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  • Il y a un an, Emmanuel Ratier nous quittait...

    A Emmanuel…

    Patrick Parment

    Article publié après la disparition d'Emmanuel Ratier dans le n°41 de la revue Synthèse nationale.

    La disparition d’Emmanuel Ratier est une perte immense pour l’ensemble du mouvement national étendu à toutes ses composantes. Mais, c’est aussi, pour moi, la perte cruelle d’un ami de longue date auprès duquel je caracolais depuis plus de trente ans, tant à titre personnel qu’éditorial quand il faisait appel à mes maigres talents.

    Outre les idées, ce qui nous avait réuni, c’était notre passion pour la tauromachie. Dans les années 1990, j’avais un copain à la mairie de Nîmes qui nous procurait de bonnes places dans les arènes. Et nous nous retrouvions souvent au milieu du « beau linge » comme l’on dit, passionné comme nous de la bête à cornes. Notre plus grand souvenir demeurait évidemment le mano à mano de Nimeno 2 en 1989 après l’éviction de Victor Mendes sur blessure. Mais passons.

    Comme il a été noté dans les hommages qui lui ont été rendus, Emmanuel avait le goût des autres, la fidélité de l’amitié, une grande culture et aimait par-dessous tout son travail et sa famille. Sur le fond, il avait su garder les idées de sa jeunesse auxquelles il ne dérogeait guère même si elles avaient (peu) évolué. Ce qui ne l’empêchait nullement d’être ouvert aux autres comme en atteste l’étendue de ses relations.

    Cet esprit brillant qui avait avalé Sciences-po, ne pouvait que se destiner au journalisme. Ce qu’il fit avec ce qui était encore la prestigieuse école de la rue du Louvre. A l’époque l’offre n’était pas très grande pour les gens de droite et il fit un parcours assez classique de Valeurs actuelles (époque Bourgine) àMinute (époque Patrick Buisson) avant de lancer sa propre aventure avec sa lettre confidentielle, Faits & Documents.

    Tôt, et dans le sillage de Henry Coston, Emmanuel avait compris que pour combattre un adversaire, il est utile d’en connaître le pedigree. Si Coston lui montra la voie, l’élève ne tarda pas à dépasser le maître. Il faut bien avouer qu’Emmanuel était poussé dans cette voie par un atavisme familial : la collectionnite. Emmanuel collectionnait tout, du porte-clé à la boule de neige, les affiches politiques de 1940 à nos jours, les livres, les journaux. Mais, plus que les romans, Emmanuel préférait les livres politiques, les guides, les dictionnaires, les annuaires tels le Who’s Who, le Bottin mondain, etc. Ce « fouille-merde » devint ainsi l’un des plus grands journalistes d’investigation de la place de Paris, sachant où il fallait chercher pour débusquer l’information. Quand bien sa source principale demeurait cette presse qu’il savait « lire » mieux que personne.

    Faits & Documents est un média unique dans le paysage médiatique français où il nous livrait tous les quinze jours les dessous, pas toujours très avouables, de la vie politique française et étrangère, agrémenté d’un portrait particulièrement fouillé d’un personnage, acteur influent de la vie politique ou économique, national ou international. C’était souvent une mine de renseignements pour la presse « officielle » qui se gardait bien, évidemment, de citer ses sources quand elle le « pompait ».

    Alors que le Front national était sorti de sa confidentialité, Jean-Marie Le Pen l’accueillit et lui offrit une tribune dans National hebdo où, chaque semaine, il passait à la moulinette, façon Jean-Claude Averty, un ténor ou non de la politique nationale. Une rubrique suivie et attendue, avec le portait littéraire de Jean Mabire.

    De sa lettre, Emmanuel ne tarda pas à passer à l’édition. Mais toujours dans le même esprit : dévoiler ce qu’on nous cache. Le navire amiral demeure sa première Encyclopédie politique française en 1992. Un ouvrage unique en son genre et qui fera date. Le second tome paraîtra dix ans plus tard. Mais entre temps, livres et brochures se sont succédés : Mystères et secrets du B’nai B’rith sur la franc-maçonnerie juive, des brochures sur Patrick Gaubert, président de la Licra et marionnette de Charles Pasqua, un hilarant Jacques Chirac. Puis viendront Les Guerriers d’Israël, une enquête très fouillée sur les milices juives ; Enquête au cœur du pouvoir (1996), avec les noms et pedigree des membres de ce club très fermé qu’est Le Siècle où se retrouve toute la nomenklatura politique, économique et médiatique française, ouvrage qu’il refondera entièrement en 2015. Et, cette même année, une brochure sur Manuel Valls – Le vrai visage de Manuel Valls - qui n’a pas manqué de faire du bruit.

