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  • Les journalistes sont plus anarchistes de gauche qu’informateurs

    Les journalistes sont plus anarchistes de gauche qu’informateurs

    Selon François Foucart :

    […] comment ne pas observer que les journalistes ne sont plus crédibles quand on sait que, se voulant militants pour la justice, rebelles et insolents, ils sont plus anarchistes de gauche qu’informateurs. La ligne politique suivie, naturellement parce qu’ils ont été ainsi formés et que c’est dans leur ADN, est celle de Libé, du Monde (voire de La Croix), ou encore du JT de France 2 (« Tiens, ils n’ont pas encore fait leur numéro quotidien anti-Trump… Ah si, le voilà ! »). « Empêcher les journalistes de faire leur travail, c’est empêcher les citoyens d’être informés », dit un récent communiqué syndical de journalistes. Encore faudrait-il que l’information ne soit pas hémiplégique, partisane, orientée, mais honnête. Pas neutre, mais ouverte et libre.

    https://www.lesalonbeige.fr/les-journalistes-sont-plus-anarchistes-de-gauche-quinformateurs/

  • Découvrir, lire, le numéro de février de Politique magazine et pourquoi pas ? s'y abonner ...

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    Au sommaire de ce nouveau numéro ...

    Éditorial : Une question de légitimité

    Dossier - Justice : État des lieux. 

    France - Immigration : des statistiques peu fiables 

    Monde -  Aix-la-Chapelle : un traité réchauffé

                   Chine : Les tentations maoïstes de Xi

    3520722927.jpgEt aussi dans ce numéro…  54 pages d’actualité et de culture 

    Sommaire du mois

    S’abonner à Politique magazine

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • La naissance de la République – Épisode 3 – La patrie est en danger

    La patrie est en danger !

    La montée des “Marseillais” sur Paris et la Marseillaise.

    Dictature de l’assemblée générale.

    Permanence des sections. Anarchie montante.

    La vérité sur le manifeste de Brunswick.

  • Gilets Jaunes : Un acte 14 sur fond d’anniversaire

    1) Gilets Jaunes : un acte 14 sur fond d’anniversaire

    VO : Les Gilets Jaunes ont fêté leurs 3 mois d’existence avec de nouveaux rassemblements samedi et dimanche. Si la mobilisation est revue un peu à la baisse, les participants sont plus motivés que jamais, outrés par la propagande du gouvernement…

    2) LBD 40 – GLI F4 : des armes dans le viseur

    VO : Ces acronymes barbares n’étaient pas connus il y a encore quelques mois, les LDB 40 et les GLI F4 sont devenus les ennemis publics n°1 des Gilets Jaunes. Ces armes non létales utilisées par la police pour le maintien de l’ordre ont déjà fait des dizaines de blessés…

    3) Syrie : l’Etat Islamique terrassé ?

    VO : Fin de parcours pour l’Etat Islamique. La coalition internationale est sur le point de reprendre le dernier bastion du groupe terroriste en Syrie. Une victoire territoriale qui ne signifie pourtant pas la fin de Daesh.

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-un-acte-14-sur-fond-danniversaire

  • Antisémitisme : cessons le catéchisme médiatique

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    Les signalements et les plaintes pour les actes et les propos antisémites ont augmenté de 74 % au cours de l’année 2018. Ce qui, avant même la discussion sur leurs ressorts, leurs terrifiants effets et la honte démocratique qu’ils suscitent, montre l’échec de ce qui, jusqu’à aujourd’hui, a cherché à les éradiquer, voire seulement à les atténuer.

    On ne peut plus continuer, comme seule politique plausible, à cultiver un verbe humaniste, les leçons de morale et le catéchisme médiatique. On ne peut plus continuer à déplorer les torrents de haine et de violence déversés sur Internet. Pour résumer, on ne peut plus se contenter d’opposer au fumier de la parole et de l’écrit les indignations et les mots les plus estimables qui soient. Dont il est clair, à constater les résultats de cette lutte, qu’ils permettent à ceux qui les éprouvent et les profèrent de se gratifier éthiquement plus que de vaincre toutes ces nuisances de l’esprit et ces offenses insupportables à l’universel républicain.

    Il me semble déjà qu’il serait urgent de déterminer, par des statistiques précises, qui sont ces antisémites même si, depuis des années, on peut soutenir, sans risque de se tromper, que l’antisémitisme islamiste, parfois meurtrier, dévastateur dans nos banlieues, l’emporte largement sur l’antisémitisme identitaire d’extrême droite. Chez certains analystes et contempteurs, on perçoit comme un regret à l’idée de devoir changer leur registre habituel et la difficulté qu’ils ont à changer de cible.

