L’occasion était trop belle pour les épigones d'Harlem Désir. Rester sous le boisseau, le projet cinématographique consacré à ce que les média du Système a appelé La Marche des beurs (une sorte de manifestation très encadrée et interminable organisée en 1983 à la suite des événements de l'été de la même année aux Minguettes dans la bonne ville de Vénissieux près de Lyon) a facilement trouvé preneur puisque le réalisateur Nabil Ben Yadir s'est lancé dans l'aventure, assurément lucrative (puisqu'il jouira certainement d'une publicité monstre), en engageant comme acteur vedette l'allogène primesautier Jamel Debbouze. Trente ans après cette mascarade de pleurnicheries publiques, les Français résiduels seront-ils aussi sensibles au discours prétendument antiraciste (pour la plus grande joie du gouvernement en place et des agitateurs cosmopolites) ?
LA MARCHE POUR L'ÉGALITÉ ET CONTRE LE RACISME OU UNE HOUTZPA DE "RÊVE"...
La démonstration de force orchestrée par les agents de la dissolution de notre nation le 15 octobre 1983 constitue un véritable horion balancé dans la face du peuple blanc autochtone dont la candeur politique a atteint apparemment son acmé. Comment les petites familles françaises Martin, Dupont, Cordonnier, Faure, Durand ont-elles pu se faire avoir de la sorte ? Comment une telle masse de Français a-t-elle pu prendre pitié d’une population qui avait d'emblée fait la preuve de « ses capacités » ? Pendant l'été 1983, la bonne jeunesse beurette, émoustillée par un climat torride lui rappelant quelque inclinaison atavique, se mit à faire un gros bazar dans la cité. La police intervint et dérangea une faune qui avait pris goût à la pratique du rodéo urbain et d’une manière générale à la violence tous azimuts confrontation avec la police ressembla à un nouveau jeu urbain inventé par des "jeunes" considérant la France comme un immense terrain vague où tout était permis. La police pensait encore avoir le droit de se défendre (avec prudence) contre la délinquance allogène il y a trois décennies. Les autorités systémiques en avaient décidé autrement. L'Engeance médiatisa intensivement un petit bobo et l'hospitalisation de Toumi Djaïda, un responsable associatif qui s'était mêlé à la petite guérilla menée contre des « forces de l'ordre » qui ne bastonnaient pas encore des familles placides lors de manifestations de salubrité publique. Les "jeunes" surexcités redoublèrent alors de violence pour protester, selon le média propagandiste, contre le racisme de la police et de la société blanche, « cette salope » (vocable utilisé aujourd'hui sans compter par les rappeurs "revendicatifs" de nos cités). Alors que la néo-barbarie mise en pratique par une myriade de xénopithèques aurait dû être flagrante pendant cet épisode de violences, ce fut paradoxalement le moment choisi par l'énorme machine de guerre propagandiste et de toutes les forces confédérées du métissage pour prôner, en pleurnichant sur les ondes, le combat absolu contre l'intolérance, la "xénophobie", le chauvinisme...
L'ANTIRACISME COMME PROGRAMME POLITIQUE...
L'année 1983 constitue en effet une période charnière de l'histoire politique récente de notre malheureuse nation. Non pas parce qu'un guignol mulâtre a remporté, il y a exactement trente ans, le tournoi de tennis de Roland-Garros malgré une coupe de cheveux agaçante et épouvantable. Quoique ce succès pesât d'une manière subliminale sur l'explosion du sentiment antiraciste en France. Les ménagères, téléspectatrices et étudiantes boutonneuses ne furent-elles pas abusivement émues lorsqu'elles virent le grand coloré se jeter dans les bras de son papa camerounais ? Comment les "racistes" pouvaient-ils être si fermes vis-à-vis de la question immigrée alors qu'un tel talent a origine étrangère avait le don de les émoustiller ?
