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  • Du gouvernement des princes, de celui des bureaux

    Il est des ministres bons et mauvais, et dans le régime de l'éphémère il est difficile de prédire leur comportement s'ils n'ont jamais exercé. Le pouvoir qui les choisit en démocratie recherche parfois la compétence, mais plus souvent une harmonie des "courants" et la non-concurrence lors des prochaines courses de haies. Ce qui ne garantit rien, ni l'accomplissement de la mission, ni la fidélité. Mais il arrive aussi qu'un maroquin échoie à une personne de qualité, au-dessus des contingences politiciennes. A quoi distingue-t-on un bon d'un mauvais ministre ? Le science-fictionniste Herbert exprimait son jus de crâne en ces termes :

    «La différence entre un bon administrateur et un mauvais tient à quelques cheveux. Les bons administrateurs sont ceux qui font des choix immédiats [...] Un mauvais administrateur, par contre, hésite, discutaille, réclame des réunions, des rapports, des commissions d'enquête. En fin de compte, par son comportement, il risque de créer de sérieux problèmes [...] Le mauvais administrateur s'occupe davantage des rapports que des décisions. Il cherche à se constituer le dossier impeccable qu'il pourra exhiber comme excuse à ses erreurs. Le bon administrateur se contente de donner des instructions verbales. Il ne cache pas ce qu'il a fait si, à la suite de ses ordres, des problèmes surgissent. Il s'entoure de gens capables d'agir avec discernement sur la base de simples instructions verbales. Souvent, l'information la plus importante, c'est qu'il y a une difficulté quelque part. Le mauvais administrateur dissimule sa faute jusqu'au moment où il n'est plus possible de redresser la barre.»
    La prestigieuse Ecole nationale d'administration française et sa succursale de division 2, Sciences-Po, produisent des employés de "bureaux", livrés parfaitement rodés au jet continu de la production de rapports, normes, projets de loi et décrets, adroits également pour déplacer les responsabilités qui leur incombent sur les têtes subalternes (le protocole du lampiste). Sans texte, éléments de langage, lexique de langue de bois, prompteurs pour les plus haut placés, ils sont vite perdus. Leur pensée doit être couchée. Mais l'enseignement de la carrière que prodigue l'ENA se déroule aussi sous les auspices du célèbre aphorisme : la fin justifie les moyens. 

    A voir tourner le manège, on sait qu'il est monté par des gens sans aveu, prêts à tout pour s'ancrer soi-même et les siens au rocher de l'Establishment, par tous moyens pourvu qu'ils soient rapides et sûrs. La course aux honneurs en période d'impermanence comme aujourd'hui montre qu'il n'est ni honneur, ni morale à ce niveau ; d'ailleurs cette caste ne démissionne jamais quels que soient les motifs qui le demanderaient ; on les chasse comme valet indélicat. Et de voir partir la queue basse les Alain Carignon (Lyonnaise des Eaux), Gérard Longuet (financement PR), Michel Roussin (HLM de Paris), Strauss-Kahn (MNEF), Donnedieu de Vabres (blanchiment), Pierre Bédier (corruption marchés publics Yvelines), Christian Blanc (cigares), Alain Joyandet (abus de jets), Alliot-Marie (Ben Ali), Tron (fétichisme des orteils), Cahuzac (fraude fiscale), Yamina Benguigui (fraude), Aquilino Morelle (cireur de pompes), Thévenoud (phobie administrative), Kader Arif (népotisme)... Et il y en eut beaucoup d'autres avant eux, sans compter les suicidés à deux balles.
    Pour ce qui les concerne, les monarchies exécutives sont génétiquement pyramidales et réduisent la taille de la bureaucratie administrative à mesure que l'on s'élève dans la hiérarchie. Le responsable suprême ne peut gouverner à des centaines de pions, mais se cantonne à l'excellence des ministres peu nombreux du Conseil qui partagent avec lui l'efficacité du commandement des hommes à la voix. Peu de papiers, des idées claires, une autorité naturelle sans arrogance et une tonne de bon sens.
    Les monarchies ont aussi une prédisposition naturelle (quasiment féodale) à classer les hommes et les postes qu'ils occupent dans une hiérarchie visible et sue de tous où chacun connaît sa propre position et toutes celles de son environnement professionnel, l'espérant temporaire bien sûr. C'est le meilleur système d'ascenseur politique et social puisque les degrés d'élévation sont publics et ouverts. Les ministres de nos vieux rois vinrent si souvent de la roture qu'il est inutile de le prouver, la plupart furent par après anoblis. Mais il y eut aussi des ministres convoqués dans la noblesse qui ne déméritèrent pas non plus. Sauf rare exception - dans des périodes troublées - c'est la compétence qui dictait le choix du souverain, au vif déplaisir parfois de la Cour. Ces gens débattaient en Conseil au même étage d'intelligence, on décidait, on écrivait peu, sauf des ordres !

    A contrario, la pléthore de ministres et sous-ministres des gouvernements de nos Républiques est encore aggravée par l'inflation des cabinets ministériels qui doublent le staff permanent, quand ce n'est pas un gouvernement parallèle qui est recrée au niveau du président comme s'il s'agissait de se méfier continûment du gouvernement régulier. Il n'y a plus de hiérarchie, mais un panier de crabes qui se battent à coups de tweets et de projets démagogiques. 
    En dessous d'eux, les "bureaux" prospèrent sur leur production réglementaire dont le but le plus évident est leur propre perpétuation. D'où ce cancer de la complication recherchée pour réduire la visibilité des effets induits par l'action politique et dérouter les administrés.