    Ensuite, il me paraîtrait de la plus élémentaire prudence et salubrité de mettre fin à la médiatisation forcenée de cet antisémitisme, qu’il se traduise par des graffitis, des tags, des injures, des comportements agressifs, délictuels ou, pire, criminels. Il faut accepter ce triste constat qu’un « juden » sur un commerce ou un visage relève d’une odieuse singularité ou d’une incroyable bêtise mais que, médiatisé au-delà de toute mesure, il va tenter une multitude d’imbéciles sans connaissance du passé et seulement inspirés par la contagion irrésistible de la perversion sur des esprits faibles.

    Je pense – même si c’est utopique dans l’état de notre société – qu’un minimalisme de l’information, sa réduction à la seule annonce de la transgression antisémite (et encore !) sans se répandre en considérations globales et sociologiques constituerait une sorte de prévention efficace. Il convient de sortir de la naïveté : le mal amplifié par les médias n’incite pas au bien mais, sur certains groupes, agit comme une incitation.

    Cette médiatisation à réduire, voire à supprimer, serait d’autant plus nécessaire qu’elle est probablement l’une des armes qu’on s’imaginait la plus efficace contre ce fléau à la fois personnel et démocratique.

    Pour peu qu’on veuille bien se pencher avec lucidité sur l’analyse de cette très préoccupante augmentation de l’antisémitisme ou du racisme, on ne pourra pas échapper à cette certitude accablante que les personnalités admirées et respectables – non seulement Simone Veil mais, par exemple, notre prodige heureusement vivant Kylian Mbappé – offrent à des malades haineux l’occasion de les salir et de les dégrader. Les arbres sciés plantés en hommage à Ilan Halimi, victime de l’assassin Youssouf Fofana, ont récemment constitué la scandaleuse illustration d’une ignominie au quotidien. Rien n’est plus contre-productif, pour une lie humaine et intellectuelle, que de lui proposer des modèles ou des compassions obligatoires et légitimes : elle n’a que l’envie de les déboulonner salement.

    Simone Veil qui deviendrait notre Marianne, idée généreuse, certes. On rajouterait un hommage à des hommages déjà multiples, culminant au Panthéon. Au regard de ce qui précède, ce serait une très mauvaise initiative, tel un chiffon rouge, qui ferait s’accroître le pire qu’on prétendrait entraver. Elle-même n’était pas dupe, selon l’un de ses fils : elle ne se faisait aucune illusion sur l’exemple qu’on tirerait de sa vie.

    Ce n’est pas rien que l’antisémitisme. Quantitativement, la communauté juive, qui représente 1 % de la population, est victime de 30 % des propos et actes qui se rapportent au registre de la parole et de l’action dévoyées.

    Sans m’abandonner au paradoxe qui ne serait pas décent en une telle matière, je me résume. Ne pas constituer chaque transgression comme une généralité. Éliminer autant qu’on peut toute médiatisation, véritable tentation pour les malfaisants et perçue tel un hommage pervers par l’auteur concerné.

    Il n’est pas nécessaire d’allonger les délais de prescription ou de rendre plus sévères les sanctions. Ce sont des solutions confortables et paresseuses qui détournent de l’essentiel : interpeller, poursuivre et condamner à la hauteur de l’infraction et de sa nature.

    Sauf à être indifférent à l’égard des conséquences d’une politique vertueusement humaniste et admirablement inefficace, il faut en changer.

    Extrait de : Justice au Singulier

    http://www.bvoltaire.fr/antisemitisme-cessons-le-catechisme-mediatique/

  • Gilets Jaunes. La véritable révolution reste à faire

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    Laurence Maugest, philosophe, essayiste, Polémia cliquez ici

    Depuis 1789, il est classique de considérer que le peuple français a une âme révolutionnaire. Certes, il a témoigné de son caractère explosif à plusieurs reprises dans l’histoire. Mais, est-il réellement un peuple révolutionnaire ? N’est-il pas moins construit de l’esprit insurrectionnel que de la frustration de 1789 qui ne fut qu’une sanglante course de relais où il y eut passage de témoin entre une bourgeoisie royaliste en partie décadente et une bourgeoisie capitaliste montante et opportuniste ?

