l'information nationaliste - Page 4690
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FR - Connaissance élémentaire de la Franc-Maçonnerie
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Colère des gilets jaunes : de la fiscalité à l’identité ?

Samedi, le mouvement populaire des gilets jaunes a paralysé de façon spectaculaire une partie de la France grâce à une mobilisation massive : 287 000 manifestants dans plus de 2000 rassemblements d’après le ministère de l’Intérieur. Une démonstration de force, exprimant une colère qui ne semble pas prête de s’apaiser puisque le mouvement a repris dès lundi et annonce une manifestation d’ampleur à Paris samedi prochain.
La grogne de cette France périphérique est tournée vers la fiscalité écrasante dont elle est la cible. Toujours plus matraquées de taxes, les classes moyennes et populaires n’ont pas supporté une énième hausse des prix du carburant, qui s’ajoute aux impôts, aux radars, à l’écotaxe ou encore à la baisse de la vitesse autorisée sur les routes.
Les bobos et les pseudo-élites ne comprennent pas ce ressentiment qui explose enfin. Les gens de nulle part, les vainqueurs de la mondialisation, ceux qui « passent leurs vies dans les aéroports » selon les mots d’Eric Zemmour face à Jacques Attali, considèrent que les gens de quelque part, enracinés, ceux qui ont besoin de leur voiture, sont des « beaufs », des « ploucs » méprisables, qui ne comprennent pas les bienfaits du supposé progrès. Ils ignorent de quoi est faite la vie hors des grandes villes : près de 70 % des Parisiens se rendent au travail grâce aux transports en commun, mais seulement 7 % du reste des Français le peuvent.
Symbole de liberté individuelle, d’émancipation, et surtout nécessité hors des grands centres urbains, la voiture est essentielle au quotidien de la majorité des Français. Prétendant ne pas vouloir taxer le travail, le gouvernement Macron tape sur le carburant, indispensable pour pouvoir aller au boulot : c’est bien une taxe qui touche les travailleurs, les culpabilisant au passage, les accusant d’être de gros pollueurs quand l’empreinte carbone des porte-containers ou des avions essentiels à la mondialisation est bien plus importante. Cette hausse des prix touche aussi les familles, les retraités, forcés de faire toujours plus de route pour trouver un médecin, un centre commercial, une boulangerie ou un bar, de plus en plus rares à cause de la désertification des campagnes au profit des villes.
Mais que les observateurs ne s’y trompent pas ! Le mouvement des gilets jaunes est avant tout une révolte, plus ou moins consciente, contre l’immigration massive. Pourquoi ces hausses des taxes et des impôts, incessantes, si ce n’est pour payer les coûts toujours plus faramineux de l’immigration voulue par les bobos, ceux-là même qui vomissent la France périphérique, la France qui souffre, la France qui travaille et qu’on tond ?
Car il faut bien régler la facture : allocations familiales et chômage, les milliards engloutis par les multiples plans banlieues pour arroser les cités en oubliant les départements ruraux, plusieurs centaines de millions afin d’ouvrir des centres d’accueil pour les migrants clandestins, l’aide médicale d’État dont profitent les clandestins qui a coûté 1,1 milliard d’euros en 2015… La hausse du prix du carburants n’est que le dernier moyen trouvé par l’État de faire cracher au bassinet le peuple Français qui doit payer pour les nouveaux arrivants. Ceux qui travaillent toute leur vie passent après d’autres qui n’ont jamais rien fait.
Ces derniers, d’ailleurs, ne leur en sont même pas reconnaissants. Au pire ils détestent ceux qui subissent leur venue, au mieux ils sont totalement indifférents. Car la foule des manifestants de samedi n’est pas que jaune : elle est aussi presque uniformément blanche. Comme l’immense cortège pour l’enterrement de Johnny, ou les manifestations en mémoire des victimes du terrorisme islamique. Le mouvement des gilets jaunes illustre, une nouvelle fois, la fracture entre le peuple historique de France et celui qui le remplace, qui ne se sent pas concerné par ses problèmes, qui n’a rien à voir avec lui.
