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  • Hidalgo en embuscade. N'est-ce qu'un cauchemar ?

    6a00d8341c715453ef022ad3cb73c4200b-320wi.jpgSonge dit mensonge, à ce qu'il paraît. Au lecteur d'en juger.

    On ne devrait jamais céder à la tentation. La pile s'étalait mollement dans le bac du kiosquier. Il suffisait de le saisir et d'en verser le prix, certes de plus en plus élevé, mais encore accessible. Et hop ! un exemplaire tout neuf du quotidien Le Monde a fait de nouveau irruption hier soir à la maison.

    Et le cauchemar a commencé.

    Le journal nous apprend en effet que la maire de Paris a entrepris "de se réconcilier avec de nombreux responsables et réactive ses réseaux pour préparer le scrutin de 2020"[1]. Parmi les contacts figurent bon nombre d'insupportables faux économistes et marxistes de salons, tous les Thomas Porcher, tous les Raphaël Glucksmann.

    On disait autrefois du parlement de Westminster qu'il pouvait tout décider sauf de transformer un homme en femme. Et comme on n'arrête pas le progrès nous savons aujourd'hui cette restriction périmée. En démocratie par conséquent tout peut se produire, sans se soucier du vraisemblable.

    Réélue en 2020 à la tête de la plus grosse municipalité de l'Hexagone, la mégère devenait la fédératrice des gauches. Agissant dès lors en vue de l'élection présidentielle de 2022, pas besoin de se demander comment elle récupérerait les délires revendicatifs légitimés dans ses récents discours par le chef de l'État lui-même.

    Jusqu'à ces derniers temps une réélection d'Anne Hidalgo, la Catastrophique, semblait inimaginable. Or, son retour en grâce est devenu possible.

    Car cette reine de la division unifie méthodiquement son camp.

    Et en face, et il ne s'agit pas d'un rêve, le bloc de l'opposition municipale se fissure, comme trop souvent à droite. Les petits arrivistes se bousculent au portillon pour obtenir le blanc-seing, le soutien peut-être même l'adoubement du Maître de l'Hexagone et des Horloges.

    Et, donc, pour la troisième fois en 20 ans, après la pauvre Panafieu et l'insupportable Kosciusko-Morizet, on décide à l'Élysée.

    Nos grands habiles misaient depuis des mois sur un scénario repérable à des kilomètres. La mairesse, comme on appelait naguère les occupantes féminines d'un hôtel de ville, allait nécessairement déguerpir. Honteuse, ridicule, démonétisée, elle partirait bien gentiment. L'opposant désigné pour la remplacer ne pouvait que gagner.

    En toute justice, d'ailleurs, les dossiers lamentables de la gestion Hidalgo ne mériteraient qu'une seule conclusion : dehors les incapables, dehors les démagogues, dehors les irresponsables. Faut-il rappeler ici toutes les gifles accumulées… entre les Velib, les Autolib … et cette voie sur berges, certes charmante livrée à la promenade piétonnière, mais fermée sans aucune étude sérieuse d'impact, ce qui ne fit que déplacer la pollution et multiplier les encombrements… sans parler la saleté grandissante de nos rues… des campements illégaux… de la mendicité envahissante des faux réfugiés…

    Tout cela n'a cependant pas grand-chose à voir avec les joutes électorales réelles. Dans un débat dégradé par l'omniprésence de la communication, personne ne prendra au sérieux les vrais chiffres, personne ne se préoccupera des bilans financiers désastreux.

    L'exaspération des automobilistes, dites-vous ? mais elle ne concerne jamais que 37 % des ménages susceptibles de voter à Paris. Mauvais clivage par conséquent : les artisans, les chauffeurs de taxi, les commerçants, tous ceux que la préférence pour la trottinette exaspère, votent dans les communes de la petite couronne.