    Nous vivons sur le mirage d’une révolution accomplie : un mensonge.
    Rien d’enraciné ne se construit sur un mensonge.
    C’est sous les clameurs dédiées à la Liberté, à l’Egalité et à la Fraternité que furent tues les grandes haines, les petites rancœurs et les cris du populicide vendéen.
    C’est dans cette avalanche insensée que les mots se sont tordus et que leurs définitions se sont inversées. La liberté est devenue terreur et les « citoyens » furent emmenés vers la guillotine par leur « frères révolutionnaires », comme plus, tard leurs cadets connaîtront le goulag où ils seront jetés par leurs « camarades » communistes.

    La véritable révolution reste à faire

    Depuis des décennies, nous attendons « le réveil des français ». « Quand les français sortiront de leur dormition… » espérait Dominique Venner. Notre devoir est de rester positif.La France va mieux avec les Gilets Jaunes que sans. Evidemment, cela va être difficile. Ce mouvement est désordonné, compliqué et informe. Il cumule ainsi les risques d’être récupéré par « les profiteurs d’occasion », les spéculateurs des forces populaires qui sauront, comme de coutume, les travestir : toujours les mêmes, les porteurs de témoins de la fausse révolution. Mais ce bouillonnement est aussi le signe d’une émanation de la France Réelle. A notre époque, fructueuse en manipulations des opinions, cela est précieux.

    Dénoncer l’insensé pour revenir au sens

    C’est très délicat de bien comprendre les raisons d’une mise en marche d’un mouvement tel que les Gilets Jaunes.Il semblerait, néanmoins, que les taxations furent le ressort essentiel de son apparition. Mais, derrière cette attente évidente, s’exprime un contenu latent. En effet, dans les manifestations, sur les ronds-points et sur les plateformes Internet, les revendications sont beaucoup plus complexes. Elles expriment un manque de reconnaissance généralisé de ces français « invisibles » depuis trop longtemps. Une révolte contre une différence de classe de plus en plus marquée par les stigmates fortement médiatisés de la classe gouvernementale hors sol. Ce qui explique, sans doute, les réactions très fortes « aux petites phrases » méprisantes de l’occupant de l’Elysée. Il se pourrait que ces sursauts soient tout sauf anodins.

    Macron, si loin du peuple, aurait-il oublié son exigence de dignité ?
    « Le peuple – mais lequel ? D’où ? Comment ?… » (*)

    En dehors du roi Ubu, était-il envisageable d’imaginer un dirigeant traiter son peuple de paresseux, d’illettré, d’alcoolique en ayant précisé, en amont, qu’il n’a pas de culture propre ?

    Dans les contorsions révolutionnaires mensongères où l’on parle beaucoup de ce que l’on ne met jamais en pratique, voire que l’on piétine, « la dignité » est très en vogue : pour les prisonniers, les mères célibataires, les malades, les mourants… Notons qu’il s’agit ici d’une définition très matérialiste de « la dignité » qui se rattache au droit de mener sa vie avec le confort qui est du à l’homme de la postmodernité selon sa propre volonté du moment. Définition qui est bien loin de la notion de dignité intrinsèque à toute vie humaine, véhiculée depuis les grecs et qui ne selimite pas aux seuls biens matériels.

    Le pourquoi de ces petites phrases indignes

    Il est possible que les provocations de l’Elysée relèvent d’un très vulgaire test, tels des coups de pied donnés à un corps, inerte, étendu sur le sol pour voir s’il réagit encore. (Dans ce cas, l’exécutif reçoit sa réponse de samedi en samedi et de rond-point en rond-point).Ou alors, plus pervers, ces anathèmes sont voulus afin de faire naître le chaos capable de légitimer une politique policière et judiciaire beaucoup plus coercitive (la mesure anti-casseur va dans ce sens ainsi que le contrôle des médias de plus en plus oppressif).

    Quel que soit les raisons de ces provocations ridicules, elles sont moins importantes que les réactions qu’elles font naître. Un sentiment de mépris qui vient de loin et qui ne s’arrête pas à une revendication de « niveau de vie » mais relève du « sens de la vie » d’un citoyen et de la politique qui l’anime. C’est bien là une révolution profonde autour de la notion de « dignité » enracinée autant dans le quotidien que dans l’univers politique d’un quidam (ainsi la traîtrise du dernier référendum est un leitmotiv chez les Gilets Jaunes).

