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  • Aucun compromis avec ces gens là !

    433590952.jpgJean-François Touzé

    Membre du Bureau du Parti de la France

    Ils ont, par idéologie pour les uns, par cupidité pour certains, par facilité pour les autres, organisé l'arrivée massive de millions d'immigrés sur notre sol national.

    Ils ont encouragé ou entretenu le sentiment pervers d' une culpabilité coloniale de la France.

    Ils ont détruit, les uns après les autres, les murs porteurs et les colonnes de force de notre cohésion civique que sont la famille, l'école, l'armée et la mémoire nationale.

    Ils ont, d'années en années, systématiquement affaibli nos outils de défense et de sécurité.

    Ils ont abaissé jusque à les rendre inopérants les réflexes moraux et patriotiques sans lesquels les nations se décomposent.

    Ils ont cassé l'Etat, érodé son autorité, renoncé à son action de volonté.

    Ils ont abdiqué toute ambition française de peser sur les affaires du monde.

    Ils se sont vautrés dans leurs jeux politiciens, claniques et partisans quand il leur aurait appartenu de se situer au dessus des calculs subalternes et des ambitions personnelles qui ne sont que passions enfantines.

    Ils ont abandonné des pans entiers de notre territoire aux bandes organisées, à la racaille et à la propagande des imams.

    Ils sont responsables des centaines de morts massacrés au nom d'Allah sur notre terre chrétienne de France, comme ils le seront de ceux qui, immanquablement, tomberont dans les mois et les années à venir, sous les coups des fanatiques islamiques.

    Mis, ces quarante dernières années, à la tête de l'Etat pour le servir, défendre et promouvoir la Nation, faire respecter la République, ils ont failli.

    Ils sont responsables et coupables.

    Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, Macron... Ça suffit !

    Notre combat politique est global, total et illimité jusqu'à ce que soit abattu ce Système mortifère.

    Aucune alliance, aucune union, aucun "consensus républicain", aucun compromis avec ces gens là !

  • Bruno Gollnisch : "Il n'est de véritable modernité qu'enracinée dans la tradition"

    6a00d83451619c69e201b8d2e68587970c-320wi.jpgCette citation de Bruno Gollnisch a été projetée sur les murs de la Cité de la Culture, fraîchement inaugurée dans la capitale tunisienne, le 21 mars dernier. Bien entendu, certains se sont empressés de dénoncer cet acte ignoble :

    "Le complexe culturel initié sous Ben Ali - qui abrite dans ses 49 000 m2 un cinéma, un musée d’art moderne, des salles d’opéra et de théâtre - accueille depuis son ouverture une exposition d’ampleur consacrée à la “modernité tunisienne”. C’est dans ce contexte que plusieurs citations autour de la modernité, comme cette dernière de Gollnisch, ont notamment été mises en lumière dans différentes pièces de l’exposition (...)"

    Bruno Gollnisch s'est dit très honoré :

    "Qu'il soit fortuit ou volontaire, l'hommage comble en tout cas d'enthousiasme Bruno Gollnisch qui envisage de se rendre à Tunis, pour flâner dans les allées du centre culturel, très prochainement. « Je suis très honoré, lâche l'intéressé. Ce geste s'explique par la tolérance dont a toujours fait preuve dans son immense majorité le peuple tunisien dont l'histoire est une recherche patiente de l'équilibre, quelque fois tumultueuse, entre tradition et modernité justement. Les Africains, comme les Asiatiques, ont compris beaucoup mieux que certains gauchistes européens qu'en défendant notre identité nous défendions également la leur."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Tentative d’attentat à Varces. Pourquoi vouloir cacher l’origine de son auteur à l’opinion publique ? – par Aristide Leucate

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    Il importe de ne pas prendre les gens pour des imbéciles et d’accepter de regarder ce que l’on voit.

    Il est, comme ça, des séries noires qui s’apparentent à la fameuse formule, attribuée en son temps à Jacques Chirac, selon laquelle « les emmerdes arrivent toujours en escadrille ». Sauf qu’en d’autres circonstances, c’est-à-dire en dehors de l’égorgement intentionnel d’un gendarme lors d’une attaque terroriste, ces fameuses « séries noires » alimentent habituellement et en abondance la rubrique des faits divers de la presse quotidienne régionale.

