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  • Pour un vote de rupture radicale

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    Georges FELTIN-TRACOL Europe maxima cliquez ici

    Un examen rapide des résultats de ce premier tour vraiment historique confirme avec éclat les travaux de Christophe Guilluy, rejeté par une université française sclérosée. Le vote distingue une Hexagone des métropoles connectées à la mondialisation et des catégories sociales les plus aisées d’une « France périphérique » des « oubliés », des « déclassés », des perdants de la mondialisation. Cette lecture est cependant brouillée par le phénomène des « Insoumis » de Jean-Luc Mélenchon. L’indéniable tribun populiste de gauche a porté dans les agglomérations mi-bénéficiaires mi-victimes de la mondialisation un véritable programme altermondialiste et universaliste. Mélenchon a ainsi plumé la volaille sociale-démocrate quand bien même il s’inscrit toujours dans une logique libérale, humanitariste et progressiste. N’est-il pas favorable à la dépénalisation du cannabis, à la l’inscription dans la Constitution de l’avortement et de l’euthanasie (mais pas de la peine de mort), et à la légalisation de la PMA et de la GPA ? Le vote Mélenchon constitue une variante interne au « Dispositif » établi.

    Par leur mécontentement surgi des urnes, les électeurs ont donné une sévère correction aux deux formations de gouvernement qui, depuis quatre décennies, les entraînent vers la ruine et le déclin. Outre une abstention relativement forte (22,23 %) et un nombre assez élevé des suffrages blancs (659 997) et nuls (289 337), les Français ont dégagé le projet social-écologiste multiculturaliste de Benoît Hamon et la vision libérale cosmopolite soi-disant conservatrice de François Fillon. Il faut s’en féliciter.

    En effet, entre Emmanuel Macron, fils de François Hollande et de Nicolas Sarkozy, petit-fils de Jacques Chirac, hybride réussi de Jean-Jacques Servan-Schreiber et de Jean Lecanuet, qui va (peut-être ?) gagner, rejeton idéal du mondialisme et du progressisme, remarquable synthèse du libéralisme économique le plus brutal et du libéralisme social le plus dévastateur, et Marine Le Pen, la candidate du peuple, de la patrie et de la nation, le choix est désormais limpide. Il est exceptionnel qu’un second tour de présidentielle française présente deux orientations politiques aussi dissemblables, aussi tranchées. Il y eut bien sûr 2002, 1981, voire 1974. À rebours d’ailleurs des sondages, il est envisageable que le résultat définitif du 7 mai prochain soit aussi serré que celui de 1974 entre Valéry Giscard d’Estaing, ministre de l’Économie et des Finances de Georges Pompidou, et François Mitterrand, candidat socialiste pour la seconde fois, battu pour seulement 425 000 voix d’écart.

    Tandis que Jean-Luc Mélenchon, échaudé par ses appels à voter Chirac en 2002, puis Hollande en 2012, ne donne aucune consigne de vote à ses millions d’électeurs et qu’une certaine jeunesse – favorisée des grandes villes ou totalement marginalisée, manipulée par quelques groupuscules antifas, manifeste aux cris : « Ni Macron, ni Marne ! Ni patrie, ni patrons ! », retrouvant ainsi un sympathique « Ni – ni » -, ce second tour ne laisse pas indifférent. Si de nombreux électeurs de François Fillon, de Jean-Luc Mélenchon, de Jean Lassalle, de Nathalie Arthaud et de Jacques Cheminade s’apprêtent à s’abstenir ou à voter blanc ou nul, les identitaires grand-européens n’ont aucun dilemme pour dimanche prochain. Leur engagement ne peut être qu’en faveur d’une rupture radicale, à savoir Marine Le Pen.