    Une œuvre unique en son genre et qui a cette qualité fondamentale de toujours privilégier les faits et jamais l’humeur ou le jugement de valeur. Pour cette raison, Emmanuel ne sera jamais attaqué pour fausse information, diffamation, etc. Il s’en tenait aux faits, et c’est bien ce qui fait la qualité de ses ouvrages et celle de sa lettre confidentielle.

    Emmanuel avait des projets plein la tête. Il avait eu des accidents de santé mais passant outre, n’arrivait pas à ménager sa peine. Et il nous a quitté alors qu’il mettait sur pied un centre de documentation ouvert aux chercheurs issus de notre famille de pensée. Militant toujours.

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  • L'un des enjeux de la campagne pour Sarkozy : montrer qu’il peut reconquérir l'électorat aspiré par le FN

    Bernard Sananès, ancien président-directeur général de l'institut CSA, explique sur son blog pourquoi Nicolas Sarkozy déclarera à Châteaurenard (13) sa candidature à la primaire et donc à la présidentielle, ville où fera son premier meeting de candidat déclaré.

    "D’abord dans une primaire la stratégie de mobilisation est clé. Pour gagner la primaire, Sarkozy doit mobiliser massivement dans les terres qui lui sont les plus favorables. La région PACA en fait partie. C’est ici qu’au deuxième tour de 2012, il a obtenu son deuxième meilleur score (57,6 %) après l’Alsace. C’est ici quand on regarde les intentions de vote, que son avantage face à Alain Juppé est le plus large.

    Mais il y un autre élément clé. Quand le 23 Avril 2017 tomberont les résultats de PACA on saura qui au niveau du pays vire en tête du 1er tour. Parce que sur ces rives de la Méditerranée la concurrence entre le FN et LR est plus qu’ailleurs, frontale. La porosité des deux électorats est extrême. En 2007, NS réalise l’excellent score de 39 % alors que JMLP ne rassemble que 13, 8 %. Le « syphonnage » [siphonnage ? NDMJ] a fonctionné. Mais en 2012, l’écart s’est considérablement réduit. L’ancien président n’y obtient plus que 32,6 % des suffrages contre 23,9 à Marine le Pen.

    Depuis le « syphonnage » se fait à l’envers. Aux Européennes les listes de droite (souverainistes inclus) totalisent 35,4 %/ les listes FN 33,2. Aux départementales même rapport de forces 35 ,8 pour les candidats de droite  / 34,2 pour les candidats FN.

    Mais  aux Régionales de décembre 2015 le rapport de forces s’inverse totalement. Au soir du premier tour Christian Estrosi avec 28,4 termine très loin de Marion-Maréchal Le Pen (41,8). On le sait, il ne devra qu’au Front Républicain son élection au second tour

    Un des enjeux de la campagne pour Sarkozy c’est donc de montrer qu’il peut reconquérir cet électorat de droite qui depuis 2012, a été aspiré par le FN. C’est d’autant plus crucial au moment où la menace terroriste, les tensions sur l’identité nationale vont accentuer la concurrence entre Droite et FN dans une région extrêmement sensible à ces questions.

    Mais Sarkozy veut faire coup double : C’est la stratégie dite « Reconquérir Madeleine », du nom de cette retraitée marseillaise qui l’avait apostrophé sur RTL. Reconquérir Madeleine, c’est la convaincre de voter Sarko plutôt que Marine Le Pen au premier tour. Mais c’est aussi espérer qu’ayant retrouvé Sarkozy, Madeleine ira dès le 20 Novembre 2016 glisser un bulletin Sarko dans l’urne de la primaire. Car pour l’ancien Président sait que pour ces deux scrutins, c’est un premier tour réussi qui façonne la victoire au second.