Les gilets jaunes le sentent. Soutenus par une large majorité du peuple français, plus des deux-tiers d’après plusieurs sondages Odoxa, ils font face à deux problèmes liés : l’immigration massive, et ceux qui l’imposent, c’est-à-dire les bobos qui se prennent pour des élites. Samedi, les manifestants ont tenté d’occuper l’Élysée ou les locaux de France Télévision. Dans le même temps, tout au long de la journée, ceux qui ne comprenaient pas les blocages et insultaient ou menaçaient, au point de provoquer des scènes de violence, étaient très majoritairement issus de l’immigration. Lundi matin, dans l’Eure, les gilets jaunes sont même allés bloquer l’entreprise Rayan-S, qui embauche des migrants plutôt que des Français.
Les révoltes contre Rome, les grandes jacqueries médiévales, la Révolution de 1789… de nombreux bouleversements majeurs ont commencé par la hausse des prix. Le mouvement des gilets jaunes camoufle mal un autre enjeu, bien plus important et qui pourrait vite en devenir le cœur : celui de l’identité.
Thierry Dubois
https://www.les-identitaires.com/2018/11/colere-des-gilets-jaunes-de-la-fiscalite-a-lidentite/
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Le gouvernement autrichien vérifie tous les binationaux

EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Le FPÖ, arrivé au pouvoir en décembre dernier avec les conservateurs, a entrepris de faire vérifier la nationalité de la centaine de milliers de personnes figurant sur les listes électorales turques en Autriche.Ordonnée par le ministère de l’Intérieur, cette vérification a nécessité l’embauche de 26 personnes rien que pour la ville de Vienne.
La double nationalité est en Autriche un délit. Ainsi, des milliers de citoyens d’origine turque seraient en passe de perdre leur nationalité d’adoption.
https://fr.novopress.info/212695/le-gouvernement-autrichien-verifie-tous-les-binationaux/
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L'Action Française dans la Grande Guerre [1] La guerre sans l'aimer

Charles Maurras dans son bureau de l'Action Française rue de Rome
Par Rémi Hugues
Dans le cadre du centenaire du dénouement de la Grande Guerre, Rémi Hugues a rédigé pour les lecteurs de Lafautearousseau une suite dʼarticles très documentés qui seront publiés au fil des journées en cours. Ils pourront être objets de débats. Au reste, la guerre n'est plus exclue des perspectives mondiales d'aujourd'hui ...
La guerre sans l'aimer
Une loi classique en philosophie pose qu’il y a une positivité de la négativité.
Telle fut l’une des leçons édictées par le maître Hegel. Pour preuve cette période historique que nous commémorons en ce moment, le centième anniversaire du dénouement du conflit mondial. La Première Guerre mondiale, qui s’est achevée le 11 novembre 1918, date de la signature de l’armistice, épisode atroce de notre passé, véritable fléau de Dieu prophétisé par l’irrévérencieux et génial écrivain catholique Léon Bloy, met en évidence cette affirmation selon laquelle, pour le dire plus trivialement, du mal peut être engendré du bien, dans des circonstances déterminées.
Cette boucherie industrielle d’êtres humains, regardée par le pape Benoît XV comme un suicide de l’Europeet que Léon Daudet (photo) qualifia de guerre totale – concept promis à un bel avenir puisque l’éducation nationale l’utilise toujours dans ses programmes, concept que le journaliste forgea sous l’influence du livre Les Guerres d’enfer (1915) d’Alphonse Séché – a été in fine bénéfique pour l’Action Française. Du moins, pour une part.
Certes pléthore de Camelots du Roi furent décimés durant la guerre des tranchées, mais si l’on juge le développement du mouvement en tant que tel, à la fois ligue et journal, celui-ci a été très important, de l’Union Sacrée de l’été 1914 à l’automne victorieux de 1918.
Une épreuve effroyable dont l’Action Française sort grandie
Comme entre ces deux moments l’Action Française s’est considérablement renforcée – son aura, son influence, sur les masses d’une part, et sur les milieux nationalistes et monarchistes d’autre part, ainsi que sa légitimité aux yeux de la classe politique républicaine –, l’on peut considérer que le mouvement maurrassien est globalement sorti gagnant de la Grande Guerre.
Son « ralliement » – on discutera dans un autre article de la validité de ce terme – à la République, que d’aucuns pourraient voir comme une trahison, s’est en définitive révélé positif, guidé par le principe pragmatique cher à Charles Maurras du compromis nationaliste.