    Certes, la candidate nationale réclame la sortie de l’euro et de l’Union pseudo-européenne (même si l’alliance avec Nicolas Dupont-Aignan relègue au second plan ces deux sottises), souhaite la suppression des régions, l’interdiction de tous les communautarismes imaginables et le renforcement d’une supposée laïcité. Toutefois, ces mesures ne pèsent guère devant le péril mondialiste-progressiste « Emmanuel Hollande ». Les révolutionnaires-conservateurs, les identitaires et les nationalistes-révolutionnaires, partisans d’une authentique union européenne enracinée et libérée de Wall Street, de la City et de Francfort, doivent se mobiliser en masse au cours de cette semaine décisive pour inciter leur entourage à adopter un choix révolutionnaire crucial. « C’est le vote paradoxal, explique Christine Boutin – avec qui on est pour une fois d’accord – qui fait voter pour faire en sorte que celui de votre camp soit battu (dans Présent du 27 avril 2017). » Sans illusion aucune sur l’issue finale du scrutin, il importe donc de déstabiliser le plus fortement possible leRégime.

    Il est enfin rare d’avoir en même temps dans le viseur l’« esprit bourgeois (et beurgeois) », les banksters, les traders, la finance apatride et anonyme, le « Parti médiatique » (BFM-TV, RMC, Le Monde, Le Figaro, Libération, L’Obs, L’Express, Le Point, Télérama, etc.), les ONG (Fondation Abbé-Pierre, Aides, ATTAC, Greenpeace, Planning familial, France – Terre d’Asile, SOS Racisme, Emmaüs, Ligue des droits de l’homme, CCFD, JOC, Ligue de l’enseignement, CIMADE, Osez le féminisme !, Maison des potes, Médecins du monde, Fédération des associations de Marocains en France, Secours islamique – France…), Jacques Attali, Bernard – Henri Lévy, un certain SYNDEAC (Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles), la CFDT, la CGT, la CFTC (le I pour remplacer le C serait maintenant plus juste, vu le profil des nouveaux adhérents souvent barbus), la FSU, SUD, Nicolas Sarközy et les autres charlots du parti Les Républicains (mentions spéciales à « Ali » Juppé, à « Ben» Le Maire, à Valérie Pécresse, à Jean-Pierre Raffarin, à l’amoureux des costards chics appelé François Fillon, à Xavier Bertrand, au « faux-dur » Laurent Wauquiez et au « motodidacte » azuréen Christian Estrosi), Pierre Laurent du groupsculaire PCF, les hiérarques traumatisés du solférinisme abattu, les clowns de l’UDI (Jean-Christophe Lagarde), Les Verts décomposés, la LICRA, Patrick Gaubert, François Hollande, le maître ès-trahison Manuel Valls, le « coup-de-boulleur » Zinedine Zidane, Pierre Bergé, Robert Hue, Alain Madelin, Laurence Parisot, l’expatrié fiscal Dany Boon, l’UOIF devenue « Musulmans de France » ainsi que les ectoplasmes du show biz (les réalisateurs pitoyables et surfaits Luc Besson et Mathieu Kassovitz, le chanteur tête à claque Benjamin Biolay, l’acteur de pissotière Gilles Lellouche ou bien, désaoulé de temps en temps, Renaud Séchan). On pourrait continuer encore tant cette liste de privilégiés est longue comme un jour sans pain. « Beaucoup d’ennemis, beaucoup d’honneurs », affirme le proverbe.

    Par conséquent, sans aucun état d’âme, au nom du peuple compris dans sa triple acception d’ethnos, du demos et du plebs, contre la caste « cosmoligarchique » de l’Établissement, mettons le 7 mai prochain une magistrale quenelle au Système !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les chances de succès de Marine Le Pen en hausse

    Avec le ralliement de Nicolas Dupont-Aignan, la base de Marine Le Pen s’élargit d’un apport solide, complété par celui des « petits » candidats.

    Le second tour de l’élection présidentielle se présente de mieux en mieux pour Marine Le Pen. Il y a à cela des raisons.
    D’abord le fait que le premier n’avait pas été, pour elle, si mauvais qu’on l’a dit. Si Macron apparaît largement en tête, c’est par la conjonction, relativement fortuite, de deux événements. La chute plus grande que prévue de Hamon, descendu à 6,36 %. Le succès relatif des candidats souverainistes indépendants : Dupont-Aignan (4,7 %), Jean Lassalle (1,21 %), Asselineau (0,92 %), Cheminade (0,18 %), soit au total 7,01 %.