    La France, pays de droit écrit, est devenue championne du monde de la diarrhée législative, son code du travail, par exemple, est une arme mortelle pour aucun crâne sur lequel on l'assène puisqu'il pèse trois kilos ! Mais s'il est le plus emblématique, il n'est peut-être pas le plus lourd : les codes électoral, pénal, des impôts, et de la consommation ont vu leur poids augmenter encore plus vite que celui du code du travail. La bureaucratie spécialisée se nourrit de cette inflation qui rend impossible toute réforme puisque la production plumitive ne cesse jamais. Réformer c'est surtout écrire la réforme dans tous ses détails d'application, on n'en sort jamais. Sauf à ruiner l'ouvrage jusqu'aux fondations et rebâtir tout en neuf, on ne réformera pas. C'est ce qui nous attend. On fera autrement, et nous sauverons ce qui reste de chantiers navals français !

    http://royalartillerie.blogspot.fr/

  • Politique d’abord

    Plus la «menace» FN apparaît importante, plus la caste politico-médiatique donne de la voix. Le cas est symptomatique, il est assez piquant d’entendre un soutien engagé de la droite républicaine, Charles Consigny,  dans la dernière émission vidéo de débat du site du Point «Ne nous fâchons  pas», où il dialogue avec Michèle Cotta, prendre les mêmes accents terrifiés qu’un éditorialiste de l’Humanité. M. Consigny a parlé de «catastrophe», de «violence» dans l’hypothèse d’une  victoire frontiste dans une région,  appelant au  «front  républicain » en cas  de nécessité. C’est pourtant le même Charles Consigny  qui, en juin de l’année dernière,  soulignait implicitement dans Le Point le bilan épouvantable des quinquennats Chirac et Sarkozy  sur le terrain de la gestion des flux migratoires: «un refus d’intégration (ne parlons pas d’assimilation) des populations immigrées», «conséquence, à laquelle on pouvait et on devait s’attendre d’une politique migratoire délirante qui fait entrer tous les ans en France deux cent mille personnes venues de l’étranger». En fait de politique  violente et catastrophique, celle de la droite dite républicaine, notamment dans ce domaine,  a fait toutes ses (mauvaises) preuves…

    Dans son dernier éditorial publié dans Challenges, le tout aussi antifrontiste transfuge de Marianne, Maurice Szafran, évoque le cas du recours  aux pipoles et assimilés (Levai, Benamou, Arcady, Adler, Gallo, Macias…),  d’un Christian Estrosi  pour lutter contre le FN en PACA.

    «Combattre Marion Maréchal Le Pen en la contournant sur la droite était voué à l’échec et Estrosi, qui ne fait pas dans la demi-mesure, en est revenu à la politique façon années 80, façon années Mitterrand, façon stars et people qui, à leur façon, s’en prennent au danger FN et le dénoncent.» La tête de gondole LR-Modem-UDI a donc «estimé indispensable, tel autrefois, d’appeler les people à la rescousse.»

    Le dernier en date, à le rejoindre est l’animateur de jeux sarkozyste  Jean-Pierre Foucault, qui certes n’est pas réputé pour son esprit d’analyse mais  qui a résumé « le sens de cet engagement : Je n’ai pas envie de donner les clés de notre région à n’importe qui... Le niveau zéro du langage politique ? Pas forcément tempère Maurice Szafran. Une manière, avec des mots simples, avec des mots forts, de ramener Marion Maréchal Le Pen à ce qu’elle provoquerait, la ruine économique et morale d’une région essentielle a l’image de la France ».

    «Ce retour à la politique-people est d’autant plus intéressant qu’on pourra juger sur pièces de son efficacité ou, selon les augures en vogue, de son inefficacité, de ses effets soi-disant contre productifs sur tout ou partie de l’électorat». Continuer  à prendre les électeurs  pour de bons sauvages, des  imbéciles achetables  avec de la verroterie et des paillettes, en agitant devant leur nez ceux qui sont chargés de capter leur temps de cerveau disponible?  Ce n’est  pas (plus)  très efficace, nous pouvons déjà l’affirmer à M. Szafran.

    Sur le site du magazine  Marianne,  Eric Conan  a  tapé  méchamment sur Jean-Marie Le Pen en ressassant toujours les mêmes lieux communs mais  a  estimé surtout,  avec plus de  lucidité, qu’il est peut être un peu  tard  pour ce genre de combinazione à la Estrosi.

    « Des trois offres politiques (gauche, droite, FN, NDLR), celle du Front National, déjà majoritaire chez les salariés du secteur privé de moins de 35 ans, remplit la fonction la plus claire écrit-il.  Récupérer l’ancien vote de classe des catégories populaires que la gauche a laissé tomber. Marine Le Pen s’est installée sur le socle sociologique du Parti communiste et entame celui du Parti socialiste. L’anomalie politique réside désormais dans ce faux clivage d’une gauche et d’une droite défendant à peu près le même programme. La gestion au fil de l’eau et des traités européens. L’adaptation aux règles de la mondialisation sauvage. Le point de convergence d’une gauche qui a lâché le peuple et d’une droite qui a lâché la nation ».