    Ces derniers souhaitent être reconnus et respectés par ceux qui les gouvernent. Ce qui est une attente plus que naturelle et relève de la compétence basique de réels dirigeants. Ces maladresses relationnelles régulières viennent s’ajouter aux tergiversations diffuses de la politique menée et renforcent chez ce peuple en colère la certitude que ce gouvernement est inapte. Les Gilets jaunes aspirent à un Etat compétent bien plus qu’ils ne réclament les manettes du pouvoir. Il serait dommage que la révolte essentielle qu’ils portent soit ensevelie sous les débats - monologues de M. Macron – destinés à un public sélectionné et aux médias dressés pour en faire la promotion. A un autre niveau, Il serait tout aussi pathétique que ce désir de remaniement en profondeur vers une démocratie réellement participative soit masqué par quelques initiatives personnelles de création anticipée de partis au sein de ce mouvement. Ceux-ci risquent d’être entravés rapidement par les aléas du système dénoncés par les Gilets Jaunes eux-mêmes. Il semble fondamental de s’écarter des réponses de surface et de circonstance pour développer une réflexion politique au sens le plus noble du terme.

    Aux maux profonds, des remèdes pertinents

    C’est pourquoi, il est nécessaire de se mettre au niveau des réelles attentes des Gilets Jaunes, d’identifier leurs demandes, encore une fois, latentes, mais, incontournables pour l’avenir de notre pays et de ses habitants.

    C’est une occasion « extraordinaire » portée par des raisons historiques complexes qu’il nous faut entendre et travailler. C’est une possibilité inespérée- car émergée de la France dite périphérique- de réagir avant d’être projeté dans le cosmopolitisme qui nous guette.  C’est une occasion, peut-être unique, de rapprocher ces français oubliés porteurs de revendications saines des intellectuels qui réfléchissent à leurs malaises et leur survie depuis des décennies.

    Dans les rangs de la résistance, nous avons des spécialistes de la déliquescence de notre France dans les domaines philosophique, économique, politique, juridique…

    Ici, ces intellectuels et les associations qui œuvrent depuis des années au retour du réel, du bon sens et de la transcendance ont toute leur place.

    Nous entendons dans notre « famille de pensées » des personnes se lamenter de la récupération par la gauche du mouvement en cours. La nature a horreur du vide, à nous d’être présents. Non pas en tant que parti mais comme chercheurs de longue date, alarmés par l’effondrement de notre pays. Des acteurs, susceptibles d’agir avec les Gilets Jaunes afin de les accompagner dans la revendication d’une dignité qui n’est pas que sociale, mais porteuse de l’enracinement et de la finalité des hommes bien au-delà de leur statut de consommateur ou d’usager.

    Ces intellectuels éclairés ont un rôle juste et bon à jouer auprès de ceux qui souffrent des malaises et du péril qu’ils ont identifiés depuis des années. Ceci, pour assurer à ce mouvement un travail en profondeur en confirmant le lien qui semble évidant entre les maux financiers, sociaux, identitaires et culturels.

    (*) Propos tenus par M. Macron lors de ses vœux aux français le 1/01/2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/18/gilets-jaunes-la-veritable-revolution-reste-a-faire-6129688.html

  • Intox sur les chiffres du chômage

    Intox sur les chiffres du chômage

    Lu ici :

    La référence en Europe est  Eurostat. Sur la base de la définition du Bureau International du Travail, Eurostat définit les personnes au chômage comme les personnes de 15 à 74 ans qui:

    • sont sans travail;
    • sont disponibles pour commencer à travailler dans les deux semaines;
    • et ont activement recherché un emploi pendant les quatre semaines précédentes

    Ce taux de chômage doit être corrigé des variations saisonnières

    Eurostat  a donné des informations précieuses. Le chômage en France est de 9,1% en décembre 2018, en novembre 2018 et même en décembre 2017.

    Dans la zone euro (ZE19), le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s’est établi à 7,9% en décembre 2018, en baisse par rapport au taux de 8,6% de décembre 2017.

    Parmi les États membres, les taux de chômage les plus faibles en décembre 2018 ont été enregistrés en Tchéquie (2,1%), en Allemagne (3,3%), en Pologne (3,5%) et aux Pays-Bas (3,6%). Les taux de chômage les plus élevés ont quant à eux été relevés en Grèce (18,6% en octobre 2018), en Espagne (14,3%) et en Italie (10,3%).