    Le choix de Châteaurenard n’est donc pas un simple clin d’œil à un rival. Il est le fruit d’une analyse fine des rapports de force électoraux. Preuve supplémentaire : La circonscription de Châteaurenard est une illustration de cette bataille acharnée que vont se livrer LR et FN. Alors qu’elle avait donné 60 % des voix à Sarko au deuxième tour de 2012, elle fait partie des dix circonscriptions (sur 42) qui en PACA ont donné une (courte) majorité au deuxième tour à Marion Maréchal Le Pen. (50,06 %)

    En choisissant Châteaurenard, Sarkozy désigne surtout clairement son adversaire: Pas François Hollande qu’il considère comme hors-jeu, mais bien Marine Le Pen qu’il entend affronter le 7 Mai."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Jean Raspail en Bretagne : c'est maintenant que commence le Camp des Saints...

    Un entretien avec Breizh info cliquez ici :

    20/08/2016 – 07H00 Fréhel (Breizh-info.com) – Jean Raspail, l’auteur notamment du Camp des Saints, terrible best-seller prophétique, est un amoureux de la Bretagne. Il passe régulièrement ses vacances à Fréhel (22) – un coin qu’il apprécie particulièrement – où il nous a fait l’honneur de nous accorder une interview.

    L’occasion pour nous de l’interroger sur sa relation avec Fréhel et ce secteur si particulier de la Bretagne. Mais aussi sur son rapport à la Bretagne. Et bien entendu, sur son oeuvre, et notamment Le Camp des Saints. Enfin, nous en avons profité pour questionner Jean Raspail sur l’actualité, et notamment sur l’islamisation, mais aussi sur la vague migratoire sans précédent qu’il avait prédit.

    Jean Raspail s’est totalement prêté à l’exercice, et ses réponses pimentées ne manqueront pas de surprendre nos lecteurs. De son attachement à l’identité bretonne, au clan breton, et à son enracinement, à sa volonté de faire abolir les lois Pleven-Gayssot-Taubira, en passant par son constat sans fioriture sur la montée de l’islamisme ou l’invasion migratoire, on ne s’ennuie pas un instant durant les 35 minutes d’entretien qu’il nous a accordé.

    Il y a plus de quarante ans, en 1973, Jean Raspail faisait scandale en publiant « Le Camp des Saints », roman dans lequel il imaginait le déferlement de populations du tiers-monde, poussées par la faim et la misère sur les côtes françaises. Un million de boat people prenaient pied sur notre territoire, en avant-garde d’une inéluctable invasion. Le gouvernement atermoyait, puis cédait. Mais une poignée de patriotes résistait jusqu’au bout, les armes à la main…

    Aujourd’hui, force est de constater que l’Histoire valide la thèse de son roman. Un roman dont il a refait la préface, en 2011, que Polémia analysait ainsi : « L’Europe, la France vivent sous le joug d’une idéologie unique : Big Other. Une admiration sans bornes de l’autre, doublée de la haine de soi, de sa culture, de sa civilisation. Une idéologie unique qui nous assujettit grâce aux méthodes de Big Brother : la société de surveillance que nous connaissons où la police de la pensée est omniprésente. Une idéologie unique qui s’impose d’autant plus facilement aux individus qu’ils sont affaiblis par la tutelle de Big Mother : le principe de précaution qui doit s’appliquer du berceau à la tombe. Sauf dans un domaine, semble-t-il, celui des… politiques migratoires ».

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • LA RUSSIE DÉVOILE LES RAISONS DE L’ARRESTATION DE DSK PAR LES USA

    La Russie affirme que le directeur général du FMI a été emprisonné parce qu’il avait découvert que les réserves d’or des États Unis avaient disparu.
    Un nouveau rapport préparé pour le Premier ministre Poutine par le Service de sécurité fédéral (FSB) dit que l’ancien chef du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn a été inculpé et emprisonné aux États-Unis pour des crimes sexuels pour l’empêcher de révéler sa découverte du 14 mai : l’or des États-Unis situé au Bullion Depository à Fort Knox était « manquant ou porté disparu ».