    Certes, poursuit-il, «François Hollande  cherche à rejouer en 2017 le coup gagnant du cynisme mitterrandien de 1988. Cibler et favoriser le Front National pour pourrir la vie de la droite. Avec le soutien de Libération à la place de Globe. Nicolas Sarkozy fait de même. Attaquant moins François Hollande et ses ministres que (Marine). Lui cherche à rejouer son coup gagnant de 2007. Siphonner l’électorat lepéniste. Mais, des deux côtés, ces combines recuites sont à bout de souffle (…). Aujourd’hui, les plus cyniques stratèges hollandais se disent que quelques régions conquises par le Front National peuvent ressouder la gauche pour 2017… Quant à Nicolas Sarkozy, il s’illusionne en pensant récupérer les votes frontistes qu’il avait engrangés en 2007 avant de les trahir. Ces électeurs cocus ne se feront pas berner deux fois».

    «Avec son pragmatisme habituel, Alain Minc vient de le reconnaître  (entretien dans La tribune en date du 20, octobre, NDLR): il n’y a plus selon lui que le refus de l’euro pour maintenir le Front National à l’extérieur du  cercle démocratique » note encore Eric Conan.

    Dans La tribubne M. Minc, conseiller successif de MM. Mitterrand, Chirac et  et Sarkozy, affirme qu’il votera pour Juppé en 2017 et livre de  manière très révélatrice  le fond de sa pensée : «Marine Le Pen est une vraie femme politique. Elle se fiche du fond, et je pense qu’elle finira par accepter l’euro. Si un tel scénario se produit, alors elle cassera en deux la droite française. Car la monnaie unique est encore la dernière ligne qui sépare la partie dure de la droite républicaine et le Front National (…) idéologiquement. Si elle se convertit à l’euro, qu’est-ce qui différenciera Marine Le Pen de la CSU allemande ?.» La CSU de Mme Merkel? Laquelle?  Celle qui refuse d’engager une politique nataliste autochtone condamnant l’Allemagne au déclin? Celle   qui a ouvert en grand les vannes de l’immigration pour satisfaire les besoins   d’un certain patronat  en main d‘œuvre à bas prix ?

    Nous pourrions conseiller à M. Minc de relire le programme du FN et le projet présidentiel de Marine pour mesurer le caractère pour le moins aventureux de ses propos souligne Bruno Gollnisch. Mais cet  archétype de l’économiste combattant le fait national,  à l’instar de l’hyperclasse mondialiste, est aveuglé par son mépris  de la chose politique, certes bafouée, avilie par la classe politicienne,  qu’il entend subordonner aux questions économiques. Elle est déjà loin l’époque où l’on entendait un chef d’Etat Français affirmer, en le  croyant vraiment,  que « la politique de la France ne se fait pas à la corbeille »…

    Cette manière de voir de la Caste dominante n’est pas nouvelle. Dans son livre intitulé «Aphorismes», l’homme politique allemand d’avant-guerre  Walter Rathenau (1867-1922),  qui ne fut pas  sans mérites,  rapportait cet épisode : «Napoléon a dit à Goethe, à Erfurt : la politique c’est la destinée. Cette phrase, certes, est restée vraie  mais pour un  temps limité. Le jour est proche ajoutait Rathenau, où il faudra dire : l’économie c’est la destinée».

    C’est bien pourtant la Politique qui a décidé, in fine,  dans l’entre-deux guerres  du destin ô combien terrible de l’Allemagne (et de l’Europe)  et même du sort  tragique de Walter Rathenau qui a fini sous les balles de militants extrémistes. Malheur aux nations qui confient leur destinée à des dirigeants qui veulent réduire les peuples et les questions qui les meuvent aux seules questions matérielles.  

    http://gollnisch.com/2015/11/02/politique-dabord/

  • Pascal Gannat : pas de financement du festival christianophobe Hellfest

    Pascal Gannat, candidat FN dans les Pays de la Loire, répond à la question sur le financement public du Hellfest :

    "J'ai pris connaissance avec attention de votre question relative aux subventions consenties par le Conseil Régional des Pays de la Loire au festival Hellfest et dont vous souhaitez que nous précisions notre position quant à la pérennité de celles-ci.

    HTout d'abord, force est de constater que le Hellfest est devenu un festival de dimension européenne drainant des milliers de spectateurs et permettant aux commerçants et artisans de la vallée de Clisson de bénéficier de retombées substantielles. Néanmoins, force est de constater, à la lecture des comptes de l'association, que cet événement ne doit sa pérennité qu'aux subventions versées par différents organismes publics, alors que sa rentabilité globale est certaine, mais que sa gestion doit être revue : Nous estimons que ce festival pourrait très bien ne plus être subventionné.

    Ainsi que nous nous y sommes engagés dans notre programme régional, nous souhaitons avoir une politique de subventions (notamment associatives) extrêmement claire et transparente. C'est pourquoi, avant l'attribution de chacune d'elles, nous vérifierons l'adéquation avec les finances de la Région, et les besoins des ligériens. Ce contrôle intégrant de fait les notions de gestion saine des deniers publics, et du respect dû aux croyances personnelles de chacun.