Si rien ne permet d’« avancer que l’Action Française désirait la guerre »[1], celle-ci n’étant pas ontologiquement belliciste mais prête à l’appel aux armes si la nécessité l’oblige –, l’offensive allemande de l’été 1914, déclenchée sous le prétexte des tensions dans les Balkans entre la Serbie et l’empire austro-hongrois, a provoqué une réaction sans équivoque des Charles Maurras, Léon Daudet, Jacques Bainville et leurs fidèles. Il fallait riposter immédiatement, sans tergiverser. Depuis des années ne lançaient-ils pas des avertissement alarmistes depuis les colonnes du quotidien royaliste, observant de près l’expansionnisme prussien entraîné par la passion pangermaniste ?
Après la déclaration de guerre de l’ennemi « boche », Maurras écrit ces lignes : « Hier, il fallait attirer l’attention sur ce qui menaçait de nous affaiblir face à l’ennemi. Aujourd’hui, l’ennemi est là. Ne pensons qu’à la victoire »[2]. Et Bainville d’adopter, pour reprendre l’analogie d’Eugen Weber qui le dépeint en Caton lʼAncien des temps nouveaux, le leitmotiv Borussia Delenda Est. Sus au militarisme prussien donc !
Les Français avaient été prévenus par l’organe royaliste du « Maître de Martigues ». Son compagnon Daudet anticipa l’agression germanique. En mars 1913, à peine plus d’un an avant le début des hostilités, quand la guerre faisait rage en Europe balkanique, il publiaitL’avant-Guerre. Ce fut son premier grand succès d’édition, un best-seller comme on dit aujourd’hui.
Les faits ayant rejoint les appels des Cassandre, la crédibilité intellectuelle de l’Action Française est substantiellement renforcée. On ne fait confiance qu’aux prophètes. Les adversaires ne pourraient, désormais, se suffire, pour dédaigner le journal, pour le vouer aux gémonies même, des anathèmes tels que « violent », « extrémiste », « calotin », « rétrograde », « réactionnaire » ou « insignifiant ». En témoigne le propos tenu par le député modéré Charles de Boury : « Beaucoup d’entre nous tenaient l’Action Française en horreur ; ce n’est pas notre faute si elle a pu se faire aimer de nous. »[3]
Les Français, après-guerre, quelle que soit leur sensibilité politique, savent que l’Action Française n’est ni marginale ni fantasque. Le journal a prise sur l’opinion publique. S’il est peut-être excessif de dire qu’il s’est institutionnalisé, on peut dire que le mouvement de Maurras s’est embourgeoisé, au sens de « notabilisé », si l’on nous concède l’emploi de ce néologisme, grâce à la Grande Guerre. Cette information traversa la frontière puisqu’en avril 1915 le Frankfurter Zeitung attire l’attention, dans un éditorial, sur les bénéfices tant matériels que symboliques qu’apporte le conflit à l’Action Française.
En effet, en février 1917, l’Action Française s’installe dans un immeuble spacieux situé rue de Rome, à côté de la gare Saint-Lazare. C’est notamment la croissance du lectorat tout au long de la guerre qui permet cette aisance financière grâce à laquelle elle a les moyens d’acquérir de nouveaux locaux, d’un standing beaucoup plus élevé que les précédents. À la fin du conflit le journal LʼAction Française atteint une audience considérable, avec en moyenne un tirage quotidien de 150 000 exemplaires. Que ce soit dans les casernes, les hôpitaux, au front ou à lʼarrière, lʼorgane royaliste circule de plus en plus.
Par le truchement de cette force de frappe médiatique, la ligue dʼAction Française dispose désormais d’un public large qu’elle peut solliciter pour son développement économique. Le 16 décembre 1917, dans une logique de soutien à l’effort de guerre, une souscription est lancée, qui vise à réunir 100 000 francs-or. En à peine quinze jours le tiers, quasiment, est récolté.[4]
Dans le monde de la presse, l’Action Française donne le « LA ». Albert Thomas, un franc-maçon qui fut ministre de l’armement de 1916 à 1917 puis le premier directeur du Bureau international du travail basé à Genève, soulignait qu’ « il suffisait de lire l’Action Française pour connaître le ton et l’esprit de toute la presse du jour. »[5] D’autres journaux, même, lui apportent leur soutien solennel, comme le marseillais Soleil du Midi.