    Dans la matinée de ce jeudi, une voiture a foncé sur des chasseurs alpins du 7e BCA (le fameux et légendaire « 7 » à la fière et indestructible devise « de fer et d’acier ») près d’une caserne à Varces-Allières-et-Risset (Isère), non loin de Grenoble, sans, heureusement, que l’on ait à déplorer de victimes parmi les militaires. Et l’auteur de cet acte a fini par être interpellé par les policiers de la brigade de recherche et d’intervention.

    Comme un air de déjà-vu, si l’on en croit Le Dauphiné qui relate que « le 1er janvier 2016, en début d’après-midi, quatre militaires du 93e régiment d’artillerie de montagne (Varces), en patrouille dans le cadre de l’opération Sentinelle devant la grande mosquée de Valence, avaient été attaqués par un automobiliste qui, au volant d’une Peugeot 307 SW rouge, leur avait foncé dessus, à trois reprises ».

    Il faut être aveugle ou de singulière mauvaise foi pour ne pas voir dans cette réplique au mode opératoire quasi similaire – de la cible militaire jusqu’au véhicule incriminé qui serait une voiture volée de la marque Peugeot – un acte criminel délibéré s’inscrivant précisément dans le contexte de la récente et meurtrière attaque de Trèbes (Aude). Le suspect ayant même proféré des insultes en arabe, il est encore plus malaisé de ne pas en déduire, avec le plus élémentaire bon sens, que nous ne sommes pas en présence d’un mahométan dans ses grandes œuvres djihadiques.

    En résumé, à écouter les principaux médias télévisés, « l’on ne sait rien du profil de l’automobiliste, mais l’on sait que ces actes n’ont pas de caractère terroriste ». D’une manière générale, ce type de commentaire ressortit bien souvent à l’argument d’autorité – parce qu’émis par un média –, voire à la pétition de principe. La valeur à y accorder est donc à peu près insignifiante ou nulle, tant le recours à des notions comme celle de terrorisme, voire d’attentat, s’avère plutôt délicat au regard de notre Code pénal. En d’autres termes, les journalistes, y compris « spécialisés » (ou peu s’en faut), n’y entendent fifre.

    Il convient, en effet, de se reporter aux articles 421-1 à 421-2-6 pour avoir une idée de ce que la société entend réprimer lorsqu’elle incrimine de la sorte tel ou tel agissement criminel commis « en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur ».

    Or, on ne demande pas à un journaliste de faire office de juridisme patenté, mais de rapporter les faits avec le maximum d’honnêteté et le minimum de parti pris – sauf, en cas contraire, à annoncer préalablement la couleur, le journalisme d’opinion n’étant pas moins acceptable que celui d’investigation.

    De fait, il importe de ne pas prendre les gens pour des imbéciles et d’accepter de regarder ce que l’on voit. En l’occurrence, une approche purement factuelle de l’événement n’interdit pas de tirer explicitement les conclusions qui s’imposent d’évidence. Ainsi, sans s’abriter derrière des périphrases et autres duperies euphémistiques, doit-on considérer que l’homme qui voulait écraser des militaires souhaitait symboliquement attenter à l’État et notamment à sa politique – plutôt pusillanime – d’éradication de l’islamisme hors de ses frontières, notamment en Afrique – des éléments du 7e BCA étaient partis combattre au Mali. La parlure arabisante de l’auteur nous renseigne, qui plus est, sur ses origines extra-européennes, ce qui oblige, volens nolens, à un amalgame d’autant plus salutaire qu’il ose montrer l’ennemi en ses multiples avatars (loup solitaire ou chien de meute).

    Pratiquer autrement relève du mensonge par omission, voire d’une dénégation obstinée et suspecte du réel à des fins clairement manipulatoires et dolosives. Tel est, hélas, l’état pitoyable dans lequel se trouve majoritairement le journalisme nord-coréen européen.