    À gauche, Hidalgo avait joué son rôle et semé sa pagaille au gré de plusieurs années de Commedia dell'Arte, de cancans, de dénigrements. Elle s'était opposée si violemment à son vieil ami Monsieur Patate alias François Hollande, que celui-ci avait pu déclarer : "Je suis sidéré par sa violence et sa bêtise"[2]La voici réconciliée avec ce personnage inconsistant mais dont la popularité se regonfle. La voilà qui fait même des risettes à Ségolène Royal. Au sein du sérail socialiste, elle fait figure d'unificatrice. Sa politique en faveur de la bicyclette lui vaut les soutiens les moins avouables. Elle rallie les bobos et les cocos. L’État surendetté ne viendra sûrement pas lui demander véritablement des comptes de sa gestion, ceux d'une passoire financière.[3]

    Monstrueusement maladroite dans son action quotidienne elle nous rappelle la vieille remarque d'Anatole France : "la république ne sait pas gouverner mais elle sait se défendre".

    Dites-moi qu'il ne s'agit que d'un cauchemar. Dites-moi qu'il fait se réveiller, et réveiller le pays.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. article "Avant la bataille de Paris, Anne Hidalgo cherche la paix des braves"
    [2] cf. Le Canard enchaîné du 18 janvier 2017, en réponse à un entretien d'Anne Hidalgo publié par Le Monde le 12 janvier.
    [3] cf. article 15 de la Déclaration des Droits de l'Homme et des Citoyens de 1789 : "La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration."

    https://www.insolent.fr/

  • SPÉCIAL ESPAGNE : MANUEL VALLS AU SEIN D’UNE COALITION DES DROITES

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    Franck Buleux Metainfos cliquez là

    En Andalousie, pour la première fois depuis l’après-franquisme, une coalition de droite dirige la grande région autonome espagnole.

    En effet, bien qu’arrivé en tête des voix, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) d’Andalousie au pouvoir depuis 1976 connait un fort recul, tandis que Ciudadanos, parti de centre droit dont fait partie Manuel Valls, connait une forte hausse. Le scrutin est cependant surtout remarqué dans le pays et à l’étranger par la percée du parti Vox, qui fait son entrée au parlement andalou et devient ainsi le premier parti de droite nationale espagnole à obtenir des sièges dans un parlement régional depuis la transition démocratique. Un coup de tonnerre… L’Espagne faisait souvent figure d’exception en matière de percée des droites populistes ou/et identitaires.

    Avec respectivement 21 %, 18 % et 11 %, la droite traditionnelle, le Parti populaire (PP) espagnol, en baisse, le centre droit et la droite nationale sont majoritaires en voix comme en sièges, le mode de scrutin étant proportionnel de l’autre côté des Pyrénées, favorisant ainsi le respect du suffrage universel direct et l’union de mouvements.

    Toutefois, un problème semble venir de France… Même si celle-ci fait figure de pays précurseur en matière d’union des droites, puisque dès 1983, une coalition RPR-UDF-FN ravissait la ville de Dreux à la gauche, les élites françaises semblent totalement hermétiques à la démocratie, lorsque celle-ci envoie des élus à droite de la droite.

    Or, Vox est un parti fondé en 2013 par des déçus des pratiques du Parti populaire, la droite « classique » espagnole. Vox défend la royauté espagnole, l’unité du pays, la famille et souhaite le rattachement de Gibraltar, actuellement sous contrôle britannique. Enfin, Vox plaide pour la fermeture des mosquées fondamentalistes ainsi que l’arrestation et l’expulsion des imams extrémistes, ce qui doit effectivement le rendre extrémiste aux yeux des bien-pensants hexagonaux.

    Et le problème est là… Le candidat à la mairie de Barcelone pour le parti de centre droit, Ciudadanos, membre de la coalition des droites andalouses, est l’ancien Premier ministre français, ancien député-maire d’Évry, Manuel Valls.

    L’élection du gouvernement andalou incluant les trois partis de droite, il est donc juste de dire que Manuel Valls fait partie d’un mouvement qui s’unit, au moins régionalement, à l’extrême-droite espagnole. En attendant les élections nationales où cette coalition pourrait faire chuter le Premier ministre socialiste ?