Des personnalités de la vie artistique et culturelle lui témoignent leur profond respect. Chacun connaît l’éloge de Marcel Proust pour qui lire le journal royaliste était une cure d’altitude mentale, mais l’on sait moins que Guillaume Apollinaire, à propos de son « Ode à la bataille de la Marne », compare Maurras à – excusez du peu – Ronsard. Bien longtemps après, sur ce même thème, Gustave Thibon (photo), à sa suite, louera le Maurras poète, le Maurras romantique même, qu’il caractérisait par ces deux vers : « J’ai renversé la manœuvre du monde / Et l’ai soumise à la loi de mon cœur ».
André Gide envoie, lui, une lettre d’admiration au « Maître de Martigues » où il tient à lui faire savoir qu’il a pris son abonnement au journal. Quant à la fondatrice de la Nouvelle Revue, Juliette Adam, une républicaine ardente qui des années durant avait porté Léon Gambetta au pinacle, ne jurait désormais que par l’Actéon Française.
[1] Eugen Weber, LʼAction Française, Paris, Stock, 1964, p. 88, p. 110.
[2] Cité par Olivier Dard, « Action Française » in François Cochet et Rémy Porte, Dictionnaire de la Grande Guerre, Paris, Robert Laffon, 2008, p. 6.
[3] Cité par Eugen Weber, ibid., p. 132.
[4] 31 250 pour être exact.
[5] Cité par Eugen Weber, ibid.
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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°525
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Crise française du pouvoir central
Ce 22 novembre ceux des Franciliens qui se reconnaissent en arborant fièrement leurs gilets jaunes se sont donné un rendez-vous citoyen devant le Sénat[1]. Leur protestation vient en appui de l'initiative des sénateurs demandant la suppression des 577 millions de nouvelles taxes pétrolières prévues par le budget 2019.À l'évidence manifestent-ils ainsi une dimension de plus en plus préoccupante de la crise franco-française actuelle.
Notons que, dans sa Lettre politique du 22 novembre, qu'il intitule "Gilets jaunes : insurrection des beaufs ou juste colère du peuple ?" Laurent Joffrin confronte deux interprétations du mouvement contestataire. "Pour les uns, écrit-il, parmi les gouvernants notamment, et plus généralement dans les couches plus prospères ou diplômées, l’affaire est pliée : les gilets jaunes forment une bande de beaufs pollueurs accros à la bagnole, qui bloquent les routes illégalement, qu’on doit traiter par un mélange de bonnes paroles et d’interventions policières. Pour les autres, partis d’opposition, militants du social, ou intellos radicaux, c’est la juste colère d’un peuple oublié."
Ayant pris lui-même pour pseudonyme le nom d'une station de métro, le patron de Libéne m'en voudra certainement pas de souligner le caractère finalement très centraliste parisien d'une telle analyse. On y perd de vue qu'il ne s'agit pas seulement d'un peuple oublié mais aussi des terres piétinées et méprisées de chacune de nos régions.
Une fois de plus en refusant, cette année, d'honorer, ou plutôt, penseront certains, de polluer de sa présence le congrès des maires de France, le pouvoir jupitérien est demeuré dans la ligne de sa filiation jacobine. Démentant sa promesse de 2017, c'est au palais de l'Élysée qu'il daigna convoquer une partie des congressistes. Les invités avaient été arbitrairement choisis par ses collaborateurs. Il en témoignait sans novation jusque dans son discours, radotant, une fois encore le mot archi usé de république.
On s'étonnera donc, si l'on n'exerce qu'épisodiquement le dur et prenant métier de lecteur du quotidien Le Monde, du titre donné au compte rendu de l'événement par Patrick Roger : "offensive de charme" peut-on lire en haut de l'article[2]. Cette annonce se voit largement contredite par les réactions des intéressés.
Notons aussi une anecdote manifestant une impudence plus grande encore. La délicieuse sylphide nommée Jacqueline Gourault avait convié, pour un échange d'idées devant un buffet apéritif, les présidents départementaux de l'AMF, l'excellente Association des Maires de France. Car, depuis juin 2017, elle exerce d'assez imprécises fonctions de "ministre auprès du ministre de l'Intérieur". Plus ou moins supposée intervenir en interface du pouvoir central et des collectivités locale elle siège au gouvernement en sa qualité de survivante nécessaire de l'éphémère fournée de ministres issus du Modem. En septembre, elle n'avait pas hésité à déclarer qu'elle "ne sent pas la défiance des territoires (…) Il peut y avoir, concède-t-elle, des interrogations, voire des inquiétudes, mais sur le terrain nous nous employons à répondre à toutes les préoccupations concrètes des élus locaux."