    Aristide Leucate

    Texte repris du site Boulevard Voltaire

  • Un signe

    Par Hilaire de Crémiers

    Le geste héroïque de celui qui est devenu le colonel Beltrame et qui est honoré par la France entière, comme il se doit, ne peut se comprendre dans sa radicalité que si on lui reconnaît son double caractère de chrétien et de patriote. Totalement chrétien, totalement français, tel est le signe donné. 

    Les Français ne sont pas idiots ; ils ont compris ; et ceux qui savent – et ils sont plus nombreux qu’on ne le croit – n’ont pas pu s’empêcher d’immédiatement faire un rapprochement avec le père Maximilien Kolbe qui a échangé sa vie en 1941 dans le camp d’Auschwitz avec celle d’un père de famille condamné sur un choix arbitraire à périr de consomption.

    À Trèbes, Arnaud Beltrame a réussi à sauver une mère de famille.

    Les mêmes Français qui savent leur histoire malgré la pensée officielle, l’ont spontanément rattaché à cette longue lignée d’officiers et de soldats qui ont affronté l’adversaire face à face, dans la pure tradition chevaleresque, et qui sont la gloire de notre nation, tel un Hélie de Saint Marc pour qui Beltrame avait la plus grande admiration.

    L’homme était de cette trempe. Il vivait lui-même de pareils exemples. Il ne voulait servir naturellement que la France à qui il avait voué sa vie et, depuis quelques années, retrouvant la foi catholique, il s’apprêtait à donner surnaturellement toutes les preuves de l’engagement le plus profond que son mariage devait concrétiser au mois de juin prochain.

    Son parcours d’officier était exemplaire. Sorti major de sa promotion « campagne d’Italie », il avait choisi la gendarmerie où le service sur le terrain en France est permanent, et, là encore, il sortit major de l’école de Melun, promotion « capitaine Gauvenet » ; c’était en 2002. Dans toutes ses affectations, il a été reconnu par ses compagnons d’armes, ses supérieurs et ses subordonnés, comme un homme d’exception, toujours le premier au devoir, au service, au dévouement, à l’amitié. Sa carrure physique peu commune, apte à tous les combats et qu’il cultivait, correspondait à sa carrure morale, soignée par lui, et prête, elle aussi, à toutes les épreuves. Tous ses camarades ont parfaitement compris qu’avec une telle droiture, un tel courage, une telle maîtrise de soi, il ne pouvait faire que ce qu’il a fait. Son geste étonnant n’a pas étonné ceux qui le connaissaient.

    Le sacrifice est venu sceller sa vie et lui donner tout son sens. Sa famille, par son admirable discrétion, ne fait que confirmer la qualité de l’homme.

    C’est un signe pour la France, le signe qu’il lui faut, à cette heure précisément. Il est vain de le dissimuler. Tous les discours officiels, y compris les plus solennels et les plus lyriques, qui exaltent l’acte sans en dire la portée morale et spirituelle, n’en livrent pas la réelle signification. Mais il est vrai que, là aussi, il faut du courage pour l’exprimer, ne serait-ce qu’avec simplicité.

    Eh bien, c’est ce courage dont nous avons besoin. Face à un islamisme barbare qui multiplie les gestes ostentatoires de sa cruauté inhumaine, la France peut et doit opposer un signe révélateur de sa foi, de son espérance et de sa charité. Grâce soit rendue à Arnaud Beltrame. Colonel, merci !   

    Hilaire de Crémiers

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Ernst Jünger, encore une fois