Mais l'idéologie antiraciste n'était plus seulement ce vernis logique utilisé par les petites Françaises effarouchées et les jocrisses bernés par la télévision. Elle devenait d'une importance vitale pour toute une gauche qui avait failli sur le plan économique. Incapable de juguler le chômage massif qui touchait déjà toutes les populations hexagonales, la gauche et Mitterrand mirent l'accent sur des thématiques sociétales afin de rassembler une jeunesse écervelée et séduite par la geste théâtrale de Jack Lang, la musique festive, l'anarchisme de papier, le mélange des races, une sexualité débridée malgré un SIDA qui devait hanter tous les cerveaux, la légèreté momentanée d'une existence sans transcendance malgré leur Shoah vénérée, et la fumette cannabique malgré les méfaits du tabac exposés dès l'école primaire. Cette jeunesse était toute prête à s'engager culturellement, idéologiquement, politiquement, religieusement, pour promouvoir, défendre, enrichir les hordes d'allogènes qui déferlent chez nous depuis 40 ans et l'instauration de ce funeste regroupement familial qui signa la colonisation effrénée de notre terre. Aussi n'est-ce pas un hasard si la création de SOS-Racisme suit de peu la Marche des beurs... et l'enterrement de la politique dirigiste du pouvoir alors en place. Remarquons, en passant, que pour fonctionner à plein régime, c'est-à-dire pour que la nécessité apparente de l'idéologie antiraciste semblât évidente et impérieuse, le Système médiatisa comme jamais un Front National encore balbutiant, parti réifiant la menace raciste et l'intolérance dénoncées par les jeunes et les progressistes à la manette. Avant même la création officielle de SOS-Racisme, les méthodes, utilisées ensuite par Harlem Désuet ses acolytes pour asseoir leur magistère moral sur la société, étaient appliquées ; d'une manière, certes, moins systématique.
PAS D’ANTIRACISME SANS RACISME OSTENTATOIRE
Jouissant d'un monopole médiatique fort précieux, les antiracistes (dont les responsables sont, dans leur immense majorité, juifs) ont arrosé les journaux télévisés et radiophoniques de faits divers impliquant une victime ou une prétendue victime frisée. Une bousculade, une claque, une bagarre pluriethnique et hop les racistes fantasmes sont convoqués ! Momo est tombé de sa mobylette ? C'est un crime raciste ! Mouloud n'a pas de boulot ? C'est la faute à Jean-François ! Mamadou n'a pas de petite amie ? Un scandale raciste évident révélant l'égoïsme des Françaises et des blondes qui refusent de tripoter l'ébène ! Et puis, il y a les drames savamment utilisés par les orfèvres de la désinformation. C'est bien opportunément que se produisit pendant la marche sur Lyon (La Marche des beurs prit son départ à Marseille avec une trentaine de participants pour finir à Lyon avec plus de mille fanatiques antifrançais), une stupide agression dans le train Bordeaux- Vintimille perpétrée par trois candidats légionnaires qui balancèrent du wagon un jeune Algérien qui décéda sur le coup. Le média obèse s'est gavé de cette sordide histoire mais en la garnissant de sa mayonnaise maison. Les agresseurs étaient présentés comme des Gaulois de souche, racistes et nationalistes alors qu'au moins deux sur trois sont juifs (l'un d'entre eux a d'ailleurs envoyé une lettre au Nouvel Observateur en 1986, une semaine avant son procès, dans laquelle il explique que le juif qu'il est ne peut se pardonner...). La propagande orchestrée autour de cet homicide galvanisa les immigrés et leur progéniture. Roger Hanin, acteur israélite, en fit même un film dans lequel il effaça, éhonté, la judaïté des tueurs pour les grimer en nationalistes et militants investis... Les promoteurs de la future association SOS-Racisme ne pouvaient rêver meilleur "lancement" ! Tout était parfaitement millimétré ! La manifestation était encadrée par le pasteur Jean Costil et l'obscur curé, star de la messe dominicale sur France 2, Christian Delorme (le 4 juin 2008, Delorme publie une tribune incroyable intitulée « Non, l'Algérie n'est pas antichrétienne » dans le journal Le Monde. Celle-ci justifie tout simplement les mauvais traitements dont sont victimes des chrétiens en Algérie. En 1975 il est "l'avocat" des prostituées qui occupent l'église Saint-Nizier à Lyon ). Comme on le voit, l'antiracisme captieux amène à la détestation de soi et au suicide collectif.
TRENTE ANS APRÈS, LES MINGUETTES, C'EST LA FRANCE !