    Soyez rassurés, Manuel Valls, membre du centre droit espagnol, a vigoureusement dénoncé l’union des droites andalouses. Mais il reste membre du parti de centre droit. En France aussi, nous avons connu des élus de droite qui condamnaient les alliances avec le FN, tout en restant dans leur parti.

    Déjà mal placé dans les sondages pour conquérir Barcelone face à la gauche radicale et indépendantiste catalane, Manuel Valls aura besoin de toutes les voix de droite pour l’emporter.

    Alors, Manuel Valls est déjà confronté à un dilemme : ravir Barcelone en s’alliant avec toutes les droites ou… revenir en France ?

    Ultime solution, si un pays n’importe où dans le monde ne subit pas la poussée de la droite populiste, il se pourrait que le binational Manuel Valls soit intéressé par une troisième nationalité.

    Un Manuel au Brésil aurait fait bonne figure, selon la théorie des prénoms, chère à Éric Zemmour mais vous n’y pensez pas…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Acte 8 des Gilets jaunes : les manifestants convergent vers l'Assemblée à Paris (EN CONTINU)

    Ce 5 janvier, les Gilets jaunes se sont à nouveau donné rendez-vous pour l'acte 8 de la mobilisation. Des rendez-vous sont fixés dans plusieurs quartiers parisiens et sur les places principales des villes de province.

    Mise à jour automatique
    • RT retransmet en direct l'acte 8 de la mobilisation des Gilets jaunes. Nos correspondants rapportent toute l'actualité de ce dimanche 5 janvier dans la capitale et en province.

    • Les affrontements entre forces de l'ordre et Gilets jaunes se poursuivent à Toulouse, notamment sur la place du Capitole.

      la suite sur RTFrance

  • Gilets Jaunes “acte VIII” : un combat sans fin ? – Journal du vendredi 4 janvier 2018

    Social / Gilets Jaunes “acte VIII” : un combat sans fin ?

    Alors qu’une partie du mouvement des Gilets Jaunes a remis une lettre ouverte au président de la République, les contestataires entament leur 8ème semaine de mobilisation. Un phénomène qui, même s’il baisse, aura changé la face du quinquennat Macron.

    Politique / La bonne année des politiques

    Société / 2018, explosion des actes anti-chrétiens

    Les actes anti-chrétiens en forte hausse en 2018… alors que les attaques contre l’islam et le judaïsme sont passés à la loupe dans la presse généraliste, le rapport annuel de l’Observatoire de la Christianophobie vient démontrer une nouvelle fois que le christianisme est la religion la plus stigmatisée de France.

    Actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-acte-viii-un-combat-sans-fin-journal-du-vendredi-4-janvier-2048

  • Migrants-terroristes : « Pas d’amalgame » ? Allez le dire aux Algériens !

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    Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère 

    C’est un classique de la propagande médiatique pour empêcher toute réaction identitaire face au terrorisme et au radicalisme islamique : « Pas d’amalgame ». Ce beau discours moralisateur n’a apparemment franchi la Méditerranée. L’Algérie, grande donneuse de leçons aux ex-colonisateurs et terre privilégiée de repentance pour le président Macron, n’hésite pas, elle, à lier immigration et terrorisme.

    Hacène Kacimi, directeur en charge de la Migration au ministère algérien de l’Intérieur, a annoncé que son pays ne souhaitait plus accueillir de migrants originaires de certains pays arabes, afin de se prémunir contre la menace terroriste. Eh oui, les Arabes se méfient des Arabes quand il s’agit du terrorisme islamique.

    Dans un entretien accordé au site d’information Tout Sur l’Algérie (TSA) publié le 2 janvier, M. Kacimi précise donc : « Quand certains migrants commencent à constituer un danger pour la stabilité du pays, l’Algérie doit bouger. L’Algérie fait face aujourd’hui à l’arrivée de migrants de Syrie, du Yémen et de Palestine, empruntant des parcours assurés par des groupes armés. »

    Les migrants arabo-musulmans passent par plusieurs pays comme la Turquie, l’Egypte, le Soudan, la Mauritanie, le Mali et le Niger. L’Algérie a déjà fermé sa frontière du sud vers le Mali et le Niger. Pour les Algériens, les migrants sont acheminés par des passeurs qui sont en fait souvent des groupes armés. Et le directeur de la migration, ou plutôt de la contre-migration, d’affirmer qu’en fait, les « réfugiés » sont des terroristes s’infiltrant  sous couverture humanitaire. Le pays voit à terme sa sécurité et stabilité menacées et doit sévir. On ne peut être plus clair.