    Le titre de ce Festival - Hellfest, - c'est-à-dire "Fête de l'Enfer''- lui-même nous parait inacceptable et devra être modifié, préalable à la poursuite éventuelle de son subventionnement. Nous affirmons que les racines de la France sont celtes, gréco-latines, mais historiquement essentiellement chrétiennes. C'est pourquoi, nous insisterons plus particulièrement sur les programmations proposées, afin que ne se reproduisent plus les errements des années passées consistant à inviter des groupes de rock faisant clairement l'apologie de la christianophobie. Si de plus, M. BARBAUD persistait à inviter un seul groupe mettant clairement en cause la religion Catholique, nous cesserions immédiatement toute aide régionale sous quelque forme qu'elle soit. Les deniers publics régionaux doivent, avant tout, servir les habitants des Pays de la Loire et non des prestataires rémunérés pour venir clamer la haine de telle ou telle religion. Notre société est devenue trop violente, des milliers d'actes christianophobes (profanations de tombes, d'églises, de calvaires, de tabernacles, de statues, etc…) ont lieu chaque année y compris dans notre région. La haine cruelle d'extrémistes islamistes anti chrétiens est devenue une évidence. Pourquoi participer à ce déchaînement de haine en Pays de la Loire avec de l'argent public ? Une clarification s'impose.

    Notre politique de subvention se veut juste, rigoureuse, confiante mais soucieuse de la bonne utilisation de l'argent public. Nous nous devons d'œuvrer pour le bien commun et l'art de vivre ligérien."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les contes de la Crypte

    Dans le journal électronique Vexilla Galliae, j'ai lu la énième mise au point sur la légitimité du duc d'Anjou à s'asseoir sur le trône de France, ce qui ne laisse de m'étonner tant on y revient souvent, à croire que ce n'est pas sûr. C'est un communiqué du prince Sixte-Henri de Bourbon Parme, duc d'Aranjuez, qui a déclenché la bronca de la crypte légitimiste, communiqué dans lequel il disait en quelques mots tout le mal qu'il pensait de la lignée isabélitaine espagnole, d'une totale usurpation par rapport à la loi salique de Bourbon et donc à la lignée carliste qu'il représente. Avant d'aller plus loin, nous convions le lecteur à passer quelques minutes sur deux anciens articles de Royal-Artillerie et un autre sur la généalogie des Bourbons d'Espagne :
    L'énigme Godoy ou le soupçon de régénération du sang de Bourbon
    Le parti de l'Honneur (une lettre de Brasillach sur le carlisme)
    De la paternité dynastique des Bourbons d'Espagne
    En réfutation des allégations carlistes et des commentaires œcuméniques de certains (dont le piéton du Roi), deux articles ont été produits récemment sur Vexilla Galliae, l'un du professeur Bouscau qui démontre, s'il en était encore besoin (et il en est apparemment besoin), la parfaite légitimité du prince Louis ; l'autre de l'historien Daniel de Montplaisir apportant son renfort à la même thèse. Par courtoisie, mais aussi parce que nous partageons certains de leurs arguments, nous lions ces deux articles ci-dessous :
    Communiqué du Groupement universitaire pour l'étude des institutions publiques de la Monarchie française
    Mise au point sur le droit royal
    Disons-le carrément : il est horripilant de voir capter la monarchie par un royalisme tutélaire hors duquel point de salut. La Cour suprême royaliste proclame le château fièrement dressé pour l'éternité sur ses fondations entourées de douves, et nul ne veut voir que, franchi le rempart, il est complètement ruiné. Le royaume qu'il était succomba trois fois sous le poids de la monarchie d'alors (1789/92 - 1830 - 1848), monarchie qui fut battue par la guerre civile en quatre rois. La dynastie vaincue ne peut même pas invoquer la défaite d'une guerre étrangère envahissant le territoire comme pourrait s'en prévaloir l'histoire napoléonienne. En 1789, la monarchie séculaire s'est effondrée sur elle-même ; rétablie par le Congrès de Vienne (donc par l'étranger) en 1814, cette monarchie rénovée subit le rejet du greffon en 1830 ; et la solution miracle du roi bourgeois anglicisé proche des gens ne fit pas plus longtemps illusion, qui dut détaler comme un péteux en 1848. Se fonder sur de pareils antécédents est très osé, d'aucun camp ! Pense-t-on attirer ainsi l'intérêt de l'Opinion sur une nouvelle offre politique (presque) inédite ? La balle au centre ! On repart à zéro.

    Le principe monarchique prime le prince. Il n'est plus possible d'en démontrer ses bienfaits sur Royal-Artillerie qui depuis dix ans les rabâche. Mais la monarchie française ne peut être "encagée" par la dernière dynastie régnante, chassée depuis cinq générations (167 ans). Certes, les surgeons de la maison de Bourbon peuvent se régir par les lois fondamentales du royaume de France s'ils le décident ainsi, mais ils ne peuvent pas y être contraints par les "docteurs de la Loi" édictant voies et moyens au nom d'un royaume disparu. A quel titre professeurs et marquis poudrés dicteraient-ils leurs conclusions aux princes pour les imposer lors d'une restauration ? Les ancêtres de nos princes firent les lois qui les arrangeaient. Même s'ils ne sont plus en capacité de légiférer (pas plus que les docteurs d'ailleurs), leurs descendants actuels sont tout aussi libres de réfléchir aux conditions et circonstances d'une accession. Philippe V a importé ses lois en Espagne, ce qui n'était ni nécessaire, ni très rusé (ils avaient les Partidas d'Alfonso el Sabio) mais bon... le tempérament espagnol a renoué plus tard avec ses origines et va sans doute abandonner totalement ce qui reste des lois de Bourbon pour assurer la succession des filles de Felipe VI. Un roi Bourbon revenu chez nous pourrait très bien éditer un corpus doctrinal différent des lois fondamentales qui conviendrait mieux à la situation politique du moment. Un roi non-Bourbon aussi !
    Que la monarchie revenue de cette façon déplaise aux thuriféraires de l'Ancien régime n'a que peu d'intérêt pour la suite. Que les déçus repartent d'où ils viennent, dans les livres d'histoire. L'important est le meilleur futur possible de ce magnifique pays mis à l'encan par la loi démocratique de l'envie, et surtout celui des gens qui l'habitent, et certainement pas le confort des émotions royalistes. C'est la monarchie qui nous sauvera et la monarchie est d'abord un principe de gouvernement des hommes avant que d'être un régime successoral. 
    Nos princes sont libres. Aussi libres que les sujets appelés aujourd'hui citoyens qui cherchent à revenir en monarchie pour les bienfaits et avantages propres à ce régime. Quand Jack Lang admet qu'un roi améliorerait les institutions en sauvant la pointe de pyramide de la dispute démagogique ; quand Jacques Attali déplore que le gouvernement démocratique soit incapable de gérer le temps long et s'épuise à des querelles sans intérêt ; quand Emmanuel Macron met en scène l'absence du père de la Nation à la tête de l'Etat depuis qu'on a coupé notre roi en deux ; quand de plus en plus d'hommes politiques observent le pourrissement quasiment irrémédiable des institutions républicaines gangrenées par les syndicats et le secteur protégé ; on peut s'autoriser à penser que l'option monarchique revient sur la table. 