    Imaginons que, au contraire, les petits candidats souverainistes n’aient pas été là et que le candidat socialiste ait tenu la ligne des 10 % : Marine Le Pen aurait été à 28,31 % et Macron à 20,37 % (en faisant des additions nécessairement simplificatrices) sans qu’il y ait, quant au fond, de changement du rapport de force global droite/gauche.

    10 % pour le candidat du PS, cela aurait déjà été un grave revers. Que près de 4 % des électeurs socialistes aient basculé de Hamon à Macron au dernier moment échappait complètement au contrôle des candidats de droite.

    Non seulement de Marine Le Pen, mais aussi de François Fillon : un point de plus retenu par Hamon (soit 11 %) et Fillon se serait même retrouvé au second tour ! Parler de défaite retentissante à son sujet est donc exagéré. Dans un contexte national et européen d’effondrement des partis de gouvernement, Les Républicains s’en sont même bien mieux tirés que les socialistes. Imputer l’échec de Fillon à Sens commun est absurde. Le ralliement à Macron d’électeurs du centre a précédé de beaucoup l’intervention de ce mouvement, d’ailleurs très exagérée. C’est à gauche que, dans la dernière ligne droite, Macron a gonflé son score, par la volonté de Hollande et de son entourage. On peut même dire que, compte tenu de tout ce qui lui a été infligé, atteindre les 20 % n’était pas si mal pour Fillon. Chirac avait fait moins que lui au premier tour de 1995.

    D’une certaine manière, en n’étant pas en pole position, Marine Le Pen amortit le mouvement « Tout sauf Marine ». L’attention se concentre davantage sur Macron, ce qui est une chance pour elle.

    Or, Macron a une grande faiblesse : le seul réservoir de voix qui lui soit assuré (et encore) est celui de Hamon. Les électeurs de Mélenchon et ceux de Fillon sont bien peu motivés pour se rallier à lui. D’avoir, par une audacieuse anticipation, fêté sa victoire finale le soir du premier tour avec la jet-society n’a rien arrangé.

    Avec le ralliement de Nicolas Dupont-Aignan, la base de Marine Le Pen s’élargit au contraire d’un apport solide, complété par celui des « petits » candidats. 

    Ainsi, pour le second tour, le résultat est plus serré qu’on ne pense : Macron + Hamon + ¼ de Fillon + ¼ de Mélenchon + Arthaud = 40,91 %. Le Pen + NDA, Lassalle, Asselineau, Cheminade + 50 % Fillon + 10 % Mélenchon = 40, 21 %. Ce calcul repose sur des hypothèses qu’on peut juger optimistes mais il n’est pas invraisemblable. En définitive, comme en 2012, gagnera celui qui sera le moins rejeté.

    Le silence pesant de Mélenchon laisse supposer qu’une partie de ses voix manqueront à Macron. Les jeunes en recherche de radicalité que le brillant tribun de la France insoumise a attirés dans les derniers jours de la campagne au point d’approcher, lui aussi, les 20 % semblent plutôt attirés par Marine Le Pen. Les vieux de la vieille de l’extrême gauche, dressés à l’« antifascisme », n’iront pas jusque-là mais ils ne sont pas pour autant complètement idiots : comment ne verraient-ils pas que le candidat de Goldman Sachs est, pour eux, aux antipodes ? Combien de mélenchonistes s’abstiendront est une variable cruciale. Les contorsions sociales de dernière minute n’y changeront rien : ils suivront leur propre logique.

    Ce n’est pas le cas de l’électorat de Fillon, qui est, lui, le champ de bataille décisif. D’avoir échappé à la tentation Macron au premier tour montre qu’ils ne sont pas modérément à droite. Ils comprendront assez vite, surtout si on le leur dit clairement, que le centre de la machination contre Fillon qui les a tant perturbés n’était autre que Macron lui-même et sa garde rapprochée.