    On se souvient du déchaînement médiatique, quand le président Trump a interdit l’entrée des USA à des ressortissants de pays à haut risque terroriste lié à l’islam. La, alors que ce sont des musulmans qui refusent de recevoir d’autres musulmans membres de l’Oumma, aucune indignation bien sûr.

    Le pays du président Bouteflika a déjà refoulé des groupes de Syriens puis les a  abandonnés dans le désert. « Ce refoulement vers la frontière aurait été effectué par bus, avec l’implication des éléments du Croissant rouge algérien. Le groupe qui comprend aussi des Palestiniens et des Yéménites, et dans lequel figurent des femmes et des enfants, notamment une femme enceinte à son neuvième mois, était en rétention dans le centre de Tamanrasset depuis plus de deux mois », accuse le communiqué diffusé sur ce sujet par la Ligue algérienne des droits de l’homme très critiquée par le pouvoir qui le considéré comme une sorte d’idiot utile… pour ne pas dire de porteur de valises !

    On comprend bien que la stabilité du pays est une obsession pour ceux qui tiennent véritablement l’Algérie derrière un président diminué sinon agonisant. L’avenir de l’Algérie est une bombe à retardement dont personne ne parle vraiment. Car si l’immigration inquiète à juste titre les Algériens, la perspective d’une future immigration massive algérienne devrait à bon doit préoccuper nos dirigeants.  Après tout, ce sont eux qui nous montrent la voie.

    Pierre Boisguilbert 04/01/2019

    https://www.polemia.com/migrants-terroristes-amalgame-algeriens/

  • Jeudi 31 janvier : François Bousquet, directeur de la Nouvelle Librairie, invité des Amis franciliens de Synthèse nationale

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  • Attention, les gentils et les méchants en gilet jaune font un carton !

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    Elle s’appelle Marguerite. Et ça lui va comme un gant. Car plantée, jolie et élancée, devant son rond-point, elle ressemble, avec son gilet jaune, à ces floraisons printanières qui masquent un temps, pour le plus grand bonheur de l’automobiliste, l’art contemporain de sous-préfecture qui trône au milieu.

    On a envie aussi de la nommer Catherine. Deneuve. Car sa vidéo – inspirée des méchants et des gentils de Michel Fugain – a le charme gracieux et insolent des Demoiselles de Rochefort… emblématiques d’une France que l’on n’appelait pas encore périphérique.

    Magie des réseaux sociaux, sa chorégraphie familiale – qui ne veut pas dire amateur, car Marguerite est une pro du chant lyrique et du jazz, il suffit du reste de l’entendre chanter, la regarder danser avec toute sa petite troupe pour le comprendre très vite – « a été vue plus de 500.000 fois sur Facebook, sans compter près de 20.000 partages », selon Le Parisien, qui rapporte encore que Marguerite est « dépassée par le buzz de sa chanson sur les gilets jaunes »qui « cartonne ».

    Ceux qui pensaient que les gilets jaunes n’étaient qu’un ramassis de grognons rassis peuvent visiblement aller se rhabiller. Marguerite, c’est la fraîcheur incarnée et la transgression à fond : pensez, dans ses autres chansons que l’on peut trouver ici et là sur la Toile, de son timbre doux qui ferait passer Carla Bruni pour une fumeuse invétérée, elle ne parle que d’amour – parfois trahi -, de mariage et de maternité. Elle est dangereuse, il faut l’arrêter comme Drouet !

    Les « gentils » de Michel Fugain, en 1973 – autant dire bien, bien avant que Marguerite ne voie le jour -, étaient les « braves gens » de Georges Brassens, ceux qui décident, dans leur monde manichéen, du bien, de la vérité et de la respectabilité.