    Au sein de cette option, Bourbon est une option, au milieu d'autres options dont l'ex-nihilon'est pas la moindre. L'affection que nous portons naturellement à nos princes ne les dispense pas de se préparer sérieusement à la fonction de roi, régent, lieutenant-général, que sais-je, surtout pour ceux d'entre eux qui aspirent à nous gouverner. Il est important que ce souci d'être au-dessus du lot soit partagé publiquement avec les militants et les cotisants. Pure justice. Que le meilleur gagne, mais pour cela il lui faudra passer le rapport supérieur de la boîte à vitesses car aucun de ceux que nous connaissons n'est prêt. Qui avait parlé du Mérovingien caché ? C'est pour finir sur un sourire.

    http://royalartillerie.blogspot.fr/2015/10/les-contes-de-la-crypte.html

  • SYRIE « Cette guerre ne finira pas de sitôt »

    Le conflit syrien entre dans une nouvelle phase à même de bouleverser l’équilibre géopolitique international. C’est dans ce sens, que nous avons abordé le sujet avec Robert Bibeau. Pour rappel, ce dernier est un analyste économico-politique et directeur de la revue en ligne « Les7duQuebec.com » http://www.les7duquebec.com - Reporter Chérif Abdedaïm. 

    La Nouvelle République/ La crise syrienne connaît un nouvel essor avec l’implication directe de la Russie, ce qui bouleverse la donne géopolitique dans la région. Quel impact cela pourrait-il avoir sur la politique de l’Occident dans la région ?

    Robert Bibeau : Les puissances impérialistes occidentales ont poussé jusqu'à l'extrémité afin de provoquer l'intervention de la puissance impérialiste russe dans la région, et elles y sont parvenues. Elles espèrent maintenant que la puissance russe s'enlisera là-bas comme en Afghanistan auparavant. Elle affichera ses armes sophistiquées, leurs capacités tactiques et stratégiques - et la Russie engouffrera des ressources dans cette guerre qui ne finira pas de sitôt pensent-ils.

    La conjoncture économique et politique est toutefois bien différente qu'au temps des talibans afghans. L'agression des puissances occidentales contre l'Afghanistan (2000-2011) visait à ouvrir une brèche à l'est de l'Iran pour construire un oléoduc entre l'océan Indien et le Kurdistan au Nord ; - une brèche également pour encercler l'Iran pour mieux la faire chanter et l'éloigner de l'axe Moscou-Pékin ; - une brèche pour éventuellement miner les oléoducs russes ou d'autres pays de la CÉI approvisionnant le marché chinois. À cette époque le pétrole valait son pesant d'or et l'hégémonie américaine sur les autres puissances impérialistes occidentales était peu contestée. Cette guerre afghane fut le dernier acte de l'apogée de la puissance hégémonique étatsunienne.

    Depuis, tant de choses ont changé. Il y a eu l'enlisement des Américains en Afghanistan, en Irak, en Syrie, au Yémen et en Libye où ils ont allumé des feux qu'ils ne savent plus maîtrisés. Depuis, il y a eu l'effondrement du prix du pétrole. Depuis, il y a la crise économique systémique du capitalisme qui n'en finit plus de s'approfondir. Depuis, il y a eu la fronde de plus en plus évidente de puissances régionales qui voyant s'effriter la puissance de leur mentor, prennent leur distance et développe leur propre politique interventionniste parfois opposée aux visées américaines dans la région. Depuis, il y a eu l'affaiblissement du dollar et des pétrodollars qui ne représentent plus que 60% du commerce international (contre 90% en 1980). Depuis, il y a eu la montée en puissance régionale de l'Iran qui n'est pas du tout encerclé dans cette contrée et qui est lourdement impliqué en Irak, en Syrie, au Liban et au Yémen. La puissance iranienne n'est pas en "faising out" bien au contraire. C'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle les Émirats arabes et l'Arabie Saoudite se collent de plus en plus à la petite puissance israélienne pour affronter l'Iran leur pire ennemi après la signature de l'entente "légalisant" le développement du nucléaire iranien. Israël leur fournira éventuellement les têtes nucléaires recherchées.