    L’expérience de terrain montre que, par le bouche-à-oreille, ils virent facilement d’Emmanuel Macron à Marine Le Pen, dont ils partagent – les sondages le montrent – à peu près toutes les idées (hors de l’Ouest parisien, où l’attachement à l’euro est fort). Les piteux ralliements des chefs républicains à Macron les ont largement privés de leur autorité sur leurs troupes. Au total, 90 % des électeurs de Fillon peuvent basculer vers Marine Le Pen dans les derniers jours, pour peu qu’ils soient travaillés au corps à cet effet. Or, il semble bien que beaucoup de militants, issus de LR, s’en chargent.

    http://www.bvoltaire.fr/chances-de-succes-de-marine-pen-hausse/

  • Macron a peur et cherche un échapatoire à la confrontation avec Marine Le Pen

    DIRECT "Macron menace: s'il sert de punching-ball à Marine Le Pen, il quittera le plateau au bout d'une demi-heure" dit @CamilleLanglade

     Toujours selon BFM, Emmanuel Macron a annulé la majorité de ses rendez-vous de la journée d'aujourd'hui pour préparer au mieux le débat face à Marine Le Pen.

    Si M. Macron ne se sent pas à l'aise, il peut toujours demander à François Hollande de venir lui tenir la main, je ne m'y opposerai pas. MLP https://twitter.com/bfmtv/status/859402583580049408 