    46 ans plus tard, révolution copernicienne, ce sont les méchants de jadis qui n’aiment plus du tout que l’on suive une autre route qu’eux – « Soixante-huitards accomplis, les gentils ont peur des pavés maintenant… des méchants ! / Qui gaze aux bombes lacry ? Les gentils ! Et qui se retrouve devant ? Les méchants ! » – et les bourgeois propres sur eux, les « petits commerçants » qui « veulent élever leurs enfants » sont devenus les méchants dissidents.

    D’aucuns appelleraient cela l’émergence d’une contre-culture. Si celle-ci a le visage de Marguerite – qui n’est guère celui d’une tricoteuse au pied de la guillotine -, elle n’est ni violente, ni agressive, n’est en aucun cas un danger pour les forces de l’ordre qu’elle trouverait sur sa route. Mais pourrait en représenter un sérieux, en revanche, pour tout un système à bout de souffle.

    Gabrielle Cluzel

    http://www.bvoltaire.fr/attention-les-gentils-et-les-mechants-en-gilet-jaune-font-un-carton/

  • I-Média n°231 – Les Gilets Jaunes ripostent contre les médias !

    02:10 Les Gilets Jaunes ripostent contre les médias !

    Face au parti-pris médiatique et à l’absence de pluralité d’opinion, les Gilets Jaunes ont décidé de passer à l’offensive contre les médias.

    19:00 Zapping

    Alors que l’immigration massive – illustrée par ces Africains sortant d’un matelas – continue à battre son plein, Aurélien Taché, député LREM proche de Macron, explique que les élections européennes seront un référendum à ce sujet.
    Pendant ce temps, Eric Drouet – l’une des figures des Gilets Jaunes – a été arrêtée à Paris.

    28:35 Les banlieues en flamme, les médias voient flou

    Comme chaque année à la Saint-Sylvestre, des centaines de véhicules sont incendiés. Un phénomène largement minorée par des médias qui ont peur de stigmatiser la population immigrée.

    32:40 Les Tweets

    Deux bonnes nouvelles notamment. En Italie, les aides à la presse seront progressivement supprimées ! En France, le courageux Marin a été décoré de la Légion d’Honneur.

    38:20 Des vœux présidentiels, dévoués journalistes

    Si une large majorité de Français n’a pas été satisfaite par les vœux d’Emmanuel Macron, ce dernier peut compter sur le soutien de plusieurs journalistes.

    https://www.tvlibertes.com/i-media-n231-les-gilets-jaunes-ripostent-contre-les-medias

  • Macron face aux gilets jaunes : le pays légal face au pays réel

    Macron face aux gilets jaunes : le pays légal face au pays réel

    Analyse d’Academia Christiana :

    La crise des gilets jaunes a réussi à ébranler durablement l’édifice dès le départ fragile d’E. Macron.  Depuis mi-novembre, des centaines de milliers de français de tous horizons, pour partie sans engagement politique, se sont engagés, de manière très visible dans la rue, à travers le port symbolique du gilet jaune, contre le train de réformes engagées par Macron ainsi que l’ensemble des mesures, dites « de réforme que la France doit conduire » que le pouvoir français porte inlassablement depuis un trop grand nombre d’années. La grande bouderie des français vis-à-vis de la politique est terminée, les français ont été pris d’une violente prise de conscience, qui résonne avec sa riche histoire révolutionnaire, suite à une énième hausse de taxe que Macron et sa clique leur demandaient de supporter. Macron a inventé le quinquennat de 18 mois, le pays paraît dorénavant ingouvernable et la sécession entre la France d’en haut- pays légal et le reste de la France- pays réel est désormais installée.

