l'affront qu'en son aveuglement Pâris à ces déesses autrefois infligea : lors, dans sa bergerie elles étaient venues, mais il leur préféra celle qui lui fit don d'un objet de douloureux désir" (XXIV, 28-30). À Héra et à Athéna Pâris-Alexandre préféra Aphrodite qui lui fit don d'Hélène. Mais Pâris n'était en fait que l'instrument d'une querelle qu'aux noces de Thétis et de Pélée, Éris avait suscitée entre les trois déesses pour savoir laquelle des trois était la plus belle.

    L'épisode figure dans les Chants Cypriens, une épopée perdue qui racontait les événements antérieurs à ceux qui sont évoqués dans l'Iliade, depuis les noces de Thétis et de Pélée jusqu'à la capture de Chryséis, la fille d'un prêtre d'Apollon, par Agamemnon. La guerre de Troie y apparaît en définitive comme le fruit d'un complot ourdi par Zeus et par Thémis. Zeus cherchait, en effet, à délivrer la terre du poids de tant de mortels ; Gaia, accablée par le nombre des hommes et par leur impiété, s'était plainte auprès de lui qui, d'abord, provoqua la guerre des Sept contre Thèbes puis qui, sur les conseils de Mômos ("Sarcasme"), maria Thétis à un mortel (ce sera Pélée et de l'union naîtra Achille) et engendra lui-même une fille très belle (de son union avec Léda naîtra Hélène). C'est ce qu'Euripide rappellera en faisant d'Hélène un instrument dont les dieux se sont servi pour dresser Grecs et Phrygiens les uns contre les autres "et provoquer des morts afin d'alléger la Terre outragée par les mortels sans nombre qui la couvraient" (Hélène, 1639-1642).

    De l'origine de la guerre à l'histoire des batailles, tout, en apparence, dépend d'eux, l'idée même qui fait naître l'action puis le résultat d'une entreprise. D'emblée, à propos de la querelle entre Achille et Agamemnon, le poète le dit : "Qui des dieux les mit donc aux prises en telle querelle et bataille ? Le fils de Létô et de Zeus" (I, 8-9) : Apollon a vu l'un de ses prêtres, Chrysès, méprisé par Agamemnon (à qui il a refusé de rendre sa fille) et il descend des cimes de l'Olympe décocher, neuf jours durant, ses traits à travers l'armée jusqu'à ce qu'Achille appelle les gens à l'assemblée et que Calchas révèle l'origine de son courroux. On le sait, Agamemnon contraint de rendre sa captive, fera enlever Briséis, la "part d'honneur" d'Achille qui s'en va alors implorer sa mère. C'est précisément au moment où Zeus répond à la plainte de Thétis outragée en la personne de son fils qu'il fait parvenir un message à Agamemnon sous la forme d'un songe mensonger qui vient, alors que celui-ci est endormi, se poster au-dessus de son front : "Je suis, sache-le, messager de Zeus... Il t'enjoint d'appeler aux armes tous les Achéens chevelus – vite, en masse. L'heure est venue où tu peux prendre la vaste cité des Troyens. Les Immortels, habitants de l'Olympe, n'ont plus sur ce point d'avis qui divergent. Tous se sont laissé fléchir à la prière d'Héra. Les Troyens désormais sont voués aux chagrins. Zeus le veut" (Iliade, II, 26-33). Et puisqu'Agamemnon croit qu'il va le jour même prendre la cité de Priam, ignorant l'oeuvre que médite Zeus, il relance l'affrontement... Le monde homérique est donc peuplé de divinités en relation pour ainsi dire permanente avec les humains. Le dieu peut être favorable, défavorable, hostile ou bienveillant mais dans tous les cas de figures, il va de soi que son intervention est normale. On peut même aller jusqu'à dire que l'intervention des dieux est au coeur de la psychologie des héros d'Homère (Chantraine, 1952 : 48), ce que deux vers de l'Odyssée résument : "les dieux peuvent rendre fou l'homme le plus sage, tout comme ils savent inspirer la sagesse au moins raisonnable" (XXIII, 11-13).  

    Si le dieu inspire la crainte ou la colère, donne l'élan de l'action, cela ne signifie pas que les héros sont dépourvus d'une volonté et d'un caractère qui leur sont propres. Causalité divine et causalité humaine coexistent, se doublent et se combinent comme le montre particulièrement la collaboration, voire la symbiose, qui se manifeste entre Athéna et Ulysse. Et lorsqu'à la fin de l'Iliade, Achille s'entend dire par Thétis que, selon la volonté de Zeus, il faut rendre le corps d'Hector, lui-même se laisse toucher par la pensée de son père que lui rappelle Priam, manque de se fâcher à nouveau, puis accepte... Dans de nombreux cas, au demeurant, ce sont les décisions prises par les héros et leurs actions qui poussent les dieux à intervenir : ainsi, quand Achille se bat avec Memnon, les deux mères divines, Thétis et Éos, entrent en scène. 