L'heure fixée par l'imposante sous-ministre était prévue le 20 novembre à 18 heures 30. À un tel moment de la journée, en principe, on apprécie de la part de l'invitant cette exactitude que Louis XVIII en 1820 qualifiait de "politesse des Rois et le devoir de tous les gens de bien". Inutile de dire que la république se moque bien d'une telle règle d'élémentaire courtoisie de la part de ses glorieux seigneurs vis-à-vis de ses manants. Elle n'est donc arrivée qu'à 19 h 45. Un bon tiers des invités, lassés de l'attendre, étaient retournés vers leur propre congrès.
Mépris total de l'État central pour les représentants de nos villages : mépris de plus en plus réciproque.
On va au-delà de la question fiscale qui attisa le conflit en octobre à propos de la taxe d'habitation.[3]
Le mot même de territoire en démontre l'éloignement.
Un de mes plus vieux et chers camarades utilisant quant à lui le surnom de Marquenterre, bien évocateur de son enracinement dans les terroirs du nord, me le rappelait La notion de territoire a été forgée par des urbanistes néomarxistes proches du PC dans les années 1980 elle a été lancée par un colloque tenu et présidé par Jean-Pierre Brard alors maire de Montreuil dans une salle au dernier étage d'un parking dominant la ville. Le territoire est un non-lieu sans histoire ni géographie où cohabitent des groupes sociaux sans appartenance identitaire. Brard avait réussi le tour de passe-passe de ne pas prononcer une seule fois le mot immigré dans la première ville du Mali. C'est, concluait mon vieil ami, une réussite conceptuelle formidable."
Certes, le communiste Brard ne résumait pas à lui tout seul les références du pouvoir actuel. [Encore que…] Mais devant la rareté de ses propres succès, Jupiter en son Olympe se contentera sans doute de celui-ci.
Quant au peuple bafoué, celui des manants et autres contribuables, il se tournera plus volontiers, dans cette crise française d'un pouvoir central en faillite morale, dans un premier temps, vers ce Sénat, symbole de sa résistance, que la troisième république vouait à la fonction de grand conseil des communes de France.
JG Malliarakis
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Apostilles
[1] cf. "Les gilets jaunes devant le palais du Luxembourg"
[2] "L’opération de charme d’Emmanuel Macron face aux maires."
[3] cf. L'Insolent du 15 octobre : "L'État central, les maires et les taxes."https://www.insolent.fr/2018/11/crise-francaise-du-pouvoir-central.html
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Brésil, histoire et actualité – Militant
«Qu’en est il du populisme brésilien de Jair Bolsonaro», 19ème entretien-vidéo de la revue Militant réalisé réalisé en novembre 2018 en présence de M. André Gandillon, interrogé par Blandine, Jean et moi-même.
Sommaire :
0:46 – Actualité récente du Brésil qui prépare le terrain au populisme.
10:48 – Déroulement des élections, Bolsonaro et son programme.
38:55 – Petite histoire du Brésil et du Portugal contemporain.
1:00:04 – Petite histoire du Brésil lusitanien. -
CONFERENCE A SAUMUR JEANNE SMITS description
Nous venons d’inviter Jeanne Smits, journaliste, ancienne Directrice du journal Présent.
VENDREDI 30 NOVEMBRE à 19h salle de la Cocasserie/Mairie rue Bonne mère à SAUMUR
Spécialiste des questions que nous nous posons sur Rome elle vient de traduire un livre (d’un chevalier de Malte et Anglais) sur le pape. Mais son intervention sera beaucoup plus vaste. Nous l’attendons à Saumur pour qu’elle nous donne « son point de vue » qui n’est pas immuable ou définitif sur les scandales qui traversent l’Eglise. A chacun de se faire son opinion…
Parmi nos questions, nous voulons savoir ce que font le pape et le Vatican en regard des déviances sexuelles qui fragilisent notre Eglise. Nous sommes transpercés par ces affaires de pédophilie qui ont frappé le Canada catholique,( et qui ne l’est plus) l’Irlande catholique, et maintenant les Etats Unis. Nous traversons une crise grave et certains ( dont moi même) y voient l’extrême complaisance au nom des principes énoncés dans les années 50- 60 d’un Dieu infiniment bon qui pardonne tout. Et bien non. Ce n’est pas vrai. … et, pour ce qui concerne notre conférence, le pape Benoit XVI nous a ( peu ou prou) donné le droit de critiquer . Nous ne faisons que l’utiliser
Dès lors, nous pouvons poser qq questions à Jeanne. Et espérons que les participants feront de même
qu’est ce que le document Vigano ?
