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  • Du prétendu antiracisme à l’idéologie totalitaire. Le terrorisme intellectuel existe bien en France. Entretien avec Maître Jérôme Triomphe

    Avec Armel Joubert des Ouches 
    Mardi 13 mars 2017, Me Jérôme Triomphe, avocat au barreau de Paris, était l’invité de l’association « Mémoire du futur » à Rennes. Devant plus de 150 personnes, il a donné une conférence sur le thème « Du prétendu antiracisme à l’idéologie totalitaire ». S’il existe une sorte d’urgence à évoquer ce thème, c’est en raison de l’actualité et notamment la condamnation, en décembre dernier, des Identitaires qui, à Poitiers, avaient occupé le chantier d’une mosquée avant d’étendre leur banderole au sommet d’un bâtiment. Damien Rieu était porte-parole de Génération Identitaires. Directeur de la communication à la mairie de Beaucaire, il a été, comme cinq autres militants, condamné à un an de prison avec sursis et 40 000 euros d’amende.

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  • Interventions lors du Colloque de l'Institut Iliade (deuxième partie)

    Colloque ILIADE 2018 :

    Rémi Soulié: Les limbes et les larves

    Intervention de Rémi Soulié, docteur ès lettres, critique littéraire et essayiste, lors de la table ronde « Comment se réapproprier notre identité ? » au colloque « Fiers d’être Européens » le 7 avril 2018.
     

    Paul-Marie Coûteaux: De l’identité heureuse 

    Intervention de Paul-Marie Coûteaux, haut-fonctionnaire et homme politique, lors de la table ronde « Comment se réapproprier notre identité ? » au colloque « Fiers d’être Européens » le 7 avril 2018. 

    Gérard Dussouy: Comment se réapproprier notre identité (nos identités) ?

    Intervention de Gérard Dussouy, géographe, professeur émérite à l’Université Montesquieu de Bordeaux, lors de la table ronde « Comment se réapproprier notre identité ? » au colloque « Fiers d’être Européens » le 7 avril 2018.

    Ferenc Almàssy: Comment se réveille un peuple ? Le cas hongrois  

    Allocution de Ferenc Almássy, rédacteur en chef du Visegrád Post, lors du colloque « Fiers d’être Européens » le 7 avril 2018.

    Olivier Dard: La culpabilisation comme arme politique

    Intervention d'Olivier Dard, historien, professeur à l'université Paris-Sorbonne, lors du colloque « Fiers d’être Européens » le 7 avril 2018. « La culpabilisation comme arme politique » (comment on construit une culpabilité collective, sous l’angle épistémologique).
  • François Bousquet : “L’art de la guerre culturelle. Asymétrie et guérilla”

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    Voici l’intervention de François Bousquet, écrivain, rédacteur en chef de la revue Éléments, lors du colloque « Fiers d’être Européens » le 7 avril 2018.

  • PHILIPPE VARDON : CHRISTIAN ESTROSI REJOINT DANS L’OUTRANCE ET LA CARICATURE JEAN-LUC MÉLENCHON

    Réagissant aux violences perpétrées le 1er mai à Paris, Christian Estrosi a dénoncé « la montée des populismes & nationalismes »… Philippe Vardon lui répond au micro de boulevard Voltaire.

    http://www.bvoltaire.fr/christian-estrosi-rejoint-loutrance-caricature-jean-luc-melenchon/

  • Si l’économie s’était améliorée proportionnellement à la quantité de rapports réalisés depuis 30 ans, alors la France serait le Paradis

    6a00d83451619c69e20224e0367484200d-800wi.jpgDe Nicolas Lecaussin sur l'IREF :

    "Parmi les nombreux maux dont souffre la politique française figurent le come-back des politiques et la maladie des rapports et autres plans de relance. Il ne faut pas être un grand politologue pour remarquer que dans d’autres pays – comme l’Allemagne, le Royaume-Uni ou les Etats-Unis – il est très rare que les responsables politiques reviennent sur le devant de la scène, surtout après avoir perdu des élections.

    Même les « sinécures » d’Etat (différents postes plus ou moins utiles financés avec l’argent des contribuables : ambassadeur au Pôle nord par exemple…) qu’on leur accorde sont loin d’être aussi fréquentes qu’en France. Le nombre de rapports à l’adresse du Premier ministre ou du Président sont aussi une vraie caractéristique française dont le but est le plus souvent de permettre à un « oublié » de la politique de faire son retour, éventuellement d’obtenir un poste, en tout cas, d’essayer de dépenser l’argent des contribuables. Si l’économie et la société française s’étaient améliorées proportionnellement à la quantité de rapports et de plans réalisés depuis environ 30 ans, alors la France serait à coup sûr le Paradis sur terre !