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  • Faut-il rendre obligatoire la lecture du Coran ?

    Depuis plus de vingt ans, il ne se passe pas de mois sans qu’un pays d’Europe occidentale ne soit la victime d’un attentat islamique contre les biens ou les personnes, les djihadistes ayant pris le relais des assassins de la cause palestinienne des années 1970-90… et l’on n’évoque pas ici les viols des « petits culs blancs » (triste expression, hélas quotidiennement entendue dans les cités françaises et belges à fort taux d’immigration africaine, noire et maghrébine), ces viols qui devraient, par leur fréquence, faire raisonner non plus en mois mais en minutes, à l’échelle européenne.

     

    Pourquoi s’en étonnerait-on ? Depuis les années 1970, l’Europe de l’Ouest et du Nord a recueilli un nombre effarant de sectateurs d’Allah le tout-puissant, à défaut d’être encore le miséricordieux.

    Le 7 janvier 2015, ô stupeur (feinte, du moins pour les politiciens et les responsables de la police et des services de renseignements), les fous d’Allah ont tué des journalistes de la gauche bobo, plutôt du genre canette de bière et sandwich que caviar, mais en ces temps d’austérité hollando-vallsienne, Dame Démocratie et Pucelle Liberté d’expression doivent se contenter de ce qu’on peut leur offrir.

    N’oublions pas que dans la seconde moitié de décembre 2014 (ce n’est pas si éloigné dans le temps), deux fous avaient jeté leur voiture sur un marché de Noël, des « requins vicieux » (autre appellation contrôlée chez les vieux musulmans désabusés) de l’immigration maghrébine avaient volé et violé un couple de retraités juifs et qu’un autre fou d’Allah avait lacéré de coups de couteaux trois policiers tourangeaux au cri d’Allah Akbar ; envoyé au paradis de son dieu, il avait été enterré en grande pompe et avec moult manifestations de colère de parents et d’amis au carré musulman du cimetière municipal de Joué-lès-Tours.

    À l’occasion de l’attentat du 7 janvier, l’on a exhibé devant micros et caméras quelques pitres, venus proclamer que « l’islam est une religion de paix ». Du musulman de base au recteur honoraire de grande mosquée, les rares fidèles qui ont osé s’exprimer sont ainsi venus proférer un énorme mensonge… et l’on comprend le silence embarrassé d’une foule de musulmans « qui n’ont pas voulu s’exprimer » (selon les journalistes) : ceux-là connaissent leur Coran !

    En effet, la lecture du saint Coran, censé avoir été dicté par l’archange Gabriel à monseigneur Mahomet, n’apporte guère d’eau au moulin des fidèles qui clament leur « indignation » de commande, du moins si on lit le saint texte dans la traduction de Kasimirski, revue par Mohammed Arkoun, qui est la plus répandue en Europe francophone… l’arabe n’est guère une langue utile à l’Européen, du moins pour l’instant. Mais ne doutons pas qu’elle ne soit imposée à l’ensemble de la population quand le pays sera régi par la charî’a (la loi coranique). Avec l’invasion musulmane accélérée, qui a commencé l’été de 2015, favorisée par la Chancelière d’Outre-Rhin et le vice-Chancelier européen siégeant à l’Élysée, sur l’ordre du crypto-islamiste de la Maison Blanche, cette charî’a est l’avenir programmé des institutions de la Ripoublique franco-musulmane.

    Pour qui a quelque peu fréquenté le Coran et lu quelques volumes de hadîths, il est évident que pour un authentique muslim (fidèle en la langue du prophète), la Terre se divise en deux parties et seulement deux parties : le Dâr al-Islam (la maison de l’islam) et le Dâr al-Harb (la maison de la guerre). À l’exception des pays majoritairement musulmans d’Europe danubienne : Albanie, Kosovo, Bosnie-Herzégovine et Macédoine (faut-il rappeler que la Turquie n’est pas et n’a jamais été un « pays européen » ?), la France et les pays européens évolués sont situés dans la maison de la guerre sainte ou djihâd.

    Il ne pourra y avoir de paix sur Terre que lorsque tous les membres de tous les peuples seront des fidèles de l’islam. C’est le fondement de cette religion. 

    Effectivement, les hasards de l’actualité font redécouvrir une évidence : l’islam est une religion mâle, dominatrice, conquérante, à l’imitation de son fondateur qui n’a jamais reculé devant le pillage de caravanes ni la commandite d’assassinats, qui a même institutionnalisé la guerre sainte.

    Certes, sourates coraniques et hadîths ordonnent au muslim d’accomplir « le bien », d’être travailleur, modeste, véridique, frugal, honnête etc. Le bon muslim ne s’enivre pas plus qu’il ne commet l’adultère (il peut disposer de ses quatre épouses, quand il le souhaite, en plus de ses esclaves, cf. les sourates 4 et 33). Il doit faire l’aumône et accomplir le pèlerinage de La Mecque. Il n’y a rien à redire à toutes ces recommandations, en notant toutefois deux menus détails : la polygamie n’est pas plus une institution autorisée dans l’Europe moderne que l’esclavage.