    On compare quelquefois Macron à Giscard. Celui-ci avait déjà cherché en son temps à « moderniser la France ». Giscard, déjà en son temps, avait adopté un programme de libéralisation de l’économie pour faire rentrer dans le rang cette « puissance moyenne », qualificatif qu’il affubla au pays qu’il dirigeait !… Il est amusant de constater que, déjà en son temps, Giscard faisait face à une hausse du prix des carburants, du fait des chocs pétroliers successifs des années 70. Par libéralisation de l’économie, il fallait entendre dérégulation du marché en désindexant tous les prix. Près d’un demi-siècle plus tard, Macron tente vainement de faire marcher un marché qui ne marche désormais plus depuis la crise de 2008. En effet, même des économistes libéraux comme C. Gave dénonce la réalité de vrais prix pour l’entrepreneur puisque le premier des prix, le taux d’intérêt, ou aussi appelé « le prix de l’argent », a été tellement manipulé par les banques centrales ces dernières années (allant jusqu’à voir apparaître ce non-sens économique que sont les taux négatifs !), que tous les autres prix qui en découlent, surtout en zone euro, sont faussés. Ceux-ci se trouvent d’abord pris dans des bulles- surtout les actifs immobiliers et les actions- qui corrompent leur valeur réelles. Ils sont ensuite frappés de discrédits auprès du peuple lorsqu’on annonce, d’un côté, que la zone euro a vaincu la lutte contre l’inflation et que le peuple ne fait que dénoncer l’inflation galopante des prix des matières premières, écrasé par un budget alimentation qui prend de nouveau dans l’Histoire une part prépondérante chez de plus en plus de ménages. Avec Macron, le gouvernement de la France laisse transparaître totalement son absence de souveraineté par une omniprésence de la communication, une navigation à vue par une technocratie sûre d’elle et de son expertise comme sous Giscard considérant qu’au fond le bas peuple est bien peu apte à comprendre les tenants et les aboutissants de la tenue du gouvernail, et enfin un amateurisme pour le moins édifiant qu’on ne pouvait au moins pas reprocher à un R. Barre qui maîtrisait son sujet. Là où de Gaulle se plaçait en stratège pour le paquebot France, la Présidence de la République en est réduite aujourd’hui à élaborer des « tactiques de com’ » grossières et indignes de la fonction. Le naufrage est consternant. Giscard cherchait à « rassembler deux français sur trois », son épigone politique près d’un demi-siècle plus tard, en rassemble la même proportion contre lui.

    Le pouvoir est face à une crise dont il ne veut même pas imaginer la profondeur et l’étendue. Cette crise embrasse l’ensemble des mauvaises décisions prises depuis plus de 40 ans. Aussi bien sur le plan de l’aménagement du territoire, fracturé entre métropoles et zones périphériques, que sur celui de la révoltante répartition des richesses à l’œuvre, résultat d’une globalisation néo-libérale, loin d’être préservée en Europe mais plutôt menée tambour battant. Devant la situation d’urgence qui voit des millions de français démunis jetés dans la grande précarité ou encore une classe moyenne assommée d’impôts et de taxes, la crise sociale a éclaté aux yeux de tous. Les choix budgétaires sont contestés au point de remettre en cause un fondement démocratique indispensable : le consentement à l’impôt. Plus grave encore, le problème évident de représentativité et de légitimité démocratique du pouvoir élu en 2017 s’est cristallisé dans ce soulèvement populaire des gilets jaunes. Faute d’être entendus et représentés, ils réclament à cor et à cri le Référendum d’Initiative Citoyenne (baptisé « RIC ») qui permettrait d’imposer électoralement leurs revendications multiples et qui remettrait en place le circuit de démocratie directe en complément, et non en substitution, d’un circuit de démocratie représentatif aujourd’hui rouillé jusqu’à l’os par des “élites” LREM en-dessous de tout. Non pas que la France n’a pas besoin d’élites, ce rôle est généralement dévolu à la haute administration, mais elle a un besoin urgent d’élites éclairées, c’est-à-dire servant le bien commun et non quelques intérêts particuliers obscurs.