    Selon ce rapport secret du FSB, M. Strauss-Kahn était devenu « de plus en plus gênant » plus tôt dans le courant du mois les États-Unis ont commencé à retarder la livraison promis au FMI de 191,3 tonnes d’or convenu dans le deuxième amendement de l’accord signé par le Conseil exécutif en avril 1978 qui devaient être vendus pour financer ce qu’on appelle les droits de tirage spéciaux (DTS) comme une alternative aux monnaies de réserve. Ce nouveau rapport stipule que Strauss-Kahn avait soulevé la question avec des fonctionnaires du gouvernement américain proche du président Obama, il a été “contacté” par la CIA qui a apporté la preuve que tout l’or détenu par les États-Unis avait disparu.
    Strauss-Kahn reçoit la preuve de la CIA. Il prend donc des dispositions immédiates pour se rendre à Paris, mais lorsqu’il est contacté par les agents travaillant pour la France de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et sachant que les autorités américaines étaient à sa recherche, il s’enfuit de New York vers l’aéroport JFK et les agents lui ordonnent de ne pas prendre son téléphone portable parce que la police des États-Unis pourrait suivre son emplacement exact.

    Strauss-Kahn a été arrêté sur un vol Air France à destination de Paris, cependant, ce rapport dit qu’il a fait une «erreur fatale» en appelant l’hôtel à partir d’un téléphone dans l’avion et en leur demandant de lui faire parvenir sont téléphone portable qu’il avait oublié. Ainsi les agents américains ont été en mesure de repérer son appel et de l’arrêter.

    Durant la dernière quinzaine, le rapport stipule que Strauss-Kahn a demandé à son ami intime et banquier Mahmoud Abdel Salam Omar de récupérer aux États-Unis les éléments de preuves fournis par la CIA. Omar, cependant, et exactement comme Strauss-Kahn, a été accusé hier par les États-Unis pour délit sexuel envers une femme de chambre dans un hôtel de luxe, une accusation que les services du FSB a démenti. Omar est agé de 74 ans et est un fervent musulman.

    Poutine, après la lecture de ce rapport secret a pris la défense de M. Strauss-Khan et devient le 1er leader mondial à dire que le directeur du FMI a été victime d’un complot des États-Unis. Poutine a ajouté : “Il est difficile pour moi d’évaluer les politiques des motifs cachés mais je ne peux pas croire à la version des faits tels qu’ils ont été présentés.

    Il est intéressant à noter à propos de tous ces événements que l’un des premiers membres du Congrès, et en 2012 candidat à la présidence, Ron Paul a longtemps affirmé sa conviction que le gouvernement américain a menti sur ses réserves d’or détenues à Fort Knox et accuse la Réserve fédérale de cacher la vérité au sujet des réserves d’or américaines. Il a présenté un projet de loi à la fin 2010, mais qui a été ensuite annulé par les forces du régime Obama.

    Lorsque la question a été directement posée par des journalistes s’il croyait qu’il n’y avait pas d’or à Fort Knox, Ron Paul a donné la réponse incroyable, ”Je pense que c’est une possibilité.”

    Il est également intéressant de noter qu’à peine 3 jours après l’arrestation de M. Strauss-Kahn, le député Paul a fait un nouvel appel aux États-Unis de vendre ses réserves d’or en disant : « Compte tenu du prix élevé et le problème de la dette énorme il faut par tous les moyens vendre au prix le plus haut. Cependant, des rapports des États-Unis diffusés en 2009 affirment qu’il n’y a pas d’or à vendre, en 2009 :

    “En Octobre 2009, la Chine a reçu une cargaison de lingots d’or. L’or régule les échanges entre les pays pour payer leur dettes et le soi-disant équilibre du commerce. La plupart de l’or est échangé et stocké dans des coffres sous la supervision d’un organisme spécial basé à Londres, le London Bullion Market Association (LBMA ). Lorsque l’envoi a été reçu, le gouvernement chinois a demandé que des tests spéciaux soient effectués pour garantir la pureté et le poids des lingots d’or. Quatre petits trous sont percés dans les lingots d’or et le métal est ensuite analysé.
    Pour les effets pratiques sur l’économie mondiale devrait-il être prouvé que les États-Unis, en effet, ont menti sur leurs réserves d’or ? La Banque centrale de Russie hier a ordonné que le taux d’intérêt élevé de 0,25 à 3,5 pour cent et Poutine a ordonné l’interdiction d’exportation sur le blé et les céréales cultures a partir du 1er Juillet pour remplir les coffres du pays avec de l’argent qui, normalement, aurait dû être versée aux États-Unis.