    Le Macronisme échoue mais il faut dire le contraire, alors tous les ans, en février, le chômage chute historiquement  en dessous des 9% avant que les chiffres ne soient corrigés en toute discrétion. Les statistiques utilisées par les journalistes sont celles de l’insee, elles ne sont pas corrigées des variations saisonnières pour décembre. Le s vrais chiffres ne seront fournis par l’insee qu’en mai prochain. Selon ces chiffres provisoires non corrigés il y aurait 8,8% de chômeurs en décembre 2018.

    Chaque année c’est le même scénario, la même intox : je vous invite à relire ce que j’écrivais en février 2018. Il y a un an déjà nous étions parait il tombé en dessous de 9%, La baisse  pour le Monde était même la plus spectaculaire depuis 1975. Je dénonçais déjà

    « « En France, l’ampleur de la baisse du chômage surprend La baisse est impressionnante. »

    Fake news , hélas de la presse officielle, nous sommes toujours au-dessus de 9%et la baisse est la plus médiocre d’Europe

    La baisse  pour le Monde était même la plus spectaculaire depuis 1975

    L’insee citée dans les  mediapour parler d’une baisse miraculeuse du chômage travaille  avec des méthodes différentes. La presse annonce un miracle en s’appuyant dur des chiffres provisoires non corrigés des variations saisonnières à 8.9 », 8,6% même en France métropolitaine

    J’avais malheureusement raison, les vrais chiffres  enfin corrigés de décembre 2018 furent publiés par la suite :

    « En moyenne sur le premier trimestre 2018, le taux de chômage au sens du BIT est de 9,2 % de la population active en France (hors Mayotte), après 9,0 % au quatrième trimestre 2017.

    Eurostat avait vu juste en donnant dès février 9,1% de chômeurs. Dans quelques semaines l’insee publiera les chiffres corrigés  pour décembre 2018, ils seront de 9,1 ou 9,2% mais la presse n’en parlera pas. Et pour la suite ?  De mauvaises réformes donnant de mauvais résultats le chômage devrait cette fois ci augmenter.

    https://www.lesalonbeige.fr/intox-sur-les-chiffres-du-chomage/

  • Street Medic frappée pendant qu'elle relève une policière

  • Sahel, bien identifier l’ennemi, par Bernard Lugan

    sahel-rebelles-de-lazawad-2-600x276.jpg

    Qui sont les GAT (groupes armés terroristes) sahéliens que combattent nos forces ?

    – Des jihadistes animés par des motifs religieux ?
    – Des trafiquants utilisant le jihadisme pour brouiller les pistes ?
    – Des militants porteurs de revendications ethniques, sociales ou politiques revêtues du voile religieux ?
    – Des combattants « multi-cartes » pouvant être les trois à la fois selon les circonstances et les opportunités ?

    Pour nos Armées, la réponse à ces interrogations est évidemment essentielle. Etant bien entendu que les tendances lourdes, à savoir la démographie, l’opposition ethno-raciale nord-sud et la question de l’ethno-mathématique électorale ne pourront pas être réglées par leur intervention.

    Placées à la confluence de l’islamisme, de la contrebande, des rivalités ethniques et des luttes pour le contrôle de territoires ou des ressources, nos forces percutent régulièrement les constantes et les dynamiques locales. Leur action s’inscrit donc dans une nébuleuse à l’intérieur de laquelle tout classement géométrique « à l’européenne » est une illusion, et plus encore, un danger.

    Comment en serait-il autrement tant la réalité du terrain est faite d’alliances pragmatiques et ponctuelles, de loyautés mouvantes et d’allégeances conjoncturelles dont les véritables objectifs ne sont en réalité, et contrairement à ce qui est constamment affirmé, qu’accessoirement religieux ?

    Face à ce brouillard, mettre par principe une étiquette « jihadiste » ou « GAT », sur tous ceux qui n’entrent pas dans les classifications définies à Paris est une facilité. Elle aboutit à désigner un « ennemi de confort », ce qui revient à éluder les questions complexes que nos états-majors n’ont que quelques mois pour appréhender avant leur projection.

    Un exemple : considérer comme jihadiste l’actuelle alliance de circonstance nouée entre orpailleurs, trafiquants et irrédentistes toubou dans la région de Miski-Kouri Bougoudi dans le nord du Tchad pourrait avoir trois conséquences désastreuses :

    1) Favoriser la coagulation de groupes aux intérêts contradictoires alors que la priorité est à leur division.

    2) Permettre aux jihadistes d’entrer dans le jeu en proposant leur soutien au « comité d’autodéfense » actuellement ciblé par l’armée tchadienne, alors que tout devrait être fait pour assurer le confinement du conflit.