    La « révolte des élites » (C. Lasch) qui a marqué la fin des 30 Glorieuses et le tournant des années 70-80 dans le monde occidental arrive aujourd’hui à son terme. La présidence Giscard de 1974-1981, le tournant de la rigueur opéré par F. Mitterrand en 1983, les élections de Thatcher en 1979 au Royaume-Uni et de Reagan aux États-Unis en 1980 ont été les symboles les plus éminents de « la contre-révolution libérale » qui s’est abattue sur le monde occidental et qui a drainé avec elle une financiarisation sans précédent de l’économie, la prise de pouvoir des actionnaires sur les salariés et les entrepreneurs ou encore la flexibilisation sans fin du marché du travail pour que les pays riches, surtout ses travailleurs, s’adaptent à la globalisation à l’œuvre en abaissant leurs coûts salariaux. En Europe, cette « contre-révolution » monétariste, qui met la lutte contre l’inflation au premier rang des priorités, bien avant celle de la lutte contre le chômage, a été gravé dans le marbre des traités avec d’abord l’Acte Unique au milieu des années 80, puis Maastricht au début des années 90, désormais prison juridique et financière dans laquelle des pays entiers d’Europe se sont enferrés pour le plus grand bénéfice de l’industrie allemande. J. Delors, artisan de ces sauts successifs vers l’Europe fédérale, du haut de sa présidence à la Commission Européenne pendant une décennie, F. Mitterrand qui n’y comprenait rien à l’économie et qui croyait avoir « cloué les mains de l’Allemagne sur la table de l’euro », et, au-delà ; la majorité de la classe politique complice sont les principaux Frankenstein de ce monstre économique et financier. Son bilan est déjà désastreux en termes financier, économique et social pour une large partie de l’Europe, y compris l’Allemagne, détenteur pour rappel du record de travailleurs pauvres sur son sol. Ces textes qui fondent aujourd’hui la majeure partie de notre architecture juridique et financière doivent être invalidées par les faits, remis à plat et remplacés par une autre armature fondatrice d’une Europe des Nations disposant chacun de leurs frontières migratoires et économiques et qui adaptent leurs politiques macroéconomiques monétaires et budgétaires à leurs économies. En ce début de XXIème siècle, notre belle civilisation européenne se trouve clairement à la croisée des chemins, c’est-à-dire à un tournant crucial de son Histoire. Par sa richesse, son art de vivre et sa beauté, notre continent doit être débarrassé et préservé des divers assauts des mondialistes qui en ont fait un laboratoire d’essai à leurs finalités funestes, point de départ à des projets plus vastes encore. Le vent est en train de tourner partout ailleurs et même en son sein avec l’arrivée au pouvoir de nationalistes de tout poil. Le monde unipolaire d’après-guerre froide qui a vu les États-Unis dominer le monde et dicter sa conduite à de multiples autres pays touche difficilement mais sûrement à sa fin. La décision récente de D. Trump de retirer les troupes américaines de la Syrie et de l’Afghanistan en est le meilleur symbole. De nouvelles puissances ont émergé et s’affirment sur le plan géopolitique. Il est donc plus que temps de mettre un coup d’arrêt à ce désordre international sur lequel s’arc-boutent encore les eurofanatiques et construire un ordre international basé sur le respect des souverainetés des peuples, préalable indispensable en tout envenimement intérieur fatal dans chacun des pays affectés par ces piétinements politiques et économiques. La prise de pouvoir de nationalistes apaise les peuples qui ont besoin d’un grand bol de ré-enracinement culturel et économique tandis que la persistance au pouvoir des mondialistes excite toujours davantage les divisions internes et les crises existentielles des peuples qu’ils « administrent » depuis trop longtemps.

    Il ne faut pas être dupe : Macron n’est que le relai et le laquais d’intérêts bien plus puissants qui ont participé à sa propulsion à la tête de l’État en 2016-2017 avec la complicité coupable d’un système médiatique qui l’a porté au pinacle à coup de matraquage cognitif. Cette propagande digne d’un État totalitaire a déshonoré notre pays. Dans la tourmente, Macron et son équipe ont pris des mesures clairement insuffisantes et à côté des attentes des français. Elles ont cependant eu le mérite de révéler au grand jour que le dérapage budgétaire afférent a été vu avec des gros yeux par Bruxelles, contraignant le gouvernement à faire marche arrière sur certaines de ces mesures, avant de se raviser devant la révolte populaire qui grondait. Cette complaisance de la part de la Commission pour un déficit bien supérieur à ce qu’affiche l’Italie, pourtant mise en cause pour déficit excessif, met en lumière l’hypocrisie de la technocratie bruxelloise vis-à-vis des “populistes” et de gouvernements européens ne rentrant pas exactement dans la ligne fixée par ces commissaires non élus, au premier rang duquel figure l’éminent alcoolique J-C. Juncker, gage de sérieux évident de cette UE qui marche à l’envers.