    Les américains ont le droit de savoir que leur pays se prépare a un terrible effondrement économique de leur nation et ce sera plus tôt que prévu

    Source

    http://www.citoyens-et-francais.fr/2016/08/la-russie-devoile-les-raisons-de-l-arrestation-de-dsk-par-les-usa.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

  • En Corse c’est la population qui a désormais l’initiative contre les racailles et les islamistes

    Sur le continent les racailles font la loi. En Corse, elles commencent à se méfier.

    Parce que la population corse, à la différence de la métropole, commence à réagir. Sur le continent elle se borne à allumer des bougies.

    Ici les racailles font la loi

    Ici, sur le continent, les racailles et les casseurs font la loi, notamment dans les banlieues prétendument sensibles, zones de non-droit où les forces de l’ordre n’osent quasiment plus intervenir, obéissant aux consignes d’une hiérarchie tétanisée à l’idée du retour des émeutes de 2005. Alors pas de vagues !

    Patrick Kanner, le ministre de la Ville, a courageusement affirmé qu’il y avait « aujourd’hui, on le sait, une centaine de quartiers en France qui présentent des similitudes potentielles avec ce qui s’est passé à Molenbeek » (1).

    Oui, « on le sait », mais on… le tolère. Mieux encore : on finance une apparence de paix urbaine en payant les caïds pour qu’ils calment les jeunes : cela s’appelle la politique de la Ville, sorte de contribution dhimmie payée par le contribuable sefran ou babtou pour que les jeunes n’aient pas « la haine ».

    Mais cela marche de moins en moins et, à la première interpellation qui tourne mal, ce sera l’émeute ; et bien sûr, aussi, l’enquête immédiatement diligentée pour vérifier si, des fois, la police ne serait pas coupable de violences injustifiées, comme aux Etats-Unis. Cela se passe toujours ainsi sur le continent, pour le plus grand profit des racailles.

    La culture de l’excuse

    Car ici les racailles sont toujours des victimes qui font pleurer les bobos et le Syndicat de la magistrature : des victimes du chômage, du racisme ou des « provocations » policières. Sur le continent on en tient pour la culture de l’excuse dès lors que ce n’est pas un Français de souche qui commet un délit ou un crime. D’ailleurs, le racisme antifrançais ou la christianophobie, la justice ne connaît pas.

    Sur le continent la population se tait et rase les murs. Car si d’aventure elle s’exprimait, alors la répression « antiraciste » s’abattrait sur elle. Les ligues de vertu bien pensantes, également financées par le contribuable, sont là pour y veiller.

    Et la classe politicienne, qui ne cesse de courir après le vote communautariste, emboîte le pas : lorsqu’une violence, un crime ou un attentat sont commis, leur première réaction consiste à proclamer « Pas d’amalgame » ! C’est ce qu’Alain Juppé appelle « garder son sang-froid » (2). En clair : la fermer et se soumettre.

     L’impunité c’est fini

    Dans l’Ile de Beauté, où, à la différence du continent, on veille à préserver son identité et sa famille, les choses se passent désormais différemment, comme on le voit depuis quelques mois. En Corse, on ne tolère plus, par exemple, que les « jeunes » caillassent ou agressent les pompiers en toute impunité, comme on l’a vu à Ajaccio en décembre 2015.

    Le journal Le Monde titrait alors « Ajaccio sous le choc après les manifestations xénophobes » (3), jouant ainsi son rôle de pleureuse attitrée défendant les malheureux jeunes. Et le préfet, incapable de protéger les pompiers, d’en appeler évidemment à la « sérénité ». Bref, le bla-bla habituel.

    Mais ce rideau de fumée politico-médiatique sur fond d’impuissance gouvernementale ne produit plus en Corse les mêmes effets soporifiques que sur le continent.

