16/05/22
En vertu d’une jeune procédure, encore en phase de test, Taha Bouhafs est donc reçu par les députées – et candidates – insoumises Clémentine Autain et Mathilde Panot. Lesquelles, selon mes informations, ne lui détaillent pas l’identité des concernées, ni la nature des faits reprochés, et donc ne recueillent pas sa propre version, et lui laissent le choix entre deux solutions : soit annoncer lui-même son retrait, au motif des attaques racistes et politiques qu’il n’a cessé de subir depuis l’annonce de sa candidature. Soit rédiger elles-mêmes un communiqué plus explicite, mentionnant les plaintes pour agressions sexuelles, modèle Thomas Guénolé, accusé de harcèlement sexuel en 2019 dans les mêmes conditions.