    junger2.jpg" Très jeune héros de la Grande Guerre, nationaliste opposé à Hitler, ami de la France, Ernst Jünger (1895-1997) fut le plus grand écrivain allemand de son temps. Mais ce n'est pas rendre service à l'auteur d'Orages d'acier que de le ranger dans la catégorie des bien-pensants. Il n'a cessé au contraire de distiller un alcool beaucoup trop fort pour les gosiers fragiles. C'est ce Jünger, dangereux pour le confort, que restitue Dominique Venner. Il y replace l'itinéraire de l'écrivain dans sa vérité au coeur des époques successives qu'il a traversées. Belliciste dans sa jeunesse, admirateur d'Hitler à ses débuts, puis opposant irréductible, subsiste en lui le jeune officier héroïque des troupes d'assaut qui chanta La Guerre notre mère, et l'intellectuel phare de la révolution conservatrice ". Mais il fut aussi le guerrier apaisé qui tirait gloire d'avoir donné son nom à un papillon. Dans cette biographie critique, Dominique Venner montre qu'aux pires moments du siècle Jünger s'est toujours distingué par sa noblesse. En cela il incarne un modèle. Dans ses écrits, il a tracé les lignes d'un autre destin européen, enraciné dans les origines et affranchi de ce qui l'opprime et le nie.
    Dominique Venner, Ernst Jünger : Un autre destin européen , éd du Rocher, 2010.

  • Bainville, un cosmopolite français

    Au cours de ses voyages, tout en côtoyant les élites des pays qu'il visitait, Jacques Bainville observait la vie quotidienne des habitants. Fasciné par l'immensité de l'empire russe, déçu par la Grèce, obsédé par l'Allemagne, il cherchait la civilisation et l'influence françaises.

    Dès l'adolescence, Jacques Bainville découvre le charme et la richesse intellectuelle des voyages. Son premier ouvrage, Louis II de Bavière, est un hommage à Maurice Barrès et à son roman L'Ennemi des lois dont toute une partie se situe dans cette Allemagne du Sud que Bainville souhaite à son tour découvrir en suivant les pas du jeune roi romantique.

    Nature du paysage

    Aussi littérature et voyage sont-ils indissociables : « Un paysage résulte d'une élaboration historique et littéraire. C'est une expression de l'intelligence et de l'art », écrit-il (1). Bainville semble ainsi s'écarter des mouvements touristiques qui, venus d'Angleterre, se répandent en Europe grâce notamment au développement des chemins de fer et à la démocratisation des transports maritimes. Polyglotte (2), il voyage à la rencontre de ses amis ou de ses relations mais fréquente aussi, en tant que journaliste et reporter, les princes, les hommes politiques et les milieux intellectuels européens. Lui qui donne à la psychologie des peuples, à l'histoire des hommes et à la géographie toute leur importance, il côtoie à la fois les élites du pays qu'il visite mais observe tout autant la vie quotidienne des habitants. Il ne faut pas chercher plus loin les raisons qui ont poussé Aristide Briand à l'envoyer en Russie pendant la guerre, en 1916. Bainville quitte la France au mois de janvier avec son épouse pour une durée de quatre mois. Logiquement, il doit contourner le front par le nord et traverse l'Angleterre, la Norvège et la Suède pour finalement s'engager dans l'immense empire russe par l'actuelle Finlande : « Qui pourrait se flatter de rassembler d'un coup d'oeil le labeur de l'énorme empire ? La guerre serait peut-être finie avant l'enquête. » Il tire de ce voyage un rapport diplomatique et de nombreux articles dont deux seront publiés dans La Revue des deux mondes dans laquelle il avait déjà écrit l'année précédente, à la suite de son voyage en Italie, alors que le pays s'engageait dans la guerre aux côtés de la France et de l'Angleterre (3).

    Passage obligé

    Autre récit d'importance : celui de son "pèlerinage" en Grèce, passage obligé pour tout intellectuel qui se respecte et où il se rend avec son jeune fils Hervé, âgé de huit ans. Il emporte avec lui deux guides mais aussi une biographie de Démosthène, le grand adversaire de Philippe II de Macédoine, et les oeuvres du poète grec, satiriste et pamphlétaire, Aristophane. Le biographe Dominique Decherf a décrit admirablement la déception de Bainville qui « finit par là où Maurras avait commencé » (4). Les Sept Portes de Thèbes, récit du périple bainvillien, est un texte rare parce que l'écrivain a souhaité l'éditer à moins de quatre cents exemplaires... Non pour faire monter les enchères des bibliophiles, mais bien parce que la Grèce a été une désillusion.