    En Corse, le message d’Ajaccio était clair : l’impunité pour les racailles c’est fini. On ne va pas continuer à se laisser faire.

    En Corse on désigne les choses par leur nom

    La réaction aux événements qui se sont produits récemment à Sisco est également significative.

    Car pour la première fois dans notre pays les autorités de la collectivité de Corse n’ont pas hésité à désigner les choses par leur nom : « Ce sont des comportements provocateurs et des actes violents de la part de personnes étrangères à la commune qui sont à l’origine des faits… assortis d’une revendication explicitement communautariste voire religieuse. Ces faits ont inéluctablement entraîné une intense émotion et une réaction forte de la part de la population de Sisco » (4).

    Cette déclaration, qui non seulement désigne les responsables des affrontements mais exprime aussi sa compréhension de la réaction populaire, tranche avec le pathos bisounours et padamalgam que les élus nous assènent habituellement sur le continent après chaque fait similaire.

    En Corse on n’a pas peur de désigner l’ennemi : donc on sait encore faire de la vraie politique et on sait encore faire la guerre – alors que sur le continent, déjà en voie de Soumission, on a la trouille de le faire.

    En Corse le pathos bisounours et padamalgam ne marche plus

    Le ministre de l’Intérieur a, bien sûr, comme d’habitude, « condamné les violences », posture officielle et cynique consistant à mettre sur le même plan agresseurs et victimes. On est habitué ici à ce type de fausse symétrie, mais en Corse cela ne marche plus.

    La presse bien pensante cite ainsi avec effroi des déclarations comme celles-ci : « Les agresseurs habitent ici. On veut montrer à leurs frères, à leurs amis et à tous ceux qui les connaissent que nous ne tolérerons jamais ce genre d’actes sur notre terre ! » ; ou bien encore « Agresser un seul Corse, c’est comme agresser toute la Corse. Depuis plusieurs mois, François Hollande nous répète que nous sommes en guerre. Et dans une guerre, quand on est attaqué, il faut répondre. Et pas seulement en allumant des bougies… » (5).

    Face à l’islamisme la dissidence a l’initiative en Corse

    En Corse ce sont désormais les dissidents hors Système qui ont l’initiative face à l’islamisme et aux racailles : c’est-à-dire les indépendantistes et la réaction spontanée de la population.

    Car, en Corse, la réaction populaire l’emporte sur celle des autorités, dépassées parce qu’enfermées, comme en métropole, dans la doxa politiquement correcte.

    Comme l’a montré le FNLC dans sa déclaration diffusée dans Corse Matin le 27 juillet dernier, c’est la dissidence qui incarne désormais la grande politique car elle tient un langage de vérité qui rencontre un large écho dans la population.

    Le FNLC dénonce ainsi une « radicalisation croissante dans le sud de la Corse » correspondant à la volonté des salafistes de « mettre en place chez nous la politique de Daesh ». Les indépendantistes préviennent aussi (6) que toute attaque contre les Corses fera l’objet « d’une réponse déterminée sans état d’âme ». Ils réclament aussi que les musulmans qui vivent en Corse prennent position clairement contre l’islamisme. Enfin, ils affirment qu’ « il faudra que la France cesse sa propension à intervenir militairement et vouloir donner des leçons de démocratie à la terre entière si elle veut éviter que les conflits qu’elle sème à travers le monde ne reviennent comme un boomerang sur son sol ».

    On n’est pas forcé d’approuver en tout le FNLC ni le vocabulaire « anticolonialiste » propre à cette organisation, mais, en quelques mots, tout est dit.

    Où sont les hommes ?

    En Corse on sait manifestement que ce n’est pas en se soumettant à la violence ou en commémorant ses victimes, comme ne cesse de nous le dire l’oligarchie, qu’on retrouve sa liberté et sa dignité, mais en lui opposant la force, qui seule garantit le droit.

    Mais où sont donc passés les derniers hommes ? En Corse manifestement.