    Ce rapprochement du divin et de l'humain commande en définitive la place des dieux dans l'épopée où le seuil que constitue l'immortalité tend à être sans cesse franchi. Achille est le fils de Thétis, Énée est le fils d'Aphrodite, Hélène est la fille de Zeus... Ces liens de parenté ne sont qu'un élément qui explique l'intérêt que les dieux manifestent à l'égard des hommes. Leur acharnement dans la lutte vient d'une façon générale de leur attachement pour certains mortels, leurs mérites ou leur piété – ou, inversement de leur aversion – et de la nécessité qu'il y a pour eux à exiger des honneurs de la part des hommes. Prenant parti pour les uns ou pour les autres – Héra, Athéna, Poséidon sont de tout coeur avec les Achéens, Apollon est tout entier du côté des Troyens, Aphrodite n'a d'yeux que pour Énée... – les dieux se retrouvent combattant les uns contre les autres.  

    Or, précisément, tout à leur passion pour les affaires des hommes les dieux agissent et réagissent comme des hommes. Zeus a beau y faire, lui, le roi, l'aîné, le père souverain, il doit constamment rappeler à l'ordre sa famille prête à désobéir et à en découdre, ce qui ne manque pas de donner à l'épopée ici et là des allures de comédie. Et chacun de se quereller, de venir se plaindre à lui, de se moquer des uns et des autres. Et lui d'interdire aux dieux de se mêler de la guerre, de menacer de ses coups, de promettre le "Tartare brumeux" à ceux qui désobéissent. Lui-même craint sa femme, Héra, toujours prompte à le tancer : "... même sans cause, elle est toujours là à me chercher querelle en présence des dieux immortels, prétendant que je porte aide aux Troyens dans les combats" (Iliade, I, 518-521). Celle-ci peut le berner, en éveillant son désir puis en l'endormant (Iliade, XIV, 158-350) pour laisser Poséidon donner toute sa mesure dans le secours qu'il apporte aux Achéens. Ces histoires tout humaines dont l'épopée regorge mettent en lumière le caractère anthropomorphique des dieux et les limites de leurs pouvoirs.

    On comprend alors que lorsque les dieux descendent de l'Olympe pour intervenir directement dans la mêlée, c'est sous une forme humaine, en prenant, le plus souvent, l'aspect d'un proche de la personne à qui ils veulent apparaître. Ce type d'épiphanie est fréquent : Aphrodite apparaît à Hélène sous les traits d'une ancienne servante mais elle est reconnue : sa gorge splendide, sa belle poitrine, ses yeux fulgurants sont ceux d'une déesse (Iliade, III, 396-398). Athéna vient au secours de Diomède qui la reconnaît et s'installe sur son char, saisissant le fouet et les rênes pour conduire les chevaux contre... le dieu Arès (Iliade, V, 839-842). Souvent, le dieu se cache dans une nuée aux yeux de la foule et ne se laisse voir que par le personnage à qui il veut se manifester : Apollon se fait reconnaître auprès d'Hector (Iliade, XV, 247-266) mais, au milieu des Troyens, il s'enveloppe d'un nuage (307). Parfois, lorsque le dieu apparaît sous les traits d'un proche, il peut laisser les mortels dans l'illusion : Apollon apparaît à Hector sous les traits de son oncle maternel, le vieil Asios, l'encourage à repartir au combat mais reste incognito (Iliade, XVI, 718). Les personnages d'Homère s'attendent à tout moment à rencontrer un dieu sous une forme humaine ; d'où la crainte, dans la bataille, de se trouver face à face avec un dieu : "Serais-tu quelque Immortel descendu des cieux ? Je ne saurais combattre une des divinités célestes" crie Diomède à Glaucos (Iliade, VI, 128). S'il arrive parfois que les dieux interviennent dissimulés, par une métamorphose, dans le corps d'un animal par exemple, la norme est bien une représentation anthropomorphique des dieux.  