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le verrou démocratique

    Roulement de tambour ! Plus de huit millions de Français ont fait confiance et voté pour Marine Le Pen dès le premier tour des élections présidentielles. Ce score est historique et dépasse les 6, 8 millions de votes aux dernières élections en faveur du Front National. C’est la première fois dans l’histoire de la Ve République que les deux partis traditionnels ne sont pas au second tour. 
    Dans un précédent billet, nous vous avions parlé, en décembre 2015, de la recomposition du paysage politique français, où un des deux partis principaux succomberait face à la percée du Front National, dans le cadre d’une logique de scrutin majoritaire. Ce sont finalement, la droite et la gauche libérales qui succombent, puisque la vague médiatique a emporté le successeur de François Hollande au second tour des élections présidentielles. C’est bien un changement qui doit s’observer, car il n’y a bien plus de droite ni de gauche, mais un candidat progressiste et libéral affiché, face à une candidate promouvant la Nation, l’indépendance et l’identité. 
    Cet élément met en avant le fait que le clivage, aujourd’hui, a bien lieu entre les partisans du libéralisme, d’une part, et les tenants de la protection de la souveraineté qui sont réfractaires aux affres du libéralisme, d’autre part. D’ailleurs, si l’on cumule les votes pour les libéraux et les votes des antilibéraux, nous arrivons à un seuil d’équilibre flagrant. 
    Pour ce qui est de la fin du parti socialiste, Hollande souhaitait détruire le PS pour le reformer et à même avoué, vouloir fonder, à la place, le parti du progrès. De son côté, Valls avait soutenu Macron pour qu’il devienne ministre de l’Economie, puis quand celui-ci a été ministre. Étonnamment, le nouveau candidat à la présidentielle s’affiche comme n’étant ni de droite, ni de gauche, mais comme progressiste. 
    Tout l’enjeu pour les cinq années à venir va donc résider, d’un côté, dans un vote où les partisans du libéralisme, les soutiens d’un Macron encore inconnu il y a un an, et fabriqué par les médias, donc un vote soutenu par les cocus face aux patriotes, et de l’autre, un vote des Français conscients des enjeux et des dangers du libéralisme. Le candidat des banques, face à la candidate ayant une fonction tribunicienne, s’adressant à la classe prolétaire française. D’un côté, les bourgeois et la classe moyenne supérieure, de l’autre, la classe moyenne et les classes populaires françaises. D’un côté, les cocus heureux qui aiment le cosmopolitisme, le mondialisme et l’immigration de masse, de l’autre, les Français subissant les épreuves du cosmopolitisme, des « chances pour la France », devant accueillir dans leurs quartiers, contre vents et marées les conséquences d’une immigration clandestine incontrôlée avec pour effets, insécurité, voire terrorisme. 
    Dans un autre billet, sur des élections présidentielles confortées par la non-élection, nous vous disions que les candidats n’avaient aucun programme, tout simplement parce qu’ils ne se présentaient pas pour proposer un programme, mais au contraire contre la présence de Marine Le Pen. C’est une candidature du vide, de l’immobilisme et du rempart contre la barbarie. Là encore, tout l’enjeu de cette élection va résider dans le verrou démocratique. Les caciques de chaque parti politique vont tout faire pour créer un barrage au Front National, quitte à exécuter les plus basses compromissions, et ne pas avoir de convictions (même si pour beaucoup, ils n’en ont jamais eu, hormis des convictions de bourgeois gras et repus). Bref, les donneurs de leçons souvent mis en examen vont intervenir pour se faire les censeurs du Bien et du Mal. Le Bien, c’est eux, car c’est s’ouvrir au monde, aux immigrés, à l’économie de marché. Le Mal, c’est nous, pauvres patriotes et nationalistes que nous sommes. Nous sommes tellement le Mal que certains, notamment du Front de Gauche, antilibéraux au possible, seront prêts à voter Macron et avoir « bobo aux fesses », plutôt que de voter la haine. Là encore, ces gens sont pris dans leurs propres contradictions, que ce soit les soutiens de Hamon, de Mélenchon, de Fillon, de Poutou ou d’Arthaut, hostiles au vide libéral incarné par l’énarque, car il faut faire barrage au Front National. Il faut insulter encore une fois les huit millions de Français qui ont osé, dans un sursaut patriotique, sauver ce qu’il reste de notre belle Nation face à un libre-échangisme aux conséquences funestes. 
    Sans haine ni violence, nous serons prêts à dire à tout supporter de Macron, qui, s’il est élu, et que sa politique le déçoit, que c’est un cocu, et il y aura beaucoup de cocus dans les semaines à venir. Qu’ils donnent leur femme, leur voiture et leur maison dès maintenant. Mais qu’ils ne viennent surtout pas se plaindre ensuite. A partir du moment où le choix fatidique aura été fait dans les urnes et que ce président (jamais élu auparavant dans quelque élection que ce soit) tiendra les rênes du pays, que ces votants ne viennent pas se plaindre des projets libéraux tels qu’un libéralisme approfondi en matière de droit du travail. Pas de place ni de pitié pour les cocus. 
    Avoir un quinquennat Hollande bis serait une bien triste nouvelle pour notre Nation. Il reste encore quelques jours avant que l’échéance finale ne tombe, mais il est important que vous sachiez, et peut-être prêchons-nous des convertis, mais pour les autres, que les conséquences d’un quinquennat libéral seront totalement désastreuses. Que ce soit en matière d’administration publique et notamment hospitalière, de fiscalité et d’économie, de travail, mais aussi de sécurité et de lutte contre le terrorisme. A ceux qui souhaitent voter Macron, ne venez surtout pas vous plaindre qu’un attentat a eu lieu alors que vous avez mis en avant un homme favorable à l’ouverture des frontières. 
    Le candidat du vide, s’il réussit, et ce n’est pas encore gagné, doit disposer d’une majorité, plusieurs possibilités doivent s’observer : 
    1. il tient sa promesse et ses « candidats Internet » se présentent aux législatives : les vieux bourgeois du PS resteront dans le parti pour garder leur place, quitte à être minoritaires, mais, pour eux, le conformisme et les prébendes sont nécessaires ; 
    2. Macron voudra une majorité et fera appel à tous les vieux bourgeois socialistes libéraux, qui se feront une joie d’être du côté des gagnants, argents, compromission et consensualisme mou oblige. Que feraient des professionnels de la politique qui n’ont jamais travaillé de leurs dix doigts ; 
    3. une forme de contestation de la droite libérale se forme et nous observons une situation de cohabitation. Macron ne pourra gouverner qu’avec eux, et les socialistes soutiendront le probable président. Ce qui veut dire que rien ne changera, un consensus mou, sous couvert de faux débats et de tièdes invectives amènera à de l’action dans l’immobilisme. Ce ne sera, d’ailleurs, pas une réelle situation de cohabitation, puisque des membres de la droite libérale soutiennent déjà publiquement (Alain Juppé) ou à demi-mot le candidat libéral progressiste. 
    Là encore, nous verrons se mettre en place un verrou démocratique, empêchant toute représentation nationale équilibrée, puisqu’un front républicain se mettra aussi en place aux élections législatives. Qui du PS laissera sa place à LR ou inversement pour faire barrage au Front National. Tout est fait, dans le cadre de ce scrutin majoritaire et dans la bassesse de nos hommes politiques actuels pour que le premier parti de France n’accède pas au pouvoir. 
    « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » disait Saint-Just. Les hérauts du Bien, tous prêts à montrer leur médaille de la vertu et de l’humaniste (même s’ils ne savent pas ce que signifie humanisme), afin de contrer le péril brun. La paranoïa, une peur imaginaire, et une peur réelle (celle de perdre leurs prébendes et leur statut de parlementaire) seront des éléments d’une croisade du Bien contre le Mal. 
    Plus que jamais nous serons attentifs à ce que les tenants de la vertu morale soient exemplaires chaque jour, plus que jamais nous serons attentifs à ce qu’un soutien de Macron déçu se plaigne en silence en bon cocu, plus que jamais nous devons relever la France et soutenir le seul parti qui nous permettra d’éviter un second quinquennat Hollande, à substituer au règne du vide et du chaos libéral la belle passion de l’amour pour son pays. A vous donc, pour le second tour, mais aussi aux élections législatives de faire sauter le verrou démocratique imposé par les faibles, les tièdes et les lâches !