    Jean-Louis Borloo, ancien maire et ministre déchu et qui a perdu sa fraîcheur et sa jeunesse, fait partie de ces politiques français. Après avoir dirigé une fondation pour l’électricité en Afrique, dont les résultats semblent plutôt contestés malgré les milliards (au moins 4 Mds d’euros par an) de subventions publiques investis, le revoici avec un nouveau (un énième) plan pour les banlieues françaises. M. Borloo devrait faire un effort de mémoire : depuis 1990, il y a eu : le plan Delebarre, le plan Tapie, le plan Raoult en 1995, le plan Sueur, le plan Bartolone en 1998 et le plan Borloo ( !) en 2004. Des milliards de francs et d’euros ont été déversés sur les « zones urbaines sensibles ». En pure perte, puisque la délinquance n’a cessé d’augmenter. En janvier 2008, le président Nicolas Sarkozy avait présenté un « plan Marshall en banlieue » (après le vote du budget par les députés). Et ainsi de suite…

    Les propositions de l’ancien ministre de la Ville - il devrait donc savoir ce qui marche et ce qui ne marche pas – ressemblent énormément à ce qui a déjà été fait : des milliards et encore des milliards de dépenses. Au total, 48 Mds d’euros sur 5 ans. Leur objet : rénovation des quartiers, dédoublement des classes de CP et CE1, création de 30 000 places en crèche, « pass culture », ciblage de la formation professionnelle, création d’une « cour d’équité territoriale » et d’une académie des leaders (une sorte d’ENA des quartiers) … De l’interventionnisme et de l’étatisme. [...]

    Jean-Louis Borloo le sait parfaitement. En France, entre 2000 et 2015, on a distribué plus de 100 milliards d’euros dans les banlieues où 15 000 associations d’insertion ont été créées. Et pourtant, les violences n’ont pas cessé… Le chômage a continué à augmenter aussi. Les faits montrent que les banlieues n’ont pas besoin de plus d’Etat mais de moins d’Etat. Ou plutôt, que l’Etat se recentre sur sa mission essentielle qui est d’y faire régner l’ordre et le droit. [...]

    Ou pourquoi ne pas lire le sociologue français Christian Jelen qui avait montré (1999) qu’il n’existait pas de relation de cause à effet entre le chômage, la misère et les phénomènes d’insécurité et de violence. Après avoir enquêté sur place pendant plusieurs années, il avait rassemblé suffisamment de données pour affirmer que des zones moins touchées par le chômage que la moyenne nationale et mieux entretenues (la banlieue de Strasbourg, les Yvelines dans la région parisienne) subissaient un taux de violence beaucoup plus élevé que d’autres régions comme le Nord de la France (Roubaix et sa banlieue) frappées de plein fouet par la désindustrialisation et la misère.C’est donc bien le communautarisme et l’intégrisme qui poussent ces jeunes à la violence et pas la misère sociale."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/05/si-l%C3%A9conomie-s%C3%A9tait-am%C3%A9lior%C3%A9e-proportionnellement-%C3%A0-la-quantit%C3%A9-de-rapports-r%C3%A9alis%C3%A9s-depuis-30-ans-a.html

  • Réforme des Institutions : le Parlement roule pour lui-même

    2863492456_1f57e99d2f_z.jpgUne république du parlement, morte depuis 1958 fait semblant d’exister encore face à la république du président et c’est à ce jeu stupide et hypocrites que jouent les parlementaire lorsqu’ils critiquent la réforme macronnienne.

    L’opposition suscitée par le projet de révision constitutionnelle provoque donc de fortes réactions négatives des oppositions, des parlementaires et de tous les caciques républicains qui souhaitent un jour obtenir leur par du gâteau. Nous devons nous réjouir de cela. En effet, quel plaisir pour nous de voir ces gens qui pour certains profitent de budgets publics depuis des années sans jamais agir fortement pour la République (au sens du bien commun), être prêt à retourner ciel et terre pour maintenir leurs avantages et leurs privilèges illégitimes.

    Le Sénat, une institution qui par son seul nom devrait inspirer le respect le plus profond et être composé de la meilleure part du genre humain n’est qu’un conglomérat de vieillards somnolents qui prétendent défendre « les territoires», mais qui défendent surtout leur dortoir doré. Ces gens qui ne représentent ni le peuple, ni les provinces mais seulement les intérêts des élus se veulent indispensables, mais qu’ont-ils fait pour ce qu’ils appellent démocratie depuis 1958 ou même 1870 ? Dans les moments les plus difficiles, ils ont abandonné le peuple et la patrie, lorsque des tentatives de réformes institutionnelles intelligentes ou justes ont été proposées, ils les ont combattues, y compris celles qui étaient les plus en accords avec les principes démocratiques. Et maintenant, les voilà qui pleurent sur la perte de l’influence de leur gérousie ?