L’immigration en France est elle un fléau ?
actuellement l’immigration extra européenne, représente 11 % de la population. Et 25 % en y ajoutant les enfants de première génération ( soit 15 millions) et 25 millions si l’on ajoute les enfants de 2ème génération ( sources a minima, jp Gourevitch) . Pour nous, C’est un fléau. Pourtant on voit bien que les voix « chrétiennes officielles ( radios chrétiennes , journaux chrétiens, paroisses…) emboitent le pas de ce nouveau communisme ….au nom de christianisme. La France n’est pas le seul pays atteint de cécité et d’adhésion à ce nouveau communisme : en Allemagne, 5 ou 6 mots officiellement sont interdits ( comme le grand remplacement des populations).
l’immigration, c’est 40 % des naissances actuellement, détectées par le test à la Drépanocytose qui s’adresse aux populations d’Afrique et maghreb. Celui qui dit la vérité est traité immédiatement d’extrémiste ( A Finkelkraut) ce test sera interdit en 2019. Au moins, c’est clair
A terme et en continuant les courbes actuelles,( ce qui’est effectivement une extrapolation hasardeuse) les « Blancs « seront minoritaires avant 2050. et auront en face d’eux des populations qui viennent d’autres civilisations ( la Charia par exemple) apportent avec eux leurs modes de vie et ne comptent absolument pas s’assimiler à nos mœurs modes de vie et coutumes. Y compris la langue. L’islam quant à lui, est l’ennemi juré du christianisme depuis sa création et maintes guerres ont été menées pour s’y opposer. Depuis Charles mrtel, l’Espagne musulmane, les murs de Vienne, la Hongrie occupée et les balkans. Sans notre victoire dans chacun des cas énoncés nous serions musulmans. Car quand le christ gagne, chacun rentre chez soi, mais quand c’est l’islam c’est la conversion obligée. C’est donc un changement de civilisation qui devrait submerger le pays. Nous n’en voulons pas et nous sommes en droit de connaître les sentiments du pape et des cardinaux de Rome. Devant ces immenses dangers, nous sommes en droit de mettre ces chiffres sur la place publique.
Jeanne Smits est l’une de ces voix. Il y en a d’autres.
Jeanne n’est pas une extrémiste venue d’une autre planète. Elle fait partie de cette Eglise dite Traditionaliste, qui s’est battue becs et ongles depuis 1965 , ré »prouvée, montrée du doigt, chassée des églises, refuse la nouvelle liturgie les chants et les dérives imposées par Rome ou le clergé français. Jeanne fut longtemps une proche de « Jean Madiran et de Dom Calvet fondateur du Barroux, qui ont accepté la main tendue de pape JP II en 1988. Mais son retour à l’Église de Rome ne lui impose pas de se taire sur les dérives supposées du Vatican.. Le pape François nous inquiète. Et nous nous souvenons dans les années 60 de ces évêques et cardinaux romains tendant la main à Moscou, et acceptant que Rome arrête ses attaques contre le communisme..Cet abandon de poste, nous l’avons payé très cher. Avec des Clercs passés directement à l’ennemi
Nous n’accepterons pas facilement que Rome aujourd’hui, s’engage dans une voie aussi périlleuse que celle de l’immigration. JFB confjeannesmitsnovembre -
CONFERENCE A SAUMUR JEANNE SMITS
Journaliste,
Spécialiste des relations avec ROME
traductrice d’un ouvrage sur le pape Francois
par m Sire, chevalier de l’Ordre de Malte
Salle de la Cocasserie, rue Bonnemère
Vendredi 30 Novembre 2018
19 h OO
Parking place de la Mairie
entrée 6 euros ( réduc pour couples et ados)
Organisation ASSO. « FRANCAIS, REVEILLEZ-VOUS »
CONFERENCE A SAUMUR
JEANNE SMITS
Journaliste,
Spécialiste des relations avec ROME
traductrice d’un ouvrage sur le pape Francois
par m Sire, chevalier de l’Ordre de Malte
Salle de la Cocasserie, rue Bonnemère
Vendredi 30 Novembre 2018
19 h OO
Parking place de la Mairie
entrée 6 euros ( réduc pour couples et ados)
Organisation ASSO. « FRANCAIS, REVEILLEZ-VOUS »
https://wordpress.com/view/francaisreveillezvous325100172.wordpress.com
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Gilets jaunes : les « fake news » de Castaner, par Caroline Parmentier

Christophe Castaner a dénoncé mardi « la dérive totale » du mouvement des gilets jaunes et sa « radicalisation », en répandant des infos mensongères. On aimerait le même acharnement de sa part contre les milices d’extrême gauche, les racailles de cité et les islamistes.