    On peut donc dire qu'en jouant leur rôle dans la guerre de Troie, les dieux révèlent, par la grâce du poète, leur anthropomorphisme, non seulement plastique mais fondamental : les dieux agissent et se conduisent comme des hommes. Autrement dit, la poésie épique donne une forme organique et visible à la sphère du divin et, en faisant des dieux les protagonistes d'un récit, elle leur attribue les qualités spécifiques aux individus : ils ont un nom, une "personnalité" et un caractère particuliers (Vegetti, 1993 : 388). Et pourtant... Les dieux sont bien différents. D'une certaine façon, ils apparaissent comme des héros dont l'areté (la valeur) aurait été poussée jusqu'à ses extrêmes limites : ils les surpassent par la beauté, la force, l'intelligence. L'éclat surgit dès qu'il est question d'un dieu. Laissons parler Thétis : "Zeus à la grande voix, assis à l'écart, sur le plus haut sommet de l'Olympe aux cimes sans nombre" (Iliade, I, 498-499). À cette image de la majesté divine, il faut ajouter ce trait qui change tout : les dieux sont immortels. Après avoir donné à Pélée des chevaux immortels qui pleurent la mort imminente de leur jeune maître Achille, Zeus se lamente : "Pauvres bêtes ! Pourquoi vous ai-je donc données à Sire Pélée - un mortel ! – vous que ne touche ni l'âge ni la mort ? Est-ce donc pour que vous ayez votre part de douleurs avec les malheurs humains ? Rien n'est plus misérable que l'homme entre tous les êtres qui respirent et marchent sur la terre" (Iliade, XVII, 443-447). Affirmation d'une supériorité qui fait des dieux des maîtres fondamentalement séparés des hommes.  

    Nul doute que lorsqu'elle prend forme, l'épopée a pour toile de fond quantité de récits mythiques traditionnels sur les divinités et les puissances naturelles qui habitent et dominent le monde. Mais le plus remarquable est que pour faire le récit des derniers jours de la guerre de Troie, le poète, en sélectionnant, en mettant en œuvre et en réélaborant un immense matériau, a esquissé pour les siècles à venir la figure de ce qu'est un dieu grec.

    Editions Klincksieck

  • “Ô filles de l’eau” : Nolwenn Leroy en concert à Nantes

    “Ô filles de l’eau” : Nolwenn Leroy en concert à Nantes

    NANTES (NOVOpress Breizh) – Nolwenn Leroy sera en concert à la Cité des congrès, à Nantes, le 14 mai prochain. La chanteuse bretonne présentera «O filles de l’eau » son tout dernier album.

    Après le succès phénoménal rencontré par « Bretonne » – plus d’un million trois cents mille exemplaires vendus en France et à l’étranger – la chanteuse finistérienne nous revient avec un nouvel album de chansons originales, « Ô filles de l’eau », sorti fin novembre dernier. Dans celui-ci, Nolwenn Leroy aborde le thème de la mer et des femmes sur un mode « pop-folk celtisant », avec « Juste pour me souvenir » comme titre phare. Le succès est encore au rendez-vous : deux mois après sa sortie, l’album est déjà certifié triple disque de platine.

    Si Nolwenn Leroy délaisse cette fois le chant traditionnel, son inspiration demeure plus que jamais celtique : « La sirène, c’est le mythe de l’éternel féminin de l’océan, c’est celui du désir, de la séduction. La sirène peut être aussi dangereuse. C’est une source d’inspiration pour tous les artistes… Cet album, que j’ai écrit et composé s’inscrit dans une forme de continuité du son qui est le mien depuis une dizaine d’années, de cette pop folk que j’aime. On y retrouve des instruments celtique comme la harpe, la flûte irlandaise » (Presse-Océan, 29/04/2013).

    « C’est un vrai bonheur de jouer à Nantes », affirme la chanteuse bretonne. Assurément, c’en sera un également de venir l’écouter.

    http://fr.novopress.info

  • L’attitude des catholiques dans les manifestations : Une certaine ligne de crête étroite et ventée

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    Laurence Maugest appelle à un rassemblement des catholiques.
    Les adversaires de la loi Taubira n’ont pas tous les mêmes attaches philosophiques et religieuses. Mais ils ont tous en commun de croire qu’il y a du divin dans la vie et chez l’homme, et que le monde ne se réduit pas à l’individualisme marchand. Reste que, parmi les participants à la Manifestation pour tous, les catholiques fournissent les gros bataillons. Laurence Maugest analyse ici leur attitude entre affirmation et discrétion et Polémia donne à ses lecteurs son point de vue, point de vue d’une manifestante catholique.
    Polémia.