    D’autres sourates sont déjà moins agréables pour un Européen. On ne discute pas du Coran avec les infidèles (sourate 6) et l’on ne doit pas contracter de mariage avec un ou une infidèle (sourate 4). Le fidèle ne doit pas « contracter amitié avec le juif et le chrétien » (sourate 5). Enfin, la femme doit être totalement soumise à l’homme (sourates 4, 33) et l’homosexualité doit être considérée comme une infamie (plusieurs sourates le précisent). Selon la charî’a, le voleur doit avoir la main coupée (sourate 5)… après tout, pourquoi pas ?

    Le gros problème est représenté par les très nombreuses sourates vantant la « guerre juste », la « guerre sainte », le djihâd. Car le meilleur fidèle est celui qui meurt en combattant pour défendre ou propager l’islam (sourate 2).

    Selon divers imams, ulémas et autre mollahs qui s’adressent à des Occidentaux, l’islam serait une religion d’amour mutuel. Cette affirmation n’est exacte (à condition, bien sûr, de faire l’impasse sur les haines opposant les membres de sectes rivales) que pour les relations entre fidèles et d’une façon aussi théorique que l’est la pratique de la charité par les chrétiens !

    En revanche, l’islam est une religion de haine vengeresse envers les apostats et de haine conquérante envers les infidèles. Les premiers doivent être exterminés impitoyablement, selon la sourate 4, et bien des internautes ont pu visualiser sur leur canal préféré l’égorgement de musulmans apostats et d’autres infidèles d’ailleurs, selon la technique usitée par les tueurs d’abattoirs pour obtenir la viande halal (la tête de la victime étant tournée vers La Mecque et l’égorgeur récitant des « paroles pieuses »). La seule nouveauté, brevetée « califat nouveau », est l’usage du couteau à céramique : on peut être un tueur djihadiste et apprécier les techniques des « chiens de l’Occident » (autre expression d’appellation contrôlée).

    Par définition, le Djihâd est la guerre pour propager l’islam chez les infidèles (sourate 47) ou le défendre en cas d’agression (sourate 2). Dans la sourate 58, on relève cette forte phrase : « Allah a dit : je donnerai la victoire à mes envoyés ». Dans les sourates 2, 8, 9, 22, 47, 58, 59, 60, 61 le djihâd est présenté comme « bon et juste ». Pour déculpabiliser les rares guerriers qui seraient pris de scrupules d’ordre humaniste, le prophète a dit : « Ce n’est pas vous qui tuez les idolâtres, c’est Allah » (sourate 8, verset 17).

    Le fidèle qui en est physiquement capable doit, en effet, obéir à un ordre aussi formel que simple : « Combats jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus d’idolâtre et qu’Allah soit partout adoré » (sourate 8, verset 40). « Faites la guerre à ceux qui ne croient pas en Allah… tuez les idolâtres partout où vous les trouverez » (sourate 9). L’idolâtre est, bien sûr, le fidèle d’une autre religion ou l’athée.

    Les guerriers de l’islam qui meurent au combat ou des suites de leurs blessures sont assurés d’être reçus par Allah en son paradis, quel qu’ait été leur comportement terrestre (sourate 47). Ils ne doivent être ni pleurés, ni regrettés : ce sont des héros qui désormais vivent auprès d’Allah (in sourates 2, 3, 10 et 47). L’homme idéal selon l’islam est, quoi que puissent en dire les imams, ulémas et autres recteurs de mosquées chargés d’anesthésier les populations occidentales, le guerrier d’Allah et non le digne père de famille œuvrant pour nourrir sa famille et améliorer la société. Un hadîth le proclame : « Le sang du héros de l’islam est plus près d’Allah que l’encre des sages ou les prières des fidèles ».

    L’infidèle qui s’oppose au djihâd doit être tué (sourate 47) et sa famille dépouillée de ses biens et réduite en esclavage (sourates 8 et 47). « Quiconque montre de la bienveillance envers un infidèle combattant l’islam est injuste » (sourate 60, verset 9). La véritable paix ne pourra s’établir sur Terre que lorsque tous les humains adoreront Allah et pratiqueront son culte (sourate 47). Dès que les États islamiques sont en position de force, ils doivent proclamer le djihâd pour convertir qui veut l’être, exterminer ou réduire en esclavage qui refuse.

    En résumé, il n’est pas vrai que l’islam soit pacifique par essence, encore moins qu’il soit une religion tolérante, comme certains voudraient nous le faire croire. Il n’est pas faux d’écrire que, depuis le début de l’ère mondialiste et la diffusion des vidéos sur le Net, « le Coran est devenu une arme de destruction massive ».

    Durant les siècles précédents, plutôt que de les tuer, les maîtres de certains pays islamiques (singulièrement ceux de l’Empire ottoman) avaient trouvé plus profitable de laisser en semi-liberté des infidèles, pressurés d’impôts spéciaux, désarmés et publiquement humiliés et méprisés, totalement dépourvus de droits civiques : les dhimmis. Est-on assuré que cette « mansuétude » sera de mise en France (ou en d’autres pays européens) quand, par le mécanisme démocratique de la loi du nombre, une substitution de population majoritaire aura fait de nos pays des États islamiques ?

    Il existe de par le monde 1,3 milliard de musulmans soit un peu plus du cinquième de la population de la planète. La France renferme plus de musulmans que les quatre États musulmans d’Europe danubienne cités plus haut.

    Ce ne sont pas les discours pleurnichards des politiciens et des pitres des media de la société mondialiste qui arrêteront les fous de dieu dans leur délire homicide, pas plus que les milliards d’euros si mal dépensés dans les banlieues et les cités de non-droit n’empêchent les émeutes.