Alors que des gilets jaunes poursuivent leur mobilisation en France sur les autoroutes et contre les dépôts pétroliers, le ministre de l’Intérieur a brossé un tableau apocalyptique des conséquences de leurs actions sur la sécurité du pays, les accusant d’affaiblir le pays face au terrorisme en mobilisant les effectifs de police. On ne l’a jamais entendu parler comme ça des antifas, des bandes ethniques qui mettent les quartiers en coupes réglées, ni même des djihadistes. Selon lui, le risque d’attentat est décuplé par les manifestations des gilets jaunes.
Comme lui a répondu Marine Le Pen, « la quasi-totalité des blessés l’ont été par des inconscients criminels qui ont foncé sur des gilets jaunes et des policiers. C’est malhonnête d’imputer aux gilets jaunes des violences et dégradations de milices d’extrême gauche qui en toute circonstance et en toute impunité cassent, brûlent, volent, brutalisent et dont nous demandons la dissolution depuis longtemps. »
Dans son opération de diabolisation, le ministre de l’Intérieur a multiplié les approximations et les mensonges. On avait déjà eu samedi les trois bavures : homophobe, islamophobe et raciste (Présent du 20 novembre), Christophe Castaner rapporte cette fois le cas du véhicule du Samu bloqué par les gilets jaunes entraînant la mort d’une patiente : « Ce matin, à Angoulême, un véhicule du Samu a été empêché d’intervenir sur une dame âgée qui faisait l’objet d’un incident médical. Cinquante minutes pour faire trente kilomètres. La personne est morte cet après-midi. C’est aussi ça la réalité. »
Des accusations aussitôt remises en cause par La Charente libre, selon qui la vieille dame serait morte dès le matin, à cause d’un retard de 20 minutes des secours dû à des routiers bloqués en amont des blocages. Le vice-procureur d’Angoulême, Stéphanie Veyssière, précise quant à elle « qu’aucune information judiciaire n’a été ouverte, seule une enquête en recherche des causes du décès a été ouverte par le parquet ». Mais selon elle, sans aucun lien avec les gilets jaunes.
Jamais le ministre de l’Intérieur ne rapporte ce genre de belles légendes urbaines sur les cités immigrées où les pompiers et ambulanciers sont régulièrement agressés, caillassés et empêchés d’intervenir. Là, il n’y a jamais de conséquences…
Christophe Castaner a encore évoqué le cas de « trois policiers blessés dans la nuit de lundi à mardi à coup de boules de pétanque » à Langueux dans les Côtes d’Armor par des gilets jaunes munis de « barres de fer et de cocktails Molotov » délogés d’un centre commercial par les forces de l’ordre. Or le parquet de Saint-Brieuc a fait savoir que six personnes avaient bien été interpellées pour jets de projectiles (notamment des canettes) sur les forces de l’ordre, mais a contesté avoir connaissance d’une quelconque saisie de cocktails Molotov.
« Dans les faits, ça se passe de façon beaucoup plus souple que ce que présente M. Castaner » a déclaré le syndicaliste policier Alexandre Langlois. « On le voit d’ailleurs sur les images, mes collègues CRS avancent souvent non casqués, on voit que ce n’est pas un maintien de l’ordre très ferme. »
On connaît la propension de Christophe Castaner à propager des fables et des fariboles tendancieuses, du « voile catholique de nos mamans » à « l’islam religion de bonheur et d’amour, comme la religion catholique », va-t-il tomber sous le coup de la loi des « fake news » ? En attendant, sa diabolisation des gilets jaunes a convaincu FO Transports de rejoindre la mobilisation : « On ne pouvait pas ne pas en faire partie. »
Caroline Parmentier
Article paru dans Présent daté du 21 novembre 2018
https://fr.novopress.info/212686/gilets-jaunes-les-fake-news-de-castaner-par-caroline-parmentier/