    Et comment critiquent-ils Macron ? Par des comparaisons déplacées avec la monarchie :« Macron c’est le Roi Soleil » selon le député communiste Chassaigne. Qu’un Stalinien fidèle à l’étendard aussi rouge que le sang des 100 millions de victimes de son idéologie mortifère puisse imaginer que ce serait une insulte, cela montre bien à quel point ces gens là se moquent du peuple et méconnaissent l’Histoire de notre patrie. D’autres voient dans la politique de Macron un « néobonapartisme », là encore on veut se servir de l’Histoire pour insulter d’une manière parfaitement ridicule et on refuse de voir que le présidentialisme est là depuis l’origine de la Ve.

    Rappelons ces mots de M. Macron : « La démocratie comporte toujours une forme d'incomplétude, car elle ne se suffit pas à elle-même.  Il y a dans le processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n'a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le roi n'est plus là ! On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d'y placer d'autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l'espace. On le voit bien avec l'interrogation permanente sur la figure présidentielle, qui vaut depuis le départ du général de Gaulle. Après lui, la normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un siège vide au coeur de la vie politique. Pourtant, ce qu'on attend du président de la République, c'est qu'il occupe cette fonction. Tout s'est construit sur ce malentendu. » Alors, si vous étiez honnête dans cette confession, soyez un bon néobonapartiste M. le Président et au sujet de ces parlementaires abusifs, reprenez le célèbre mot de Murat au lendemain du 18 brumaire lorsque les députés des Cinq-Cent et des Anciens refusaient de voter le passage au Consulat : « Foutez-moi tout ce monde-là dehors ! »

    http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/politique/2638-reforme-des-institutions-le-parlement-roule-pour-lui-meme

  • « Stratégie de la capitulation »: Marine Le Pen dénonce la complaisance dont les milices gauchistes bénéficient

    Arrivant en seconde position dans les sondages loin devant Mélenchon, Marine Le Pen commente son débat « raté » de l’entre-deux tours un an après les élections présidentielles où elle est arrivée en seconde position. Dénonçant « la stratégie de la capitulation » à propos d’une « complicité » des autorités au profit des milices de gauche à Paris à l’occasion du 1er mai, elle demande la démission du ministre de l’Intérieur Gérard Colomb qui n’a pas jugé utile de faire intervenir les forces de l’ordre durant une heure, laissant ainsi ces individus, casqués, masqués et armés détruire et incendier librement tout ce qu’ils voulaient sur leur passage, alors que les renseignements généraux n’ignoraient rien de leurs projets. La député frontiste demande également la dissolution de ces milices, alors que Mélenchon a feint de voir derrière les 1200 ou 1400 individus  masqués qui occupaient tout le pont d’Austerlitz et brandissaient un portrait de Karl Marx, l’extrême droite. Selon elle, les Français ne sont protégés ni face au terrorisme islamique qui bénéficie d’une  complaisance victimaire, ni des désordres des milices de gauche.

    L’Europe des nations face à l’Immigration de masse

    La présidente du FN dénonce aussi « l’insincérité » de Laurent Wauquiez, président de LR. Mais celle-ci s’est surtout attardée sur son opposition à l’Union européenne qui a trouvé le moyen de sanctionner les pays « comme la Hongrie ou la Pologne » qui s’oppose à l’immigration de masse. Elle a commenté la réunion du parti européen des eurosceptiques qui s’était rassemblés à Nice l’avant-veille dénonçant la très forte augmentation de la part française du budget européen [+ 3 à 4 milliards supplémentaires] « pourquoi ? Pour installer les migrants partout en Europe ? A mettre en place une défense européenne commune qui nous privera de notre souveraineté en matière de Défense ? » a-t-elle interrogé, s’en prenant au projet fédéraliste du chef de l’État. « Partout en Europe montent des partis politiques qui défendent la nation », « car demain à l’Assemblée européenne il pourra y avoir une majorité de blocage » pour créer une « Europe des nations ». Il ne s’agit pas, selon elle, que tous les partis nationaux des différents pays adoptent les mêmes points-de-vue sur tout, mais seulement qu’ils s’entendent sur la lutte contre « l’immigration, l’austérité,  la concurrence internationale déloyale, les traités de libre-échange » qui sont le socle des « fondamentaux » qui unissent les partis nationaux sur lesquels ils s’appuient pour créer une « majorité de blocage » pour stopper « l’intégration européenne telle que la veut Emmanuel Macron, qui est catastrophique. «  Précisant qu’elle ne serait pas elle-même candidate pour les élections européennes qui se dérouleront l’année prochaine, elle a affirmé que son mandat de député national l’en empêchait, mais qu’elle mènerait la liste.  « Nous souhaitons que l’Union européenne change de nature ». Elle en a profité pour dénoncer « les fausses informations » véhiculées par les médias français quotidiennement, précisant qu’il fallait désormais vérifier ces informations avant de les commenter ou de les utiliser.