    Complètement dépassé par le phénomène, Macron a choisi de durcir la répression à l’encontre de ces français désarmés qui vont, dès lors, se radicaliser d’autant plus. La sécurité de sa fonction est clairement en danger à chacun de ses futurs déplacements en province tant la révolte des français est exacerbée. Les tactiques sécuritaires visant à diviser sans fin le mouvement au fil des dernières semaines n’étaient que des entourloupes faisant gagner du temps mais ne réglant pas le sujet de fond. Affolé, le pouvoir pratique un deux poids deux mesures parfaitement scandaleux : tandis que d’un côté, une totale impunité  se ressent à l’encontre du cas A. Benalla, objet de nouvelles révélations, ou encore des flambées de voitures devenues traditionnelles à la Saint-Sylvestre par les racailles, le dispositif policier resserre son étau sur les gilets jaunes. La légitimité démocratique qui était au départ fragile se trouve de plus en plus radicalement contestée par un nombre grandissant de français et les élections européennes ne suffiront pas à canaliser cette colère légitime. Macron et sa caste aiment souvent répéter à l’envie, comme pour donner une consistance au fait de reproduire inlassablement les mêmes mesures éculées que “le monde change vite, que la France ne peut pas rester immobile, qu’elle doit s’adapter à la mondialisation”. Effectivement: la donne politique bascule à une vitesse vertigineuse et le destin de notre cher Président est presque scellé avant d’avoir accompli la moitié de son mandat. S’il en reste là, Macron restera dans l’Histoire de France comme le représentant d’un pouvoir bancaire autoritaire qui aura gouverné d’abord sans son peuple puis de plus en plus contre son peuple.

    Ce site recense la liste non exhaustive des gilets jaunes tués ou blessés par les forces de l’ordre durant les manifestations.

    https://www.lesalonbeige.fr/macron-face-aux-gilets-jaunes-le-pays-legal-face-au-pays-reel/

  • Invraisemblable : LE TRAIN BLEU PORTE PLAINTE CONTRE DES SALARIÉS POUR CRIME DE « QUENELLE »

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    Pas de prescription pour les "crimes de quenelle"...

    Source Paris Vox cliquez là

    LE CÉLÈBRE RESTAURANT DE LA GARE DE LYON (PARIS 12e) A ANNONCÉ QU’IL ALLAIT PORTER PLAINTE ET SANCTIONNER CERTAINS DE SES SALARIÉS SUITE À LA DIFFUSION D’UNE PHOTO LES MONTRANT EN TRAIN DE RÉALISER UNE « QUENELLE », LE GESTE HUMORISTIQUE POPULARISÉ PAR DIEUDONNÉ.

    Les mal-pensants présents sur le cliché sont au nombre d’une douzaine, tous souriants et en tenue du prestigieux restaurant.

    Dans un communiqué, la direction de l’établissement, qui appartient au géant britannique de la restauration dans les transports SSP, a déclaré avoir découvert ce cliché avec «  effarement et horreur  », rien de moins.

    Bien que la photo date visiblement de plusieurs années, l’entreprise a annoncé des sanctions «  exemplaires  » contre ceux ayant perpétrés « ce geste en forme de salut nazi inversé, devenu un signe de ralliement dont nous n’ignorons ni la gravité ni la signification antisémite avérée » et qui  ont ainsi « violé les valeurs de notre entreprise qui réprouve toute forme de haine, de racisme et de discrimination  ». En ce sens la société «  se tiendra à la disposition des autorités pour permettre l’identification de toutes les personnes qui se sont adonnées à un geste haineux et qui ont fait partie de l’établissement Train Bleu.  »

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