  • Le Pen-Macron, le renversement des rôles ?

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    La France et la démocratie doivent être sauvées « en même temps », et c’est la raison pour laquelle les gaullistes doivent voter pour Marine Le Pen !

    Le duel annoncé et gagné d’avance entre le démocrate et la « facho », le pacifiste et la « va-t-en-guerre », le rassembleur et la raciste, l’homme d’ouverture et la femme des frontières est peut-être en train de changer d’âme, et l’espoir de camp. Le ralliement à Marine Le Pen de certains gaullistes, comme Dupont-Aignan ou Marie-France Garaud, est un signal libérateur. Beaucoup de « républicains » engagés derrière Fillon n’ont pas digéré l’adhésion précipitée à l’adversaire victorieux. Cela sentait l’opportunisme et révélait une trahison déjà ancienne des idées au profit des intérêts. La tentative de réveiller le vieux monstre de la diabolisation paraît un artifice usé. L’instrumentalisation mensongère et injurieuse de l’Histoire risque même de se retourner contre le manipulateur qui y recourt. On ne peut récupérer la tragédie d’Oradour ou citer les attentats de l’OAS contre un parti qui n’a aucun lien avec ces événements sans éveiller le soupçon d’une grande malhonnêteté intellectuelle. Car les massacres de populations civiles d’aujourd’hui ou les attentats sur notre sol, ce ne sont pas les nazis qui les commettent, ni l’extrême droite : ce sont les islamistes que le FN combat avec vigueur. Dieu merci, il n’est pas seul.

    Macron est le fruit de la manipulation des électeurs par l’oligarchie qui règne sur le microcosme médiatique. Il est assez facile d’inverser l’image positive que ce dernier a essayé d’installer dans les esprits. M. Macron va gouverner par ordonnances puisqu’il n’aura sans doute pas de majorité parlementaire. Au mois de novembre, il était contre. Il est maintenant pour ce type de gouvernement qui contourne le peuple, ses représentants et ceux de la société civile. C’est doublement inquiétant : la surestimation de soi est la semence de la dictature.

    Or, le fait d’être parvenu à la porte de l’Élysée aussi vite et en se flattant de ne pas avoir été élu auparavant risque d’accentuer la dérive. De plus, le revirement à ce sujet, comme sur beaucoup d’autres, témoigne d’une inconsistance inversement proportionnelle à la suffisance du personnage. Madame Le Pen va, au contraire, faire appel au référendum, c’est-à-dire au peuple. C’est démocratique, c’est gaulliste et c’est suisse : trois brevets qui délivrent de l’imputation de « fascisme ».