Dernièrement (le premier juin dernier), ce n'est pas à une manif contre le "racisme-assassin" à laquelle se sont adonnées des centaines d'habitants des quartiers nord de Marseille. Non, non... Aucune trace de racisme dans les meurtres et autres exécutions commis par des Beurs de Marseille. Juste une volonté de contrôler un territoire pour vendre plus de drogue, plus d'armes, plus de "filles". Les caïds canardent partout, tuent où ils veulent, quand ils veulent, qui ils veulent. Il est assez compréhensible que les Phocéens et les allogènes vivant cette puissante insécurité se rassemblent pour clamer leur fatigue, leur crainte de voir leurs gosses tués par ricochet ou par vengeance. Il est logique que cette petite population rassemblée ne condamne point l'immigration-invasion, ne la désigne pas comme la principale cause de la délinquance explosive qui contribue, aussi, à « tiers-mondiser » des pans entiers de notre territoire. Initialement, les habitants en colère voulaient manifester pour que le ménage soit fait dans la cité, pour que les assassins soient tous retrouvés (avant d'être tués à leur tour ?). Mais les organisateurs ont eu la drôle d'idée d'ajouter à ces revendications spontanées des slogans débiles prônant « l'égalité des droits et de traitements pour tous et partout. » Que cela signifie-t-il ? Les victimes des règlements de compte médiatisées aujourd'hui seraient-elles aussi et surtout, seraient-elles d'abord, les victimes d'un racisme insidieux relevant d'un défaut de solidarité nationale à l'endroit de ces quartiers abritant moult étrangers ? Les assassins seraient-ils devenus ce qu'ils sont à cause d'une Education nationale défaillante, qui ferait donc preuve d'un pareil racisme ? Bientôt, soyons-en assurés, des sociologues conformes stigmatiseront les derniers blancs de Marseille, et de la France entière, ces privilégiés égoïstes qui ne sont pas concernés par les règlements de compte et par le gros trafic de drogue. Pourquoi les Blancs ne crèveraient-ils pas à l'instar des Beurs sur les trottoirs puants des zones urbaines ? Pourquoi l’espérance de vie de Rachid ou de Mustapha est-elle plus courte que celle de Jean-Baptiste ou de Christophe dans les quartiers populaires de Marseille ?
PROPAGANDE D'EXTERMINATION CONTRE LES "SOUCHIENS"
Force est de constater que la marge de manœuvre de l'homme blanc pour se sortir d'une situation socialement et racialement critique, voulue par l'Engeance qui nous gouverne, est fort étroite. Une médiasphère soucieuse de préserver au jour le jour un climat antiraciste, antifasciste, shoatique, cosmopolite, féminin, souvent gnangnan, qui ne favorise pas vraiment la naissance de grands combattants identitaires. Les nationalistes, qui ont été capables de percevoir l'immonde réalité politique du système les entourant et qui se sont engagés héroïquement dans la lutte les opposant à cette engeance de mort, agissent constamment sur le fil du rasoir. Nous voyons, en ce moment même, les conséquences médiatiques, politiques, et demain, peut-être, judiciaires et juridiques, d'une agression gauchiste contre de placides fafs qui a mal tourné précisément du fait de la brutalité des premiers ! Fafs qui auraient dû, si l'on écoute le média proprement démoniaque, se laisser violenter tranquillement comme de vieilles gaupes échevelées et édentées. Ou même se laisser suriner, comme cela se produit régulièrement en Hexagonie...
Nous retrouvons la même logique assassine lors des agressions commises par des Arabes ou des Noirs à rencontre d'honnêtes citoyens blancs. Si les allogènes tuent le souchien, la presse, les média n'en parlent pas ou si peu. Mais si, par chance, l'agressé parvient à parer les coups des délinquants africains ou à les neutraliser en en blessant un plus ou moins grièvement, alors l'église universelle de l'antiracisme obligatoire se lève et déverse son ire jusqu'à la mortification la plus complète du rescapé qui n'en peut mais. Hier encore, le décès du jeune homme, Gadzart (étudiant de l'école d'ingénieur des Arts et Métier (CNAM), en l'occurrence de Chalon-en-Champagne) de 22 ans, François Noguier, la France pour une raison dérisoire, montre, s'il le fallait, la pertinence de cette macabre réalité. Hollande, Ayrault, Valls, Le Monde, TF1, et j'en oublie, ont-ils pleuré sur le sort de cette véritable chance pour la véritable France ? Evidemment non. On ne va pas en faire un fromage.
François-Xavier ROCHETTE. Rivarol du 14 juin 2013