    Dans l'antiquité, au VIe siècle av. J.-C., Thèbes prend la tête de plusieurs cités béotiennes, mais ne fut jamais assez forte pour les unir en un seul État : « Thèbes me plaît mieux qu'Athènes et Sparte, parce qu'elle a failli être aussi grande que ses rivales, qu'elle a effleuré l'hégémonie et l'a manquée. Thèbes dépasse toutes les autres cités grecques, mais par l'acharnement des divinités vengeresses et par ses malheurs. C'est le symbole de toutes les causes perdues, de la fortune ennemie. À la fin, elle s'écroule. » Des mots lourds de sens pour leur auteur alors que, à la fin des années 1920, il avoue lutter contre sa misanthropie et cacher son nihilisme dans un journal privé. Tout un symbole qui renvoie aussi à une autre décadence, celle de l'Empire romain mis en scène dans un de ses contes. Bainville, par ce passage en Grèce « où l'on ne voit rien, sinon par la magie du souvenir », s'écarte de l'adage maurrassien affirmant que tout désespoir en politique est une sottise absolue.

    Légèreté d'esprit

    Se pose néanmoins la question d'un Bainville cosmopolite. Dans le sens aristocratique du terme, il le fut certainement, même si sa pudeur extrême et son humilité l'auraient amené à rejeter le compliment qu'il réservait lui-même aux grandes familles européennes. André Rousseaux a écrit à ce propos : « Quand les hommes de la Renaissance ont posé les grandes lois de leur culture, ils ont inventé le beau mot d'humanisme. C'est par une démarche du même sens, vers les plus larges horizons de l'esprit, que M. Bainville, fondant une revue, a voulu qu'elle fût appelée la Revue universelle. » (5) Derrière le voyage, Bainville cherche sans nul doute la civilisation mais aussi et surtout l'influence française. Ceci est net à l'occasion de son séjour en Russie ou en Italie, mais aussi à Vienne en 1905. Il retrouve dans les rues de la capitale autrichienne les « plaisirs, les moeurs et les modes de Paris ». Il ajoute sans honte : « Ainsi les Viennois compteraient parmi les civilisés ? Nous ne serions plus en Allemagne ? » On retrouve le même ton dans ses notes de voyages à Budapest et à Prague. L'Allemagne domine donc ses perceptions et ses préoccupations de voyage. Mais il met dans celles-ci une certaine légèreté d'esprit : il s'amuse et sympathise avec des hommes de lettres hongrois, s'exprime en français pour ne pas être maltraité par des Tchèques...

    Bainville voyageur et curieux est de fait l'ambassadeur de cette civilisation française dont Valéry craignait qu'elle disparût. Il faut enfin noter que Bainville n'est jamais allé en Espagne, le seul pays latin qu'il n'aura pas connu et qu'il aurait pourtant aimé découvrir. Son fils Hervé émet d'ailleurs l'hypothèse que la catastrophe de 1940 eût été une opportunité de s'y rendre afin de fuir la menace allemande qui pesait sur lui et sur son oeuvre. Londres, qu'il connaissait très bien, eût pu être une autre option. Nul ne le saura.

    Christophe Dickès L’ACTION FRANÇAISE 2000 Du 4 au 31 août 2011

    1 - Cité par André Rousseaux dans l'ouvrage collectif Jacques Bainville, Paris, éd. de la Revue du Capitole, 1927, p. 145. Il s'agit du premier ouvrage consacré à Bainville.

    2 - Bainville parle couramment l'allemand, l'anglais, l'italien et comprend l'espagnol.

    3 - Voir Christophe Dickès, « Notes sur l'esprit public en Russie », Revue d'histoire diplomatique, Paris, Éditions A. Pedone, Tome IV, 1995.

    4 - Dominique Decherf, Bainville, l'intelligence de l'histoire, pp. 322-323. Au crépuscule du XIXe siècle, Maurras se convertit au royalisme en Grèce, alors qu'il réalise un reportage sur les Jeux Olympiques.

    5 - Collectif, Jacques Bainville, Paris, Le Capitole, p. 143.