    3) Provoquer la déstabilisation de l’irrédentiste Tibesti, région au contact du puzzle tribalo-politique de Libye et des zones Toubou du nord-est du Niger, alors que l’urgence est d’éviter l’embrasement régional.

    L’approfondissement de la connaissance des dynamiques locales est donc une priorité pour nos Armées. Tant à Coëtquidan qu’à l’Ecole de Guerre et au niveau le plus élevé du commandement.

    Bernard Lugan

    Texte repris du site Blog de Bernard Lugan

    https://fr.novopress.info/213652/sahel-bien-identifier-lennemi-par-bernard-lugan/

  • Dans la tête des gilets jaunes, médias et hiérarchie des informations

    marianne-gilets-jaunes-600x338.jpg

    En-dehors des récits des manifestations, de la répression massive (1800 arrestations, 9 mains arrachées, 4 énucléations, liste sous réserve d’inventaire), de certaines violences et des violences certaines , des réactions assez homogènes des médias dominants, peu a été écrit de manière ordonnée et scientifique sur les rapports des gilets jaunes à l’autorité, en particulier à l’autorité médiatique. Le livre Dans la tête des gilets jaunes de François-Bernard Huyghe (et alia) vient combler utilement un vide. Parcourons cet ouvrage juste paru chez VA éditeurs (Valeur Ajoutée, Média Group).

    Rapport méfiance/humiliation

    Quand Bernard Henri Lévy dans Le Point du 13 décembre 2018 parle de la « joie obscène » qu’éprouveraient Poutine ou Erdogan devant les manifestations des GJ, il invoque le nihilisme soit « une manière philosophique de dire que les manants sont méchants» ajoutent les auteurs. Méchants et méprisables. Car le mot qui revient en boucle c’est « mépris », On peut lire sur une pancarte « Baissez les prix et le mépris».

    Un article de Serge Raffy dans L’Obs du 1er décembre 2018 remarque que seulement 6600 personnes occupent les rond-points soit moins de 0,01% de la population, manière aimable de signifier : « circulez y’a rien à voir. ». Sur un plan plus global, l’opposition chère au Président Macron entre progressistes et populistes est soutenue par l’Union Européenne et « bien sûr par la majorité des rédactions ».

    Mépris mais aussi méfiance en particulier vis à vis des médias qui sont deux fois perdants « Côté foules, on préfère les vérités alternatives révélées par ses semblables », on renverse les règles et « l’intrusion du gueux est le cauchemar du commentateur tout à l’idée de sa mission pédagogique ». Mission pédagogique est le mot, car le rôle du journaliste moyen (oui, il y a des exceptions) n’est plus d’informer mais d’éduquer. Et côté élites « on s’indigne que l’on tende un micro à n’importe qui ».

    Complotisme mon beau souci

    Quand Jean-Michel Aphatie « démasque » trois coupables dans le mouvement des JG, un complotiste, un putschiste, un extrémiste ou quand le ministre Mounir Mahjoubi dénonce sur France Inter le 24 décembre 2018 des « forces étrangères » qui influencent les GJ, ils ressuscitent à leur corps défendant une nouvelle théorie du complot.

    Les auteurs se livrent à une analyse quantitative et qualitative de certains médias anglo-saxons (The Times) qui ont tenté de qualifier une influence étrangère sur les GJ et y ont ajouté leurs propres calculs à partir de onze médias français et plus d’un million et demi d’occurrences sur les réseaux sociaux qui leur sont liés. Résultat : zéro. « La tentation d’expliquer les gilets jaunes au travers du seul prisme de la guerre informationnelle et de la manipulation des réseaux sociaux par des acteurs étrangers paraît peu opérante ».

    Retour du tragique

    La conclusion ? Le conflit, cher à Héraclite (tout advient selon dispute et nécessité) revient. « La phase soft s’achève, la brillante alliance du libéralisme politico-économique et de la morale individualiste de compassion plus l’ouverture ont échoué. Le tragique déborde de la scène ». Les médias le comprendront ils ?

    François-Bernard Huyghe, Xavier Desmaison, Damien Liccia, Dans la tête des gilets jaunes, 2019, VA éd, 128 pages, 14 €. Signalons à l’éditeur que certains graphiques sont si petits qu’ils en deviennent illisibles.

    Article repris du site de l’OJIM

    https://fr.novopress.info/