    Il est urgent, pour les Français de souche européenne comme pour tous les Européens autochtones, de lire le Coran, de s’imprégner de ses commandements (et pas seulement de ceux qui préconisent la bonté… entre fidèles).

    Il serait temps de bien connaître cette religion mâle et conquérante, ne serait-ce que pour moins mal voter ou, rêve insensé s’agissant d’une « nation de veaux », pour créer des milices d’autoprotection, dans le cadre d’une authentique « démarche citoyenne », puisque même les policiers, surmenés à force de verbaliser les automobilistes, semblent dépassés par les événements… sans compter que les forces armées, celles de gendarmerie et de police renferment entre 15 et 20 % de musulmans selon les armes et les régions.

    En 1914 et en 1939, la guerre entre Européens était proprement suicidaire. De nos jours, il est devenu évident que s’impose un Devoir d’insurrection, à l’encontre d’un pouvoir veule et laxiste, inepte et profondément corrompu.

    Docteur Bernard Plouvier

    notes

    Pour ceux qui seraient tentés d’aller explorer le sujet, on peut signaler

    * Le Coran, Garnier-Flammarion, 1970

    * A. Bauer, C. Soullez : Violences et insécurité urbaines, PUF, 2010

    * H. Corbin : En islam iranien, Gallimard, 1978

    * É. Darhel : D’une colonisation l’autre. Vers la guerre civile, L’Æncre, 2011

    * B. Davidson : Africa in History, Collier Books, New York, 1974

    * A. Fattal : Le statut légal des non musulmans en pays d’islam, Institut Catholique de Beyrouth, 1958 (disponible dans les bibliothèques des Universités catholiques de France et de Belgique)

    * G. Faye : Avant-guerre. Chronique d’un cataclysme annoncé, L’Æncre, 2002

    * H. de Fersan : Le racisme anti-français, L’Æncre, 1997

    * D. Filkins : La guerre sans fin, Albin Michel, 2008

    * J.J. Matringhem, P. Randa et Coll. : Vers la société multiraciste, Dualpha, 2002

    * J. Minces : La femme voilée. L’islam au féminin, Hachette, 1992

    * N. Multeau : L’islam chez lui chez nous, L’Æncre, 2012

    * J. P. Peroncel-Hugoz : Le radeau de Mahomet, Éditions Lieu Commun, 1983

    * M. Sakhri : Les démons de la foi, Dualpha, 2007

    * H. al-Tourabi : Islam, avenir du monde, Jean-Claude Lattès, 1997 (un livre hallucinant de haine et de fanatisme)

    * L. Uris : The Haj, Bantam, New York, 1985

    * I. Warraq : Pourquoi je ne suis pas musulman, L’Âge d’Homme, Lausanne, 1999

    * M. Wieviorka et Coll. : Violences en France, Seuil, 1999

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuuypukuFpdqLfEAcJ.shtml

  • [Ile de France] Cercle du 30 octobre

     

    Plus de 35 étudiants présents lors du dernier Cercle Charles Maurras portant sur les rapports entre George Bernanos et l’Action française. Cette présentation a été faite avec brio par Gérard Leclerc, philosophe et journaliste.

    Pour une formation de qualité, étudiant nationaliste et royaliste d’Île-de-France, rejoins-nous !

     
  • Pendant qu'Hollande fait la causette à Lucette, la France se fait tirer dessus

    Les "faits divers" sont si nombreux ces derniers temps, mettant en scène des bandes de plus en plus nombreuses et de plus en plus agressives, qu'il faudrait en tenir un catalogue, fastidieux et déprimant. Nous retiendrons donc un des plus récents, cet après - midi à Aubière (Clermont-Ferrand), qui a vu deux bandes s'affronter à coups de fusil, en guise de possibles représailles à un coup de couteau donné on ne sait pas trop à qui ni pourquoi. Une scène de guerre qui a fait 7 blessés :

    Photo_2333780"L'affrontement aurait commencé autour de 13h30 entre deux bandes. Des détonations, qui viendraient vraisemblablement de tirs d'armes à feu, ont été entendues. De la fumée était également visible autour des lieux (feu de pneus). Des jet de pierres ont aussi été à déplorer. 

    La majorité des restaurateurs ont gardé leurs clients un moment à l'intérieur pour un maximum de sécurité. Ils ont visiblement reçu comme ordre de fermer leurs portes ce soir à 22h30.
    Une vingtaine de pompiers, le SAMU, la police et la gendarmerie étaient sur place. Sept personnes légèrement blessées par des plombs de chasse au visage, au bras et au thorax ont été prises en charge par les pompiers, dont deux policiers de la Bac. Si tous ont été pris en charge, tous n'ont pas été transportés à l'hôpital. 
    Selon un témoin, les individus étaient très nombreux : "J'étais devant l'hôtel. Je les ai vus s'engouffrer vers la fête foraine, c'était impressionnant. Ils étaient 100 ou 150. Et tout de suite, on a entendu des coups de feu". Visiblement, les individus étaient cagoulés. Une demi-douzaine de forains présents sur place attendraient fusil à l'épaule, derrière les camions.[...]
    Aucune interpellation n'a eu lieu. Fin de l'épisode, circulez, il n'y a rien à voir. Mais Hollande a fait la causette à Lucette, il va peut-être grimper dans les sondages, c'est tout ce qui importe. Les commentaires de l'article de La Montagne en disent long sur l'exaspération des Français.

    Marie Bethanie