  • Big Brother – “Google garde tout” : un internaute révèle comment le géant de l’internet nous suit à la trace

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    La semaine dernière, un développeur irlandais, Dylan Curran, a publié sur Twitter toutes les informations que Google stockait à son sujet.

    Franceinfo l’a interrogé sur cette impressionnante collecte de données.

  • Éric Zemmour : "Les démagogues ne sont pas ceux que l'on croit"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les tensions dangereuses augmentent en Allemagne

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    par Eberhard Hamer, juriste et professeur d’économie*

    Ex: http://www.zeit-fragen.ch

    «Le secteur de la construction ne peut plus satisfaire la demande de nouvelles habitations», («Die Welt» du 11/1/18). Malgré un accroissement du volume de construction de 3 à 8% par an, la pénurie de logements augmente non seulement dans les grandes villes mais également dans les villes moyennes – dans les grandes villes même dramatiquement, notamment à Berlin.
    Les politiciens du domaine social appellent cela défaillance du marché et exigent des programmes de soutien étatiques massifs. La cause n’est pas la défaillance du marché, mais la défaillance de l’Etat – en raison de la plus grande invasion migratoire provoquée par Merkel et son équipe par l’ouverture des frontières pour tous les migrants dans le système social le plus généreux du monde. Que servent 350 000 nouveaux appartements quand plus de 700 000 immigrants par an ont droit à un logement? Et comme ces personnes ne veulent pas aller à la campagne, mais dans les grandes villes, où leurs compatriotes ont déjà pris pied, c’est justement là – voir Berlin – que suite à l’arrivée en masse le besoin d’appartements, la pénurie de logements et donc la pression sur les prix des loyers augmentent. Ce n’est pas étonnant qu’à Berlin les autochtones dans le besoin ou les étudiants ne trouvent plus «d’habitation payable». L’énorme pression de l’immigration augmente justement dans ce segment de marché et transforme nos grandes villes, qui deviennent plus colorées, plus musulmanes, avec plus de langues parlées et plus prolétaires. Le «manque d’habitations payables» incontestable n’est pas la faute des sociétés immobilières ou d’un marché insuffisant, mais d’une immigration de masse provoquée par de faux philanthropes et admise par la Grande coalition.

    Criminalité croissante

    Presque quotidiennement, la presse parle d’une «criminalité croissante» dans le pays. Toutes les trois minutes à lieu un cambriolage, chaque heure une attaque contre personnes. La lutte internationale contre le crime se plaint, «que l’Allemagne est devenu le centre et lieu de repos des organisations criminelles mondiales» telles que la mafia, la ’Ndrangheta, les triades, les bandes de voleurs roumains, polonais, ukrainiens et albanais, les réseaux de distribution pour le trafic de drogue international et l’augmentation brutale de la petite délinquance dans nos rues. Malgré l’augmentation des forces de police la criminalité augmente.
    De plus en plus de criminels entrent dans le pays, car en Allemagne ont les laisse davantage en paix que dans d’autres pays, l’Allemagne leur offre aussi les prestations sociales complètes et un pays riche avec de bonnes opportunités pour la criminalité. Mais au lieu de prendre au sérieux les craintes de la population, notre politique tolère

    • que les Etats-Unis conduisent leurs troupes de terroristes internationaux battues en Syrie, qu’ils veuillent les réutiliser en Iran, de Mosul et Rakka à d’autres endroits. Entretemps, ils les placent en Allemagne.
    • que le Maroc et la Tunisie vident leurs prisons, pour exporter les criminels vers l’Europe en refusant par la suite de les reprendre,
    • que la plus haute juridiction interdise l’expulsion d’étrangers criminels, parce qu’ils «seraient poursuivis» à l’étranger à cause de leur criminalité,
    • et que des milliers de cabinets d’avocats s’assurent des aides juridictionnelles pour des procès administratifs (200 000) contre la punition de criminels ou le refus de prestations sociales à des étrangers illégaux.