    Michel Geoffroy ,16/08/2016

     Notes :

    1. Le 27 mars 2016.
    2. A Lourdes Alain Juppé a félicité ce 15 août les chrétiens pour leur « sang-froid » face aux assassinats islamistes. Les chrétiens, on les aime saignants…
    3. LeMonde.fr du 28 décembre 2015.
    4. Communiqué des présidents de la Région et de l’Assemblée de Corse du 14 août 2016.
    5. LeParisien.fr du 15 août 2016.
    6. La presse bien pensante de métropole a écrit que le FNLC menaçait Daesh…

    Voir aussi : La culture de l’excuse (Polemia.com du 6/08/2016)

    http://www.polemia.com/en-corse-cest-la-population-qui-a-desormais-linitiative-contre-les-racailles-et-les-islamistes/

  • Les Camelots du Roi : les troupes de choc royalistes (Xavier Cheneseau)

    Camelots-du-roi-205x300.jpgXavier Cheneseau est journaliste et écrivain.

    Les Camelots du Roi, fondés en 1908 à l’initiative de Maxime Real del Sarte, doivent leur nom au motif qu’ils étaient célèbres pour vendre le journal quotidien de l’Action Française à la criée. 

    A travers ce livre, Xavier Cheneseau nous raconte la geste de cette cohorte de militants royalistes qui ne ménagea jamais sa peine. Pour se défendre – et rendre les coups -, ils n’avaient que leurs cannes plombées. Et, pour se protéger des mauvais coups, ils bourraient leur chapeau de  papier journal. Face à eux, ils avaient tour à tour les communistes, les anarchistes et les nervis de la police politique. Ce vaste mouvement national et populaire s’était donné pour mission de défendre la France contre vents et marées. La République ne leur épargna aucun coup bas. Et, en 1936, le gouvernement de Front Populaire fit prononcer la dissolution de la Ligue d’Action française et des Camelots du Roi. Durant près de vingt ans de lutte, les Camelots du Roi ont servi la France à leur manière, insolente et déterminée.

    Les Camelots du Roi, Xavier Cheneseau, préface d’Alain Sanders, éditions Atelier Fol’fer, 180 pages, 21 euros (prix franco)

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur

    http://www.medias-presse.info/les-camelots-du-roi-les-troupes-de-choc-royalistes-xavier-cheneseau/59898

  • D’Alain Juppé à Christian Estrosi, le bal des hypocrites en quête de l’électorat catholique

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    Le 15 août 2016, nombreux ont été les politiciens à se souvenir qu’il existe un électorat catholique.

    Comme par hasard, les élus étaient nombreux à se montrer ostensiblement à l’une ou l’autre célébration religieuse en ce jour de l’Assomption. Un véritable bal des hypocrites très prisé par tous ceux qui seront candidats en 2017, que ce soit à la présidentielle ou aux législatives. Nicolas Sarkozy, François Fillon, Christian Estrosi, Nadine Morano, ont tous trouvé le chemin de la messe ce 15 août 2016.

    Alain Juppé s’est même rendu à Lourdes, et a fait tout ce qu’il fallait pour être pris en photo à proximité du cardinal Barbarin, avant d’en diffuser quelques clichés sur les réseaux sociaux.

    Rappelons que c’est ce même Alain Juppé qui avait déclaré en 2009, à propos des déclarations du pape Benoît XVI sur les préservatifs, « ce pape commence à poser un vrai problème« . C’est encore ce même Alain Juppé qui, en 2015, fustigeait « ceux qui évoquent sans arrêt les racines chrétiennes de la France« , ajoutant sur son blog que «certes notre pays a des racines chrétiennes, ce qui ne veut pas dire qu’elles soient exclusives». Ce même Alain Juppé qui, toujours en 2015, résumait ce qu’il avait retenu des Evangiles à l’accueil de l’étranger. Ce même Alain Juppé qui, en 2016, a confirmé que s’il était élu président, on ne reviendrait pas sur la loi Taubira.

    Autre hypocrite de première, Bruno Le Maire s’est fait plus discret ce 15 août. Il s’était quelque peu grillé en déclarant en mai dernier au magazine La Vie : «Quand dans les manifestations contre le mariage pour tous, je vois revenir un catholicisme politique et que l’on me dit que l’Église peut prendre des positions politiques, moi le catholique, dont toute la famille est catholique, je dis non».

    Media presse info

    http://www.voxnr.com/909/dalain-juppe-a-christian-estrosi-bal-hypocrites-quete-de-lelectorat-catholique