Par Gérard Leclerc
Sans doute convient-il qu’à chaque génération une nouvelle histoire de France soit proposée pour une prise de conscience d’un passé sans lequel nous ne serions pas ce que nous sommes. Michelet, Lavisse, Bainville ont été ainsi les médiateurs nécessaires de cette transmission. Philippe Delorme s’inscrit donc à leur suite, avec une autorité telle que son préfacier, Jean Tulard, peut écrire que son livre « devrait s’imposer à la place des manuels scolaires ». C’est dire son importance à un moment plutôt critique, où il n’est question que de déconstruction plutôt morbide, selon les canons de la religion wokiste.