    L’Allemagne doit payer davantage

    L’UE et toutes les organisations mondiales exigent de l’Allemagne «davantage de solidarité», c’est-à-dire davantage de financements de répartition, car l’Allemagne n’a pas seulement des excédents d’exportation croissants, mais également «suffisamment» de recettes fiscales publiques. Ainsi, l’Allemagne devrait contribuer par des milliards de prestations supplémentaires à un «Plan Marshall pour l’Afrique», devrait subventionner davantage la Grèce, l’Italie ou l’Espagne et financer l’insolvabilité menaçante de la France en abandonnant sa souveraineté financière à l’Europe (Union financière) pour soutenir les fonds d’aide élargis du MES. En outre, les millions de visiteurs sociaux arrivant doivent être alimentés de la même manière que les cas sociaux allemands (Hartz-IV) (2016 = + 700 000) et toutes les prestations sociales doivent être massivement augmentées. Tout cela sans prendre en considération que

    • nous avons certes un boom, mais pas de véritable croissance, plutôt un semblant de reprise suite à une augmentation artificielle de la masse monétaire, menaçant d’éclater bientôt,
    • nos revenus suite aux prestations de la classe moyenne et des ouvriers restent derrière ceux de l’industrie financière, tout en étant de plus en plus taxés, parce que la politique ne supprime pas même les impôts les plus insensés (impôts sur les vins mousseux, impôts de solidarité, impôts de propagande, redevances TV/radio).

    Mécontentement croissant

    Le mécontentement croissant avec les rendements économiques de la population allemande (le fait de ne pratiquement plus pouvoir acquérir un appartement par son propre effort) est en rapport avec la charge extrême des fournisseurs de services et celle-ci avec la distribution politique de notre prospérité dans le monde. La prétendue «solidarité» avec les réfugiés – également un emballage trompeur, car 94% des immigrants ne sont pas des réfugiés – est seulement une partie de cette exploitation politiquement voulue de notre peuple.
    On pourrait continuer avec des exemples similaires. Ils documentent tous que les grandes difficultés de notre population, notamment la crise du logement, la criminalité, le manque de pouvoir faire des économies ou le taux élevé des charges ne sont pas naturels, ne sont pas dus au marché, mais provoqués par des dysfonctionnements et des manipulations étatiques. Notre politique est responsable de nos difficultés et non pas notre système.
    Les régulations erronées continueront également avec le nouveau gouvernement
    Les décisions de la nouvelle Grande coalition montrent cependant que les principales régulations erronées comme par exemple les paiements de l’Allemagne pour l’EU (Union financière), la sollicitation excessive de notre système social (immigration de masses) et les charges fiscales exagérées de nos prestataires de services ne changeront pas avec la même politique qu’auparavant. La politique est elle-même trop lâche pour nommer les causes des problèmes. Elle craint la punition des majorités électorales, si elle ne faisait que nommer la dépréciation monétaire, l’augmentation de la masse monétaire, l’exploitation de notre système social ou l’extension de l’EU aux frais de l’Allemagne.
    Faut-il donc que la bulle financière éclate pour que la pseudo-prospérité redescende au niveau de la véritable prospérité et qu’ainsi la réalisation des exigences exagérées des pays étrangers, des organisations étrangères et des immigrants étrangers ne soit plus possible?    

    *    Eberhard Hamer est un économiste allemand. Après des études d’économie nationale, de théologie et de droit, il a travaillé en tant qu’avocat dans une entreprise. Plus tard, il a obtenu la chaire de politique financière et économique de la Haute Ecole de Bielefeld, où il a enseigné jusqu’à sa retraite en 1994. Dans les années 1970, il a fondé le «Mittelstandsinstitut Niedersachsen» à Hanovre. Hamer est auteur et éditeur de nombreux livres, entre autres «Was tun, wenn der Crash kommt? Wie sichere ich mein Vermögen oder Unternehmen?» [Que faire, quand le crash arrivera? Comment puis-je protéger ma fortune ou mon entreprise?] (10e édition 2008) et «Visionen 2050. Wohin steuern wir? Trends und Prognosen für Deutschland und Europa» [Vision 2050. Où allons-nous? Tendances et prévisions pour l’Allemagne et l’Europe] (2016).

    (Traduction Horizons et débats)

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2018/03/27/les-tensions-dangereuses-augmentent-en-allemagne.html