    Macron a également envisagé de porter la guerre en Syrie contre l’État présidé par Assad. Il a évoqué cette possibilité à la suite du bombardement chimique dont l’aviation syrienne se serait rendue coupable. Il a souligné combien celui-ci était contraire au droit international en ajoutant que la riposte française pourrait se passer de le respecter, ce qui révèle la tendance marquée du novice à dire tout et son contraire « en même temps », selon sa formule fétiche. Madame Le Pen est, au contraire, favorable à un dialogue amical avec la Russie de Vladimir Poutine. C’est de ce côté que se situent les chances de paix, et non de celui des États sunnites qui ont fomenté la guerre et l’alimentent encore. Macron est un homme dangereux.

    Macron voulait être le candidat de l’apaisement contre le parti de la haine. Ses discours hystériques, les propos orduriers tenus par quelques cabotins qui remplacent leur absence de culture et de réflexion par une agressivité vulgaire et sans limite, montrent que la haine n’est pas là où le microcosme médiatique veut, à tout prix, la placer. L’intolérance, la discrimination, le totalitarisme de moins en moins sournois que la gauche fait régner dans notre pays sont inquiétants. Le processus mortel pour la démocratie est « en marche ». Il consiste à exclure un parti parfaitement légal de la légitimité républicaine, puis, de fil en aiguille, tous ceux qui s’en approchent, enfin, ceux qui partagent certaines de ses idées. L’emploi de l’amalgame dénoncé par la gauche est en fait le mécanisme auquel elle a le plus souvent recours. La fausse droite s’y soumet. Sens commun vient d’en faire les frais.

    La France et la démocratie doivent être sauvées « en même temps », et c’est la raison pour laquelle les gaullistes doivent voter pour Marine Le Pen !

     dans Boulevard Voltaire
  • Marine, c’est Marianne !

    Les résultats du premier tour ont montré la grande victoire du peuple, celle de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon contre celle du mondialisme oligarchique éminemment capitaliste de Macron. 

    Comment se pourrait-il que l’électorat filloniste, soit 19 % des votes exprimés, puisse voter Emmanuel Macron qui n’était rien il y a encore deux ans, et qui aujourd’hui, à 39 ans, se verrait devenir Président par un coup de baguette magique ? Macron est un leurre de l’oligarchie gouvernante.

    Fillonistes, fuyez Macron ! Tout ceci n’est que liens d’intérêts entre voyous qui vous bernent jour après jour. Fillon et Macron sont le même « Front républicain » qui a explosé le 23 avril. Le Parti socialiste et Les Républicains sont un seul et même parti adepte du mondialisme et de la société ouverte faite de migrations, de malbouffe, de halal, de guerres civiles, d’intérêts personnels. Macron est l’un de leurs sbires.

    La laïcité a laissé un tel vide que d’autres s’y engouffrent. Quel sort sera réservé aux enfants, aux femmes, aux animaux si nous acceptons la violence et l’abnégation de notre histoire française. Quelle planète allons-nous laisser à nos enfants ? Accepterons-nous encore et toujours d’abattre nos animaux halal et de manger halal en nous taisant. NON ce n’est plus possible.

    Marine, c’est Marianne ; notre Marianne française qui lutte seule contre ces traîtres.

    Regardons l’avenir et votons pour une vision du monde multipolaire où les peuples sont souverains. Opposons-nous à ce mondialisme dirigé par une poignée d’individus sans scrupule. Ne laissons pas le gouvernement mondial dominer nos vies. Il y a maintenant une autre voie.

    Le premier tour a été la victoire du populisme. Faisons du second la victoire de Marianne !

    Si les 19 % d’électeurs de Jean-Luc Mélenchon et de François Fillon renoncent à voter Marianne, alors ils seront coupables de la disparition de notre civilisation, des dégâts irréversibles faits à nos enfants, notre écologie, nos animaux. Avant le premier tour, le candidat Mélenchon clamait déjà son désarroi face à l’animal maltraité et en souffrance (1).

    Marianne s’élevait contre l’expérimentation animale et l’abattage rituel (2).

    Fillon et Macron n’avaient rien dit.

    Les écologistes, les protecteurs des animaux peuvent compter sur Marianne, tout comme les amoureux de nos terroirs français.

    Antimondialistes, votez Marianne !

    Marie-Simone Poublon

    http://www.voxnr.com/8885/marine-cest-marianne

  • « Hollande - Macron : vous en voulez 5 ans de plus ? » | Marine 2017