    Les événements qui accompagnent l’examen de la loi concernant l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe ont révélé très clairement des positions parfois extrêmement antagonistes dans les rangs des catholiques. Il y a, d’un côté, les catholiques intégrés au mouvement de la Manifestation pour Tous et qui ont reçu et suivent pour la plupart la consigne de ne pas montrer d’appartenance religieuse.
    Pour certains, être catholique inclut la manière de faire pour ne pas le paraître…

    Le catholicisme classique cultive l’œcuménisme et la sacrosainte ouverture. Cela, jusqu’à intégrer dans des cursus de formation à la religion catholique, dédiés à des néophytes, cet esprit œcuménique dès le démarrage de leur initiation. N’est-il pas nécessaire de bien connaître sa religion, d’être bien enraciné dans ses traditions et élevé par sa spiritualité avant de s’intéresser à d’autres cultes ?

    Il paraît peu probable que l’on puisse trouver autant d’ouverture chez les juifs ou les musulmans – ce qui est en définitive cohérent et sensé : il est difficile d’imaginer un professeur de français utiliser le temps de son cours à la promotion des bienfaits des mathématiques. Lorsqu’il s’agit de la religion du baptême et de l’immersion, cela est bien incompréhensible.

    Alors que se passe-t-il chez les catholiques ?

    Les influences psychanalytiques et les représentations sociales ont-elles réussi à persuader les catholiques que nous risquons tous la triste névrose, le cerceau dans les cheveux et la jupe plissée pour nos filles charmantes ? Pour conjuguer ces forces obscures, qui ne proviennent plus du Diable mais seraient sécrétées par un inconscient tumultueux et hédoniste écrasé sous la morale chrétienne, nous devons afficher un ton jeune, le franco-anglais étant vivement conseillé. Il nous faut affuter nos signes extérieurs d’équilibre parfait. Ce qui signifie, à la mode du diktat de l’égalitarisme : faire l’apologie des autres religions et de leurs intellectuels. Pour ces personnes, être catholique inclut la manière de faire pour ne pas le paraître.

    Contre la déconstruction des valeurs humaines

    Dans cette même résistance contre ce projet de loi, il y a d’autres types de pratiquants. Ils manifestent contre la déconstruction des valeurs humaines (eugénisme, banalisation de l’avortement, mariage de personnes de même sexe, utilisation des embryons à des fins scientifiques…) en mettant très largement en avant leur appartenance religieuse. Ils ont le mérite d’être sincères et congruents. Mais, ont-ils conscience que, dans la société déchristianisée qui est la nôtre, le crucifix est trop souvent perçu comme une « arme » au mieux dérisoire, au pire maléfique ? Même si cela est incompréhensible, voire accablant, pour le croyant, c’est un état de fait dont les raisons sont à chercher dans l’évolution individualiste et matérialiste du monde contemporain.

    La désacralisation et la réduction de l’être humain à un amas cellulaire asexué et inculte, sans histoire et « hors sol », sont intimement liées. Les catholiques qui s’assument sont plus courageux que les catholiques masqués, certes, mais, néanmoins, les signes d’appartenance religieuse que les « traditionalistes » affichent ne peuvent plus trouver dans le regard de l’homme du XXIe siècle l’alchimie nécessaire à leur métamorphose en symboles.

    Ils demeurent tristement des signes sociologiques, des signes d’une corporation d’hommes jugés sclérosés, rétrogrades au regard d’une idée de modernité qui ne peut, il est vrai, s’appliquer qu’au domaine de la matière. Il s’avère que dans les dimensions plus élevées de la pensée et de la spiritualité, les progrès de l’homme du XXIe siècle sont définitivement incertains.

    L’obsessionnelle recherche de modernité

    Néanmoins, il nous faut réaliser que cette obsessionnelle recherche de modernité, parfaitement fantomatique et insensée, brouille la lecture de ce qui est fondamental. Sans chercher aucune compromission, en évitant toute lâcheté, ne serait-il pas plus fructueux, tout en se présentant clairement comme catholiques, de dénoncer l’horreur certaine que représente la « chosification » de l’être sans s’attacher uniquement à sa religiosité ? En effet, n’est-ce pas l’intuition que l’homme a du respect qu’il doit se porter qu’il faut éveiller ? Car c’est bien l’intuition de sa singularité sacrée qui se lève contre sa maltraitance. Les agnostiques, les athées ou encore les amnésiques de la question religieuse auront ainsi plus de chance d’être touchés. Engagés dans ce mouvement, concentrés et dégagés du brouhaha ambiant qui vend, à peu de frais, le nihilisme, ils réaliseront peut-être que la parole du Christ aiguise notre intuition au monde et fait de notre dignité une évidence.