  • Une brève histoire des royalistes d'Action Française en Mai 68.

    Lorsque Mai 68 éclate, les monarchistes d’AF ont, depuis quelques années, retrouvé quelques couleurs au Quartier latin et ailleurs, même si la défaite de « l’Algérie française » dans laquelle le mouvement maurrassien s’est énormément investi n’a pas encore été totalement digérée. Les étudiants d’AF disposent d’un mensuel, AF-Université (appelé plus communément AFU), qui répercute leurs campagnes tandis qu’ Aspects de la France, l’hebdomadaire d’Action Française, ronronne un peu, malgré les analyses originales et novatrices de Pierre Debray et l’arrivée de nouvelles et jeunes plumes, comme celle de Gérard Leclerc.

    A Nanterre, Patrice Sicard, militant bien connu du mouvement monarchiste, suit la montée en puissance de l’agitation et d’un certain Cohn-Bendit qui, d’ailleurs, s’en prend nommément à lui en l’accusant (à tort) d’être complice des bombardements américains au Nord-Vietnam et d’être le responsable des étudiants d’AF…

    Lorsque le Quartier latin s’embrase, les royalistes ne restent pas inactifs, même si leurs marges de manœuvre sont plutôt étroites, coincés entre le pouvoir gaulliste et les contestataires, anarchistes ou gauchistes de toutes tendances… A partir du 13 mai, ils organisent des manifestations quotidiennes « contre la subversion » sur les Champs Elysées et dans le quartier de l’Opéra, et ce jusqu’au 20 mai. Durant ces manifestations, préparées dans les locaux d’Aspects de la France (rue Croix-des-petits-champs, à Paris 1er), les jeunes monarchistes, s’ils brandissent des calicots surtout anticommunistes, développent des arguments un peu différents de ceux de leurs aînés, arguments plus « avancés » et très critiques à l’égard de la Société de consommation, déjà dénoncée par leur « maître spirituel » Pierre Debray. Les affrontements avec le groupe d’extrême-droite et européiste « Occident », qui se joint au bout de quelques jours aux manifestations « contre-révolutionnaires » menées par l’AF, sont parfois violents et montrent clairement la dichotomie entre les stratégies et les idées des deux mouvements, même si quelques ententes fort temporaires peuvent se faire dans quelques facultés. Mais les deux mégaphones de ces manifestations parisiennes restent la propriété de l’AF, tenus solidement par Yvan Aumont et un autre jeune militant, parfois Gérard Leclerc qui harangue ses camarades sur le pavé parisien en vantant le « socialisme de Maurras », socialisme pris dans son sens véritable et non pas idéologique. Contre Marx, Maurras !

    Après cette semaine de manifestations, passées malheureusement inaperçues au regard des événements du Quartier latin, les jeunes royalistes retournent dans leurs facultés et lycées, et présentent les idées monarchistes et maurrassiennes à leurs camarades de classe ou d’amphi, malgré les pressions et les provocations gauchistes ou maoïstes. Ainsi, au lycée Berlioz où c’est Patrice Bertin (futur directeur de l’information à « France inter »…) qui organise la « riposte d’AF » en plaçant 5 militants royalistes dans un comité de grève qui compte 11 membres ; ainsi, à la fac de Droit d’Assas où Patrice Sicard tient avec ses amis un stand qui, comme à Sciences-Po, présente un grand portrait de Maurras face à ceux de Lénine et Mao, ce qui fait enrager les gaullistes comme le rapporte un de ceux-ci dans un livre publié ce printemps 2018 ; ainsi, à la Sorbonne, où Pierre Debray présente lui aussi dans un amphi surchauffé les analyses d’AF ; etc.

    Dans le même temps, la presse monarchiste d’AF poursuit sa parution, dans des conditions parfois épiques, et multiplie sa diffusion qui atteint en quelques jours des dizaines de milliers d’exemplaires, assurant une nouvelle visibilité près de publics nouveaux, mais qui laissent là encore, au regard des violences et des tendances et idées dominantes, peu de traces dans la mémoire collective, comme le prouvent les multiples publications récentes, articles ou livres, consacrées à Mai 68 et à ses acteurs.

    Néanmoins et malgré le fait que les royalistes ne soient pas à l’origine des événements, lorsque le mois de Mai s’achèvera, l’AF aura su tirer parti et profit de son expérience et de sa présence en des terrains difficiles, et son université d’été, le Camp Maxime Real del Sarte, annoncera environ 180 participants en juillet 1968, un record jamais égalé depuis. Ce « printemps royaliste », qui fleurit à l’ombre de Mai 68, n’aura pourtant qu’une brève floraison, avant un hiver long qui n’est pas encore totalement passé…

    Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/