    Une telle approche ne partirait pas du dogme, trop stigmatisé pour être entendu par l’homme contemporain, mais de la parole vierge du Christ – cette parole qui s’est glissée dans les  rouages de la société où elle se lénifie et perd son rôle capital d’aiguillon de la responsabilité de chacun d’entre nous. Métamorphosée, trop humanisée, cette parole mutée, essorée, crée un état d’esprit qui joue la facilité et transforme l’idée même de charité en permissivité. Il faut revenir à la parole originale qui s’adresse au possible que détient chaque cœur humain.

    Révéler la part de divinité dans l’homme

    Ce qui rend le christianisme inacceptable à notre époque est qu’il révèle à l’homme sa part de divinité en lui. L’homme de la postmodernité veut bien jouer à se prendre pour Dieu aux manettes de sa haute technicité, mais, lorsqu’il réalise que Dieu est en lui, un Dieu incontrôlable, bien au-dessus de sa très virtuelle toute-puissance scientiste et qu’il ne s’agit plus d’un « jeu », cela le terrifie. L’homme du XXIe siècle, embourbé dans le quotidien, ne peut être que déstabilisé par une telle révélation. Alors, il se perd dans le divertissement, se rehausse dans une agressivité de parade et réduit le christianisme à ses oripeaux sociologiques démunis de l’essentielle spiritualité. C’est là, en quelque sorte, une victoire ultime du matérialisme qui cherche à détrousser, en un même temps, la religion de son âme et l’âme des hommes.

    Mais peut-on récupérer ces âmes qui s’ignorent par des signes ostentatoires dont la dimension symbolique reste invisible au plus grand nombre ? Ligne de crête entre une argumentation uniquement dogmatique, inerte, sans vie et la compromission qui porte l’écho du chant du coq. Serait-il possible de débroussailler une troisième voie ?  Loin de « l’humanisme » qui place l’Homme au centre de tout, cette troisième voie serait l’expression de la grandeur potentielle de l’Homme que nous signifient le Christ, les Pères de l’Église et les philosophes chrétiens : le sens qui se révèle à sa tendresse, à sa réceptivité, à  son intuition et en cela rappelle à l’homme qu’il possède bien ces qualités. Il s’avère que l’homme moderne qui a une assurance absolue et puérile en sa technicité a perdu une grande part de sa confiance, voire de la visibilité qu’il devrait avoir de ses qualités d’homme, dépouillées des babioles de sa modernité.

    Cette voie serait si singulière que le relativisme dominant et tueur s’écraserait dans sa platitude intrinsèque. Cette voie chercherait la nature de l’homme derrière ses gadgets modernistes et le mènerait vers la contemplation du monde réel qui borde l’émerveillement. Cette approche est à réserver, en premier lieu, aux jeunes avant que ne s’étiole, dans les vapeurs de la virtualité qui les étouffent, leur réceptivité à la beauté et à la complexité du monde réel. Notre société se dédouane de ces dimensions de tendresse et d’amour qui se liquéfient dans « les Droits de l’homme ». Cette délégation de ce qu’il y a de plus grand en nous engendre un contexte d’irresponsabilité et de passivité funestes.

    Les Dix Commandements, par leur appel à la vigilance de l’homme, aiguisent sa conscience d’être au monde source de réalisations utiles et respectueuses. On entend trop souvent qu’il faut que l’Eglise se modernise. Assimiler ce souffle incessant de plus de deux mille ans à une bâtisse à réhabiliter et à mettre au « goût du jour », n’est-ce pas engloutir notre dernier espoir de transcendance dans le magma du matérialisme actuel ? La recherche et le rejet du modernisme, en introduisant la notion de temps, ne sont-ils pas destructeurs du sacré intemporel de la présence divine ? En cela, les tensions continuelles entre « les modernistes » et « les traditionalistes » pourront, si elles persistent, être le coup de grâce donné au catholicisme. Le poison vient souvent de l’intérieur…

    Lorsqu’il est question de Dieu, le catholique ne doit-il pas, dans ce qu’il est, dans ce qu’il dit, dans ce qu’il fait, se regrouper vers l’essentiel et être le héraut d’un éclat sacré et intemporel ? Afin d’éviter les pièges bêtifiants des représentations sociales que nous imposent les médias, il nous faut nous dégager du monde des apparences et du dérisoire où ils nous tiennent serrés, traverser le miroir, revenir à la déclinaison du verbe être et puiser dans la loi naturelle ce qui nous « anime ».

    Laurence Maugest 19/04/2013 http://www.polemia.com
    Image : manifestation du 17 novembre 2012
    Crédit photo : Civitas

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